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Critiques de Sophie Adriansen (1166)
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Lucien et Hermine apprentis chevaliers, tom..

Si vos enfants aiment les aventures, la magie, les chevaliers, dragons, ce livre est pour eux !

Nous voilà au Moyen Age avec une petite bande de fille et garçons, qui, chacun apporte leur savoir, leur courage ou leur débrouillardise.

L'écriture est riche pour ce livre jeunesse, avec de nouveaux mots à expliquer aux enfants, permet vraiment l'enrichissement des enfants.

Le plus est des petites énigmes qui mêlent vocabulaire, grammaire ou connaissance qui passionneront vos enfants.



Très bel ouvrage, mon fils veut continuer l'aventure !
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Quart de frère, quart de soeur, tome 1 : Une ..



Voici un roman jeunesse frais et dynamique.

Nous rencontrons Arhtur et Viviane, deux jeunes élèves de CM2 totalement opposés en tout.

Arthur est métropolitain, élu régulièrement depuis le CP "élevé le plus cool de la classe" il a un tantinet la grosse tête et un sentiment de supériorité.

De son côté Viviane est originaire des îles, et principalement de la Martinique. Elle a donc un caractère enjoué et plein d'entrain. Elle aime rire et cherche à s'amuser pour ne jamais ressentir l'ennui.



A son arrivée comme nouvelle élève dans la classe d'Arthur, elle chamboule tout l'ordre établi. Avec sa joie de vivre et ses idées plutôt atypiques elle attire la sympathie au grand dam d'Arthur.

C'est donc au fil de chapitres qui alternent les deux personnages et leur ressenti que nous allons suivre leur routine dans cette classe de CM2. Dernier rempart avant les changements du collège.



Car autre point qui les rend si différent, c'est cette notion de changement. Autant il doit être inexistant pour Arthur ou alors cadré, autant la vie de Viviane doit être remplie d'imprévus, de surprise et de folie.

On sourit alors de leurs chamailleries permanentes et des effets que cela a sur leur façon de voir les choses.

Ils sont cependant un point commun, tous deux sont têtus et ont du mal à se remettre en cause.

C'est un roman jeunesse vraiment sympathique et rafraîchissant. Il nous parle d'intégration, de bouleversements et de l'adolescence qui débute.

Avec Vivian, Arthur et leurs fratries nous avons un bon panel de situations actuelles: des parents séparés, un adolescent geek, le dépaysement d'un déracinement mais aussi tout simplement de l'humour et une plume vraiment agréable et sensible.


Lien : http://lespassionsdaely.cana..
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Les grandes jambes

Une belle découverte. Mon avis : http://urlz.fr/32zQ
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Max et les poissons

Sur la quatrième de couverture, l’éditeur précise que ce roman est « adapté au programme scolaire », voilà un argument de vente auprès des enseignants non négligeable. Je me méfie en général de ce genre d’assertion, mais là, j’avoue que je suis totalement d’accord.



Et oui, ce roman a l’avantage d’être simple, donc très abordable pour de jeunes enfants dès le CE 2 et surtout, puisque je prêche pour ma paroisse, tout à fait adapté à des adolescents déficients. Il est tellement difficile de trouver des textes en littérature jeunesse qu’ils peuvent lire et comprendre (pas trop « bébé » mais de lecture facile). Il existe beaucoup de romans formidables sur le thème de la seconde guerre mondiale mais d’une écriture trop complexe pour des jeunes qui ne maîtrisent pas la lecture. Alors, là, pas de problème, je sais que mes élèves d’IME pourront y accéder, c’est court, c’est simple et en même temps essentiel.



Alors, bien sûr, ce texte est plein de non-dits, de choses qu’il faut comprendre entre les lignes, mais c’est là que l’enseignant(e) entre en scène ! (Il faut bien qu’on serve à quelque chose !)







On pourrait s’interroger, non pas sur le regard innocent du narrateur, un garçon de huit ans, mais plutôt sur certains de ses mots, comme ceux-ci :



« Et quand les grands ont peur, c’est comme une couverture toute râpée par laquelle passe le jour : ça ne protège plus de rien. »



Ce sont les mots d’un adulte, d’un auteur, et non d’un petit garçon.



Je sais, je sais, je chipote…



Parce que la grande qualité de ce texte réside justement dans le choix de la narration qui évite les larmes, le tragique, et qui préfère la pudeur, la sensibilité, la délicatesse. Il suggère plus qu’il n’impose.



Pour couronner le tout, j’ai aimé que la fin du texte (pas explicite du tout, il faut lire entre les lignes des lignes, un accompagnement est nécessaire…) ne soit pas idyllique et jolie parce que la fin de la guerre n’a pas été ainsi, parce que la vie est parfois moche et triste.



Un bon roman jeunesse que je vais exploiter très rapidement avec mes jeunes…







Merci à Babelio et aux éditions Nathan pour cet envoi.
Lien : https://krolfranca.wordpress..
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La Saison des monarques

La saison des monarques ou comment passer un moment savoureux.



Il suffit d’une rencontre, d’un battement d’aile pour tout changer. Alba est une femme déterminée pour se construire son petit nid douillet. Les travaux ça ne lui fait pas peur tant que c’est fait avec le cœur. Tout son monde vient s’écrouler par une prise de conscience de la part de sa moitié.



S’ensuivent la tristesse, les doutes pour elle lorsqu’elle se retrouve celle dans cette maison. Que faire ? Il suffit d’une sonnette, d’un échange, d’un repas pour se focaliser sur autre chose.



Suzanne est une adolescente qui cherche des réponses. Elle a fugué et se retrouve chez Alba. Ensemble, elles forment un duo de choc.



Je me suis retrouvée d’un un cocon où les animaux sont heureux, où les mots ont une importance, où la confiance en l’autre est unique.



Ce roman graphique est un énorme coup de cœur. Il pétille. Il voltige. J’ai été extrêmement touchée. Unique comme les trois femmes qui se sont unies pour sa création : Mathou qui a donné vie aux idées des deux Sophie.



Lisez-le pour vous sentir bien ! Lisez-le pour être touché.e. Lisez-le pour vivre un moment heureux !
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Moi, Léo, 13 ans, auteur imposteur

Un roman qui m'a énormément attirée, et dont je ressors avec un avis mitigé.

L'idée est originale et amusante. Léo, 13 ans, est plus attiré par la littérature que par les moteurs ou le sport. Alors, malgré les propositions de son père, il fera son stage de 3e dans une maison d'édition. Ça tombe bien, il a commencé à écrire un roman ! Être accepté aux éditions de l'Écureuil va lui permettre de progresser.

Mais se retrouver seul avec le manuscrit d'une autrice bien placée pour les prochains prix, c'est trop tentant. Trop de coïncidences pour qu'il ne tente pas sa chance !

Evidemment, le voilà rapidement partagé entre les remords, les craintes d'être découvert, et le plaisir de devenir un auteur célèbre, d'autant plus célèbre que son âge est un atout pour être remarqué.



L'histoire me plait, même si les quiproquos me mettent toujours un peu mal à l'aise.

Mais pendant une bonne partie du roman, il me semble qu'il ne se passe pas grand chose. C'est intéressant parce qu'on voit de l'intérieur le fonctionnement d'une maison d'édition, le devenir d'un roman à succès. Mais côté fiction, j'attendais avec impatience la "révélation" !

Puis, vers les deux tiers du livre, l'intrigue s'accélère, et j'ai dévoré dans l'attente de ce qui allait se passer.

Sauf que ... il ne se passe finalement pas grand chose. La chute m'a laissée un peu sur ma faim.



Il me semble que ce livre hésite un peu trop entre une histoire amusante à suspense, une vie de collégien qui aime la littérature, les hésitations et les réactions de Léo suite à son mensonge, dans lequel il se perd, et un documentaire sur l'édition d'un roman à succès. Ce côté-là est intéressant.

Mais c'est un peu énorme pour qu'on y croit.



J'ai aimé les titre des chapitres, qui reprennent des titres de livres n'ayant jamais reçu le prix Goncourt, mais toujours bien choisis dans le sujet. (Et je me suis aperçue que j'en connais bien peu !! )



Apparemment, je suis la seule à être réticente, tout le monde a aimé ce roman, donc n'hésitez pas à le lire !! (Une fois de plus, je suis sans doute trop difficile !)


Lien : https://livresjeunessejangel..
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La Saison des monarques

J’ai reçu cet album un beau jour avec une multitude de petits papillons brillants. Je voulais le lire à un moment où je serais un peu plus sereine. Bon, j’ai du attendre un peu, mais ça y est le moment est finalement arrivé… L’histoire ? Alba venait tout juste d’emménager avec son compagnon dans leur nouvelle maison, quand celui-ci a décidé de la quitter. Serait-elle trop ennuyeuse ? C’est ce que Gilles, qui redoute apparemment de s’encroûter, semble lui dire. Gilles et elle avaient plein de projets ensemble. Enfin, c’est ce qu’Alba pensait. Elle les croyait sur la même longueur d’onde. Se retrouver seule n’était pas au programme. Et puis Suzanne sonne à sa porte, et la jeune fille, intelligente, vive, va créer un tourbillon bienheureux dans sa vie. C’est une drôle de relation qui commence alors, entre une ado fugueuse et une jeune femme troublée par sa séparation brutale. Et si chacune apportait à l’autre l’étincelle qui lui manquait jusqu’alors pour avancer ?… Je me suis laissée happer par cette histoire, qui commence abruptement et se révèle très belle au fil des pages. Le coeur palpite doucement en découvrant qu’une jolie amitié peut naître entre ces deux êtres que rien ne destinait vraiment à se rencontrer, et surtout à vivre ensemble. C’est émouvant, cela ressemble à ce que je connais des autrices, cela donne envie de se lover dans de la bienveillance, cela donne de l’espoir. L’objet livre est très beau. Un grand merci à First pour l’envoi !
Lien : https://leslecturesdantigone..
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Moi, Léo, 13 ans, auteur imposteur

C’est une jolie coïncidence de publier ce billet de lecture le lendemain des résultats du Prix Goncourt de cette année. Vous avez envie de savoir comment fonctionne le monde de l’édition, et de connaître les coulisses de remise d’un Prix ? J’ai le roman pour ados qu’il vous faut… Léonard doit trouver son stage de troisième. Son père lui propose de le faire dans son entreprise, ou chez Fitness to Fitness, mais l’adolescent a une autre idée. Il passe tous les jours devant les bureaux de la maison d’édition Les Ecureuils. Il fera son stage là, si il est pris. C’est le cas, et le jeune homme passe une semaine à observer et ouvrir les enveloppes des manuscrits reçus par la poste. L’un deux attire son attention. Sous couvert d’anonymat, il est certain d’avoir reconnu la célèbre autrice Séraphine Danois. L’idée lui vient alors, audacieuse et saugrenue, de subtiliser le manuscrit, de se l’approprier en changeant la fin, et de le présenter comme le sien en fin de stage à la maison d’édition pour publication éventuelle. Il se dit dans le milieu littéraire que Séraphine Danois pourrait remporter le Prix Goncourt avec son prochain roman. Et si c’était vrai ?… J’ai trouvé ce roman pour ados de Sophie Adriansen absolument passionnant. En parallèle des aventures de Léonard, on suit en effet tout le parcours d’un manuscrit, du choix du texte, au travail éditorial, en passant par le rôle des médias. Le lecteur tremble pour ce petit filou qui ne sait pas où il a mis les pieds, mais s’amuse également des situations rocambolesques que le succès inattendu de son livre provoque. Les personnages secondaires, les parents de Léo par exemple, ou sa copine Soraya sont attachants. C’est frais et intelligent, très inspirant pour d’éventuels apprentis écrivains ou des scolaires voulant travailler plus tard dans les métiers du livre.
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Moi, Léo, 13 ans, auteur imposteur

J'aime toujours autant la plume de Sophie Adriansen. Elle a le don de me faire tourner les pages (ou taper pour la suivante sur ma liseuse) sans que je m'en rende compte. Vraiment, j'ai dévoré ce livre comme les précédents que j'ai lu d'elle.



Pour le détail, j'ai trouvé sympa les titres des chapitres qui sont des titres de roman.



Pour ce qui est du thème abordé maintenant, on suit avec grands détails et grand intérêt les étapes de l'édition d'un livre. C'est le gros point positif de ce livre, sa raison d'être.



Concernant la narration, le suspense est assez présent sur les deux tiers du roman avec cette imposture qui amène pas mal de questions. Comment va-t-il s'en sortir ? Quelqu'un va-t-il s'en apercevoir ? Surement ! Quelles vont être les réactions, les conséquences ? J'ai donc passé plus de 300 pages à me demander comment Sophie Adriansen allait pouvoir s'en sortir avec cette histoire. Parce que je ne voyais pas trop comment tout cela allait tenir la route... Et, malheureusement, je dois avouer que c'est une petite déception pour moi. La fin ne m'a pas tellement enthousiasmée. Je ne sais pas comment elle aurait pu faire mieux vu la galère dans laquelle Léo était (j'ai passé tout le livre à me le demander), mais là, c'était bof. Pas raté, pas nul, mais bof...



Enfin, l'histoire de ce gamin qui obtient un tel succès est un peu grosse. Bon, c'est de la fiction, de la littérature jeunesse, ça passe, mais limite !



Une super lecture pour la plongée dans le monde des éditeurs et des écrivains, une histoire qui est moyenne.



#MoiLéo13ansauteurimposteur #NetGalleyFrance
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La remplaçante

Touchée en plein cœur par cette BD.

Parce que très peu de personnes osent en parler malgré que la dépression post partum touche énormément de maman.



D'ailleurs, j'ai eu l'impression de m'y reconnaître, il y a 4 ans à la naissance de mon fils.



Sophie et Mathou ont fait un travail magnifique tant au niveau des textes que des dessins.

Elles osent dire que dans la maternité tout n est pas extraordinaire, qu on a le droit d'être fatiguée, d'en avoir ras le bol...de ne pas être une mère parfaite.



En bref, je ne peux que vous la recommander
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Hacker

Hacker aborde un sujet peu courant en littérature jeunesse, et pourtant source de beaucoup de fantasme chez les ados. Il arrive souvent qu'en collège les jeunes nous parlent des "pirates informatique", du dark web... avec des étoiles plein les yeux !

C'est également un sujet dont on entend parler dans l'actualité, avec les services publics qui sont hackés contre rançon (hôpitaux par exemple).



Ici, Sophie Adriansen nous plonge dans le quotidien d'un hacker. Florian, dit Flow, a 17 ans et c'est un hacker de génie. Le lecteur est plongé dès le début dans une ambiance bizarre. Les chapitres alternent entre plusieurs récits. Il y a un entretien auquel Flow participe : il répond à des questions sur ce qu'il s'est passé. Il y a aussi le quotidien au lycée, en 2006, Flow et son ami Pedro sont populaires et vont faire la rencontre de Méline et Berna, élèves de prépa. Enfin, il y a aussi les témoignages des parents de Flow et parfois des souvenirs qu'il raconte.



Tout au long du récit, on comprend que Flow est un hacker mais ce qu'il fait exactement sera dévoilé petit-à-petit. On sait aussi qu'il a été arrêté, mais il faudra attendre la fin pour comprendre ce qu'il s'est passé exactement. Le récit est construit de telle sorte qu'on a plein d'indices mais qu'il manque un événement pour tout mettre en lien, on se pose donc beaucoup de questions et on a très envie de savoir ce qu'il en est exactement. Il y a beaucoup de suspens, on est tenu en haleine et on ne referme le livre qu'une fois qu'on a enfin tout compris !



Ce roman parle aussi de l'argent et ce n'est pas si courant non plus. La popularité gagnée grâce à l'argent, le pouvoir, les amitiés dont on se demande si elles en sont vraiment. Flow est riche, très riche, cela lui permet d'être très populaire au lycée. Mais il doit aussi apprendre à faire profil bas à la maison, afin que personne ne devine ce qu'il fait devant ses ordinateurs.



Un roman que j'ai beaucoup apprécié et que je vais acheter pour mon CDI !
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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Les grandes chanteuses et musiciennes vues ..

Gaston, élève de 4°, décide d'animer une émission de radio hebdomadaire autour des grandes figures féminines de la musique et de la chanson pour aider son amie Anita à retrouver la passion pour le piano.

J'adore cette collection 100% bio qui permet d'en apprendre plus sur une thématique ou un personnage célèbre avec un ton décalé et très actuel.

Ici, c'est toute une galerie de portraits de femmes musiciennes que l'on découvre grâce aux informations données par Gaston et Anita mais aussi grâce à la playlist complète (91 titres disponibles sur le site des éditions Poulpe Fictions) qui les accompagnent.

En redonnant à ces femmes connues ou inconnues du grand public leur place dans l'histoire de la musique, Gaston met en lumière le rôle fondateur, militant ou émancipateur qu'elles ont joué au cours du temps.

Chaque chapitre s'articule autour d'un point commun entre 2 ou 3 artistes. D'ailleurs, connaissez-vous le point commun entre Lady Gaga et Pauline Viardot (chanteuse d'opéra du 19° siècle) ? Ou celui entre Nina Simone et Hildegarde de Bingen (compositrice du Moyen Age) ? Si cela vous intéresse, foncez découvrir ce roman documentaire !
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Jeune, douée & noire

Je ne connaissais rien de la vie de Nina Simone avant d’ouvrir ce livre, seulement sa musique bien sûr, et j’avais eu quelques échos de sa personnalité. Dès très jeune, Eunice Waymon (le nom de naissance de Nina Simone) montre de grandes dispositions pour le piano. Elle reçoit des cours de solfège, grâce à la générosité de son entourage. Elle a vaguement conscience à l’époque des effets de la ségrégation, surtout lorsqu’elle doit manger à l’extérieur à cause de sa couleur, ou lorsqu’elle voit ses parents, obligés de céder leur place à des Blancs, à un concert où elle est pourtant la vedette. Pour la jeune Eunice, donner des concerts, rencontrer ainsi le succès, est une marche vers son grand objectif, devenir « la première concertiste classique noire en Amérique ». Elle y travaille avec acharnement, et y sacrifie tout. Mais elle se heurtera à un mur lorsque l’école prestigieuse dans laquelle elle avait toutes les chances de rentrer refuse sa candidature. Alors, elle commence à jouer dans des clubs, découvre sa voix, rencontre de nouveau le succès, un succès exponentiel sous le nom cette fois-ci de Nina Simone… En 1963, le militantisme rentre dans sa vie, avec cette arme redoutable qu’est la musique. Ce qui est immédiatement attachant dans cette biographie de Sophie Adriansen est le style que celle-ci utilise d’emblée, vif et impliqué, et de voir comment se construit une légende. J’ai appris énormément en lisant ce livre, sur Nina Simone, sur Eunice Waymon, sur les rêves brisés de cette dernière, et sur l’époque. On ne s’ennuie pas une seconde en lisant les péripéties de ce destin hors du commun. L’autrice a préféré privilégier le récit de la première partie de la carrière de Nina Simone et s’en explique en fin d’ouvrage. Mais elle démontre aussi comment peut être violente la prise de conscience du racisme dans un esprit ouvert, et comment la colère y germe alors. Sophie Adriansen a décidément tous les talents !
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Rackette-moi si tu peux

Résumé : Enzo est nouveau dans son école, et se retrouve isolé, n’ayant pas encore de copains. C’est pourquoi, lorsque trois filles de sa classe viennent l’aborder pour demander deux euros pour acheter les nouveaux bonbons en forme de poulpe de la boulangerie, il accepte de prendre de l’argent dans sa tirelire, alors qu’il économise pour acheter une maquette de bateau. Mais les filles lui redemandent de l’argent chaque jour, le menaçant…



Mon avis : J’aime collection la collection des « Graphiques » chez Gulf Stream Editeur, qui est aussi très plébiscitée au CDI.



Cette fois-ci, « Rackette-moi si tu peux » s’adresse plutôt aux élèves du primaire, mais pourra aussi intéresser les plus jeunes au collège. Est abordé le thème du racket, avec l’histoire d’Enzo, arrivé dans une nouvelle école, et qui est un peu seul. Trois filles le remarquent et décident de lui demander de l’argent pour acheter des bonbons en forme de poulpe à la boulangerie, des nouveautés aux différents parfums qui coûtent plus chers.



Au début, Enzo accepte, pensant aller à la boulangerie avec les filles et partager avec elles les bonbons. Mais en fait, elles y vont seules, et ne lui donnent rien du tout. Enzo est déçu, mais la situation empire encore, car les chipies demandent à Enzo chaque jour de l’argent, n’hésitant pas à le menacer ! Alors chaque jour Enzo apporte deux euros, prenant dans sa tirelire, alors qu’il économisait pour s’acheter une maquette de bateau. Jusqu’au jour où Enzo n’a plus d’argent dans sa tirelire et plus rien à donner…



Une belle BD/roman graphique qui montre que le racket peut commencer simplement, mais qu’il est possible de s’en sortir en osant en parler aux adultes, et en reprenant confiance en soi. Une belle histoire, aux très belles illustrations, qui permet de discuter de ce thème avec les élèves et d’apprendre à dire non.
Lien : https://docbird.over-blog.co..
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L'été du changement

J'ai choisi ce livre sur son pitch lors d'une masse critique : les adolescents et l'écologie, ça pouvait être un combo gagnant.

Mylan et Cléa en ont terminé avec le collège et ces amis d'enfance partent en vacances chacun à un "bout" de la planète : la Norvège pour Mylan, la Malaisie pour Cléa. Ces deux-là n'ont jamais eu la fibre écologique, ils vivent dans le pur esprit de la société de (sur)consommation sans se poser aucune question. Et pourtant, leurs expériences durant ces quelques jours de vacances vont peu à peu éveiller leur conscience, que ce soit sur les conséquences de leurs choix ou sur leurs possibilités individuelles d'action, la part du colibri en somme.

J'ai vraiment apprécié ce cheminement de pensée des deux jeunes au cours de la lecture, je le trouve plus efficace pour toucher un ado qu'un listing culpabilisant et moralisateur de "il ne faut pas..."

Le vocabulaire et les thèmes me semblent adaptés au public ciblé mais, pour en avoir la certitude, je vais passer le livre à mon ado maison : bien qu'elle boycotte déjà le Nutella et qu'elle soit une végétarienne convaincue, son avis sera forcément intéressant.

Les quelques pages d'informations à la fin pour aller plus loin selon les thèmes qui vous intéressent sont utiles et suffisantes.

Je ne connaissais pas du tout la collection #onestprêt et je suis prête à présent à découvrir les autres thèmes, un grand MERCI à Masse critique et aux éditions Glénat pour m'avoir fait connaître cette superbe initiative !
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La remplaçante

Une histoire sur le post-partum pour : dénoncer les pressions de la société à être une mère parfaite, déculpabiliser les mamans et voir la réalité en face.



« Marketa et Clovis s’aiment et désirent un enfant. Tout va pour le mieux jusqu’à la fin de la grossesse. Marketa ne s’imaginait pas que de telles douleurs pouvaient arriver. Comme elle n’imaginait pas un tel accouchement. Et tout le reste ... Son nouveau rêve : une remplaçante qui serait une wondermum. »



A mettre à disposition dans les maternités, les salles d’attente des gynécologues et des sages-femmes.
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Elle est le vent furieux

Ne dit-on pas "Dame nature" ? A partir de ce postulat, six autrices explorent les ressentiments qui pourrait connaître Gaïa, la déesse de la Terre. Si elle était douée de sentiments humains, quelle serait sa réaction face à l'immense gâchis qu'en ont fait les hommes ?

L'ordre des nouvelles est judicieux : il va crescendo de la personnification plutôt humaine de Marie Pavlenko aux foudres chaotiques de la vengeance de la Terre de Marie Alhinho, où l'Homme mute pour survivre.

J'ai particulièrement aimé la nouvelle de Flore Vesco, création littéraire réalisée à partir du recyclage des nouvelles du recueil et de textes appartenant aux répertoire du Classique.

Je reste toujours autant séduite par la plume de Marie Pavlenko, fluide et d'aspect si simple, subtile et pourtant amenant à une réflexion profonde !

Un grand merci à l'équipe de Balelio de m'avoir permis de découvrir ces textes !
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L'été du changement

Mylan et Cléa sont deux adolescent·es parfaitement intégré·es à notre société de consommation. Elle-il consomment des loisirs, des biens et du plaisir ! Chacun·e doit partir en vacances séparément bien résolu·e à rester en contact via leurs smartphones et à se raconter leur séjour à l'étranger : en club en Malaisie pour Cléa et chez son oncle en Norvège pour Mylan. Tous les deux vont vivre des expériences qui vont les aider à prendre conscience de leur responsabilité en ce qui concerne l'écologie.

Parce qu'on a beau "savoir", être destinataire de messages qui nous expliquent, chiffres à l'appui que nos décisions ont des répercussions sur notre environnement, tant qu'on a pas incarné ces conséquences dans le vivant, dans les histoires du vivant il est parfois difficile de changer ses comportements. Comment le "déclic" peut-il se faire ? Par des rencontres, des récits qui nous permettent de nous projeter dans la vie, le devenir des personnes, animaux, plantes qui sont affectés par les changements écologiques. Le parti pris de partir de ces expériences personnelles que chacun·e peut faire dans sa vie permet de ramener à un niveau de difficulté moindre le pas qui est à faire pour changer...

Le graphisme choisi pour cette collection, l'édition colorée, percutante sont extrêmement attrayants et interpellent !

J'adore la présentation de l'autrice par le prisme de ces petits pas. Oui Sophie Adriansen est prête et les élèves et moi aussi !

A lire, à lire, à lire

La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau
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Je ne suis pas un héros

Bastien, neuf ans, mène une vie confortable dans un quartier aisé de Paris. Tous les jours en rentrant de l’école avec sa maman et sa petite sœur Capucine, le jeune garçon s’arrête à la boulangerie prendre son goûter.



Et tous les jours, il passe devant une mère et ses deux filles. Des réfugiés roumaines qui vivent dans la rue et font la manche. Si Capucine montre de l’empathie envers elles, Bastien reste indifférent quant à leur situation de précarité, éprouvant même du dégoût face à leur manque d’hygiène.



Un jour de pluie, Bastien n’en croît pas ses yeux lorsqu’il aperçoit sa mère rentrer à l’appartement avec cette famille de sans domicile fixe qu’elle a décidé d’aider. En colère du fait qu’elles envahissent son univers et bousculent ses habitudes, Bastien ne va faire aucun effort durant cette cohabitation. Mais, peu à peu, son regard et son attitude vont changer.



Après l’excellent et touchant Papa est en bas, Sophie Adriansen est de retour avec une nouvelle pépite jeunesse. Elle aborde avec talent un sujet fort et d’actualité. Elle se glisse avec une incroyable justesse dans la tête de cet enfant. On est face à ses réactions égoïstes, parfaitement normales de la part d’un jeune garçon qui n’a pas envie de partager sa famille avec d’autres personnes. Un récit qui fait la part belle à l’entraide sans pour autant tomber dans la caricature.



Un formidable roman jeunesse traité avec habileté et tact par Sophie Adriansen qui permet de sensibiliser les plus jeunes au sort des migrants. Un bel hymne à la tolérance et à la solidarité.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
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Le syndrome de la vitre étoilée

Un début très accrocheur, j'ai tout de suite avidement plongé dans cette lecture : 50 pages lues dans les allées de Cultura ! Les chapitre sont très, très courts, c'est très plaisant.

C'est l'histoire d'une femme dont on suit l'histoire, son combat pour être mère, l'histoire et l'évolution de son couple également.

Même si Stéphanie n'a rien à voir avec ce que j'ai vécu en terme de soucis pour tomber enceinte, cela m'a tout-de-suite parlé, je l'ai comprise à chaque instant, j'ai compati, j'ai trouvé le ton juste. Comme ces livres dont on a un peu l'impression qu'ils ont été écrits pour que vous les lisiez un jour… Hum… difficile à exprimer comme sentiment de lecture tellement je me suis sentie en lien avec la narratrice…

Détail ultime : une sublime citation sur le yoga a fini de me convaincre que j'aimais décidément beaucoup ce livre !



~ Challenge multidéfis 19 : plus de 25 points au scrabble

~ Plumes fém. 2019 : couverture dévoile une nudité
Lien : https://lecturesdeflo.fr/201..
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