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Critiques de Sophie Adriansen (1171)
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Quart de frère, quart de soeur, tome 1 : Une ..

Ça ne pouvait pas coller entre eux. L’espiègle Viviane, débarquant des Antilles avec son père, son grand frère et son excentricité avait tout pour froisser la susceptibilité d’Arthur, « détenteur du titre d’élève le plus cool de l’école depuis le CP ». Viviane, ses robes à fleurs, ses élastiques colorés dans les cheveux, sa bonne humeur permanente et ses projets pour la classe validés par l’enseignant Mr Tourniquet allaient de toute évidence faire de l’ombre à la « star » de la cour de récré. Une star bien décidée à garder son statut, quitte à se mettre à dos la nouvelle venue.



Ces deux-là n’étaient pas fait pour s’entendre, ces deux-là ne pouvaient même que se détester. Et malheureusement, ils ne pouvaient pas savoir que leurs parents divorcés allaient tomber amoureux l’un de l’autre. Et pire que tout, qu’ils décideraient de s’installer ensemble, faisant d’eux des voisins de chambrée. L’horreur !



Une série pétillante, pleine de fraîcheur et de bonne humeur malgré les chamailleries et les coups bas. Avec une touche d’humour et de légèreté qui donne le sourire, Sophie Adriansen imagine une famille recomposée où la cohabitation entre les enfants s’avère des plus difficiles. Au final, après bien des péripéties et malgré les conflits, chacun finit par se convaincre qu’il est préférable de mettre de l’eau dans son vin pour vivre au mieux sous le même toit.



La narration, alternant les voix de Viviane et d’Arthur, offre une différence de point de vue qui pimente le récit. C’est tonique, enjoué, plein d’allant et les caractères bien trempés des deux enfants réjouiront les jeunes lecteurs qui n’hésiteront pas à prendre position pour l’un ou l’autre.
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Max et les poissons

Je découvre la plume de Sophie Andriansen avec Max et les poissons, ce roman destiné aux lecteurs à partir de 9 ans. Ce petit texte, plébiscité par les enseignants, plaira tout aussi bien aux grands, car si l'enfant perçoit l'histoire telle qu'elle est écrite, l'adulte lui, lira entre les lignes et comprendra la profondeur de l'histoire grâce à ses connaissances sur les sujets abordés. En effet, Sophie Andriansen évoque avec subtilité la rafle du Vél d'Hiv, les camps et les liens qui unissent les familles déportées. Tout est dans la retenue et c'est avec finesse que l'auteure parle de ce sujet fort en mettant en avant beaucoup de douceur et de poésie.

J'ai trouvé la fin très émouvante, les dernières lignes m'ont beaucoup touchée et je ne m'attendais pas vraiment à cela ! Il faut dire que Max est un enfant innocent et naïf qui ne comprend pas vraiment tout ce qui lui arrive alors ça bouleverse...

L'intégralité de mon avis est disponible ICI → http://www.leslecturesdelily.com/2017/04/max-et-les-poissons-ecrit-par-sophie.html#more
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Les grandes jambes

Marion est adolescente, et comme toutes les jeunes filles de son âge, elle se soucie de son apparence physique. Marion est grande, très grande, et sa croissance semble ne pas vouloir s'arrêter. Pour elle, la difficulté de trouver un pantalon à la taille de ses grandes jambes se rajoute celle de faire face aux moqueries de ses camarades. Loin d'être seule, sa meilleure amie, Charlotte, ne voit en elle que l'amie et la confidente.

Lors d'un voyage à Amsterdam avec sa classe, le tableau de Rembrandt sur lequel elle rédige un exposé avec Charlotte, La ronde de nuit, lui permet de faire son introspection, mais aussi de se rapprocher de Grégory, le jeune homme qui fait battre son coeur.



J'ai découvert Sophie Adriansen avec "Mon sourire pour guérir - Sauvée par un veilleur de vie". Ce témoignage fut lumineux, humain et portait un message fort. Je retrouve avec "Les grandes jambes" ce besoin de faire passer un message.

L'adolescence est un moment difficile : le corps se développe, notre identité s'affine, et parfois, nous avons du mal à nous définir. L'adolescence, c'est le moi en devenir. Mais lorsque nous ne faisons pas partie de la "norme", les plus critiques seront les autres adolescents, mais plus encore, nous-même. Nous aimerions ressembler à un idéal. le personnage de Marion explique dès le départ qu'elle souffre de sa grandeur, pas uniquement du regard des autres, mais surtout dans ses difficultés à s'habiller comme tout le monde avec un jean. Ce problème, à première vu futile, n'est pas à voir avec nos yeux d'adulte : l'importance pour un jeune, ce n'est pas d'être forcément mature pour son page, mais d'être accepté par les autres.

Progressivement, Marion se rend compte que cela prend beaucoup de place dans son quotidien : est-ce qu'on va voir mes chaussettes ? Et arrive ce voyage à Amsterdam dans le cadre d'un travail scolaire. Marion prend conscience que sa "différence" ne l'est pas forcément dans ce pays.



Ce qui m'a gênée, ce fut des paroles que Marion a tenues au début du livre pour une vendeuse trop ronde. Mais au final, les réflexions qu'elle s'est faites sont également une preuve qu'à cet âge, on ne se rend pas compte que les mots blessent. Elle-même qui souffre des moqueries de ses camarades est capable de blesser par ses mots.



Le thème de l'identité dans un livre jeunesse me semble important : se chercher, se connaître, se comprendre est un cheminement compliqué, mais il est nécessaire d'avoir une vraie ouverture d'esprit. Marion n'est pas exclue des autres camarades, elle vit simplement une situation difficile pour elle, et celle-ci est racontée sans minimiser ni exagérer les événements, ce qui est vraiment appréciable.

L'amitié, l'amour sont des thèmes également présents dans ce livre et cela m'a ramenée avec nostalgie à mes années collège et lycée... Autre époque, mais même problématique.



Le plus de ce livre ? Il nous intéresse à l'ART! J'ai trouvé cela original et très bien menée de ne pas ramener le quotidien adolescent à la musique, aux films ou autres activités souvent exposées. Mais l'art, Rembrandt, cela donne au livre une autre portée : intéresser le public à son ce peintre ! Réussi pour ma part, car je suis allée jeter un oeil sur l'oeuvre !



En bref :

Un livre sur l'identité, l'amitié, et l'art. Tout cela écrit avec simplicité par une auteur nous parlant de sa propre expérience. A offrir à tout adolescent !!
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Max et les poissons

Ce livre est écrit par Sophie Andriansen. Elle a eu envie d’écrire cette histoire à partir d'un témoignage d'une jeune femme qui a échappé à la rafle du Vel'd'Hiv' à partir de ses souvenirs. L'action se passe à Paris, puis la famille est envoyée à Drancy. C'est là que Max est enlevé et emmené à la campagne.

Max est un jeune garçon, gentil et intelligent.

La mère de Max et très aimable, polie.

Le père de Max est gentil et son talent est de dessiner.

La sœur de Max Hélène adore faire des cadres en pâte à sel pour l'anniversaire de Max. C’est un personnage très attachant.

Max est très attaché à son poisson, car celui-ci est particulier, même différent, comme lui. Il a une marque jaune, comme lui doit porter une étoile. Il s'identifie beaucoup à lui … mais il est très triste lorsqu'il doit le laisser au moment de son arrestation … ce passage m'a beaucoup ému …



C’est une famille très unie, cependant, pendant la seconde guerre mondiale (1939- 1945), c’est une famille juive, qui va donc être persécutée, envoyée dans des camps de concentration, des camps dont beaucoup de personnes ne ressortiront pas vivantes. La rafle dont il est question dans le livre, a eu lieu les 16 et 17 juillet 1942, on la connaît sous le nom de « rafle du Vél' d'Hiv' ». Il s'agît d'une grande arrestation de juifs pendant la seconde guerre mondiale. Beaucoup furent envoyés au camp de concentration de Drancy (comme dans le livre) ...



Catherine et Guy vont enlever Max, pour lui éviter cet enfer. Ce sont des personnes très gentilles, qui vont l’élever comme leur fils.





J'ai aimé ce livre parce qu'à la fin du livre il y a plein d'informations sur la guerre mondiale Cette histoire m'a aidée à mieux connaître cette période de l'histoire. Le livre m'a également plu car il y a beaucoup d'actions, et j'ai été émue par certains passages.



(Chaïma)
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Louis de Funès : Regardez-moi là, vous !

Sophie nous propose ici une découverte assez insolite : découvrir l'homme à travers ses rencontres au fil de ses films et de sa vie. Un livre présenté par des chapitres comme "George Lautner", "Bernard Blier", "Jean Carmet", "Michel Audiard", "Jean Gabin", "Coluche", "Jean-Claude Brialy", "Mireille Darc", "Claude Gensac"... ou "Patrick & Olivier de Funès", Jeanne Barthélémy de Maupassant épouse de Funès".... On y aborde aussi bien l'homme que l'acteur.



Un livre clair, extrêmement bien construit, précis, très facile à lire, très fluide. Vraiment sa simplicité et fluidité m'ont vraiment bluffés au fil de ma lecture. Un livre bien écrit, truffé d'anecdotes que l'on lit comme des épisodes ou des interviews de ceux qui ont croisés sa vie choisit avec soin par l'auteure. Une filmographie et des anecdotes si dense et pourtant si bien présenté c'est épatant !



Car au delà de faire l'exposé d'une filmographie incroyable qui n'est plus à prouver, l'auteure nous offre un livre ponctué de nombreux souvenirs et anecdotes, que ce soit dans ses films, ses rencontres ou sa vie personnelle, mais attention pas trop personnelle. Louis de Funès est un artiste pudique qui préserve sa famille bien qu'il travaille aussi avec elle... Je savais que son fils avant d'être pilote de ligne avait fait quelques films mais je découvre ici que sa femme était son agent... Difficile à croire que ce soit possible de nos jours...



Au fil des pages on part à la rencontre donc de Louis de Funès évoqué par les gens qu'il a pu cotoyé et les gens qui l'ont côtoyé. Et là on réalise à quel point, il a travaillé avec les plus grands acteurs et réalisateurs de ce que le 7ème art français a compté de talents entre 1945 et 1982 tout de même. Une carrière qui donne presque le tournis lorsque l'on réalise tous les films auxquels il a participé : plus de 150 !! Et pourtant un seul César... un d'honneur en 1982 remis par Jerry Lee Lewis ! Bon ok les César n'existait que depuis 1976 mais quand même... Etre drôle et l'académie des César faisait déjà 2... Bref...



Lire ce livre c'est réaliser qu'il était d'origine espagnol, qu'il est joueur de piano autodidacte, qu'il avait un sens du rythme incroyable, qu'il était pudique et d'une grande rigueur dans son travail, qu'il était fidèle en amitié et qu'étrangement il se sait pas particulièrement entendu avec certains acteurs... Ou encore qu'il a tourné avec Marlon Brando (svp !) et Sophia Loren pour un film de Charlie Chaplin dans "La comtesse de Hong Kong" et qu'il est à l'initiative d'un prix de cinéma...



Mais je n'en dis pas plus, juste que je vous conseille vivement de découvrir Louis de Funès à travers Sophie Adriansen, vous ferez une belle rencontre...



La rencontre avec un acteur qui fut le seul à avoir fait rire autant de téléspectateurs et spectateurs au théâtre... Il y a eu un seul Louis de Funès. Un des acteurs qui ont marqué le cinéma comme peu d'acteurs l'ont fait avant ou après lui. Jamais égalé ni remplacé. Tout comme Audiard, Gabin, Ventura, tout cette génération si emblématique du cinéma des années 60/70. Il y a définitivement un style Louis de Funès et vous verrez que derrière un jeu drôle et décontracté il y avait énormément de travail...



Un livre qui m'a donné envie de revoir ou voir des films avec lui avec ce nouvel éclaraige sur sa personnalité et ses multiples anecdotes découvertes ici et là au fil des mots.

Un exemple? : "Ni vu ni connu"

"Il eut l'idée d'appeler son chien "Fous le camp", créant ainsi la fameuse réplique, viens ici, Fous le camp."





En bref : Une jolie rencontre au fil des pages qui donnent envie de découvrir chacun de ses films d'un nouvel oeil... Beaucoup de respect et de franchise dans une biographie où l'on aborde aussi bien l'homme que l'artiste...
Lien : http://noaetsonmonde.blogspo..
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La remplaçante

Gros coup de cœur ! J'ai totalement adoré ce roman graphique signé @mathou_cdh et @sophie_adriansen...

Une bd poignante et émouvante qui ose parler sans tabou de la maternité et du post-partum... Car oui, devenir maman, c'est génial, un shoot d'amour mais c'est aussi un véritable chamboulement pour certaines femmes... Peurs, angoisses, tristesse... Ce n'est pas toujours rose et rempli de paillettes... Et c'est important d'en parler ouvertement !

L'instinct maternel n'est, selon moi, pas inné... C'est une découverte de chaque instant, chaque minute avec son bébé...

Pendant ma lecture, j'ai compatis, souris, pleuré... Être maman, c'est un bonheur intense mais c'est aussi parfois la grosse galère (pour ma part, trois enfants qui ont toujours eu des soucis de sommeil... Je dormirais quand je serais morte et un troisième qui avait une succion de requin ).



En bref, une bd émouvante et juste qui devrait être offerte comme cadeau de naissance ! Une lecture déculpabilisante pour ne pas oublier que la mère parfaite n'existe pas... Il n'y a que des mères qui font de leur mieux !



La maternité peut être compliquée mais c'est surtout un océan de bonheur ! Rassurez-vous les futures mamans !
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Hystériques

Pépite ! J'ai dévoré ce pavé dédié à nous, les femmes, à nos utérus. Ici, trois soeurs sont les héroïnes qui vivent des situations que nous connaissons toutes parce que nous sommes femmes ; de la grossesse aux violences gynécologiques en passant par la sexualité, le désir, le plaisir, l'orgasme ou l'infertilité. Tout un panel de situations vécues et plus ou moins bien ressentis selon son histoire, l'histoire de nos mères et grands-mères, des femmes. J'ai beaucoup aimé ces déclinaisons de la féminité relatées au travers de ces femmes à qui dans une certaine mesure je me suis identifiée par ce, pas tout, qu'elles peuvent vivre. Un beau roman dont on devrait parler beaucoup plus, et qui célèbre la féminité et qui nous rend justice dans cette société où trop souvent nous sommes victimes d 'injustices, d'actes déplacés ou de violences tout délivrant toutefois un message d'espoir car l'amour, le respect, le bonheur et la satisfaction d'être femme existe.
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Avis de tempête

Une nouvelle fois, je suis conquise par la rencontre de la plume de Sophie Adriansen et le talent de Lili La Baleine.



Délicatesse et poésie sont les deux termes parfaits pour parler de cet album jeunesse. Les mots sont posés pour comprendre les difficultés et les crises de la vie.



Alma et Jérémy poussent des cris. Ils se disputent. Et c’est le début d’une dispute. Leur mamie arrive est tente de leur expliquer que la nature a beaucoup à leur apprendre.



Ouvrons les yeux. Observons. Apprenons. Nous en sortirions plus grands.



Des disputes pourraient être effacées. Des conflits pourraient ne plus exciter. A méditer.



J’avais tellement aimé Fort comme un arbre, que je vous recommande une nouvelle fois.



Hâte de le lire avec Lïlou et Héloïse.
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Avis de tempête

Merci Babelio pour cet envoi.

Cet album est de toute beauté. Les illustrations sont magnifiques et nous embarquent dans un autre univers. L'histoire, quand à elle, est très belle aussi. C'est très imagé. Les explications des disputes dans la fratrie par l'image de la tempête est très bien amené. Il permet de réfléchir et d'aborder ce thème avec les enfants.
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Le projet arc-en-ciel

Ce n’est pas très facile de parler de maltraitance, tout en restant sur un ton humoristique et relativement léger. Sophie Adriansen a réussi pour autant cet exercice dans ce petit roman pour ados que je vous présente aujourd’hui… Lorsqu’elle doit rédiger sa première rédaction de l’année, Louanne ne sait pas encore qu’elle est déjà sous l’oeil attentif de son professeur de français, Madame Lombard, qui a remarqué cette élève différente. Les écrits que la jeune fille produit sont dénués de toute émotion. Madame Lombard cherche le hic, tâtonne, et multiplie les sujets. Louanne a l’intuition que ce qu’elle vit à la maison n’est pas normal. Sa camarade de classe, Mila, l’entraîne par ailleurs dans un projet fou, un projet arc-en-ciel qui pourrait aussi la sortir de sa grisaille… J’ai aimé que ce roman pour adolescents garde tous les attributs d’un roman jeunesse tout en abordant un sujet grave. Sa couverture colorée peut en effet attirer et son contenu ensuite alerter. Bien entendu, ce n’est pas tous les jours que des professeurs remarquent un mal être, surtout quand l’élève le dissimule si bien. Et ce n’est pas non plus tous les jours qu’une camarade cherche à égayer une élève plus triste. En cela, ce petit roman pourrait sembler irréaliste. Cependant, il a surtout le mérite de souligner combien sont précieux chaque pas que l’on fait vers l’autre. Ce pas peut sortir des enfants de l’enfer, et même sauver des vies, même si il ne s’agit que de coller ensemble des post-it colorés sur une vitre.
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La remplaçante

Un roman graphique ,percutant ,vrai, un roman graphique qui se dévore qui parle à la maman de trois enfants que je suis.

Être maman ce n'est pas chose aisé, il y en a pour qui c'est inné et pour d'autre qui galère et qui se demandent pourquoi elles ont eu l'idée folle un jour d'avoir des enfants.



Je me demande encore aujourd'hui si je suis une bonne maman,si je fais bien les choses.

Je pense encore aujourd'hui en apprendre ,être mère ce n'est pas inné,cela s'apprend chaque jour.

Notre corps change,vergetures (mon petit dernier a été gentil, il m'en a laissé une) ,prise de poids,cerne,fatigue



Étant fille unique, j'ai beaucoup appréhendé ce premier accouchement, j'avais peur et j'étais totalement terrifiée par ce petit être qui pleurait, ne pas savoir comment réagir, est-ce qu'il a faim, froid ou besoin d'être changé.



Je ne vais pas dire que je n'ai pas fait de dépression, mais ayant été hospitalisée pour une infection urinaire, l'éloignement pour moi a été terrible, je venais à peine de m'y faire à l'allaitement que j'ai du arrêté.



Pour les deux suivants, cela a été plus simple, quoique le second ma maman n'était plus là.

Plus de figure maternelle, et le 3ᵉ mon papa s'en était allé quelque mois plus tôt, me laissant seule avec mes souvenirs et 3 merveilles



Je ne pense pas être une mère parfaite loin de là ,en même temps existe-t-il vraiment des mères parfaites?

Que l'on m'en trouve.



La vie nous permet de devenir mère, de voir grandir nos petits.

Je ne regrette en aucun cas mes enfants, trois grossesses et trois accouchements différents.



J'apprends chaque jour à être mère,medecin,calinothérapeute, psy,infirmiere, conteuse d'histoire, mais j'apprends à m'accepter tel que je suis avec mon poids des grossesses.

J'apprends aussi à être une épouse avant tout et à prendre soin de moi .



Un proverbe dit, on ne nait pas mère, on le devient.


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Fort comme un arbre

Un très bel ouvrage !



La nature est une vraie source d'inspiration et surtout les arbres majestueux. Leur tronc solide, leurs longues racines et leurs branches qui pointent vers le ciel. Ils sont à la fois impressionnants et rassurants. Le papi d'Alma et Jérémy l'a bien compris et il a pu rassurer ses petits-enfants quand ils se sentent déracinés. J'ai beaucoup aimé la comparaison faite et les astuces données. C'est très poétique, plein de bienveillance et d'amour.



Les illustrations reflètent la douceur du texte ainsi que la poésie qui s'en échappe. Les couleurs sont apaisantes et rassurantes. Un ensemble qui procure un petit bonheur de lecture.



En bref: Un album rassurant sur les changements de la nature inspirante !
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Moi, Léo, 13 ans, auteur imposteur

✍ Captivant

En trois mots : jeunesse - auteur - Goncourt



« Une idée machiavélique, que je regrette déjà d’avoir eue mais que je ne laisserai pas repartir - c’est trop tard. »



➡ L’idée de départ est très originale, un jeune garçon fait son stage de 3ème dans une maison d’édition où il trie des manuscrits. Il tombe sur le potentiel futur prix Goncourt et va s’en suivre une supercherie incroyable !



« Les romans permettent justement ça : ne pas tout dire. Ne pas tout expliquer. Ne pas donner toutes les réponses. »



➡ Le jeune Léo apporte un regard différent sur le monde de l’édition. Avantages, bonheurs mais aussi la réalité du quotidien et les désillusions pour ceux qui y travaillent ou les auteurs. Cette partie regorge aussi d’humour pour dédramatiser certaines situations.



De même, si au début on peut être un peu gêné par cette imposture, au fil des pages on se prend réellement au jeu ! Léo est certes parfois surprenant dans ses réactions mais à la fois attachant.



On se demande jusqu’où tout cela va aller… Un certain suspense se crée alors et les pages se tournent toutes seules. La plume fluide de l’autrice n’y est pas pour rien !



« Tu apprendras que faire quelques pas supplémentaires pour vivre une expérience plus enrichissante, ça peut valoir le coup, a rétorqué mon père. »



Un livre pour jeunes adolescents (à partir de 13 ans) qui plaira tout autant aux adultes notamment pour sa vision du monde de l’édition.



Merci aux éditions Scrineo pour ce service de presse via NetGalley.
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Je ne suis pas un héros

Une famille aisée d’un quartier chic de Paris qui vient en aide à une famille en situation irrégulière à la rue, ça pourrait vite tourner au cliché dégoulinant de bons sentiments. Sauf que Sophie Adriansen aborde la question avec de jolies nuances qui évitent ce genre de facilité. Bastien n’est pas « accueillant ». Il se fiche de la situation de ces personnes et voit juste son train-train douillet perturbé par leur arrivée. Pour lui, elles sont un fardeau, une source de problèmes. Du moins au début. Bien sûr son point de vue évolue. Certes difficilement mais la prise de conscience de la nécessité de leur venir en aide finit par être bien réelle. Là encore pourtant, Sophie Adriansen évite avec un douloureux réalisme l’écueil du « tout est bien qui finit bien ».



Une belle réflexion sur les risques que l’on choisit parfois de prendre pour venir en aide à des personnes que l’on ne connaît pas et sur la notion de solidarité, ce délit pouvant être puni par la loi française selon les circonstances. Au-delà se pose aussi la question des motivations qui poussent à rendre service aux autres. Le point de vue de Bastien est très intéressant. Son regard d’enfant n’a rien d’innocent, il exprime un ressenti sans filtre, loin du politiquement correct. Comme le dit le titre il n’est pas un héros, juste un petit garçon dépassé par des événements dont il ne peut comprendre les enjeux et qui analyse les choses à hauteur de ses propres intérêts, avec un franc-parler qui le rend très attachant.

Un roman intelligent doublé d’une ode à la tolérance et au respect de la dignité humaine.


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La vie d'adulte

Il y a quelques jours, une date marquait une partie de mon histoire. Une opération non anodine. Un changement. Une prise de conscience.



Sophie Adriansen, que j’apprécie énormément, m’a envoyé les planches de l’un de ses graphiques qui lui faisaient penser à mon histoire (anévrisme, testament).



Ce graphique m’appelait. Il m’attendait. Je l’ai reçu hier. Bien installée dans mon fauteuil, avec des coussins pour soutenir mon dos et ma tête, un bon plaid et un ti chat d’amour, le moment parfait pour le commencer.



Dès la première page, j’ai été envoûtée par les couleurs, par la délicatesse des illustrations. De page en page, je me suis sentie si proche de Marina. Elle était moi. J’étais elle.



Marine a 29 ans. Hyperactive. Débordée. Une mère qui lui met la pression. Boum. Le point de chute. La peur. Le doute. Le rebondissement. Le changement.



Ce graphique met en lumière notre vie qui tient qu’à un fil. La vivre pleinement afin de ne pas regretter. Faire ce que l’on a toujours eu envie de faire au fond de nous.



Qu’est-ce que c’est réellement être adulte ? C’est travailler sans plaisir ? C’est oublier nos rêves d’enfant ? Faire l’automate ?



Au collège, lorsque j’ai du faire ce fameux stage en entreprise, j’ai décidé que je ne voulais pas recevoir d’ordre. Que je voulais travailler pour moi. J’ai fait rire mes professeurs, surtout ma prof de technologie qui avait mis ma citation sur son flyer…



Ce graphique me fait prend conscience que malgré les difficultés financières, mes douleurs constantes, mes doutes, je fais ce que j’ai toujours voulu faire : travailler pour moi. En ouvrant ma micro-enterprise l’année dernière, je me suis connectée à l’adolescente que j’étais ! Je suis adulte !!



Merci pour ce graphique lumineux et si doux. Merci pour cette bouffée d’oxygène. Marina est une si jolie personne que j’aimerai rencontrer !



A lire de toute urgence !
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Elle est le vent furieux

Six histoires, six autrices, six voix différentes s’unissant pour dire la folie du comportement humain vis-à-vis de la planète et l'urgence climatique qui en résulte. Le texte de Marie Pavlenko ouvrant le recueil sert de colonne vertébrale à l’ensemble. C’est à partir de cette introduction que se dessine la cohérence d’un ensemble de nouvelles pouvant sembler à première vue déconnectées les unes des autres.



Au final le jeu littéraire mis en place fonctionne à merveille, les pièces s’imbriquent et chaque autrice, à sa façon et selon son « angle d’attaque », exprime la force de son engagement. Récit réaliste, dystopique, poétique, les genres et les styles d’écriture choisis offrent richesse et variété.



Un cadavre exquis qui ne déborde pas d’optimisme mais qui a le mérite, sans donner de leçon ni sombrer dans le nihilisme le plus désespéré, d’affirmer avec force l’importance de mettre un terme aux excès qui nous condamnent à plus ou moins court terme. Une façon intelligente et efficace de pousser à la réflexion.


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Hacker

Florian (Flow pour ses potes) est un phénomène au bahut. Toujours à attirer le regard, toujours avec le dernier téléphone, toujours au-dessus du lot. Et encore plus lorsqu’on sait qu’il a réparé l’ordinateur d’un prof. Son truc a Flow c’est ça ! L’informatique. Pas très étonnant lorsqu’on a un père ingénieur en informatique. Flow se passionne pour les ordinateurs très tôt. Un peu comme Obelix tombé dans la marmite, Flow est lui tombé dans les octets. Le seul problème c’est que cette fois on ne lit pas une bande-dessinée ! Surfer aux portes du Dark Web c’est aussi surfer sur des pentes bien plus glissantes qu’il n’y parait. Florian va rapidement franchir un pas qu’il lui sera impossible d’arrêter. L’engrenage est parti et la machine se met en route. Et quand on est ado, même très intelligent, on n’a pas forcément en tête toute les conséquences de ses actes. Flow va l’apprendre à ses dépends, ceux de ses parents, de sa petite amie, de son meilleur ami, et de tous ceux qui l’entourent. Bienvenue dans le monde fascinant du hacking et des petits (ou grands !) génies de la souris ! Cette histoire est construite autour de la vie de Florian, son passé, ses actions, plus ou moins licites, et l’enquête qui va en résulter. Sous les yeux de ses parents vous allez découvrir ce qu’un gamin a pu faire, sans se faire attraper (ou presque). Sous forme d’entretien, vous allez apprendre ce qu’il pensait faire de tout ce qu’il a appris. Et enfin, sous forme d’anecdotes on apprend ce qu’il a déjà pu faire avec ses ordinateurs et son talent. Un roman pour jeunes adultes qui se lit très vite et qui passionnera les férus d’informatique, mais pas seulement ! On découvre avec surprise et un peu d’incrédulité tout ce qu’il est possible de faire avec un clavier et un peu de persévérance. On est même admiratif (même si on ne devrait pas 😊) lorsqu’on apprend que cette histoire est basée sur des faits bien réels ! Incroyable ! Très bon roman !!
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La vie d'adulte

Comment donner du sens à sa vie ?



« La vie d'adulte » nous plonge dans le quotidien de Marina, 29 ans, qui vient de perdre son travail. Suite à un accident de la route, elle va devoir subir une opération à risque. C'est là qu'elle va avoir un déclic : partir loin de chez elle. Direction l'Italie.

On se demande alors si Marina part pour fuir ou se (re)trouver ?



Les jolies illustrations de Eloisa Scichilone et Mauro Gandini font voyager jusqu'à Rome puis la Toscane. Immersion totale avec la langue italienne présente au fil des pages. J'ai pris énormément de plaisir à redécouvrir certains lieux cultes de Rome comme le Château St Ange ou encore le Vatican à travers les dessins du duo d'illustrateurs. L'état d'esprit des personnages est remarquablement illustré. On perçoit directement leurs émotions. De ces planches ressort beaucoup de douceur, notamment grâce aux couleurs utilisées.



J'ai aimé l'idée de voyager seule. Pour se découvrir soi-même. Trouver un sens à sa vie.

Je me suis rapidement attachée à l'héroïne qui est dans la même tranche d'âge que moi et qui va être amenée à s'interroger. En effet, Sophie Adriansen nous pousse à réfléchir. Parfois, on s'égare à vouloir cocher des cases qui ne nous correspondent pas forcément. Alors, qu'est-ce qu'on aime vraiment ? Comment comprendre ce qui nous anime ? Comment vivre en alignement avec nos rêves ?



Lors de son parcours, l'héroïne va rencontrer des personnes inspirantes, qui sont en accord avec eux-mêmes. Certaines rencontres vont réveiller Marina, d'autres vont la booster. Les rencontres nous enrichissent, on a tant à apprendre des autres.



Le besoin de sens est une nécessité pour être épanoui dans la vie. Et si les clés étaient en nous, depuis toujours ? C'est en tout cas ce que je retiens de cette jolie histoire.



C'est une bande-dessinée qui ramène à l'essentiel. Le message est optimiste. J'en ressors touchée et inspirée.



Je recommande, évidemment.



Je remercie Babelio dans le cadre de l'opération Masse Critique ainsi que First Éditions pour cette belle découverte.
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La remplaçante

Cette BD est un témoignage sur la dépression post partum. Marketa et son compagnon rêvent d'avoir un enfant. Leur rêve va finir par se réaliser et elle va apprendre par la même occasion que tout n'est pas tout beau, tout rose comme dans la grossesse et la maternité. Oui Marketa va comprendre qu'elle fait une dépression post partum et il lui faudra du temps avant d'assumer son rôle de mère.

Entre douleurs, ascenseurs émotionnels, hormones en fusion, fatigue, etc. Sophie et Mathou viennent casser tous les tabous.



Cette BD est très importante. Elle n'a pas pour but de montrer l'histoire d'une femme qui se plaint de sa maternité, mais plutôt de montrer à tout le monde que nous devons arrêter didealiser la maternité, et que certaines femmes la vivent plus ou moins bien. Et cette BD fait écho à beauuuuuucoup de nouvelles mamans.

J'ai beaucoup aimé ce graphique, et pourtant ! Et pourtant j'ai aimé ma fille dès notre rencontre. Mais les premiers mois ont été très difficiles et je peux totalement comprendre que beaucoup de femmes fassent des DPP. Il y a beaucoup de situations dans lesquelles je me suis revus et je pense qu'il est important que TOUT le monde prenne conscience de ce que vivent les mamans les premiers temps.

Merci pour cette mise en lumière !
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La remplaçante

D’après les chiffres que j’ai pu trouver sur le Net, la dépression du post-partum surviendrait chez 10 à 15% des femmes après un accouchement. Pourtant, ça reste encore une maladie peu connue et très mal prise en charge. En ce qui me concerne, il y a 16 ans, je n’ai pas du tout été diagnostiquée ; on m’a renvoyée à la maison avec mon bébé alors que j’allais très mal et c’est de moi-même, au bout de 9 mois d’enfer, que j’ai entamé une psychothérapie.



C’est dire si j’ai été émue en lisant le roman graphique de Sophie Adriansen et Mathou. Je me suis reconnue dans chacune des situations évoquées, ou presque. Si, dans la BD, le calvaire de Marketa commence avant l’accouchement avec de violentes douleurs plus de 15 jours avant la naissance de sa fille, le mien a commencé dans les heures qui ont suivi l’arrivée de ma demoiselle, alors que, jusqu’aux premières contractions, j’étais sur un petit nuage. Mais le réveil brutal et douloureux fut le même que celui de l’héroïne. Moi aussi, je ne supportais pas d’être constamment sollicitée et de n’avoir plus aucun espace pour moi. Moi aussi, je me sentais le ventre vide alors même que j’avais mon bébé dans les bras. Moi aussi, quand mon ex-mari se levait la nuit pour s’occuper de notre fille, je restais éveillée en culpabilisant de ne pas faire plus et de ne pas faire mieux. Jamais je n’aurais fait du mal à ce petit être que j’aimais désespérément (un amour dont l’évidence m’est apparue plus tard, sur le moment, je ne ressentais rien, j’étais comme anesthésiée), mais moi aussi, j’ai hésité à partir, à la laisser à son papa qui s’en sortait si bien alors que moi, j’étais tellement nulle.



La Remplaçante est à mettre entre les mains de toutes les femmes qui se torturent en pensant avoir fait la plus grande erreur de leur vie. Bien sûr, dans la vraie vie, l’histoire ne se termine pas toujours aussi bien que pour l’héroïne de la BD ou pour moi – et, d’ailleurs, ça se termine peut-être un peu trop facilement pour Marketa, on ne comprend pas forcément pourquoi elle a le déclic. Moi, il a fallu que je démêle plein de sacs de nœuds en thérapie pour commencer à me sentir à l’aise dans ma maternité. Mais ce roman graphique a le mérite de montrer clairement que l’instinct maternel n’existe pas. On ne naît pas mère, on le devient, et parfois ça prend du temps. (Parfois, aussi, ça ne vient pas, et j’ai une immense compassion pour les femmes qui sont dans ce cas-là.)



Mais La Remplaçante est aussi à mettre entre les mains de tou.te.s les soignant.e.s qui s’occupent des femmes avant, pendant et après leur accouchement. Ce n’est pas normal qu’en 2021, cette immense souffrance passe autant inaperçue. Il est grand temps, comme le soulignent les deux autrices, qu’on se préoccupe davantage de l’accouchée pour qu’elle cesse de disparaître derrière l’enfant qu’elle vient de mettre au monde. Et il faut arrêter de penser qu’elle est capable de tout faire toute seule au bout de quatre jours, à la sortie de la maternité, ou à la fin du congé parental de son conjoint. Il faut tout un village pour élever un enfant, dit un proverbe anglais, et c’est douloureusement vrai.



Pour conclure, vous l’aurez compris, je vous encourage vivement à lire La Remplaçante et à le faire lire autour de vous pour sensibiliser le plus de monde possible à cette maladie qu’est la dépression du post-partum. Et je remercie les autrices d’avoir mis en mots et en images cette histoire qui est aussi la mienne. J’ai désormais, et depuis longtemps, une relation formidable avec ma fille, mais ce n’est pas toujours facile d’expliquer simplement une expérience aussi complexe, et je sais que ce livre m’y aidera quand le besoin s’en fera sentir.
Lien : https://aujourdhui-je-maime...
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