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Citations de Sándor Márai (676)


J'ai appris au cours des dix dernières années [1938-1948] que, dans ce monde, le seul chemin héroïque est toujours celui honni par les fanatiques des dictatures : la Troisième Voie.
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La mort, l'homme n'y croit pas vraiment non plus : il la craint, l'expérience nous démontre qu'elle est inévitable mais, jusqu'à la dernière minute, nous espérons, au fond de notre coeur et de notre subconscient, que nous serons l'exception, que l'on découvrira un remède miracle qui allongera indéfiniment la vie humaine et que, personnellement, nous ne mourrons pas. Bien sûr, nous savons que ce souhait est ridicule. Pourtant, l'homme ne croit pas en sa propre mort. Sinon son âme serait en proie à une constante panique.
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Une fois de plus, je tenais la preuve que la matière de mon art, le mot, n'était pas un attribut aussi indispensable à la communication humaine que le croient les écrivains aveuglés par leur orgueil ; dans les moments critiques, on comprend l'essentiel sans paroles ou avec un minimum de mots.
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L'enfermement des hommes et des bêtes dans cette cage à lapins, l'impossibilité même d'apprécier le triste luxe de la solitude dans l'air confiné des chambres, où les fenêtres offraient une vision désespérante du paysage mouillé et bourbeux, démontraient avec un rictus moqueur à quel point toute entreprise et tout projet humains sont sans espoir à l'aune de la réalité.
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Il sentait s'exercer à son endroit une forme de politesse, à peine perceptible, cette bienveillance des grandes nations pour les enfants des petites nations, il avait l'impression qu'on ne cessait de le tranquilliser, de le rassurer, en déclarant : "Mais oui, bien sûr. Vous êtes hongrois, ce n'est pas grave, c'est même formidable."
Elle était tellement gênante, tellement inadmissible, cette bienveillance.
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J'avais le temps différemment de ceux qui allaient et venaient de l'autre côté du mur pare-feu, au sein de trois dimensions : j'étais allongé dans le territoire du temps, profondément enfoncé dans mon lit, presque confortablement.
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...un seul homme est capable de contaminer tous les hommes sains.
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...aujourd'hui il n'existe plus aucun obstacle à ce que n'importe quel fou imprime cent exemplaires et qu'ensuite cent fous répandent sa folie par milliers.
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Ma patrie n'existe plus, dit Conrad. Pour moi, la patrie c'était la Pologne, Vienne, cette demeure-ci, les casernes de la capitale, la Galicie et Chopin. Qu'en est-il resté ? Le lien mystérieux qui a tenu tout cela ensemble a disparu. Tout a été démembré. La patrie, pour moi, était un sentiment. Or ce sentiment a été bafoué. Dans des cas pareils, on doit partir sous les tropiques et même plus loin.
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Vienne, vois-tu, Vienne me donnait le diapason du monde. Prononcer le nom de Vienne, c'était faire résonner ce diapason. J'observais toujours en le prononçant l'effet qu'il produisait sur mes interlocuteurs. C'est ainsi que je mettais les gens à l'épreuve. Celui qui n'avait aucune réaction n'était pas mon homme. Car Vienne n'était pas seulement le nom d'une ville. Vienne rendait un son que l'on percevait - et dans ce cas, il vibrait à jamais en nous - ou que l'on ne percevait pas. Cette résonance a été la plus belle de ma vie. J'étais pauvre, mais je n'étais pas seul, parce que j'avais un ami et Vienne était devenue une sorte d'amie. Sous la pluie des tropiques, j'entendais toujours la voix de Vienne. Tout me la rappelait. L'odeur de renfermé de l'escalier de la maison de Hietzing me revenait aussi souvent, même dans les forêts vierges.
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D’ailleurs, ce n’était pas simplement de la folie. Petit à petit, j’ai compris qu’il y avait autre chose… Que cherchaient-ils donc à protéger avec tant de zèle, avec des mesures d’hygiène dignes d’un hôpital, à grand renfort de formules de politesse plus tièdes les unes que les autres ? Ce n’était pas – pas seulement, du moins – leur argent… Ils entretenaient avec l’argent un rapport différent du nôtre, de ceux qui sont nés sans rien. Non, ils protégeaient aussi autre chose… ce que je n’aurais peut-être jamais compris si je n’avais pas rencontré un jour l’homme dont tu tenais tout à l’heure la photo entre les mains… Oui, cette espèce d’écrivain. Lui, il me l’a expliqué.
Que m’a-t-il expliqué exactement ? Un jour, il m’a dit que ces gens-là ne vivaient pas pour… mais contre quelque chose. Je vois que tu ne comprends pas. Moi, désormais, je comprends.
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Tous ceux qui émergent pour un bref instant des ténèbres de leur condition et jouissent des bienfaits de la lumière, tous ceux-là, se sentent coupables d’avoir trahi ceux d’en bas, avec lesquels ils restent éternellement liés… Le savait-elle ? En tout cas, elle n’en a jamais parlé. On ne cherche pas à expliquer sa pauvreté, tu sais, on l’évoque comme un phénomène naturel. En fait, Judit n’a jamais accusé les riches, son ironie semblait plutôt viser les pauvres, comme s’ils étaient responsables de leur état, à la manière des malades coupables de leur maladie.
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Et pourtant, au moment où je l’ai découvert, je n’ai pas été étonnée. Le verbe « découvrir » me paraît ici un peu court, et, somme toute, inadéquat. Car je n’étais qu’un instrument, une carte entre les mains du destin. En évoquant ces jours-là, je suis prise de vertige et j’éprouve un sentiment d’humilité infini…car les événements s’enchaînaient avec une admirable, une rassurante précision, comme prédestinés, par un metteur en scène invisible. Oui, ces jours-là, j’ai appris à croire vraiment, comme ceux qui tremblent pendant une tempête en mer. J’ai compris que sous la confusion du monde extérieur règne un ordre intérieur profond, un ordre d’une logique aussi éblouissante que celle d’une composition musicale. La situation – notre sort, notre destinée à tous les trois – était arrivée à maturité, elle avait éclos, dévoilant, tel un fruit vénéneux, sa beauté étouffante. Moi, je n’avais fait qu’assister à cette éclosion.
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L’amour, dis-tu, n’a pas besoin de « compréhension ». Détrompe-toi, ma chère. Moi aussi, je l’ai cru, pendant longtemps, en maudissant mon destin. On aime ou on n’aime pas, il n’y a rien à « comprendre »… Que vaudrait un sentiment humain dicté par une intention consciente ? … Ecoute-moi bien : en vieillissant, on apprend que les choses ne sont pas ce qu’elles paraissent, qu’il faut bel et bien les comprendre, qu’il faut tout apprendre, y compris l’amour. Oui, parfaitement… tu as beau secouer la tête et sourire. Nous sommes des êtres humains… et tout ce qui nous arrive doit être filtré par la raison. C’est elle, la raison, qui rend nos sentiments et nos émotions supportables ou insupportables. Il ne suffit pas d’aimer, non…

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Non pas que je nie l’amour, loin de là – l’amour est la force le plus puissante sur cette terre. Pourtant, j’ai quelquefois l’impression que si les hommes nous aiment, c’est parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement, et qu’au fond d’eux-mêmes ils méprisent l’amour. Tout homme digne de ce nom observe toujours une certaine réserve, comme s’il semblait interdire à la femme qu’il aime l’accès à certaines zones de son âme. Comme s’il lui disait : « On s’arrête ici ma chérie, et on ne va pas plus loin ! » Les femmes stupides s’en offusquent. Les femmes intelligentes, elles, s’en attristent, veulent satisfaire leur curiosité, puis finissent par se résigner.
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Moi, tu vois, je n’aime pas ces divorces à la guimauve, avec les ex-époux qui quittent le tribunal bras dessus, bras dessous pour aller déjeuner ensemble dans ce fameux restaurant du Bois de la Ville, et qui, comme si de rien n’était, débordent d’attentions et de tendresse l’un pour l’autre… Après quoi, divorce et déjeuner consommés, chacun s’en va tranquillement de son côté. Non, je ne suis pas de cette race, je n’ai pas ce tempérament, je n’ai pas ce sens moral, moi. Non, je ne pense pas qu’on puisse rester « bons amis » après le divorce. Un mariage est un mariage, un divorce est un divorce, un point c’est tout.
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Ilonka, la femme blessée, se confie à Lazar, l'ami de son mari :
Ilonka : Je ne veux pas de lui s'il doit être malheureux à cause de moi. S'il ne peut pas être heureux avec moi, qu'il aille en chercher une autre… Celle qui lui est destinée. Sa vraie femme… Il existe toujours une femme, la vraie, qui vit quelque part.
Que peut-il m'advenir de pire que de vivre avec quelqu'un qui ne m'appartient pas ? Quelqu'un qui garde un souvenir, un sentiment… J'ai épousé un homme parce que je croyais l'aimer et parce que je croyais qu'il m'aimait. Mais je vis depuis 5 ans avec quelqu'un qui refuse de me donner entièrement son cœur. J'ai tout fait pour l'attacher à moi. Je me suis efforcée de le comprendre. J'ai voulu me rassurer par toutes sortes d'explications absurdes. J’ai voulu l'attacher à moi par le lien le plus fort qui existe… par un enfant. Rien à faire. Pourquoi ? Le savez-vous ? Est-ce une fatalité ? Ou autre chose ? Vous êtes écrivain. Vous êtes un sage, un complice, le témoin de la vie de Péter. Il m'arrive de penser que vous avez une part de responsabilité dans tout ce qui arrive… Oui, vous exercez un pouvoir sur l'âme de Péter.
Lazar : J'avais un pouvoir sur lui, mais je ne l'ai plus. J'ai dû le partager, voyez-vous. Faites-en autant, cela permettra peut-être de sauver tout le monde.
Ilonka : Vous savez mieux que quiconque qu'on ne partage pas en amour.
Lazar : Au contraire, en amour tout est possible.
Ilonka : Que me reste-t-il si j'accepte de partager ? Un appartement ? Une position sociale ? Quelqu'un avec qui je prends mes repas et, de temps à autre, me fait don de sa tendresse, comme on administre, avec une cuillerée d'eau, un médicament à un malade qui se plaint ?... Quoi de plus humiliant, de plus inhumain que de vivre avec une moitié d'homme ! Moi je veux un homme qui m'appartienne totalement. Avoir un homme que je ne partagerais avec personne… Est-ce vraiment impossible ?
Lazar : Non. Seulement, c'est très dangereux.
Ilonka : Et la vie que nous vivons, nous deux, ne l'est-elle pas ? Nous sommes en danger de mort.
Lazar : Le propre de la vie, c’est le danger. Toutefois, on peut vivre ce danger de deux façons : en se promenant éternellement dans la plaine, une canne à la main, ou en cherchant toujours à se jeter, tête la première, dans l'Atlantique. Il faut survivre. C’est là ce qu'il y a de plus difficile. Cela nécessite parfois de l'héroïsme.
Ilonka : Je ne sais même pas avec qui ou avec quoi je dois partager. Avec une personne ? Ou avec un souvenir ?
Lazar : Peu importe. La personne en question n'est plus qu'un souvenir. Elle ne veut rien. Seulement…
Ilonka : Seulement, elle existe.
Lazar : Oui.
Ilonka : Alors il faut en finir, avec la personne, avec le souvenir, avec toute cette vie. Il faut que je la voie, il faut que je l'examine. Que je sache si elle est vraiment celle que je cherche. Si elle est vraiment celle qui empêche mon mari d'être heureux… cella à cause de qui Péter n'est pas tout à fait à moi… parce qu'il est lié par un désir, un souvenir, une confusion de sentiments, que sais-je… alors, je pourrai les abandonner à leur sort.
Lazar : Il a tout fait pour tenir le coup. Imaginez les efforts inouïs qu'il a déployés au cours de ces dernières années pour renier ces souvenirs – il aurait pu déplacer des montagnes. C’est un sujet que je connais bien, vous savez. Il m'est même arrivé de l'admirer parce qu'il a tenté d'accomplir ce qu'il peut y avoir de plus difficile dans la vie… juguler ses sentiments en recourant à la raison. Autant persuader une dynamite de ne pas exploser. Cet homme a tenté l'impossible pour sauver son âme… et garder l'estime de soi, indispensable pour continuer à vivre. Et aussi pour vous et, avec ce qu'il lui restait d'énergie, pour l'enfant. Parce qu'il vous aime aussi… j'espère que vous le savez.
Ilonka : Je le sais. Sans quoi, je ne me battrais pas pour lui… Mais il ne m'aime pas totalement sans réserve. Il y a quelqu'un entre nous. Je chasserai ce quelqu'un ou je partirai moi-même. Est-elle vraiment si forte, si redoutable, cette femme au ruban violet ?

Que peut-on savoir d'un être humain ? Je vivais avec mon mari depuis cinq ans, je croyais connaître à la perfection ses gestes, ses habitudes et bien d'autres choses encore liées à ce sentiment de familiarité tout ensemble émouvant et banal, exaltant et terrifiant, vulgaire et ennuyeux que vous procure la proximité du corps et de l'âme de l'homme avec lequel on vit et au sujet duquel on croit tout savoir… jusqu'au jour où l'on s’aperçoit que l'on ne sait rien. En fait, je connaissais moins bien mon mari que Lazar ne le connaissait, Lazar, cet homme déçu et amer qui exerçait un pouvoir sur son âme. Quel type de pouvoir ? Un pouvoir humain, meilleur et plus fort que mon pouvoir de femme. Non, non, je ne peux pas l'expliquer, mais c’est ce que j’ai toujours ressenti en les voyant ensemble. Eh bien, cet homme m'avait dit la veille qu'il avait dû partager son pouvoir avec la femme au ruban violet.

Ilonka se confie à nouveau à Lazar, l’ami de son mari :
Ilonka : Croyez-vous qu'un premier amour puisse dominer une âme au point de l'empêcher d'éprouver un autre amour ? Que se passe-t-il donc dans l'âme quand on est amoureux ?
Lazar : Dans l'âme, rien. Les sentiments ne surgissent pas dans l'âme…. Non, ils suivent un chemin différent. Mais ils traversent l'âme comme un fleuve en crue inonde un marigot.
Ilonka : Un homme intelligent et raisonnable peut-il contenir un tel débordement ?
Lazar : Oui, dans certaines limites. S'il est vrai que la raison est incapable de déclencher ou de juguler des sentiments, elle peut toutefois les réguler, les mettre en cage, s'ils sont dangereux.
Ilonka : Comme on fait avec un puma ?
Lazar : Si vous voulez. Enfermé dans sa cage, le pauvre sentiment tourne dans tous les sens, il hurle, il montre ses crocs, il secoue les barreaux, mais il finit tout de même par perdre ses poils et ses dents. Il devient vieux, affable et triste. C'est possible, oui, cela s'est vu. C'est le travail de la raison. On peut dompter le sentiment. Naturellement, il ne faut pas ouvrir la porte de la cage trop tôt. Le puma peut toujours s'échapper, et s'il n’est pas suffisamment apprivoisé, il risque de faire quelques dégâts.
Ilonka : Pouvez-vous vous exprimer plus simplement ?
Lazar : Vous voudriez savoir si l'on peut neutraliser les sentiments à l'aide de la raison. Je vous réponds carrément : non. Mais, pour vous consoler, sachez que, dans certains cas particulièrement favorables, on peut les apprivoiser et les faire mourir à petit feu…. Regardez-moi donc. J’ai survécu.

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Pour illustrer l'humeur sombre du narrateur
P14 : "Les hommes dans mon genre, d'âge mûr et célibataires, ont besoin d'habitudes précises s'ils ne veulent pas que les ournées paraissent trop longues. Il faut savoir épuiser la journée, minute après minute, heure après heure, sinon le temps qui s'écoule sans but ne conduit qu'à la fatigue et à l'énervement."

P 105 : "Chaque existence se fracasse au moins une fois. Oui, chaque vie. Il faut oser aimer quelqu'un pour éviter ça, sinon rien de vaut la peine d'être vécu. Aimer les femmes, c'est ce qui nous est donné de plus simple. Mais pas pour moi. Ce problème m'est tombé dessus. Que faire ? Alors j'ai tenté d'aimer les êtres humains. Tous les êtres humains. Mais c'est trop dur, c'est impossible. Comme si on s'amusait à éparpiller le temps.

P133 : "Aujourd'hui, j'ai pensé à la misérable condition de l'être humain. Sa quête d'amour l'amène à examiner pareillement l'achat d'un chien et la croyance en Dieu. Il semblerait que Timàr ait raison. On ne peut vivre sans aimer."

P275 : "Qu'est-ce que nous, les êtres humains, comprenons les uns des autres ? Rien. Nous ne savons même pas ce que nous sommes. Tout est différent de ce que nous croyons, entièrement différent."
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Il se demande parfois lui aussi ce qu’est l’amour et ce que l’on cherche entre les bras de l’autre… et répondre à cette question devient de plus en plus douloureux. ‘Dis-moi, mon cœur, est-ce cela, l’amour ?...’ Question simple. (...) Question simple, et on aurait dit que la femme étendue sur ce sofa la posait non sans quelque ironie ; oui, bien que détendue dans l’intimité d’une situation aussi vieille que l’humanité, apaisée et gratifiée, elle parlait avec dérision, avec humeur, comme si elle doutait du sens véritable de la situation et de l’expérience. Question diabolique. (…) La question, il ne la comprend que maintenant, jusque-là elle n’était qu’un vers, un lieu commun, du badinage. À présent, il pense qu’Ili la posait sérieusement. Car il y avait comme une désillusion dans sa voix : c’était la question d’un être qui, bien qu’apaisé et gratifié, prend brutalement conscience de quelque chose, la question d’une créature qui reprend soudain pied dans le chaos de l’existence humaine, allongée sur un canapé, dans l’appartement d’un homme, et qui adresse, au-delà de cet homme et de la situation, cette question à la fois naïve et narquoise, choquée et dubitative au Créateur.
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Ils étaient d'accord: le livre représentait un énorme danger car, pour beaucoup de gens, il était susceptible de provoquer la terrifiante possibilité d'une réflexion indépendante.
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