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Critiques de Stefan Ahnhem (193)
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Moins 18°

Je ne connaissais pas Stefan Ahnhem et j'ai acheté ce livre totalement

par hasard .

Achat que je n'ai pas regretté … car j'en ai dévoré les 640 pages rapidement .

L'auteur est aussi scénariste et cela se sent : un style et un découpage de l'histoire très télévisuels , une intrigue foisonnante , des chapitres courts apportant chacun leur lot de révélations , rebondissements et péripéties ….

Plus on avance dans la lecture , plus celle-ci devient addictive .

Deux bémols cependant : j'ignorais que les héros de «Moins 18°» étaient déjà dans les 2 tomes précédents mais les références aux intrigues précédentes ne sont pas gênantes .

Deuxième bémol : les personnages ( aux prénoms nordiques bien sûr )

de cette enquête complexe sont nombreux ; il m'a donc fallu un petit moment pour mémoriser qui était qui mais je me suis régalé avec ce roman captivant où les cadavres s'accumulent …. sans aucun temps mort .

Il ne me reste plus qu'à lire les précédents livres de Stefan Ahnhem !

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Moins 18°

Épuisée ! Mais ça fait longtemps qu'un livre ne m'avait pas tenu en haleine à ce point ! Il n'y a pas une minute de répit dans ce thriller, à chaque page son rebondissement ! Premier livre que je lis de Stefan Ahnhem et je lirais les autres. Que de macabres crimes, d'épouvantables criminels, et des policiers des deux côtés du Détroit d'Øresund, autant fracassés par leur vie personnelle que par leur profession mais déterminés et pugnaces pour empêcher le prochain meurtre !
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La neuvième tombe

Un roman qui vient de Grand Nord. Entre Danemark et Suède, les morts tombent comme des mouches. Deux séries de meurtres, deux équipes, deux pays dans un seul bouquin.



Danemark, la femme d’un présentateur télé est retrouvée atrocement mutilée. Dunja se lance dans une enquête mouvementée, car elle va à l’encontre de l’avis de tous ses collègues. Mais son instinct lui dicte que l’affaire n’est pas si simple.



Suède, un ministre a disparu. Branlebas de combat pour Fabian qui doit mener une enquête derrière le dos des services secrets. Accompagné de sa collègue enceinte, il va de surprise en surprise.



Bien entendu, rien n’est facile dans ces enquêtes. Et nos protagonistes vont être mis à l’épreuve. Surtout que leurs vies privées ne les ménagent pas non plus.



Stefan Ahnhem, prend son temps pour nous raconter son intrigue, c’est le moins que l’on puisse dire, car c’est 672 pages qui pèsent dans nos mains. L’intrigue est haletante et nous tient une bonne partie du bouquin, bien qu’il soit vrai que certains passages sont plus lents que d’autres.



Les pièces se mettent en places lentement. On aurait pu s’abstenir certains passages, mais cela donne aussi un côté « vraie vie » aux personnages.



Certaines choses m’ont fait tiquer, comme le personnage de Fabian et sa relation avec son fils de 13 ans. Un flic qui laisse sortir son gamin la nuit, qui a conscience qu’il va mal tourner, mais qui baisse les bras, car il est accaparé par son enquête, je ne trouve pas cela crédible. Un flic, avec les horreurs dont il est confronté, aurait plus de prise de conscience et moins de laxisme à mon avis. Mais bien entendu, tout cela est une annexe à l’histoire. Rien de primordial dans l’intrigue.



Ou la fin de l’enquête pour le personnage de Dunja, qui est téméraire, prête à tout, mais finalement ne se bat pas tant que ça . Bref, son enquête est comme un soufflé qui monte et fait pschit .



Je reste finalement assez déçu de la fin de ce roman et des réactions des personnages. Cela manque de crédibilité pour moi.
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La neuvième tombe

Je souhaite tout d'abord remercier Babelio et les Editions Albin Michel pour m'avoir permis de découvrir Stefan Ahnhem.

Je lis beaucoup de romans policiers, et les auteurs suédois font partis de ceux que j’affectionne particulièrement : Camilla Läckberg,Viveca Sten ,Lars Kepler, Stieg Larsson, Henning Mankell ou Åsa Larsson pour ne citer qu’eux. Des auteurs déjà bien « assis », qui ont acquis une maturité aux fil de leurs romans. J’étais donc curieuse de voir ce que ce second roman pouvait donner, et j’ai passé un très agréable moment de lecture. Je l‘ai lu presque d’une traite, tant j’étais curieuse de voir comment l’intrigue allait se développer.

J’appréhendais que le nombre des personnages croisés n’alourdissent la lecture, mais chacun est porteur de son petit univers bien particulier, et je n’ai eu aucune difficulté à les situer. L’auteur a su créer deux équipes d’enquêteurs différentes, sans tomber dans la caricature facile.

Les personnages m’ont plu, en particulier les enquêtrices Dunja, Malin et l'énergique Niva : des femmes fortes et intelligentes.

Le protagoniste central, Fabian, apparaît en plein naufrage, autant familial que dans son boulot : il étouffe et chacune de ses décisions est presque un faux pas. Étrangement naïf aussi, on se rend compte qu’il est comme un chat dans une baignoire quand l’eau commence à couler : mal barré… Et c’est vraiment intéressant de ne pas suivre un super héros infaillible, pour une fois. Fabian est attachant. Il est d’une grande intelligence et certainement un grand enquêteur, et nous le rencontrons dans une phase un peu délicate de sa vie. Ce qui donne envie de savoir ce qu’il advient de lui ensuite…

Stefan Ahnhem sait créer un climat angoissant, les fils de l’intrigue s’entrecroisent pour former un maillage serré...autour des enquêteurs. Coté enquête, je n’ose en parler de peur de dévoiler un indice. Je peux cependant dire qu’elle est intéressante, et que pour une fois j’ai été surprise du chemin que prend l’auteur. C’est inattendu, et même si la solution est...surprenante, le dénouement m’a plu !

Bref, une bonne surprise, et je suivrai désormais avec attention les prochaines parutions françaises de cet auteur.
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Hors cadre

Hors Cadre à mes yeux ,c'est une tablette de chocolat, tu en prends un carré puis un 2 eme et finalement sans t'en rendre compte tu as finis la tablette , tellement c'est bon . Merci Mr Ahnem pour cette crise de foie en perspective j'en redemande ...
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Moins 18°

Lecture épuisante.

C'est du lourd ... beaucoup de cadavres ... beaucoup d'horreurs ... l'hémoglobine est constamment au rendez vous.

C'est pesant ... plus de 600 pages ... qui bien sûr nous invitent toutes à continuer pour ne pas rester dans l'inconnu.

C'est troublant ... beaucoup de personnages, chacun avec une histoire plutôt compliquée et traînant des non dits à ne plus en finir.

C'est compliqué ... l'intrigue se déroule à quelques kilomètres de distance mais séparés par les 4kms du détroit de l'Øresund, à son point le plus étroit.

C'est utopique ... l'histoire fait travailler ensemble et de concert les équipes policières de deux pays limitrophes

C'est professionnel ... l'auteur connaît la musique des thrillers qui fait haleter son public.

On s'y laisse prendre même si la sauce est parfois un peu chargée.

Et il reste pas mal de portes entrouvertes pour finir d'avoir le fin mot de l'histoire.

Voilà comme on recherchera la suite probable de cette équipe d'enquêteurs.
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Hors cadre

Je viens seulement de découvrir "Hors Cadre" prix de la révélation du polar suédois. Une découverte due, une nouvelle fois, aux excellentes critiques des Babélios. Merci !



Après quelques difficultés pour entrer dans l'histoire - sans doute un peu troublée par le comportement de Fabian Risk - le rythme de lecture s'est accéléré. Puis très vite, au fur et à mesure de la lecture, une montée du stress et d'angoisse. Les passages concernant les conditions dans lesquelles ont été tuées les victimes et la description de leurs corps sont terribles et assez effroyables.



Fabian Risk vient d' emménager avec sa famille dans la ville de son enfance Helsingborg. Après quelques jours de vacances il rejoindra le commissariat de la ville en qualité d'inspecteur. Le meurtre de deux anciens condisciples de sa classe de troisième accélérera sa reprise. Il fera face non seulement à des problèmes personnels et à son intégration dans l'équipe d'enquêteurs mais aussi et surtout à son propre passé.



Conclusion : un thriller nordique incontournable !
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Moins 18°

Une déception supplémentaire dans mes lectures mais celle-ci était attendue, j’avais eu l’occasion de lire le premier ouvrage de cet auteur, Hors-cadre, qui m’avait laissé un sentiment mitigé. Sentiment qui se confirme avec ce troisième opus.



Le problème ne vient pas de l’intrigue, les deux enquêtes tiennent la route même si l’enquête principale est plus consistante que celle de Dunja, qui se révèle très vite prévisible. L’auteur parvient même à placer un joli twist qui relance l’intérêt de cette traque contre un fantôme insaisissable. Par contre on n’échappe pas à une fin qui tire en longueur avec des chapitres inutiles qui permettent juste au livre de dépasser les 500 pages. On va éviter d’évoquer les chapitres inutiles mettant en scène la fille de Fabian dans une sous-intrigue pseudo fantastique navrante.



Non le problème se situe au niveau de l’écriture et du ton du récit. La psychologie des personnages secondaires est extrêmement grossière, pas dans le sens vulgaire, mais dans le sens où ils ne sont définis que par une seule émotion. Ce n’est pas compliqué, tous les personnages secondaires sont constamment en colère, la palme revient au fils de Fabian, décrit comme une insupportable tête à claques qui enchaîne les choix douteux tout en rejetant la faute sur son père. Il y a aussi l’ancien supérieur de Dunja, une boule de haine misogyne, qui ne semble être là que pour servir de nemesis à cette pauvre femme. Le personnage de Dunja m’a également posé problème, en butte à l’hostilité de sa hiérarchie, l’auteur ne parvient pas à nous faire ressentir de l’empathie pour ce personnage prétentieux.



Les interactions entre les enquêteurs et la population réservent aussi son lot de crise de nerfs. Dès que l’enquête les obligent à interroger des témoins ou des potentiels suspects, les policiers font face à une hostilité à peine dissimulée, c’est systématique. Je sais que c’est à la mode d’être énervés contre la police mais là on parle d’une enquête sur des crimes de masse et l’auteur perd son temps à décrire les réactions égoïstes d’un pauvre type enragé parce que l’équipe scientifique saccage son jardin. Les dialogues usent et abusent des points d’exclamation, de formules tels "vous n’avez pas le droit”, "c'est bientôt fini ?” qui rendent la lecture éreintante et lassante. Je ne sais pas si c'est une mentalité caractéristique au Danemark que l’auteur n’aurait pas réussi à retranscrire correctement mais ces réactions de la part des Danois m’ont fait lever les yeux au ciel à de nombreuses reprises. D’ailleurs de manière générale, on n’a jamais l’impression d’être au Danemark en lisant ce polar, hormis les noms de ville et de quelques personnages.



Voilà j'ai laissé sa chance à cet auteur mais sa plume enragée qui tourne à vide m’a lassé. Son manichéisme qui le pousse à faire de ses antagonistes des méchants très méchants sans psychologie plus poussé est profondément irritant surtout dans un récit de plus de 500 pages. Sa propension à décrire une police incompétente sauf lors du climax m’a fait comprendre que je devais me tourner vers d’autres auteurs.
Lien : https://culturevsnews.com/
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Moins 18°

Avis : 5/5



Personnages : 5/5

Décors : 5/5

Trame : 5/5

Emotion : 5/5

Globale : 5/5



Ce n'est qu'une fois dans ma PAL que j'ai remarqué que Moins 18° n'était pas le second livre de Stefan Ahnhem mais bien le troisième. Damned ! Vite, une fois La neuvième tombe avalé, j'ai enfin pu m'attaquer à ce polar à température négative. Le faire ainsi mariné ne l'a rendu que plus délicieux.



L'enquête est dirigée en Suède par Tuvesson, fraîchement divorcée et aussi imparfaite qu'efficace. Elle ressemble assez à Risk, le personnage principal qui n'a pas la science infuse, qui se trompe, se démène, parvient à faire progresser l'enquête. Ils sont aidés par Klippan et Lilja essentiellement, avec un Mollander jamais loin pour inspecter le moindre recoin d'une scène. Dans la famille Risk, on suit la mère de famille, Sonja, qui traîne son spleen avec son art. Leurs enfants vont également avoir de bons rôles. Dans la moindre mesure avec Matilda et une planche de ouija, mais surtout avec Theodor, en pleine rébellion et tout amoureux d'Alexandra, une fille de son école qui a de drôles de goût.

De l'autre côté de la frontière, Dunja est passée simple gardienne de la paix suite aux événements de Hors cadre. On la retrouve tout de même telle qu'on la connaît : incisive, souvent juste, caractérielle, volontaire, intuitive et intelligente. Elle fait équipe avec Magnus, un flic désirant plutôt faire profil bas, passé sous les radars en tentant de séduire sa partenaire. Le supérieur de Dunja n'est plus Sleizner même s'il sera présent pour semer la zizanie et tirer la couverture à lui. Deux autres personnages auront un grand rôle, à commencer par Fareed qui revient avec tout son talent pour les nouvelles technologies. Il reste une SDF au centre de l'enquête sur une mort atroce et abjecte nous rappelant tristement Orange mécanique.

L'auteur a réalisé ses portraits avec brio et c'est un crève-coeur de les abandonner. Enfin, presque tous...



Les enquêtes prennent lieu à Helsingborg en Suède et à Helsingor au Danemark. Tout le roman se situe au printemps vers le détroit d'Oresund. Le climat ne pèse pas trop sur le récit à cette période et cela permet surtout aux divers crimes d'être possibles. Tous les lieux paraissent fidèles à la réalité, les détails vont jusqu'aux noms des rues. L'oeil aiguisé des policiers permet une cartographie précise des scènes, très plaisant.



Au niveau du déroulement des faits, Stefan Ahnhem déroule aisément et on s'aperçoit rapidement que l'auteur est également scénariste. Il y a deux enquêtes bien distinctes, une dans chaque pays. Côtés suédois, pour aller de A à Z, il faut s'accrocher et se laisser transporter. Tenter de deviner ce que comportera le chapitre suivant revient à démêler une pelote de laine dans le dos, les mains attachées. Les crimes sont réalisés à la perfection, mobile qui tient la route, modus operandi également. L'intelligence, le calme et le culot du criminel font perdre leurs moyens à la police. Si au départ le premier corps nous laisse dans l'incrédulité, une bonne moitié du roman ensuite sert à trouver les pièces du puzzle puis à les assembler. Avec bien des retournements de situation, on se dirige vite vers un suspense haletant, une course contre la montre, et contre la mort.

L'enquête de Dunja au Danemark est tout autre. La mise à mort plus perverse, sale, malhabile et peu discrète. On voit rapidement la direction que cela va prendre et la surprise est moindre. 

Les chapitres, assez courts, concernent Risk, puis Tuvesson, Dunja, puis Matilda, Sonja, Sleizner ou Theodor. Ce système brise la patience de quiconque et le lecteur se voit ainsi forcé de tourner les pages, encore et encore. Quant à la fin, elle ouvre la porte à tous les possibles...



Moins 18° joue beaucoup avec nos émotions et Ahnhem semble avoir trouvé ici un cocktail idéal. Excitation, mélancolie, inquiétude, doute, rage, tension, révolte, consternation, et surtout beaucoup d'impatience. L'humanisme des protagonistes joue sur le lecteur, surtout si ce dernier a des tendances empathiques et immersives.  



Une écriture fluide, du suspense, une grande intelligence de modus operandi et des retournements de situation indécelables font de Moins 18° un coup de coeur. Stefan Ahnhem a su gommer les ultimes détails qui me dérangeaient dans ces précédents ouvrages. Un thriller passionnant, haletant et diabolique !
Lien : https://bmds.ch/2020/12/28/m..
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Hors cadre

Je découvre ce nouvel auteur de polar suédois, et je dois dire que le bandeau sur la couverture est bien mérité : prix de la révélation du polar suédois. On peut dire que les auteurs scandinaves ont l’art et la manière de nous concocter de très bon polar et ce nouvel auteur ne déroge pas à la règle.

Fabien Risk a quitté Stockholm pour revenir s’installer dans sa ville natale, petite station balnéaire en Suède. Dès son arrivée, et à peine installer avec sa famille dans sa nouvelle maison, il est contacté par sa future chef pour enquêter sur le meurtre d’un ancien élève de sa classe de 3ème. Eh oui pas de vacances pour les inspecteurs de la police criminelle. Fabien Risk va devoir faire resurgir son passé et même s’il est difficile, pour pouvoir résoudre cette nouvelle enquête avec ses nouveaux collègues. Mais Fabien Risk doit faire face aussi à des problèmes dans sa vie familiale, et il a tendance à faire cavalier seul dans ses enquêtes. En tant que lecteur nous suivons tout le déroulement de l’enquête, mais on suit également le tueur.

Dès le début on est mis dans l’ambiance. Tous les amateurs de polars nordiques savent que les enquêtes ont un rythme lent, mais l’auteur nous donne beaucoup d’indices, qui nous emmène pour certains sur de fausses pistes. Il y a du suspense et des rebondissements. On est tenu en haleine jusqu’au dénouement final. L’intrigue est bien construite. J’ai été un peu déçue par le final, j’en aurais aimé un peu plus. L’écriture est fluide.

Tous les codes d’un polar, d’un thriller sont là pour nous faire passer un moment de lecture agréable.



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La neuvième tombe

Je remercie Babelio pour l’organisation de cette Masse Critique ainsi que Albin Michel pour l’envoi du livre. Il s’agit d’une épreuve non corrigée, le livre sortira le 4 septembre en librairie.



Prêt pour une virée entre le Danemark et la Suède ? Alors, n’ayez crainte et embarquez pour un vol de 660 pages et une affaire aussi glaçante que terrifiante. Le récit s’ouvre sur un prologue très surprenant, mystérieux et assez sombre… Une lettre, c’est tout ce que l’auteur nous donne, une lettre qui voyage mais dont on ignore le contenu… Une ombre plane déjà, on ne soupçonne ni son importance ni sa réelle nature. C’est une bouteille jetée à la mer, qui sait sur quelle rive elle finira sa traversée ?



Des meurtres, encore et encore. Des meurtres à la pelle, à ne plus savoir qu’en faire. En Suède, au Danemark ? Un lien existe-t-il ? Qui est derrière tout cela ? Chaque pays enquête, à sa manière, selon ses propres méthodes. Membres découpés, disparitions, un certain chaos règne à l’approche des fêtes de Noël. Je n’ai pas ressenti l’agitation propre à cette période, c’est surtout la peur et l’angoisse qui dominaient, la crainte de découvrir une nouvelle victime atrocement mutilée. Dans les bureaux de police, les enquêteurs fulminent et explorent toutes les pistes, envisagent tous les motifs. L’auteur a fait le choix de changer régulièrement de points de vue ; on suit aussi bien les enquêteurs danois que suédois ainsi que quelques victimes. On tente, au même titre que les représentants de l’ordre, de coller les pièces du puzzle, de les rassembler dans un immense brainstorming.



Bien que le livre soit long (plutôt très long même), les chapitres sont courts et instaurent un certain rythme, une cadence plutôt soutenue qui permet de ne pas se lasser. Le procédé est intelligent mais ici, les trop nombreux personnages sèment la confusion. Je mélangeais les noms et les prénoms, les enquêteurs suédois et les danois, le nom des victimes et des suspects. Je me perdais entre les meurtres, les enquêtes et les pistes, nageant en plein brouillard. Insérer des indications de lieux aurait pu être utile afin de se repérer plus facilement dans l’espace, j’aurais ainsi pu davantage visualiser et les enquêtes et les victimes. Ce n’est que vers les deux tiers du livre que je suis parvenu à identifier clairement le rôle de chacun, c’est dire !



Les enquêtes ont lieu parallèlement les unes aux autres, on attend, on guette le point de rencontre aussi bien que celui de rupture. Sans cesse d ans l’expectative, traquant les moindres indices. Et si les affaires ne convergeaient jamais ? Et si l’auteur se jouait de nous ? Tout est possible et j’ai envisagé chaque hypothèse. Je voyais des liens se créer et se défaire le chapitre d’après, j’entr’apercevais des similitudes qui volaient en éclats en quelques phrases. Je ne savais clairement pas sur quel pied danser, me donnant l’impression d’être une marionnette unijambiste tentant de progresser tant bien que mal. Un fil rouge semble tout relier mais de multiples intrigues se chevauchent, on voit aussi bien apparaître des problématiques personnelles que politiques. C’est un gigantesque ensemble dans lequel chaque élément est étroitement connecté aux autres.



Les meurtres sont d’une rare violence et laissent chaque fois les policiers plutôt perplexes. On assiste non pas à une traque ni même à une course contre la montre mais plutôt à une chasse à l’homme, une chasse aux sorcières qui s’intensifie au fil des pages. Le rythme n’est pas spécialement soutenu mais vient un moment où tout s’accélère et prend une cadence endiablée avant que tout retombe comme un soufflé. Il y a des accélérations et des ralentissements, des sprints et des moments dont l’allure est calquée sur celle d’un marathon. Plusieurs phases sont notamment perceptibles, celles durant lesquelles la réflexion domine, on cherche à comprendre le pourquoi du comment, on regroupe tous les éléments et on analyse chaque information, puis il y a des phases d’actions avec des meurtres, des arrestations etc.



Bien que les personnages soient très nombreux, je dois admettre qu’ils sont plutôt bien construits. J’ai particulièrement aimé suivre certains d’entre eux, parmi lesquels : Malin, Fabian ainsi que Nova. Chacun possède ses propres forces et faiblesses, une vie familiale et professionnelle bien chargée. Nul n’est infaillible et c’est très appréciable. L’auteur ne tombe pas – à mes yeux – dans la caricature facile des membres de la police. On est ici dans une approche un peu plus personnalisée, un univers dans lequel chacun peut s’exprimer librement. Toutefois, il est assez regrettable que certains pans entiers de la vie des personnages occupent une place assez conséquente dans l’histoire pour être balayé d’un revers de main une fois la fin en vue… On nous bassine avec quelques couples, avec les soucis qu’ils rencontrent et leur famille pour finalement… finalement pas grand-chose. C’est un poil frustrant, surtout quand on sait que l’histoire prend le temps de se mettre en place, que l’on découvre progressivement les personnages et leur environnement… J’ai presque envie de dire : tout ça pour ça ?



Oui, tout ça pour ça… J’avoue à contre-coeur que la fin ne m’a malheureusement pas convaincue. L’univers est riche, complexe, soulève de très nombreuses problématiques et brouille plus d’une piste, pour nous laisser sur des scènes plutôt décevantes menant à la fin… Autant l’ensemble du récit m’a captivé et cela fait vraiment du bien d’être animée par une telle volonté de lire et de comprendre, autant j’y suis allée à reculons pour la lecture des derniers chapitres. Il y a des scènes que je n’ai vraiment pas comprise, je n’ai compris ni leur sens ni leur utilité… me laissant plus que sceptique. De nombreuses mystères demeurent une fois la dernière page tournée, d’une certaine manière cela nous laisse le plaisir d’imaginer ce qu’il en est vraiment, de mesurer la portée de certains actes, mais d’un autre côté je suis extrêmement frustrée. Qu’en est-il de tous ces personnages ? De tous ces indices que l’on n’exploite pas ? De tous ces non-dits… L’épilogue apporte son lot de réponses et sème encore plus le trouble…



Je me suis demandé, à plusieurs reprises, si le prologue allait trouver un écho dans l’histoire L’écho en question apparaît bel et bien mais assez tardivement, lorsque l’on commence à presque oublier la teneur du passage. Il s’agit pourtant d’un élément crucial qui a guidé ma lecture. Je guettais les passages s’y rapportant… Comme je cherchais à comprendre le pourquoi du titre. La réponse se fait attendre mais je l’ai, pour le coup, trouvé tout à fait convaincante. Je pense pouvoir dire que la traduction du livre est bonne, j’ai trouvé la plume très fluide et l’histoire se lit vite et bien, et ce malgré son épaisseur !



En définitive, La neuvième tombe fut une bonne lecture qui m’ a permis de renouer avec les policiers. Je suis heureuse d’être venue plutôt rapidement à bout de ce pavé ! Ahnhem Stefan signe ici un récit intense et glaçant dans lequel de multiples intrigues s’enchevêtrent. Entre meurtres sanglants et voyage entre le Danemark et la Suède, nous suivons de nombreux points de vue qui rythment l’histoire. On se perd avec les noms des personnages pour mieux se retrouver dans les ramifications qu’emprunte l’enquête. Du début à la presque fin, j’ai été absorbée par les retournements de situations et les réflexions menées. Le final ne m’a pas totalement convaincue mais je garde tout de même un très bon souvenir de cette longue lecture.

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X raisons de mourir

L'inspectrice Irene Lilja est appelée pour la disparition d'un jeune enfant syrien. Elle apprend de la mère que celle-ci avait demandé à son fils qui partait pour l'école de descendre un sac poubelle.

Elle descend au sous-sol et découvre dans le local laverie l'enfant dans le tambour d'une machine à laver en train de tourner.

Alors que dehors il y a un rassemblement de badauds suite à l'arrivée des renforts, elle voit dans l'assistance un homme un large sourire sur le visage et portant le logo des Démocrates de Suède sur son blouson, l'homme s'enfuit avant qu'elle puisse l'appréhender.

Alors qu'elle se trouve au siège du parti d’extrême droite pour obtenir la liste des membres une tentative d'incendie sur vient.

Le lendemain c'est un immeuble de réfugiés qui est incendié faisant plusieurs victimes.



Une intrigue touffue et brouillonne, qui part un peu dans tous les sens et qui finit par égarer le lecteur.



Alors que les victimes amoncellent tout ne va pas pour le mieux au commissariat chacun des enquêteurs ayant ses propres problèmes personnels dans lesquels se perdent les différentes pistes et qui prennent le dessus sur l'intrigue.



Un roman policier somme toute très moyen qui se déroule sur fond de racisme.
Lien : https://imaginaire-chronique..
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X raisons de mourir

Voici le quatrième volume de la série policière construite autour du personnage de Fabian Risk. Je dis bien "série" car ils sont reliés

Il existe une intrigue globale et les personnages évoluent d'un tome à l'autre..

Aussi il serait préférable de les lire dans leur ordre chronologique. Si quelqu'un veut se lancer dans cette entreprise, il faut commencer par La neuvième tombe, qui en est le premier, malgré les dates des copyright

Sur la forme, il s'agit de police procedural, où l'on suit plusieurs affaires suivies en même temps par une équipe d'enquêteurs, en même temps qu'on s'intéresse à leurs vies privées et à leurs interactions qui sont parfois la meilleure part du livre et particulièrement dans celui-ci, car le livre souffre d'un défaut de construction : s'il est intéressant de suivre plusieurs enquêtes à la fois, Anhnem en a mille le nom à l'excès. Nous avons en effet quatre enquêtes différentes, portant sur deux tueurs en série distincts dont un organisé et l'autre désorganisé, une série d'assassinats plus classiques, et des crimes racistes

L'intrigue est assez touffue, les enquêteurs ont du mal à s'y retrouver... et le lecteur aussi !

Complexité supplémentaire, les enquêtes sont éclatées entre deux villes l'une suédoise, l'autre danoise, situées de part et d'autre d'un bras de mer qui sépare les deux pays, avec les problèmes de collaboration entre les deux forces de police qui ne s'apprécient guère, comme apparemment,( d'après l'auteur), Suédois et Danois en général

Et parfois le lecteur ne sait plus trop de quel côté du détroit il se trouve à tel moment.

En ce qui concerne les intrigues, deux reproches :

-encore des tueurs en série ! Ces derniers prennent selon moi beaucoup trop de place dans la littérature policière

-et une intrigue, celle portant sur les crimes racistes, où les opinions politiques de l'auteur et sa détestation d'un parti politique (réel) suédois exprimées à travers celles d'une enquêtrice, apparaissent de manière sommaire et sans nuances

Enfin chacun en jugera selon sa sensibilité

Bref ce n'est pas le meilleur volume de la série

Ce n'est pas le dernier non plus, du moins on peut le penser, car tous les fils des Intrigues sont loin d'être dénoués

PS Un petit détail amusant. L'un des personnages se lance dans un éloge dithyrambique...des Renault 16. Bon, c'est vrai que c'était une bonne voiture, j'en ai eu une. Mais il précise qu'elle avait une excellente tenue de route.. à cause de son moteur central !!!!. Je crains que l'auteur fasse une petite confusion avec certains modèles de Porsche.
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Hors cadre

Encore un auteur de policier scandinave...et malheureusement encore une histoire de serial killer tout puissant, doté de capacités quasi-surhumaines. Donc un certain nombre d'invraisemblances, y compris au sujet du mobile. Cela dit, c'est le genre de livres qu'on lit essentiellement en raison de l'intérêt qu'on porte aux enquêteurs et à leur vie privée.

C'est pour cela que j'ai tenu la distance (ouvrage épais, mais je lis assez vite) et suis allé jusqu'à lire la deuxième opus de la série (La neuvième tombe)

A noter d'ailleurs que, du point de vue de l'action, c'est en réalité ce dernier qui est le premier volume et Hors Cadre le deuxième.

Je m'en explique dans la note que j'ai consacrée à La neuvième tombe

En tout cas je ne pense pas poursuivre la lecture de la série au-delà du deuxième tome

Encore une chose : le titre français (Hors cadre) est idiot car sans rapport avec le livre

Le titre anglais (Victims without faces) ne vaut pas mieux, car ce ne sont pas les victimes qui n'ont pas de visage mais le tueur (une invraisemblance de plus d'ailleurs, si vous lisez le livre, vous comprendrez ce que je veux dire
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Moins 18°

Une voiture sombre dans le port de Helsingborg après une course poursuite. L'autopsie révèle que le conducteur était mort depuis deux mois et que son corps avait été congelé. Fabian Risk et ses collègues de la brigade criminelle mènent l'enquête tandis qu'à Helsingor, Dunja Hougaard, ancienne inspectrice danoise, est chargée de résoudre le meurtre brutal d'un sans-abri.

Stefan Arnhem est vraiment doué pour nous concocter des intrigues très complexes. Il n’a pas son pareil pour raconter des histoires captivantes à la construction diabolique. Ici il mêle deux enquête parallèles où on a plaisir à retrouver l'inspecteur suédois Fabian Risk et son homologue danoise Dunja Hougaard déjà rencontrés lors de deux précédentes affaires car en effet Moins 18 ° fait suite à Hors cadre (2016) et La neuvième tombe (2019), c’est le 3e tome d'une trilogie mais rassurez-vous peut se lire indépendamment nous avons bien là 3 histoire bien distinctes.

On compare souvent Stefan Ahnhem à Henning Mankell ou encore Stieg Larsson. Comme ces deux illustres prédécesseur, notre auteur nous transport dans un redoutable polar à l’atmosphère glaçante, un récit bigrement intense et dense au suspense soutenu. Mais ce qui fait la différence, c’est que que notre jeune auteur joue aussi sur le coté thriller en plus du coté polar noir, il a un style plus direct et avec ses chapitre court il offre au lecteur un scénario vif, brillant et diablement intelligent qui se dévore d’une traite. 600 pages d’une intensité dingue, un vrai coup de cœur.


Lien : https://collectifpolar.com/
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Moins 18°

Troisième volet d’une série consacrée à l’inspecteur Rick, mais premier pour moi, ce qui n’a rien gâché à mon plaisir de lecture. Je ne suis plus une très grande fervente de thrillers et je dois reconnaître que celui-ci est particulièrement réussi. Tous les ingrédients sont réunis dans la meilleure tradition, oubliez vos préjugés sur le polar nordique, « Moins 18°» est un roman efficace et retors. La double enquête menée d’une part en Suède où une équipe enquête sur des meurtres inouïs et d’autre part au Danemark où des SDF sont assassinés en bande, donne un véritable rythme au récit. Pas de répit, pas d’ennui ma seule petite déception vient à la fin lors de la découverte des coupables ... (j’avoue être très exigeante et difficile à surprendre !). Un bon polar, à découvrir !
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Moins 18°

C’est parti pour un effroyable voyage entre la Suède et le Danemark.



Du côté suédois, une équipe enquête sur un cadavre dont l’identité porte à confusion. Selon le médecin légiste, sur de lui, il s’agit d’un cadavre mort depuis deux mois qui a été congelé mais des témoins assurent l’avoir vu quelques jours avant. La victime est un millionnaire. D’autres millionnaires seront ciblés.



D’un autre côté, au Danemark, c’est une enquête sur des vidéos anonymes mettant en scène des agressions filmés et postés sur le web.



C’est dense, bien ficelés et très entraînant.



Le rythme est saccadé mais haletant, certaines scènes glacent le sang, suspendent le temps notamment celles avec le meurtrier, d’autres nous lancent dans des courses contre la montre. Le fait d’alterner entre deux enquêtes, deux enquêteurs ajoute à la cadence.



L’investigation principale, celle qui se déroule Suède est menée par Fabien et son équipe que j’ai trouvé sympathique mais c’est essentiellement Fabien qui sera confronté également avec sa famille à l’enquête.



Un polar nordique captivant par son rythme, les mises en scène et l’ambiance glaçante, des personnages bien construits et, bien sûr, un criminel complètement barge.





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Hors cadre

L’auteur arrive à créer une tension et à capter l’attention du lecteur immédiatement. Difficile de lâcher le roman une fois commencé. Stefan Ahnhem installe le doute dans l’esprit du lecteur qui veut comprendre et découvrir le tueur. Auteur prometteur
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Hors cadre

> https://booksandrap.wordpress.com/2016/04/17/hors-cadre-stefan-ahnhem/





Avis : Je remercie grandement les éditions Albin Michel pour cet envoi !



Quand j’ai reçu le catalogue, ce titre est le premier à m’avoir vraiment sauté aux yeux. Un thriller mystérieux qui avait tout pour me plaire. Une ambiance un peu glauque où un tueur inconnu s’en prends à une classe entière, un policier, ancien élève de cette fameuse classe maudite impliqué dans l’enquête, des secrets, des fausses pistes… Tout les points étaient réunis pour que je passe un agréable moment. Et ce fût le cas, même si je dois l’avouer je ne me suis pas prise au jeu au point d’adorer ce roman. Malheureusement je n’ai pas eu de coup de coeur ni de réelle attraction pour l’histoire, mais ça je vais vous en parler plus précisément dans la suite de la chronique.



Faut déjà savoir que « Hors cadre » est une petite brique, quasiment 600 pages d’une course effrénée, semée d’embuches et de complications afin de trouver l’Homme qui fait frémir la ville entière. Faut s’accrocher certes, car il se passe beaucoup de choses, il y a beaucoup de personnages, de revirements de situations, j’ai été un peu perdue par moments mais on reprends très vite le fil de l’histoire. Comme le résumé le dit si bien, nous avons affaire à un tueur sans visage qui décide de tuer un par un tous les anciens élèves d’une classe de 3ème. On va faire la connaissance, dès les premières pages de Fabien Risk, un de ces anciens élèves maintenant policier qui viens s’installer dans la ville de son enfance avec sa femme et ses enfants. Très vite, il va s’apercevoir que cette enquête le touche de près et va se plonger corps et âme pour arrêter cette tuerie.



Je ne peux décemment pas dire que je ne l’ai pas aimé, car je ne l’ai pas abandonné et je n’ai pas pensé une seule seconde à l’abandonné mais disons que sans vraiment dire que je me suis ennuyé, je n’ai pas ressenti le côté addictif et ce besoin irrépressible de connaitre la fin. Je pense que Stefan Ahnhem l’auteur, aurait pu alléger certains passages, un peu trop long et réduire son livre à 400 pages environs. L’aspect un peu trop long et redondant de certains chapitres m’ont déplu parfois.

Le sujet en lui-même et la manière dont l’auteur l’aborde sont très bien. J’ai adoré toute cette mise en scène l’idée est vraiment très bonne, c’est bien orchestré. La plume est assez fluide, les chapitres sont courts ce qui est une bonne chose. Malheureusement il me manquait ce petit truc en plus qui fait qu’un bouquin me reste en tête des semaines et des semaines. Chose qui m’a manqué dans « Hors Cadre ».



Le dénouement pour moi aurait pu être mieux travaillé. J’ai trouvé que c’était un peu bâclé, un peu écrit à la va vite pour terminer le roman. J’avais été hyper impatiente de découvrir ce roman et je dois dire que l’excitation est un peu retombée comme un soufflé.

Pour parler des personnages, j’ai vraiment bien aimé Fabien ainsi que ces collègues, j’ai aimé la manière dont ils résonnaient, l’osmose qu’il y avait dans cette équipe qui s’acharnaient à écarter toutes les pistes une par unes afin de démasquer le meurtrier. Ils sont tous bien travaillé et c’était très agréable de passer ces quelques centaines de pages en leur compagnie.

L’histoire nous offre plusieurs point de vue, et je dois dire que je suis très friande de ce genre de narration, je trouve ça très agréable de pouvoir suivre et apprendre à connaitre plusieurs personnages à la fois. Même si parfois c’était assez frustrant de suivre le tueur, de connaitre où il va frapper et comment et de ne pas pouvoir avertir nos enquêteur de police et leur dire « mais c’est sous vos yeux, c’est là !! » haha je dois dire que l’auteur joue pas mal avec nos nerfs.



Pour conclure, « Hors Cadre » est un bon thriller que je vous recommande, j’ai passé un bon moment même si je n’ai pas été, à mon grand regret, happé par l’histoire. C’est tout de même une intrigue prenante qui mêle suspense, violence et révélations fracassantes. Un cocktail terriblement efficace pour les amoureux des thrillers !



Pour la note : 14,5/20.
Lien : https://booksandrap.wordpres..
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X raisons de mourir

Excellent thriller, peut-être même meilleur que les précédents. Par contre le seul hic c'est qu'il ne faut pas s'attendre à une conclusion à la fin du roman. L'intrigue va se poursuive dans un prochain tome. J'ai été triste alors je préfère vous prévenir.

A part cela, il est juste excellent.

Lilja et Klippan enquêtent sur le parti des démocrates de Suède.

Fabian Risk quant à lui reprend l'enquête informelle de son collègue Elvin mort dans un supposé suicide. Ce dernier enquêtait sur un autre de leur collègue, Molander chef de la police technique et scientifique.



Serie Fabian Risk Tome 4
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