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Critiques de Sophie Loubière (1096)
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Black coffee

Si le chapitre préliminaire s'ouvre sur une attaque aussi violente que sanglante, le reste du roman laisse une marque très succincte.



L'auteure mêle deux récits qui, surprise!, vont finir par se relier. Tout tourne autour d'un mystérieux tueur de la route 66, cette route mythique empruntée par pléthore de touristes en mal de rêve américain et de grands espaces. Pourquoi pas?

Le personnage principal est un criminologue américain renommé qui a cependant du travail en matière de psychologie personnelle et familiale(avec circonstances atténuantes malgré tout). Le second est une jeune femme française (de Nancy) dont le mari l'a laissée en plan avec ses enfants lors d'un road-trip sur la route 66. Reprenant contact en lui envoyant les confessions qu'il aurait reçu du fameux tueur, elle décide de repartir prendre la route avec sa fille et son fils.



L'intrigue reste convenue. J'ai trouvé de trop nombreuses longueurs à ce roman. Les personnages demeurent assez superficiels; il est difficile de s'attacher à eux, ou même d'en avoir envie.

Quant au dénouement, les ficelles, trop épaisses à mon goût, ont eu du mal à passer.



Une lecture pas franchement ennuyeuse mais pas franchement indispensable, eu égard pour tous les bons romans sur le marché.
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Black coffee

J’ai adoré cette lecture, je vous le dis tout de suite. Depuis quelques temps tous les polars que j’ai lu ont été de bonnes lectures et j’avoue que je m’intéresse à ce genre de plus en plus. Le schéma de l’enquête me passionne beaucoup. Dans ce roman on assiste aux meurtres de gens de la famille de Desmond qui va être plus tard un des personnages principaux de l’histoire. En effet, ayant échappé au massacre de sa famille, Desmond va plus tard reprendre l’enquête de ce qui pourrait être un tueur en série.



Il fait la rencontre de Lola, une mère de famille qui fait la route 66 pour retrouver son mari, qu’il l’a abandonné durant un ancien voyage sur cette même route. Pierre, son mari, a rencontré un ancien lui ayant demandé d’écrire le récit des meurtres qu’il aurait commit durant ces 30 dernières années. Mais qu’est devenu Pierre ? A t-il été lui-même la victime de ce tueur en série ? L’écriture de l’auteure est vraiment fluide et intrigante. Elle donne vraiment envie d’en découvrir plus au fil des pages.



Les personnages sont attachants et j’ai bien aimé le fait qu’il y ait Desmond d’un côté (même s’il est accompagné de Lola et ses enfants pendant un temps) et Lola et ses enfants, Annette et Gaston de l’autre. Ils ne sont pas policiers mais conduisent une enquête très minutieuse. Lorsque que l’on apprend que le tueur en série est encore sur la Route 66, on ne peut que se demander si les personnages vont y sortir indemne.



En conclusion : Un très bon roman avec une enquête vraiment intéressante et n’oublions pas le charme bien que macabre de la Route 66.
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Black coffee

Il s’agit d’une lecture en demie-teinte. J’ai trouvé l’idée de ce roman très bonne, qu’il y avait un très gros potentiel quant à l’histoire. Cependant, je reste un peu déçue de la façon dont il a été écrit. J’ai trouvé que certains passages étaient un peu trop longs et que le début de l’action met trop de temps avant de se mettre en place. Certains passages sont un peu trop prévisibles, comme le lien qui se tisse entre Lola et Desmond, à l’inverse, je trouve qu’on ne comprend pas toujours où veut en venir l’auteure quand elle essaye d’intégrer un nouveau personnage ou un nouveau rebondissement. Cela ne m’empêche pas de vouloir retenter l’expérience avec White Coffee, qui est un récit qui se déroule en parallèle et à la suite de ce livre.
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Cette critique peut heurter la sensibilité de certains lecteurs.

Black coffee

J'avais adoré « L'enfant aux cailloux » de Sophie Loubière. J'en suis réellement à me demander comment le même auteur a pu écrire une bouse telle que « Black coffee ».

Bouse, car il n'y a pas d'autres mots pour décrire ce torchon.



En réalité, il s'agit d'une sorte de brouillon. C'est très mal écrit, beaucoup de passages n'ont strictement rien à faire là, énormément de personnages qui au final, ne servent à rien. Même les principaux protagonistes n'ont pas de caractère travaillé ; tous sont creux !

À chaque début de chapitre, durant la première page, on ne sait même pas de qui il s'agit.



Au bout d'un long moment (d'ennui), on finit par apprendre qui est le coupable. Malheureusement, à ce moment là, le lecteur à déjà trop perdu son temps pour en avoir quelque chose à faire.



Le suspense n'est pas du tout entretenu. Même sur la fin qui normalement, aurait dû tenir le lecteur en haleine — l'un des personnage étant en danger — nous avons le temps de nous ennuyer.

Trop de passages qui ne servent à rien... on a l'impression que l'auteur a tout simplement fait un brainstorming pour ensuite tenter de faire des phrases avec...



Pour moi, on ne peut pas qualifier cela de thriller...

Je crois même qu'un Levy ou un Musso serait préférable.



En conclusion, un roman que je vous déconseille fortement. Pour moi, il s'agit du plus mauvais ouvrage que j'ai eu l'occasion de lire ces trois dernières années.
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Black coffee

Le voyage à travers Black Coffee m'est apparu quelque peu chaotique... Un peu brouillon... Comme si la vérité de l'histoire m'était déjà familière. Les descriptions, les paysages, l'aura du livre sont palpables et même agréables. L'atmosphère m'a même donné l'envie de la parcourir, cette fameuse route 66. Mais les émotions, les personnages, la trame, m'ont presque laissée indifférente. Très peu de travail donc, pour mon empathie.



Je n'irais pas jusqu'à dire que je suis déçue, ce serait exagéré, mais j'attendais peut-être davantage d'intensité, de suspense... de sensations.



Peut-être suis-je trop exigeante, et quand j'écris cette critique, je ne peux m'empêcher de penser à son auteure, que je ne souhaiterais évidemment ni froisser, ni vexer, mais ce livre n'aura sa place ni dans ma mémoire, ni dans ma liste de livres à conseiller.
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Black coffee

J'ai été tentée par le sujet, pas celui de la Route 66, je ne suis pas très attirée par ce type de "mythe" monté de toute pièce, mais celui du tueur en série qui a émaillé sa vie de crimes qui n'ont jamais été reliés entre eux. L'auteur tenait là une très intéressante intrigue qu'elle n'a pas su mener correctement jusqu'au bout: il y a bien 100 pages de trop où elle nous balade entre clichés, poncifs et invraisemblances en passant par des extraits du "Guide du Petit Futé" ( placement de produit?). Cependant, si on excepte ces réserves, il reste un roman qui se lit rapidement avec un certain plaisir, un roman qui n'a rien à voir d'ailleurs avec l'appellation "thriller" que l'éditeur s'est cru obligé de coller, une enquête qui n'en est pas une au sens strict du mot, mais plutôt une recherche que l'on prend plaisir à suivre jusqu'à ce que l'identité du tueur soit découverte ( un peu tiré par les cheveux, d'ailleurs l'introduction de cette découverte) mais après, cela dérape; l'auteur semble cocher des cases: la panne de voiture, c'est fait, la mine en pays isolé, c'est fait... Le style n'est pas toujours au rendez-vous également, de curieux choix de vocabulaire notamment. En conclusion, un de ces romans qu'on aime lire pour se détendre, pour "l'exotisme" (bon, je n'ai toujours pas plus envie de connaître la Route 66!) et qu'on n'oubliera pas totalement une fois refermé, car j'y reviens, le sujet est interpellant.
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Black coffee

La couverture et résumé de ce livre m’ont franchement donné envie de le dévorer directement dans la librairie. Malheureusement, Black-Coffee est loin d’être le page-turner qui vous offrira vos meilleures nuits blanches…

Il y a beaucoup de bons éléments dans ce roman. Le cadre est superbe : c’est la mythique Route 66 aux États-Unis. Il fait chaud, on se sent envahis par une certaine torpeur et une série de meutres vient nous prendre aux tripes. Dès les premiers chapitres l’auteur sème ses indices, ont sent que ces meurtres sont reliés entre eux même si on n’en comprend pas encore la raison.



Et pourtant, l’intrigue traîne en longueur, on se perd dans des scènes qui durent une éternité mais ne servent pas l’histoire. La lecture devient fastidieuse. J’ai fini par sauter des pages entières, à passer outre les descriptions (et il y en a) pour venir au bout de ces 600 pages. Sophie Loubière a écrit d’autres romans qui semblent plus concis et beaucoup plus denses que Black Coffee. Sophie Loubière a du talent mais ce livre n’est sans doute pas son meilleur roman.
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Black coffee



Plus que l’histoire, celle d’un tueur en série impuni pendant 50 ans, Black coffee nous fait voyager le long de la première route transcontinentale, allant de Chicago à Los Angeles : la Mother road, traversant 8 états , appelée la Route 66. Route, puisqu’elle est à la fois street dans les villages, et road dans les campagnes.

Route 66, donc, avec ses panneaux vintages , ses villes fantômes dans le fin fond du désert de Mojave, en un mot immortalisée dans Bagdad café, carrelages noirs et blancs, sièges en plastique, percolateur en panne, vielles voitures rouillées, le tout gardé dans nos mémoires par le film de 1987.

Sophie Loubière égrène une partie de cette route de presque 4000 kilomètres, depuis l’Oklahoma, où a lieu la première scène (le premier meurtre), le grand Canyon, Las Vegas, l’Arizona, elle nous précise que le Bagdad café s’appelait auparavant « « Sidewinder café » .



Recherches, disparition, quiproquos, coïncidences, actes manqués, perte du seul carnet probant, rencontres totalement improbables, malheurs à la pelle et pour finir histoire d’amour.

Le tout assaisonné à chaque chapitre d’un horoscope écrit en anglais, pour resituer l’un ou l’autre des personnages différents. J’avoue, ces horoscopes, je ne les ai pas lus, je ne sais même pas s’ils ont un rapport avec l’histoire de cette chasse à l’homme interposée. Le tueur en série s’est en effet épanché et a raconté ses crimes ( en bon petit Raskolnikov), précisément au mari français disparu recherché par sa famille. Méprise, double recherche, rien ne devrait coller, mais imprévus multiples, ça colle finalement . Bon.

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Black coffee

Bienvenue sur la mythique Route 66 - environ 4 000 km entre Chicago et Los Angeles. La "'Mother Road" et ses motels, ses stations services, son désert, ses bikers… Et accessoirement un serial killer qui y sévit depuis 1966.

Sur les traces du tueur en 2011 : l'épouse française d'un homme fugueur/disparu, et un professeur américain spécialisé en criminologie, témoin de meurtres dans sa famille à l'âge de dix ans.



Amère déception après 'L'enfant aux cailloux', un roman noir original, poignant, crédible - gros coup de cœur 2012. Aucun de ces atouts ici : l'intrigue est banale, saupoudrée d'une amourette sirupeuse qui n'apporte rien, hormis une touche de rose dont on pourrait aisément se passer. La fin est totalement prévisible et rebattue. Quant aux méthodes d'investigation : un blog ouvert à tous, dont l'auteur est traçable presque heure par heure, où sont restituées les confessions du suspect et les avancées de l'enquête. Heum, est-ce bien raisonnable ? Je demande à voir pour y croire.



Le livre reste très agréable à lire, le cadre est bien sûr magique et rappelle le célèbre film 'Bagdad Café', sa musique... Mais ce thriller trop formaté est bien pâlichon en regard du précédent de l'auteur.



3/5 pour le plaisir de lecture. Pour le reste... moins...
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Black coffee

L'intrigue s'ouvre sur une scène de meurtres : celle de membres de la famille Blur. Puis, se succède rapidement la disparition soudaine d'un père de famille en vacances avec femme et enfants aux Etats-Unis quarante-cinq ans plus tard. L'enquête commence alors : celle de Desmond Blur, qui garde en tête ce sordide meurtre familial, et celle de Lola, qui cherche son mari disparu. Cela sur la route 66 et sous sa chaleur accablante.



L'histoire emporte et les quelques 600 pages défilent au rythme des courts chapitres. C'est sombre, mais – hormis la scène d'ouverture – peu violent ni sanglant. L'oscillation entre les deux époques est plutôt habile. L'ensemble est haletant, et le mélange des genres – angoisse, enquête, sentiment, filiation, etc. - offre des respirations bienvenues.

J'ai été tout de même gênée par certaines facilités narratives... Des questions restent en suspens ; elles seront, j'imagine, explorées dans les deux autres tomes de la trilogie.

J'ai tout de même été emportée et été curieuse de connaître la suite : ce qui, en soi, n'est déjà pas si mal.
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Black coffee

66 pourrait être l’élément phare de cette enquête qui débute en 1966 et se poursuit 45 ans plus tard sur la mythique route 66, qui traverse une bonne partie des Etats-Unis. Tout commence par le massacre d’une jeune mère et de son fils pour s’achever par une course poursuite de bon aloi. On n’en dira pas plus sur l’intrigue pour ménager le suspense. Attachons nous plutôt aux thèmes majeurs de ce polar. On y trouvera en vrac, des hommes qui disparaissent, des relations violentes père-fils et surtout la route révélatrice de paysages désolés et abandonnés, véritables envers d’un décor rutilant.

Sophie Loubière accroche son lecteur dans les premiers chapitres par un style vif, nerveux. Les personnages s’amoncèlent au fil des pages, histoire de nous perdre un peu. Un va et vient classique entre hier et aujourd’hui se met parallèlement en place. L’effet recherché est assez réussi et plaisant. Pourtant, le soufflet se dégonfle progressivement, lorsque le récit devient linéaire et les rebondissements artificiels à force d’être mécaniques. L’accumulation de trucs d’écrivain et de personnages qui ont bien du mal à exister ont fini par me décourager.

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Black coffee

Il y a des livres attendus, recherchés. Ceux que l’on veut lire à tout prix et puis il y a celui qui de part son résumé alléchant nous interpelle et termine rapidement entre nos mains. Bien sûr avec un résumé on peut tout avoir, tout rencontrer et surtout tout imaginer. Ce livre vous l’aurez compris est tombé entre mes mains grâce à sa quatrième de couverture qui m’annonçait un bon moment … Comment vous dire que je me suis un peu plantée … !



Pour arrêter toutes les remarques, ce roman n’est pas mauvais. L’histoire est bien construite, on se laisse prendre facilement dans ce récit. On suit avec plaisir nos personnages, qui apportent leurs lots d’émotions. Mais le texte est trop long. Et toutes ces longueurs vont peser sur notre lecture et jouer en sa défaveur !



L’idée initiale est pourtant très intéressante. L’auteure a décidé de lier plusieurs époques, plusieurs histoires, plusieurs personnages. Ainsi on part sur la fameuse route 66 et son tueur en série qui aurait sévit pendant de nombreuses années. De là tous nos personnages se retrouvent emmêlés les uns aux autres. On apprécie cette construction qui nous prend aux tripes. On suit nos personnages entre le road trip et l’enquête policière. C’est avec un réel plaisir que tout prend sens pages après pages.



Mais on n’aurait pu créer un texte un peu plus condensé. Avec ces 600 pages je trouvais que l’on s’éternisait et cela m’a gâché un peu ma lecture. Cela prenait du temps pour tout : se fut long à se mettre en place, à débuter, à continuer puis à finir. En résumé on s’éternise sur des détails futiles et on nuit le texte dans beaucoup trop de digressions. J’aime les textes qui savent où ils vont. Là où la longueur est maîtrisée et contrôlée. Ici on sent l’intention de l’auteure, mais des passages inutiles se glissent et gâchent la lecture. Des scènes qui ralentissent l’intrigue et au final on ne garde en mémoire que cette longueur. La succession de passages rapides puis lent ne me dérange, au contraire elle y joue beaucoup pour créer une atmosphère cohérente dans ce type de livre. Mais là nous avons des situations véritablement inutiles et qui nous gênent dans notre lecture. On nous perd et cela en pâti sur toute l’histoire, sur l’intrigue et sur le texte en lui-même. Ne laissant au final qu’un sentiment négatif sur tout le livre.



Une lecture décevante, qui m’a perdue dans des phrases et des phrases inutiles. Mais pourquoi en tartiner des pages lorsqu’un texte plus succinct peut fonctionner ?!
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Black coffee

L'histoire, sans spoil : Narcissa, Oklahoma, juillet 1966. Un jour de grand beau temps, un homme fut pris d'un coup de folie. Il entra dans une maison, égorgea une femme, en tua presque une autre, poignarda une petite fille dans le jardin et laissa un petit garçon pour mort dans l'allée.

Été 2007, une famille française "fait" la Route 66", mais à la fin du séjour, le mari se volatilise. Elle revient en France, seule avec les deux enfants. Pendant 3 ans sans nouvelles de Pierre.

Été 2011, Lola Lombard revient aux USA à la recherche de son mari, disparu sur la route 66, dont elle voudrait divorcer. Ses enfants, Annette et Gaston (??? m'enfin !!) l'accompagnent aussi. Sa seule piste : un cahier que son mari lui aurait envoyé et qui pourrait bien être la preuve de l'existence d'un serial killer, tuant sur cette route mythique, la "Mother Road"...et dont le chemin traversait déjà la oetite ville de Narcissa à l'été 1966.

Le chemin du petit garçon blessé en 1966, devenu homme, Desmond G Blur, spécialiste criminologue, ayant reçu le prix Pulitzer pour son ouvrage sur "La sociologie du crime" et celui de Lola, enquêtant sur la disparition de son mari vont se croiser. Car Lola a utilisé le cahier de son mari pour en faire un blog en français et en Anglais, sur ce tueur de la route 66, avec des photos de leur premier voyage, illustrant les endroits où ils sont allés, et Desmond s'intéresse depuis longtemps à ce blog. Et si les crimes racontés précisément, avec dates, lieux, façon de donner la mort étaient vrais ? Et si l'on découvrait des cold cases qui pourraient y correspondre ?

Avec les deux personnages, et les enfants (16 et 10 ans) on visite à notre tour cette route 66, l'auteure ayant fait le road trip avec sa famille également.

Ce livre de plus de 600 pages m'a embarquée immédiatement, avec le suspense et les descriptions des villes fantômes visitées, des motels, des stations services délabrées, des musées, des objets d'art installés en bord de route, des boutiques de souvenirs, des touristes, des "diners", de la nourriture et de la chaleur de l'asphalte.

MAIS ce livre m'a également énervée par son style. La lecture n'etait pas du tout fluide ! J'étais même enragée !

J'avais envie de me claquer la tête au mur (et j'ai une migraine constante depuis trois jours) tellement ce thriller est alourdi de phrases pleines d'effets de style qui font artificiel. C'est le contraire d'une lecture fluide. 

J'ai dû relire plein de phrases une deuxième fois pour les comprendre. Ce serait risible si ce n'était pas triste. Livre de 600 pages qui aurait été super en soustrayant (mot très utilisé dans le bouquin) toutes les lourdeurs. 350 pages et c'était top. Pour le mot soustraire je cite "Ses cheveux blond cendré s'étaient soustraits au coup de brosse matinal" ... vous voyez le genre ? Et à un moment Lola a une migraine. : "Sa migraine se déployait telle une carte routière""Des éclairs traversaient les brumes intérieures de son âme jusqu'à l'aveuglement".... 😳J

J'ai même noté plein de descriptions de ce style, des "Elle était ensorcelée par des milliers de kilomètres", je n'en pouvais plus. Je mets une petite photo ici d'un bout de texte. Je devais relire deux fois pour comprendre des longues phrases qui illustraient ce qu'elle venait de dire . Les "tel le" ou "comme si" "alourdi comme par une serviette de bain mouillée posée sur son épaule" !!!! AU SECOURS !!!

Et pourtant j'ai lu récemment "De Cendres et de Larmes et "L'enfant aux cailloux" de Sophie Loubière aussi, qui ne présentaient pas ce style lourdingue, théâtral, pénible, qui n'apporte rien à l'histoire à part une lecture très cahotique. Par contre, l'histoire et le suspense sont vraiment très bons, et j'ai lu jusqu'au bout. Même si elle a utilisé les mots "sussurer", "se délecter" et "mitonner", mots pour moi insupportables.

Donc, je ne sais que dire. Bien pour l'histoire, excellent roman à suspense très prenant, mais pénible à lire à cause d'un style à hurler. Voilà.

Elle a récemment écrit une suite, "White coffee" et je me demande si le style a changé. Ou pas. Je suis intriguée.






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Black coffee

Ce livre fait partie de la rare catégorie à laquelle je dois m'atteler à plusieurs reprises pour finir la lecture.

Et oui, commencé une première fois, je l'ai rapidement abandonné pour le laisser dormir et me laisser mûrir.

Finalement, au deuxième essai je ne regrette pas d'avoir persévéré au delà des 100 pages. La longue itération de meurtres les uns après les autres, sans lien apparent et sans toile de fond a beaucoup perturbé ma lecture.

La vraie enquête prend forme ensuite. Les morceaux du puzzle s'enchaînent et les personnages se rencontrent.

Desmond, le brillant journaliste sociologue du crime qui se prend à l'enquête qui fait écho à sa propre histoire. Pansant ses blessures psychologiques, à la recherche de son père détesté et incompris, tentant de démêler l'écheveau de sa propre vie en même temps que celui des crimes.

Lola, la mère dont le mari a disparu en plein voyage aux Etats-Unis et qui continue à suivre toutes les pistes. Elle- même un peu déconcertante de se lancer avec ses deux enfants sur la piste d'un tueur en série.

Au final, une fois le puzzle reconstitué, les personnages principaux deviennent sympathiques et attachant.
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Black coffee

Dès le départ il y a beaucoup de personnages avec des années qui défilent et où je cherche à comprendre ce qui les relie.



Au tiers du roman je ne sais toujours pas où l'auteure veut m'emmener.

Meurtre en 66 puis des sauts irréguliers jusqu'en 2011 et au bout de 45 ans il ne s'est rien passé d'extraordinaire.



Mieux vaut prêter attention aux titres des chapitres, qui sont des dates, car on fait parfois de sacrés bonds dans le temps.

Ces mêmes chapitres sont introduits par un horoscope, signe en latin et prédiction en anglais. Ils m'ont laissé perplexe car je n'en ai toujours pas compris l'utilité, tellement que j'ai fini par ne plus les lire.



Un démarrage un peu lourd, voire confus, avec des passages qui pour moi ne servent à rien, puis l'histoire se révèle enfin (attendez 200 pages quand même).



L'auteur ne recherche pas le sensationnel et les quelques subtils rebondissements le prouvent, mais quand l'intrigue s'installe le récit devient prenant.



C'est à la base un bon scénario mais ralenti par des détails, des digressions et des scènes inutiles.



Si j'ai aimé cette intrigue il me reste au final une impression générale mitigée de cette lecture.



"White coffee" m'attend dans ma PAL et j'espère que cette suite sera plus directe.
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Black coffee

Sur la route 66, aux Etats Unis, une femme roule seule avec ses deux enfants, à la recherche de son mari disparu trois ans auparavant. Elle a reçu un cahier de son mari, la mettant étrangement sur la trace d'un homme qui , dans les années 60, fut l'auteur d'effroyables meurtres.

La piste de cet homme croise la route 66, et d'indices en indices, de rencontres en témoignages, Lola progresse à petits pas, avec l'aide de Desmond, un homme qu'elle a rencontré sur son chemin.

C'est une longue histoire, aux rebondissements nombreux et variés, aux personnages plus ou moins attachants.

J'ai trouvée l'écriture confuse et l'histoire interminable.

Je ne m'attendais pas à cette déception, la première avec les livres de Sophie Loubière.
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Black coffee

1966 : L'auteure nous décrit un crime en début de roman qui est tellement violent et sauvage qu'il donne froid dans le dos. Desmond, du haut de ses huit ans, passera sa vie à se sentir responsable de ce massacre. Pourquoi? Parce que sa mère lui aura demandé d'attacher leur chien alors que s'il ne l'avait pas fait, peut-être que le chien aurait pu les prévenir et protéger. Plusieurs années plus tard, alors que la relation entre Desmond et son père est pratiquement inexistante, les paroles de son paternel le culpabilisera encore plus : Si seulement tu n'avais pas attaché le chien. Il apprendra à réellement connaître son père qu'une fois que celui-ci sera décédé. Et c'est à ce moment-là, que sa quête commencera réellement pour lui.



2011 : La rencontre entre Lola et Desmond m'a laissé un peu perplexe. À mes yeux, certains éléments manquent de crédibilité mais j'ai passé par-dessus et poursuivit ma lecture. Tous les crimes commis par notre serial killer sont horribles. Certaines scènes m'ont obligées à fermer mon livre pour reprendre ma lecture plus tard. Comment l'auteure a-t-elle pu imaginer de tels crimes? Je me pose encore la question!



À certains moments, l'intrigue m'a soutenue en haleine mais je dois dire que le dénouement est trop rapide et prévisible. Et ce, plusieurs pages avant la fin du bouquin. Dommage!




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Black coffee

L'action du roman Black Coffee démarre immédiatement, s'essouffle un peu durant quelques chapitres, pour mieux reprendre ensuite. Un petit garçon, Desmond Blur, fait face à un tueur en série qui détruit sa famille, tant physiquement que psychologiquement. Les années passent difficilement et le destin vient remettre ce tueur (et la famille Lombard), entre les mains du petit garçon devenus un grand journaliste criminel. Dés lors, une plongée dans l'Amérique des années 70 à 2011 s'impose avec son lot de descriptions de la route 66, de son âme et de ses cultismes hôtels et bars.



La disposition des chapitres est très agréable. Ces derniers sont courts (2-4 pages) ce qui m'a permis de reprendre mon souffle, d'assimiler les informations données par l'auteur. Car des informations il y en a un bon nombre ! Trop ? C'est possible que certains passages soient un peu décousus. Il faut vite se situer géographiquement et chronologiquement pour faire le lien entre les personnages, ce qui n'a pas toujours été évident.

Aux premières pages de ma lecture, je trouvais que la multitude des personnages perdait le lecteur et le récit, mais au final c'est une bonne idée de la part de Sophie Loubière d'avoir dédié quelques pages aux diverses victimes puisque plus on avance dans l'histoire, plus les pièces du puzzle s'imbriquent. Un vrai fil d'ariane !



J'ai particulièrement apprécié la présence et l'importance donnée aux chiens dans le récit (même si ils ne sont pas les personnages principaux), moment de légèreté et de loyauté parmi l'horreur. En parlant d'horreur, l'auteure n'est pas dans une description morbide ou "gore" des meurtres, elle s'appuie davantage sur l'aspect psychologique que sur les détails des blessures.



Enfin la relation qui s'instaure entre Desmond et Lola me dérangeait au départ (peut-être de par l'aspect un peu pervers de Desmond) mais le développement s'est fait agréablement, même si je trouve que quelques passages auraient mérités d'être moins grossiers et moins prévisibles.



En un mot, belle découverte. J'ai aimé mais pas totalement adoré ce polars, ilme donne cependant quand même l'envie de poursuivre avec White Coffee !
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Black coffee

J'aime beaucoup la plume de Sophie Loubière. Les 600 pages se lisent sans difficultés. L'histoire est très bien contée. On s'attache facilement aux personnages. On a envie de savoir le pourquoi du comment. Et j'adore quand l’intrigue se poursuit jusqu'aux dernières lignes!



Mais je trouve que ça tire un peu en longueur. La pilule passe quand même grâce aux courts chapitres qui rythment bien l'histoire. si c'est long à certains moments, le dénouement final est par contre très rapide.

Je n'ai pas compris non plus l'horoscope non traduit en français à chaque début de chapitres. Mes cours d'anglais étant bien loin, j'ai cherché à traduire les premiers mais j'ai vite fait laissé tombé.



Je ne regrette absolument pas d'avoir lu ce livre qui restera tout de même une très bonne première expérience de cette auteur. La nouvelle "Dirty Georges Clooney" reprenant des personnages de Black Coffee m'a fait sourire.

J'ai hâte de me plonger dans "White Coffee"
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Black coffee

Un thriller bien construit entre passé et présent sur la mythique route 66.



J’ai beaucoup aimé le cadre, la description des paysages et des lieux où se déroulent l’intrigue. Le parcours de Desmond depuis son enfance est vraiment intéressant , la façon dont il s’est construit malgré les épreuves.J’ai beaucoup aimé sa plongée dans son histoire familiale pour qu’il puisse en fin comprendre ce qui lui est arrivé.



Bon par contre , l’histoire de Lola et de sa famille…j’ai pas accroché du tout :



ce père de famille qui plante tout pour se laisser porter par sa passion de la route 66…pourquoi pas?

plusieurs années après, il appelle Lola et l’envoie sur les traces d’un des plus grands sérial killer des USA…et elle, tranquille, elle y va…avec ses deux enfants…non je suis désolée pas avec les enfants !!!

Soit disant pour le retrouver pour finaliser le divorce et vendre la maison car elle est en difficulté financière…partir aux USA à 3…plusieurs semaines…tu ne fais pas ça quand tu es en difficulté financière…



Je suis désolée mais pour moi c’est des détails qui me font complétement sortir de l’histoire…je trouve ça dommage car l’idée de départ est vraiment bonne.



BREF …une idée de départ vraiment bonne, un personnage central parfait…mais l’histoire de la famille française qui se greffe dessus…non désolée j’ai pas accroché à cette partie. Ça reste une bonne lecture surtout si vous aimez les USA et sa mythique route 66.
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