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Critiques de Stefan Ahnhem (193)
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Moins 18°

"Impossible de lâcher ce polar nordique." est écrit sur la couverture. Effectivement, je confirme.

Deux enquêtes en parallèle : une côté Suède et l'autre côté Danemark.

Une voiture tombe dans la mer du nord avec un cadavre à son bord.

Des agressions sauvages sont perpétuées sans raison sur des gens dans la rue.

Deux enquêteurs : Fabian Risk, qui doit également faire face à des problèmes conjugaux. Dunja Hougaard, bête noire de la police danoise, qui traque les agresseurs contre ses propres supérieurs et collègues.

Mon premier Ahnhem et pas mon dernier.
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Moins 18°

Ca fait 3 romans de Stefan Ahnhem que je lis et à chaque fois l'intrigue est très originale. Souvent avec les polars, c'est du déjà-vu écrit différemment et donc c'est très difficile d'être inventif et original. Ahnhem est à mes yeux un maître incontestable du polar ♥.

J'ai adoré ce roman au suspense addictif et à l'intrigue parfaitement ficelée. Le dénouement est totalement inattendu.

Entre Suede et Danemark, 2 policiers mènent 2 enquêtes où se multiplient les cadavres. Un vrai sac de noeuds parfois tellement dur à démêler qu'il m'a fallu relire certains passages.



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Moins 18°

Auteur suédois à succès, Stefan Ahnhem, nous livre un épisode de sa série avec l’inspecteur Fabian Risk.



Deux pays concernés, la Suède et le Danemark, deux policiers que nous suivons tout au long des chapitres courts, deux principales énigmes à résoudre. De nombreux personnages apparaissent dans des « sous-énigmes » qui viennent perturber parfois la compréhension des recherches des inspecteurs. Bon il faut s’adapter à la géographie des villes, des noms des intervenants, des relations ubuesques des corps de police de ces deux pays. Mais n’ont-ils pas en commun la froideur de leur climat ! Non, non ce n’est pas une indication du titre !



Il serait trop ardu et trop long de donner un synopsis de ce thriller, et ainsi d’en dévoiler les rouages. Donc, il faut garder la tête « froide » et se laisser porter par les situations tragiques. Dorénavant, comme beaucoup de polar, la vie intime des protagonistes policiers, devient indissociables de l’enquête ; et les humanise, que se soit l’alcool, la drogue, les adultères, les relations professionnelles entre collègues, bref : la vie sociale dans et en dehors de sa profession.



C’est ainsi qu’ici, non seulement les esprits tordus, pervers et psychopathes tuent par amour ou pour l’argent ; mais également par désœuvrement ! En effet, ce policier imbrique également l’évolution de la société vers l’absurde : la violence gratuite, d’individus qui agressent une personne au hasard et la rouent de coups pour ensuite poster une vidéo sur les médias : fléau actuel de notre société…



La résolution des énigmes qui intervient - bien sûr - vers la fin, m’a paru cependant trop facile et rapide : notamment par l’apparition d’une génération spontanée de solutions opportunes.



Un style mordant, rapide, agréable à lire mais nécessitant une bonne concentration pour garder sa tranquillité d’esprit dans cette banquise de noirceur. Certes une suite de « Moins 18° » devrait pulser un air chaud sur ces contrées glaciales et neigeuses…



En somme, un bon moment de lecture grâce au talent de Stefan Ahnhem.


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Moins 18°

Derrière une construction classique bâtie sur deux intrigues différentes, Moins 18° cache en réalité un redoutable polar, au suspense fichtrement bien mené.



Ne cherchez pas un rythme d’intrigue qui dépote ici, vous ne le trouverez pas. Les polars nordiques ont cette particularité d’avoir des histoires qui prennent leur temps, où les personnages, la société et l’environnement prennent beaucoup de place. Stefan Ahnhem laisse de côté le sensationnel pour se concentrer sur quelque chose de plus réaliste, ce qui n’enlève malgré tout rien à la noirceur dont est empreint son récit : meurtres sauvages et agonies des victimes auxquelles nous assistons parfois, violence dans les rapports humains y compris entre les flics eux-mêmes. Il est également question de thèmes de sujets forts et très actuels, tels que les adolescents à la dérive, le harcèlement scolaire ou encore les réseaux sociaux qui font ressortir les côtés les plus abjects de l’être humain. Si le rythme de l’intrigue n’est pas des plus violents vous l’aurez compris, l’auteur réussit néanmoins le tour de force d’écrire un ouvrage qu’on a du mal à lâcher et grâce à des chapitres courts, voire ultra courts, on avance dans notre lecture dans se poser de question et les presque 600 pages sont avalées à la vitesse de l’éclair.



Le fait de ne pas avoir lu les deux précédents ouvrages de la série n’a pas été un problème pour moi, car l’auteur s’est attaché à détailler les personnages principaux et leur vie de manière à ce que cela soit accessible à un large lectorat, y compris ceux qui prennent la série en cours. Certains personnages sont plus mis en avant que d’autres, c’est le cas de plusieurs enquêteurs, côté suédois et côté danois. J’ai eu un petit coup de cœur pour le personnage de Fabian, flic acharné dans son boulot et à la vie de couple un peu bancale, qui va se retrouver bien malgré lui pris dans le tourbillon meurtrier de l’assassin.



[ Le mot de la fin ]



Plus je lis des auteurs scandinaves, et plus j’aime les polars nordiques, parce qu’ils offrent une diversité incroyable et que chaque auteur apporte quelque chose de nouveau au genre.



Je recommande ! Une bonne découverte pour moi !
Lien : https://anaisseriallectrice...
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Moins 18°

C'est le troisième ? tome d'une série et il y est fait beaucoup allusion aux épisodes précédents. Il en arrive de choses à ces policiers, non seulement ils ont des enquêtes difficiles mais ils ont aussi des problèmes avec leurs chefs, perso ... Un peu trop peut-être ...

Sinon les deux enquête se suivent même si le suspense n'est pas le point le plus fort car on se doute assez vite de l'histoire et de certains coupables.
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Moins 18°

Troisième volet des aventures de Fabian Risk et Dunja Hougaard. N'ayant pas encore lu les précédents (shame on me 😁) j'ai clairement senti qu'il manquait quelque chose mais n'ai eu, toutefois, aucun problème à suivre. Je vais, par contre, me pencher sur les deux précédents au plus vite.



Deux enquêtes en parallèle en Suède et au Danemark.

Alors que Fabian fait face à un tueur en série au mode opératoire original et inédit, Dunja, de son côté plonge dans ce qu'internet a de plus sordide: le voyeurisme extrême qui pousse à commettre des actes au delà de l'imaginable. 



Les deux enquêtes sont aussi sordides l'une que l'autre et font preuve de beaucoup de développements et d'originalités.

Tu te retrouveras confronté à tant de cadavres que tu en perdras très vite le compte et tu feras surtout face à la perversion, l'avidité et bien d'autres abjections déclinables à l'infini pouvant presque faire pâlir les péchés capitaux...



L'intrigue ou plutôt, devrais-je dire, les intrigues aux multiples rebondissements sont rondement menées. Les personnages sont forgés et ancrés autant dans leur enquête que dans leur vie privée et donnent toute sa dimension au récit. J'y ai trouvé un petit goût fort agréable de Broen et ne déplore qu'un petit bémol...les longueurs...cent pages en moins (sans mauvais jeu de mots 😜) et ça aurait été parfait !



Après la canicule de l'été, ce récit te refroidira avant même que tu n'aies pu finir la dernière page et ce n'est pas un verre d'alcool qui changera la donne. Arme-toi donc d'une bonne couverture et éventuellement d'une bouillotte avant de t'aventurer dans ce très bon livre que je ne peux que te recommander 😊
Lien : https://sangpages.com/2020/0..
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Moins 18°

Moins 18° se déroule à la frontière entre le Danemark et la Suède, au détroit d’Øresund.

D’un côté en Suède, Fabian Risk devra enquêter sur la mort de Peter Brise, comment a t’il pu être vu récemment alors que son corps a été retrouvé congelé à moins 18° au volant d’une BMW qui a fini sa course dans les eaux de Helsingborg ? Au Danemark, dans les rues d’Helsingør une femme couverte de sang déambule, elle a été témoin d’une agression, elle répondra simplement se souvenir de ricanement, elle n’a rien pu faire, ils étaient trop nombreux, « jaunes et joyeux« . Comme dans tout polar scandinave qui se respecte, ceux que je préfère en tout cas, l’auteur s’appuie sur la société et ses dérives actuelles, et bien qu’il soit de facture classique Moins 18° n’est pas le gentil thriller scandinave doudou, Stefan Ahnhem est une nuance différente, ose le mélange des thématiques, les esprits sont retors et malveillants, il y a cette noirceur en toile de fond qui ne ressemble pas à l’ambiance glaciale des sombres décors scandinaves, mais à la froideur des violences infligées aux victimes qui nous stupéfie.

C’est un beau pavé de 560 pages qu’on ne voit pas défiler grâce à une excellente mise en tension, une atmosphère étouffante qui nous mènent vers un jeu de piste complexe, le rythme fait s’envoler toutes les idées et aspects préconçus sur les thrillers scandinaves, le style moderne d’Ahnhem évite les longues descriptions contemplatives habituelles souvent reprochées au genre en cédant la place au développement de deux enquêtes redoutables et solides.



Évidemment, commencer une saga en cours de route c’est prendre le risque de passer à coté de certains éléments, parce qu’en parallèle, c’est la découverte de personnages travaillés depuis Hors cadre ; j’ai terriblement adhéré à Fabian Risk, je ne vais pas m’épancher sur sa personnalité, fragilisée et en perte de repère, on sent bien que sa situation familiale a de l’importance et qu’elle n’a pas été épargnée précédemment, il y a un réel attachement envers sa famille particulièrement mise en avant dans Moins 18° ce qui donne envie d’en savoir davantage.



Je plaide coupable du seul bémol, celui de ne pas avoir lu Stefan Ahnhem plus tôt, Moins 18° peut se lire indépendamment, et s’adresse à tous les lecteurs qui aiment se faire manipuler dans les polars fouillés et maîtrisés !



En attendant de retrouver Fabian Risk, je vais me plonger dans la série Le jeune Wallander (tirée des romans de Henning Mankell) dont Stefan Ahnhem est scénariste et peut-être le futur successeur de ce monstre de littérature suédoise qu’est Mankell ? Affaire à suivre…
Lien : https://encoreunlivre.com/20..
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La neuvième tombe

Après un court prologue dont on ne comprendra toute la finalité qu'à la fin du récit, le lecteur se trouve plongé dans une double enquête.

Tout d'abord en Suéde, le Ministre de la Justice disparaît à la sortie du Parlement. Puis c'est au tour du fils d'un notable. C'est Fabian Risk qui est chargé de retrouver les disparus assisté de sa collègue Malin Rehnberg enceinte de jumeaux.

A des centaines de kilomètres de là, en Norvége, c'est la femme d'un présentateur de télé qui est retrouvée chez elle sauvagement assassinée. L'autopsie révélera qu'un organe a été prélevé sur la victime.

Deux enquêtes qui de prime abord non rien en commun mais qui conduisent sur la piste d'un même assassin particulièrement retors.

La résolution de cette enquête commune, sans qu'il y ait le moindre échange entre les deux pays, se déroule par alternance de chapitres. Ce qui perturbe le lecteur car parfois l'une des parties est plus avancée que l'autre. Le récit s'avère un peu brouillon et on a l'impression que l’histoire n'est pas assez travaillée.

On suit donc en alternance les deux équipes centrées sur des personnages de premier plan à la forte personnalité, mais qui une fois de plus une vie personnelle tourmentée et complexe qui prend parfois un peu le dessus sur leur vie professionnelle et donc de ce fait sur l'enquête.

Les chapitres sont certes courts, mais l'histoire est un peu trop longe et les rebondissements pas assez présents. On note un manque de montée en pression ce qui à pour pour effet de faire baisser l'attention du lecteur.

Un polar qui n'est pas inintéressant mais qui comporte de nombreux défauts : trop de longueurs, une fin un peu linéaire qui manque de saveur, des personnages un peu cliché aux réactions pas toujours justes. Mais l'atmosphère nordique est bien présente.
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La neuvième tombe

Je suis assez friande de polars scandinaves d'ordinaire, mais là, la mayonnaise n'a pas pris du tout. Il y a énormément de longueurs, de passages inutiles à l'intrigue. Je n'ai ressenti aucune empathie pour les personnages, qui sont fades et antipathiques pour la plupart.

Les twists n'en sont pas vraiment et ne surprennent pas. Quant aux derniers chapitres, là, on part dans le grand-guignol !

Je suis allée au bout de ma lecture mais j'en ressors déçue.
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La neuvième tombe

Ils sont forts ces scandinaves !

Je vous l’avoue : j’avais délaissé depuis quelque temps les auteurs suédois ou islandais au profit d’écrivains francophones voire britanniques .

Et là je découvre grâce à ce roman l’écriture de Stefan Ahnheim : la claque !

Un récit de plus de 600 pages que j’ai dévoré en quelques heures seulement , avide de progresser dans ma lecture comme mon fils devant une assiette de profiteroles .

On suit pas à pas ces histoires de meurtres particulièrement horribles dont l’inspectrice danoise Dunja Hougaard essaie de percer le sens - s’il est possible de parler de sens à la vue de ces corps mutilés - afin de tenter de définir le profil du meurtrier .

De l’autre côté du détroit d’ Oresund qui sépare le Danemark de la Suède , à Stockholm , son homologue , Fabien Risk ( secondé par sa collègue Malin Rehnberg) est confronté à la disparition du Premier ministre alors qu’il sortait du Parlement .

Deux enquêtes parallèle commencent alors , avec leurs lots de (mauvaises ) surprises et de rebondissements , de nuits blanches et de journée de 48 heures . Il faudra bien ça , une bonne dose d’adrénaline , la ténacité des deux policiers afin de mener à bien leurs investigations malgré les risques encourus et ce , sans aide de leur hiérarchie respective , pour que la piste du ou des criminels puisse être approchée au plus près . Mais les deux policiers poursuivent t-ils , peut être , sans le savoir , les mêmes cibles ….





Autant vous prévenir tout de suite il vous sera difficile de lâcher ce livre . Du Moyen Orient aux pays scandinaves , l’auteur nous entraine dans une courte poursuite sanglante et frénétique . Une course menée en parallèle par deux protagonistes très différents mais qui , quitte à mettre de côté leur vie privée et leur famille , sont prêts à tous les sacrifices pour débusquer l’auteur des crimes et par la même , tenter de sauver des vies innocentes . Car leur adversaire est ici de taille , intelligent et imprévisible et ils auront besoin de toute leur capacité de réflexion ainsi que de leur intuition pour déjouer ses plans funestes .

Une histoire en béton n’est rien sans un style à son niveau et là on peut dire que l’on est gâté car , outre trois personnages principaux auxquels on ne peut manquer de s’attacher , l’auteur aime autant tenir en haleine ses lecteurs que les surprendre . Et je peux vous dire que vous allez être servi !

Une météo glaçante , typique de l’hiver sous ces latitudes , où la nuit prévaut largement sur le jour apporte un supplément d’atmosphère glaçante à souhait . Quant au rythme il est à l’avenant des tribulations policières : l’auteur ne ménage ni les organismes de nos héros ni ceux des lecteurs . Enfin , sans vous en dévoiler une miette , l’auteur met en avant un scandale incroyable , moelle épinière cachée de ce roman , que vous découvrirez à la fin du livre .

Bonne lecture !



Merci à Babelio et Albin Michel pour cet envoi .
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La neuvième tombe

Un bon mois avant sa sortie officielle, Babelio et Albin Michel m’ont permis de lire les épreuves non corrigées (bien que je cherche encore ce qu’il y a à corriger).

Contrairement à ce que laisse entendre le quatrième de couverture, Fabian Risk, l’enquêteur suédois et Dunja, l’enquêtrice danoise, ont beau travailler sur la même enquête, ils n’en ont pas conscience et travaillent totalement indépendamment l’un de l’autre, ce qui est vraiment frustrant pour le lecteur qui voit bien qu’il y a un lien.

J’ai d’ailleurs trouvé que la partie danoise de l’enquête était presque anecdotique dans le sens où ce qu’elle découvre nous, sert à nous, lecteur, pour avancer dans la compréhension, mais n’aide pas la police suédoise qui se débrouille très bien sans elle.

Même si j’ai vraiment apprécié Dunja, qui ne se laisse pas abattre malgré ses déboires personnels comme professionnels, j’ai nettement préféré l’enquête suédoise.

Pourtant je n’ai pas vraiment apprécié Fabian Risk, que j’ai trouvé d’une faiblesse coupable, aussi bien en ce qui concerne sa femme et ses enfants, que dans sa vie professionnelle.

Malgré son intelligence et son flair, je n’ai pas réussi à passer au-dessus de ses défauts.

En revanche, j’ai beaucoup aimé sa collègue, Malin, qui, malgré sa grossesse très avancée, est d’une efficacité redoutable.

Le livre s’ouvre sur une simple lettre et j’ai mis pas mal de temps à comprendre le lien qu’il pouvait y avoir avec tous ces meurtres mais j’ai fini par comprendre et je dois dire que je n’ai ressenti aucune empathie pour l’auteur de ces meurtres.

Le livre est très long (je ne m’en plains pas, remarquez) mais ses chapitres courts, les changements de point de vue, font qu’il se lit assez vite avec un rythme soutenu.

On succombe vite au « encore un chapitre et je dors ». Heureusement pour moi, je l’ai commencé au début du week-end.

L’histoire est dense, avec beaucoup de personnages, mais franchement, avec un minimum de concentration, on s’y retrouve parfaitement.

Ce livre est le second des enquêtes de Fabian Risk et il va falloir que je lise le premier tome pour voir si ce côté faible qui m’a tant énervée chez lui résulte d’un évènement particulier ou si c’est un trait de son caractère.

Vers la fin, il y a un évènement que je n’avais pas vu venir et c’est sans doute là que Fabian m’a le plus déçue.

La fin m’a frustrée et si l’épilogue semble apporter un semblant de justice, j’ai trouvé que c’était trop peu. Mais sans doute bien plus réaliste que celle que j’aurais aimé lire.

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La neuvième tombe

Ce livre est en principe le deuxième d'une série de quatre actuellement, dont le protagoniste est l'inspecteur Fabien Risk, de la police suédoise ( pour ceux qui se poseraient la question, risk se traduit en français par "risque" ce qui au demeurant convient parfaitement au personnage)

A l'occasion de la sortie du quatrième opus de la série, j'ai eu envie de la lire en commençant par le premier, soit Hors cadre

Et j'ai un problème de cohérence : les évènements relatés dans le présent livre sont manifestement antérieurs à l'acte de Hors Cadre

J'ai d'abord pensé à une fantaisie de l'édition français ( ce ne serait pas la première fois que cela arrive) mais sa chronologie est conforme aux copyright suédois : celui de Hors Cadre est de 2014, alors est celui de La neuvième tombe est de 2015 et cela bien que que, comme je l'ai dit, l'action du second est antérieure à celle du premier.

Si quelqu'un avait une explication logique..

En tout cas si quelqu'un a l'idée de lire les livres dans l'ordre, il aurait intérêt à commencer par La neuvième tombe, comme je ne l'ai pas fait .

Et le livre, dans tout ça

Ce n'est pas mal, mais je n'en dirai pas plus.

Je suis sans doute maniaque, mais cette histoire de chronologie m'en a un peu gâté la lecture.

De même d'ailleurs que de nombreuses allusions présentes dans Hors Cadre faisaient pressentir l'existence d'un roman antérieur, mais j'avais imputé l'ordre des parutions en France au je m'en foutisme de l'éditeur français

Eh non, pour une fois ?
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X raisons de mourir

ANGOISSE

Alors qu'une série de meurtres sévit à la frontière entre le Danemark et la Suède, Fabian Risk doit s'y confronter malgré les difficultés familiales auxquelles il fait face, et l'enquête officieuse qu'il a décidé de reprendre à la suite du suicide d'un de ses collègues.



Les pistes s'entrecroisent, le policier s'attelant à cerner les maigres indices laissés par le ou les tueurs à l'œuvre.



Astrid Tuvesson, chef de la brigade criminelle d'Helsinborg, se trouve de son côté obligée d'interrompre sa période de sevrage alcoolique pour venir encadrer les agents, d'autant qu'à mesure que certains suspects sont identifiés, on craint qu'ils ne frappent de nouveau avant d'avoir été arrêtés.



Une course poursuite s'engage pour éviter de nouvelles atrocités, que même les plus expérimentés d'entre eux ne peuvent plus supporter.



Un thriller angoissant et lucide sur les dangers de notre époque.



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Moins 18°

Pour être bref, ce fut ma première et dernière lecture de cet écrivain suédois.

Les éditions Albin Michel devraient être un peu plus exigeantes; ce roman policier n'apporte absolument rien d'intéressant - voire que du mauvais - , que cela soit au niveau de l'écriture, du scenario, de la narration, des personnages et de l'intrigue. Vous y trouverez tous les clichés du roman policier, on dirait du copié – collé, que l'on trouve sur le marché actuellement. Mais, grande nouveauté, ici les pizzas ont pris la place des biscuits à la cannelle…

Ah oui, si vous cherchez un catalogue pour acheter un congélateur vous trouverez peut-être ce qu'il vous faut.

En plus, Ahnhem arrose à grandes giclées de la violence gratuite, des personnages pervers et malsains, sans aucune contrebalance. Tout le monde est en crise. Surement un reflet de la société ?

Le pire est que plusieurs histoires s'entremêlent, et je dois dire que à la fin, on n'a pas forcément saisi s'il y a un lien ou pas.



La lecture de ce livre fut une perte de temps pour moi, j'aurai mieux fait de l'abandonner.

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Moins 18°

Déjà repéré avec "hors cadre", c'est avec son polar glaçant"-18" que je découvre le talent du Suédois Stefan Ahnhem. Des protagonistes récurrents pour mener une enquête dont il faudrait suivre l'évolution dans l'ordre des titres parus. Un polar nerveux hyper bien construit, bien pensé, qui secoue pendant 569 pages et ne faiblit pas. Des chapitres courts totalement addictifs. Un vrai champion du genre.
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Moins 18°

Addictif.

Il y a tous les ingrédients pour faire un excellent roman policier scandinave.

C'est un très bon page turner. La lecture est fluide et agréable. Les deux intrigues sont bien organisées et ne se rencontrent qu'à la fin et plutôt brièvement. La construction apporte de l'action régulièrement.

J'ai aimé l'idée originale du vol d'identité. Cela change et le thème est bien exploité. C'est inhabituel et c'est clairement un plus. Même s'il s'agit d'une fiction, cela fait réfléchir.

C'est bien trouvé.

J'ai hâte de lire les deux précédents tomes.







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La neuvième tombe

L'accroche de Miss Aline

« Il » écrit une lettre qu’il laisse aux quatre vents espérant qu’elle parviendra à son destinataire.

Le ministre de la Justice disparait.

Une femme enlevée pendant son examen gynécologique.

Une autre assassinée chez elle de manière atroce.

Voilà donc les premiers éléments se déroulant simultanément en Suède et au Danemark.

Double enquête, double équipe : Fabien Risk et Malin; Dunja propulsée au rang de chef d’équipe.

Immédiatement s’enchaînent les questions ? Qui est « il » dans le prologue ? Pourquoi Edelman recommande à Fabien Risk de rester sous les radars et  de ne référer qu’à lui de l’avancer de son enquête ? A quel jeu s’adonne Sleizner en plaçant Dunja à la tête de l’équipe ?

Beaucoup de personnages dés les premières pages. L’organigramme est complexe.  Le tempo est donné, aussi bien par les chapitres courts  que par les rebondissements qui se succèdent. Toutes les pistes ne sont pas bonnes à suivre. Toujours est-il que le ministre reste introuvable, que des corps mutilés abondent. Chaque équipe se démène pour avancer, parfois en allant à l’encontre de la hiérarchie, souvent au détriment de leur vie privée.

Des questions encore : quelle est cette neuvième tombe ?

« Jusqu’où peut-on aller par amour ? ». Que vient faire le sentiment amoureux au milieu de ces corps dépecés ? Et pourtant … tout à avoir avec l’amour !

L’intrigue est bien menée,  bien dosée. On avance pas à pas auprès des enquêteurs. L’auteur nous mène par la main vers une fin surprenante.

La neuvième tombe de Stefan Ahnhem est une belle découverte. Je remercie les Editions Albin Michel pour ce SP hivernal et noir.
Lien : https://collectifpolar.wordp..
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Hors cadre

Lecture agréable. Un prochain voyage en Suède me pousse à piocher dans les romans suédois pour me mettre dans l’ambiance.

Hors cadre se déroule en été et l’évocation des journées longues (le jour qui se lève à 3 heures du matin) donne le ton.

L’inspecteur Fabian Risk et sa famille s’installent à Helsingborg pour donner un nouveau départ à leur histoire familiale, quand surviennent des meurtres en lien avec l’enfance de Fabian. Commence alors une enquête touffue (trop quelquefois). J’ai eu parfois le sentiment de retrouver Kurt Wallander (Mankell), mais dans une intrigue qui se délite trop souvent dans une série d’invraisemblances… Lecture inégale, agréable souvent, à condition de ne pas être trop exigeant sur la qualité et la cohérence de l’histoire.
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Moins 18°

Troisiéme histoire des policiers Fabian Risk, suédois et Dunja Hougard, danoise. Deux intrigues différentes, deux enquêtes policières parallèles, tous deux vont à peine se croiser dans ce tome mais on retrouve avec plaisir ces deux personnages fracassés qui luttent avec hargne pour Dunja, avec plus de difficulté pour Fabian contre un destin contraire. Dunja a du s'engager dans la police municipale, poursuivie par la vindicte de son ex responsable, et va découvrir qu'une bande de jeunes dévoyés se sont lancer - par plaisir - dans la chasse au sdf. Fabian lui va affronter un tueur particulierement qui comme un caméléon prend la place de ses victimes pour les dépouiller de leur argent. Mais tout n'est pas si simple, et entre une séparation qui se profile entre Fabian et sa femme, le mal être de Théodor, son fils, l'alcoolisme pathologique d'Astrid, responsable de Fabian, les différents personnages de ce roman affrontent nombre de difficultés et certaines intrigues tournent au glauque et au pervers...La mécanique est bien construite, mais tout semble trop sombre sans aucun personnage léger (sauf Mathilda peut être et encore). Dans le style, c'est pas mal mais à ne pas lire en cas de "bad mood".
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La neuvième tombe

Que de longueur dans ce livre ! J’ai failli renoncer aux 2/3 du livre. Trop de sang, trop de longueur, de crimes, de macabre, les allers-retours d'un pays à l'autre , on s’y perd.. La « rivalité » Suède/Danemark est bien décrite. J'ai lu « -18°«  en premier et l'ai trouvé plus abouti, moins lourd que celui-ci. Les trois policiers principaux : Fabian Risk, Dunja Hougaard et Malin Rehnberg sont interessants dans leur trajectoires privée et professionnelle.

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