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Critiques de Sophie Adriansen (1164)
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La tour de Gustave

Gustave et sa tour, un duo inséparable ! C’est elle qui raconte la vie de son créateur. Sa découverte de l’acier et de ses propriétés. Sa première grande réalisation, une passerelle de 500 mètres qui enjambe la Garonne à Bordeaux. Le succès grandissant, les commandes qui s’empilent, dans le monde entier. Son rôle de sauveur dans la construction du canal de Panama, le viaduc de Gabarit et ses 120 mètres de haut, l’armature de la statue de la liberté et surtout, surtout, son ambition de construire une tour « haute de plus de mille pieds ». Un projet proposé à la ville de Barcelone pour l’exposition universelle de 1888 qui sera refusé. Qu’importe, il verra le jour l’année suivante, à Paris.

La tour raconte le début de sa construction, la crainte des parisiens de la voir s’écrouler et des les écraser. Les délais tenus malgré les difficultés du chantier. Et puis le succès jamais démenti depuis l’inauguration, le 15 mai 1889. Suivront quelques revers et le scandale financier du canal de Panama. Gustave perd de son aura mais sa tour lui survivra, échappant au démontage grâce aux antennes à son sommet qui jouent un rôle stratégique pour la défense nationale et la diffusion des ondes radio.

Un biopic publié à l’occasion du centenaire de la mort du célèbre architecte. L’album, tout en verticalité, offre de somptueuses double-pages qui font penser à des panneaux d’exposition. Le texte se fait discret, allant à l’essentiel pour laisser la puissance graphique des illustrations s’exprimer au mieux. Un bel hommage dans un bel écrin.




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Ailleurs meilleur

Sophie Adriansen dresse le portrait d’un ado en quête d’un monde meilleur. Un cas individuel évidemment inséré dans le mouvement général des migrants. Car même si Alassane ne les subit pas toujours directement, il découvre à travers le parcours de ses compagnons d’infortune les conditions de voyage exécrables, l’inhumanité des passeurs, la violence des forces de l’ordre, le racisme des pays d’accueil et les lourdeurs de l’administration.



La trajectoire du jeune garçon n’a rien d’un long fleuve tranquille mais elle se veut positive. Le récit s’attarde davantage sur son installation en France que sur le voyage qui l’a mené en Bretagne. Difficultés scolaires, volonté d’insertion grâce à une formation professionnelle, rencontres d’éducateurs et d’association apportant un soutien indispensable à ses démarches, tous les événements balisant son intégration s’enchaînent sans temps morts. Alassane avance en gardant à l’esprit l’extrême fragilité de sa situation, en ne perdant jamais de vue qu’il n’est pas toujours considéré comme le bienvenu et que pour l’administration il est un boulet dont certains aimeraient se débarrasser. Lucide mais optimiste, le jeune homme compte saisir chaque opportunité de se construire une nouvelle vie avec détermination et envie.



Un roman parfait pour aborder avec de jeunes lecteurs la question des migrants et surtout le sort des mineurs étrangers isolés. Un petit dossier en fin d’ouvrage vient d’ailleurs compléter les informations sur le sujet.


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L'été du changement

L'été du changement



L'été du changement est un livre qui parle du réchauffement climatique vu par deux adolescents. Au début du livre Cléa et Mylan découvrent avec joie la Skihalle, qui leur permet de faire du ski comme dans une station mais à l'intérieur d'une infrastructure, bien qu'il fasse 40°C dehors. Peu à peu, pendant l'été que Cléa passe en Malaisie et Mylan en Norvège, ils changent leurs opinions écologiques et décident de faire plus attention à l'environnement.



Je n'ai pas trop aimé ce livre car il est très lent et qu'il ne se passe pas beaucoup de choses. Cependant, je trouve bien que les personnages principaux changent complètement d'avis et changent leurs habitudes.



Salomé



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Luce comprend tout trop vite

Luce est une enfant surdouée mais non diagnostiquée. Cela se traduit par de l'hyperactivité et un comportement qui est jugé inapproprié par son enseignante et ses parents.



C'est une BD jeunesse intéressante de par le contenu, plutôt bien construite dans le déroulé. On observe les différents signes qui trahissent les capacités intellectuelles de Luce, les questionnements des adultes, la prise en charge qui amènera un "diagnostic" et les réponses appropriées à apporter.

Sujet pertinent mais je regrette qu'il y ait quelques coquilles dans le texte et la rapidité des actions parfois. Mis à part cela c'est une bande-dessinée jeunesse sympathique sur un sujet pas si souvent abordé avec les enfants et sous ce format. Enfin pas à ma connaissance.
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Papa est en bas

Un tout petit livre par le format mais tellement grand par le contenu.

L'histoire nous est racontée par Olivia, 10 ans, heureuse de vivre et de partager tant de choses avec ses parents, de longues randonnées, des matchs de foot. Bien qu'elle trouve que, depuis quelques semaines, son papa devient un peu paresseux : toutes les excuses sont bonnes pour éviter de marcher ou de courir... C'est alors qu'elle comprend brutalement que, malgré son apparence jeune et alerte, ce n'est pas qu'il ne veut plus, c'est qu'il ne peut plus faire de longues marches avec elle.

Certaines maladies, certaines douleurs sont invisibles, elles n'en sont pas moins fortement handicapantes et le regard suspicieux, voire les remarques blessantes (oui, oui, j'en ai entendu souvent) des autres ne font aucun bien à la personne atteinte, ni à son entourage. L'incompréhension et la méconnaissance n'excusent pas tout.

En tout cas, le roman de Sophie Adriansen a le grand mérite d'aborder les délicats sujets du handicap et de la maladie dégénérative sans pathos, en instillant même des pointes d'humour dans les tentatives du papa de dédramatiser la situation vis-à-vis de sa fille.

Un roman à mettre entre toutes les mains.

Merci
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Nina Simone, mélodie de la lutte

Ce mois de mars aura vraiment été pour moi l'occasion de découvrir autrement des grands noms féminins de l'engagement, et j'ai encore une fois plongé dans un ouvrage qui a dépassé largement toutes mes attentes en la matière.



Dans "Nina Simone, mélodie de la lutte", on suit le parcours d'Eunice Waymon, depuis son enfance et ce qui fut accueilli comme un don par sa famille - sa prédisposition formidable à la musique - jusqu'à ce qu'elle devienne, en 1954, Nina Simone.



À partir de là ses engagements prennent forme. D'abord la prise de conscience et les réminiscences de brimades et discriminations subies depuis toujours.

Puis, l'information et la formation en lien avec le contexte des luttes pour l'égalité des droits.

Ensuite le lien, arrivant comme un déclic, entre les enjeux et sa passion dont elle a fait son activité professionnelle.

Les années 60 verront ainsi son positionnement militant se renforcer et on l'identifiera finalement comme une chanteuse engagée.



Les mécanismes de déni puis de politisation sont très intéressants à observer, autant que l'évolution de ce parcours de jeune femme noire, qui se rêvait pianiste classique et qui a travaillé si dur pour y arriver avant de comprendre que ce chemin lui serait probablement barré définitivement.



Il y a beaucoup trop de passages de ce livre vraiment fort en émotions, que je voudrais vous citer. Je vous invite à vous le procurer pour être conquis comme moi, à coup sûr!


Lien : https://www.instagram.com/mo..
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L'été du changement

Je remercie Masse critique et les éditions Glénat pour l'envoi de livre (cela a été laborieux, mais il est arrivé !). Et bien sûr merci à l'autrice d'interpeller nos jeunes avec un tel talent !

L'été du changement c'est celui qui va révolutionner la vision de l'avenir de Mylan et Cléa. Ces deux meilleurs amis (enfin, ça c'est ce qu'il et elle croient !!) par un été caniculaire, partent l'une en Indonésie, l'autre en Norvège. L'une dans le pays producteur de l'huile de palme, l'autre dans un pays qui a choisi d'inculquer la valeur de la nature et la vie extérieure aux enfants dès le plus jeune âge. Bien sûr tout cela va contrarier leur petite vie confortable, et il vont devoir se remettre en cause.... Ce n'est pas toujours agréable....

Un excellent roman pour interpeller nos jeunes, leur donner des pistes. En se positionnant à la place de jeunes qui voient des choses, mais préfèrent privilégier leur confort, cela incite un peu plus à se projeter, il me semble, à réfléchir à ses propres pratiques. Bien sûr il y a un sentiment de culpabilité, parfois, et en rédigeant cette critique, j'augmente mon bilan carbone, je le sais. Mais c'est en regardant la réalité en face, en se remettant en question, qu'on peut soi-même évoluer et participer à changer les choses. Et si de mon côté j'essaie de m'améliorer, je crois fermement en nos jeunes et leur envie de révolution.
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La remplaçante

Parler du post partum et tout ce qui s'ensuit dans le tête d'une jeune maman n'est pas chose aisée, et ici c'est plutôt bien réussi. Et surtout il ne faut pas avoir peur de se faire juger, donc bravo aux autrices pour avoir osées franchir le pas. Car oui, on ne se rend pas compte de la charge que représente un enfant. Oui, on peut ne pas l'aimer tout de suite et même se dire que notre vie d'avant était mieux. Oui on se sent tellement seule et incomprise qu'on a juste envie de se terrer dans un trou et de ne plus en sortir. Oui on doute tellement de notre légitimité maternelle que l'on a peur de se retrouver seule avec son bébé. Et oui, en plus de se mettre la pression toute seule, on subit aussi la pression des autres et des médias. Devenir maman c'est très dur, mais dès que l'on se rend compte que l'amour maternel est là et que l'on commence à avoir confiance dans son nouveau rôle, on garde espoir et on relativise. Courage aux jeunes mamans !!
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La remplaçante

👣



• ROMAN GRAPHIQUE + PETITE PÉPITE •



En toute honnêteté je pense que ce roman graphique devrait être fourni dans le kit Rose de la maternité entre le paquet de couches taille 0 et le paquet de serviette hygiénique XXL.

On se dirait tiens qu’est ce que c’est que cette belle surprise et entre deux larmes on sourirait quand même.

Ici il est question de maternité, celle qu’on a du mal à vivre et où la culpabilité vient rapidement frapper à la porte des toilettes. Toutes les petites situations que, avouons le nous avons toutes vécues, sont amenées avec beaucoup de justesse et de pudeur. Je me suis surprise plusieurs fois à sourire et à me revoir il y a quelques années en arrière.

Beaucoup de bienveillance se dégage de ce roman et ça fait vraiment beaucoup de bien.

Je lis très peu de roman graphique parce que je n’ai pas franchement l’habitude de lire ce format mais en vrai j’adore !

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Elle est le vent furieux

La Nature est en colère : les humains ne prennent pas soin d’elle. Six autrices (oui, ce féminin de auteur existe, et ce, depuis le XVIe siècle !) écrivent sur les conséquences que pourraient avoir les actions des hommes sur la nature. Sophie Adriansen imagine par exemple que les singes délogés de leur forêt envahissent les villes des hommes. Marie Pavlenko dessine un monde sans printemps et Flore Vesco crée un « récit recyclé ».



L’avis de Rafaëlle, 14 ans : Un recueil de nouvelles qui dénonce l’impact de l’activité humaine sur notre terre. Six autrices prennent le rôle de dame Nature pour montrer ce que l’humain fait à la planète. Certaines nouvelles sont un peu bizarres, car les fins sont parfois inattendues et inexpliquées, mais le personnage de la Nature m’a beaucoup plu.



L’avis de la rédaction : J’ai beaucoup aimé ces nouvelles qui aident à prendre conscience de la situation environnementale actuelle, si on n’y est pas déjà sensible. Ma nouvelle préférée ? Le Récit recyclé de Flore Vesco, écrit à partir de citations d’œuvres.



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La remplaçante

Je suis Sophie Adriansen depuis un moment, et j’ai particulièrement aimé Linea nigra, le roman où elle parle de cette aventure qu’est la maternité. Comme elle, Mathou vient aussi régulièrement au Printemps du livre de Montaigu… je n’ai donc pas été étonnée de ce rapprochement éditorial et que sorte cet album-là, fruit d’une très belle collaboration… Et pourtant c’est un sujet sensible qu’elles abordent toutes les deux ici, le post-partum. En ouvrant La remplaçante, vous n’êtes pas à l’abri, et moi la première, de revivre ce qu’il y a pu avoir de difficile dans vos accouchements. Le personnage de l’album vit en effet un après accouchement douloureux et culpabilisant, entre cette impression qu’un 38 tonnes lui est passé dessus, d’être nulle, que le père s’en sort bien mieux, la fatigue, et ce lien compliqué avec le bébé à mettre en place. Elle a alors le sentiment qu’une remplaçante ferait bien mieux qu’elle, saurait profiter de chaque instant, tout en assurant, plutôt que d’être anéantie ainsi par ce que sa vie est devenue et l’ampleur d’une tâche dont elle ne se sent pas capable… Heureusement, peu à peu la lumière apparaît au bout du tunnel, car les autres semblent chacun à leur tour valider son statut de mère… Je suis heureuse que cet album existe car il exprime ce que vivent sans doute beaucoup de femmes, et met aussi l’accent sur le peu de préparation que l’on reçoit pour s’occuper de son bébé (trois jours à la maternité ne peuvent suffire) et surtout à quel point la vie d’une jeune maman va être bouleversée (dévastée ?). Les dessins de Mathou, qui connaît un grand succès, vont permettre au plus grand nombre d’accéder à ce livre, mais aussi amène la légèreté qu’il faut au sujet, et j’en suis ravie. J’ai aimé dans cet album les moments qui régénèrent et qui existent en effet, cette parole des autres, quand elle est bienveillante. Un album nécessaire, qui fera certainement beaucoup de bien à celles qui ont vécu un post-partum difficile et s’y reconnaîtront, mais aussi à toutes celles que se sont senties parfois simplement maladroites dans leur maternité. Il m’a fait de l’effet à retardement, de mon côté, tous les souvenirs sont remontés…
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Coline, cap' ou pas cap' avec son handicap ?

Coline est une grand prématurée qui a quelques séquelles moteur. Elle n’est pas super stable sur ses jambes. Dès le CP, elle devient un peu la mascotte de la classe. Elle est bien intégrée jusqu’au jour où en CM2 il y a la fête pour les 100 ans de l’école. On organise une olympiade sportive avec des équipes imposées par l’ordre alphabétique. Forcément tout le monde veut gagner mais comment y arriver si on a Coline dans son équipe ? C’est le meilleur moyen de perdre la course de relais et on ne veut pas perdre nous. C’est hyper bien traité.

On a les enfants qui croisent les doigts pour ne pas être avec Coline non pas parcequ’ils ne l’aiment pas mais parceque l’esprit de compétition prends le dessus.

J’aime l’idée de montrer qu’un enfant handicapé peut être la majorité du temps complètement intégré mais que les enfants restent des enfants. Quand il y a une compétition, ils veulent gagner et mascotte ou pas mascotte Coline ressemble à un poids pour son équipe. C’est un comportement très crédible tout comme la bien-pensance du corps enseignant qui ne l’avait pas inclus au départ.

Si les jambes de Coline pour la course de relais ce n’est pas vraiment ça, son cerveau pour la course d’orientation lui est au top. Elle est douée avec une carte. Mais Est-ce-qu’on peut faire confiance à quelqu’un qui nous a fait perdre le relais ?

Les réactions fassent à la situation couvrent toutes les nuances possibles, c’est bien fait et cela rappelle que chacun a des points forts et des points faibles, des affinités ou non avec ses différents camarades et que chacun a des a priori envers les personnes qu’il connait peu ou pas du tout. Tous les petits détails distillés dans cette BD rappellent la vraie vie et ils permettent aux enfants de se retrouver face à leurs contradictions. Rien de tel pour ouvrir son esprit et devenir plus tolérant.

J’aime qu’on ose dire qu’on a beau être hyper tolérant et ouvert d’esprit, il peut y avoir des choses qui prennent le dessus malgré tout même si c’est momentané car personne n’est parfait.

Ca fait du bien aussi de rappeler que non quand le corps ne marche pas bien, ça ne veut pas forcément dire que la tête ne marche pas non plus. Oui il y a des personnes polyhandicapés mais pas uniquement.

C’était génial, intelligent, crédible et tout en nuances. Mettre des nuances pareilles dès les premières lectures c’est important, surtout quand c’est bien fait comme ici.
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Elle est le vent furieux

Premier lecture de cette nouvelle année qui m’a positivement surprise. Je ne suis pas une grande lectrice de nouvelles car j’aime me plonger dans de longues histoires mais ce recueil a changé mon point de vue !



Destiné à un public adolescent, ces six nouvelles brulantes d’actualité sont recherchées et merveilleusement écrites et s’adresse tout aussi bien à des adultes.



Réunies par une idée commune, un appel à une conscience écologique, et un fil conducteur, que pourrait-bien nous dire notre planète Terre ?, les six auteures se sont basées sur un texte déjà écrit par Marie Pavlenko, texte qui commence et clos le recueil et qui s’intitule « Qui sème le vent ».

J’ai beaucoup aimé découvrir ces auteures et leurs styles très différents autour d’une même thématique. De plus, l’éditeur a su agencer les textes de façon toute à fait fluide et intuitive ce qui rend la lecture confortable. L’illustration de couverture est superbe et le papier vraiment agréable sous les doigts, un beau livre !



Concernant les textes, j’ai un petit faible pour la nouvelle de Coline Pierré, Nos corps végétaux, peut-être parce que je travaille avec le monde végétal. Le texte de Marie Alhinho, Sauvée des eaux, m’a lui frappée par son côté sombre et violent mais tellement juste et percutant. Enfin, Le récit recyclé de Fore Vesco, est un travail vraiment original que j’ai réellement compris après coup lors d’une rencontre virtuelle avec les auteures sur Babelio. Construit entièrement avec des fragments d’autres textes, dont certains des nouvelles de ce recueil, c’est un tissage de phrases et de mots tout à fait étonnant et je salue l’auteure pour sa prouesse.



Ce livre a laissé une trace dans mon cœur, un sentiment étrange mêlé d’espoir et de reconnaissance, je ne peux que vous le conseiller !

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Elle est le vent furieux

Un livre très original, avec plusieurs nouvelles écrites par différentes autrices.

Et si Dame Nature se manifestait pour notre manque de considération envers la Terre?

Que des récits très impactant, chacun à leurs manières.

J𠆚i été conquise dès la mise en place de l’histoire par Marie Pavlenko (dont j𠆚i déjà lu une œuvre), mais chaque nouvelles m’ont marquée par la plume des autrices et leurs originalités.

J𠆚i découvert grâce à cette œuvre d𠆚utres autrices qu’il me tarde de redécouvrir dans d𠆚utres œuvres.



Petit coup de cœur pour les nouvelles suivantes:



-“Nos corps végétaux”

-“Sauvée des eaux”

-“Monkey Palace”
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Le syndrome de la vitre étoilée

Encore un joli prêt de la part de ma sœur!



La construction du récit est originale et très agréable. Le récit alterne différentes sortes de chapitre : le présent intitulé "Maintenant", le passé intitulé "Souvenir" et d'autres "Un livre"/"Un film" dans lesquels nous lisons des citations qui font écho à la vie du personnage principal, Stéphanie, et d'autres chapitres au nom de certains personnages qui croisent sa vie. Tout ce qui concerne Stéphanie est au point de vue interne, donc en tant que femme, l'identification est immédiate!

L'intégralité du texte permet de reconstituer le parcours amoureux de Stéphanie à partir de sa rencontre avec Guillaume, de 14 ans son aîné, alors qu'elle est encore étudiante. Elle nous livre ses émotions et sa perception de toutes ces étapes : la rencontre, une histoire qui commence comme un amour de vacances, puis la relation longue distance, la vie à deux, la difficulté à être enceinte…

La seconde partie du livre s'oriente petit à petit vers une introspection et je l'ai trouvée très réaliste car Stéphanie avance petit à petit vers une meilleurs connaissance d'elle-même. Nous pouvons la suivre à travers son cheminement, son évolution et je trouve cela bien plus intéressant que les rares titres de développement personnel que j'ai lus…



Belle lecture!
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Temps additionnel

Voilà, j'ai fini un recueil de nouvelles sur le foot. Moi que l'on peut difficilement considérer comme une fan de ce sport.

Je dois avouer que j'aime bien la ferveur populaire que soulève le football lors des coupes du monde, mais de là à m'extasier pour les gestes ou actions de types qui courent après un ballon en bousillant la pelouse, il y a des limites. En plus ils ont souvent des coupes de cheveux assez bizarres, que j'imagine issues de délires d'un ancien coiffeur de province sous acide.

Et enfin pour parachever ce portrait flatteur, les comportements de certains joueurs, voire de certains supporters les mettent à l'abris de se voir décerner le prix Nobel de la Paix.



Malgré tout je reste, j'espère, compréhensive, autorisant mes 2 garçons à regarder des matchs (s'il n'y a pas école le lendemain), aller jouer sur le terrain avec leurs potes. On en est à 3 ballons paumés, mais ce n'est rien par rapport aux bons moments passés. Et puis je me suis farcie quelques matchs de la dernière coupe du monde, dont la 1/2 finale contre la Belgique...dans un pub en Italie, avec des wallons qui vitupéraient (version polie) contre...les flamands. Si si, je vous jure.



Pour en revenir à ce recueil de nouvelles, je l'ai trouvé amusant, divertissant, parfait pour découvrir de nouveaux auteurs, puisque c'est un recueil collectif. Alors l'inconvénient aussi d'un collectif, c'est que l'on va être sensible à certaines écritures et moins à d'autres. C'est un peu comme recevoir des cadeaux surprise. Certains tombent complètement à côté, d'autres en plein dans le mille.

Gros coup de coeur pour la 2nde nouvelle "chacun sa place" qui a été ma préférée, et m'a beaucoup fait rire. J'ai quelques points communs avec la narratrice...

Et mon 2nd coup de coeur a été pour "En apnée", où l'on se retrouve dans les pas d'un vrai politicien-faux fan de foot. Et tout le monde en prend pour son grade : les politiciens, les joueurs, les fans.



La sélection globale est agréable, équilibrée entre les histoires tristes, tragiques, fantastiques et humoristiques. Ça sent le maillot transpirant, la testostérone, les chaussettes sales et les stades où l'on se gèle sur les gradins durs et froids. Vive les machos ; j'ai presque envie de me les remonter après avoir fini cette lecture



Alors, faut-il le lire ? Oui. Pour les fans de foot et les autres. Bravo à l'éditeur pour la mise en page astucieuse : à chaque début de nouvelle, l'auteur est présenté comme un joueur de foot, avec son poste, ses précédents clubs/éditeurs, et son palmarès (littéraire).







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Papa est en bas

Joliment écrit, sans mièvrerie, avec beaucoup de délicatesse et un trait d'humour, ce roman traite parfaitement de la maladie d'un parent et de ses conséquences sur le quotidien d'une famille. Jamais de pathos, jamais de tricherie, on referme malgré tout le livre avec une grande émotion.

Le récit est écrit à la première personne, c'est une enfant qui nous le relate et ses états d'âme (crainte, colère, sentiment d'injustice, amour) sont retranscrits avec une grand justesse. L'auteure équilibre son récit en l'émaillant de moments de complicité et d'humour pour nous rappeler que la vie est faite de haut et de bas et que ceux que l'on aime restent toujours présents grâce aux bons souvenirs.
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Quart de frère, quart de soeur, tome 3 : Miss..

Ils ont fini par s’entendre. Au départ ce n’était pourtant pas gagné. A peine arrivée des Antilles, la pétillante Viviane avait fait de l’ombre à Arthur, le garçon le plus populaire de l’école. Puis le papa de Viviane est tombé amoureux de la maman d’Arthur et ils s’apprêtent à avoir un bébé ! Devenus malgré eux un quart de frère et un quart de sœur, les ennemis jurés ont dû mettre de l’eau dans leur vin pour rendre leur cohabitation « vivable ». Et à force de se côtoyer, ils ont fini par s’apprécier, au point de devenir inséparables.



Dans ce troisième tome, alors que le bébé est annoncé pour dans quelques mois, Arthur et Viviane s’apprêtent à rentrer au collège. Arthur veut évidemment se faire élire délégué de classe, quitte à forcer un peu la main à ses camarades. Viviane quant à elle se passionne pour le spectacle de fin d’année. Deux projets à priori sans relation qui vont pourtant devenir des enjeux communs où chacun va s’épanouir, à sa façon.



Un vrai plaisir de retrouver la suite des aventures d’Arthur et Viviane. Une série fraîche, sans enjeux dramatiques ni mal être insurmontable. Juste deux enfants qui n'ont pas leur langue dans leur poche, deux enfants bien dans leur peau et dans leur quotidien au sein d’une famille recomposée dans laquelle il n’était pas évident de trouver sa place, et surtout de faire une place à l’autre. Le message se veut positif, il montre que le vivre ensemble est toujours possible pour peu que l’on y mette du sien et il prouve que, malgré des différences de caractère très marquées, on peut non seulement résoudre les conflits mais également s’enrichir mutuellement.


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Quart de frère, quart de soeur, tome 1 : Une ..

Ça ne pouvait pas coller entre eux. L’espiègle Viviane, débarquant des Antilles avec son père, son grand frère et son excentricité avait tout pour froisser la susceptibilité d’Arthur, « détenteur du titre d’élève le plus cool de l’école depuis le CP ». Viviane, ses robes à fleurs, ses élastiques colorés dans les cheveux, sa bonne humeur permanente et ses projets pour la classe validés par l’enseignant Mr Tourniquet allaient de toute évidence faire de l’ombre à la « star » de la cour de récré. Une star bien décidée à garder son statut, quitte à se mettre à dos la nouvelle venue.



Ces deux-là n’étaient pas fait pour s’entendre, ces deux-là ne pouvaient même que se détester. Et malheureusement, ils ne pouvaient pas savoir que leurs parents divorcés allaient tomber amoureux l’un de l’autre. Et pire que tout, qu’ils décideraient de s’installer ensemble, faisant d’eux des voisins de chambrée. L’horreur !



Une série pétillante, pleine de fraîcheur et de bonne humeur malgré les chamailleries et les coups bas. Avec une touche d’humour et de légèreté qui donne le sourire, Sophie Adriansen imagine une famille recomposée où la cohabitation entre les enfants s’avère des plus difficiles. Au final, après bien des péripéties et malgré les conflits, chacun finit par se convaincre qu’il est préférable de mettre de l’eau dans son vin pour vivre au mieux sous le même toit.



La narration, alternant les voix de Viviane et d’Arthur, offre une différence de point de vue qui pimente le récit. C’est tonique, enjoué, plein d’allant et les caractères bien trempés des deux enfants réjouiront les jeunes lecteurs qui n’hésiteront pas à prendre position pour l’un ou l’autre.
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Max et les poissons

Je découvre la plume de Sophie Andriansen avec Max et les poissons, ce roman destiné aux lecteurs à partir de 9 ans. Ce petit texte, plébiscité par les enseignants, plaira tout aussi bien aux grands, car si l'enfant perçoit l'histoire telle qu'elle est écrite, l'adulte lui, lira entre les lignes et comprendra la profondeur de l'histoire grâce à ses connaissances sur les sujets abordés. En effet, Sophie Andriansen évoque avec subtilité la rafle du Vél d'Hiv, les camps et les liens qui unissent les familles déportées. Tout est dans la retenue et c'est avec finesse que l'auteure parle de ce sujet fort en mettant en avant beaucoup de douceur et de poésie.

J'ai trouvé la fin très émouvante, les dernières lignes m'ont beaucoup touchée et je ne m'attendais pas vraiment à cela ! Il faut dire que Max est un enfant innocent et naïf qui ne comprend pas vraiment tout ce qui lui arrive alors ça bouleverse...

L'intégralité de mon avis est disponible ICI → http://www.leslecturesdelily.com/2017/04/max-et-les-poissons-ecrit-par-sophie.html#more
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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