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Critiques de Stéphane Soutoul (284)
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Troubles Songes

J'ai découvert l'univers de Stéphane Soutoul avec son magnifique Cycle des âmes déchues (Le Mal en la demeure et Le Sacrifice des damnés) que j'ai beaucoup aimé. Je connaissais moins ses nouvelles et c'est donc avec beaucoup d'enthousiasme que je me suis plongée dans la lecture de Troubles Songes. Et encore une fois le charme a opéré. Ah quel plaisir de retrouver la plume de cet auteur de talent ! Ce recueil de nouvelles est absolument sublime. Il est composé de 13 nouvelles, 13 contes fantastiques ayant pour thème les songes ou plus précisément la frontière parfois très tenue entre rêve et réalité. Des nouvelles assez sombres mais aussi dans certains cas porteuses d'espoir... Lire la suite sur le blog.
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Galopin prépare Halloween

MON RÉSUMÉ:

Qui vacances de Toussaint dit Halloween ! Manger des bonbons, toquer aux portes, se déguiser pour faire peur aux autres, s'endormir tard bref, Halloween c'est génial !



Galopin est un petit filou et petit gaffeur, il fait énormément de bêtises et son nom lui va à merveille. Il adore Halloween et cette année il invite des amis chez lui pour l'occasion. Programme: des bonbons, des citrouilles, des déguisements, des blagues pas toujours très drôles, etc.



MON AVIS:

Bon, je suis désolée mon avis sera court mais 53 pages sur liseuse c'est assez compliqué. D'autant plus que mon résumé parle de lui-même !



J'ai beaucoup aimé cette petite histoire, c'est facile et addictif.
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Si proche de lui

Une histoire très fleur bleue, saupoudrée de magie et de bons sentiments. Dans le monde de Sonia, les gentils sont très gentils et les méchants... très méchants. L'aspect manichéen des personnages m'a vite fatiguée, je dois bien l'avouer, tout comme le fait que l'auteur ait choisi pour toile de fond Salem, une ville américaine alors que l'ambiance du roman est on ne peut plus française, même si l'on retrouve quelques clichés de séries américaines déci delà. Si j'ai trouvé l'idée de départ intéressante, son exploitation a vite fait retomber mon enthousiasme et cette lecture n'a pas été une grande découverte, même si Stéphane Sotoul reste un auteur que j'apprécie.
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Lys Striker, tome 1 : Piégée par le passé

Lecture terminée en quelques heures. Et je dois dire que je n?ai pas été déçue. Loin de là. Lys est un personnage comme je les aime. Complexe, sombre et lumineuse à la fois. Elle ressemble à un ange au passé empli de noirceur. Sa rédemption paraît pourtant sur la bonne voie jusqu?à ce qu?elle croise Rosarius. Qu?il est énervant , imbu de lui-même et décadent. Bon il y a aussi Adonis. Avec un prénom pareil lui conférer un corps de dieu grec paraît normal. Enfin tout ça pour dire que le passé revient toujours nous exploser à la figure et que Lys ne fait pas exception. C?est là que ça commence à dépoter, exploser, s?enflammer bref devenir chaud et surtout addictif. Et puis vu ce que nous révèle Stephane Soutoul à la fin, une seule solution ... attendre impatiemment la suite. Car cela promet de sacrés rebondissements, mais aussi de belles prises de tête lol pour l?héroïne. Une lecture que je vous conseille ;) quoi lol
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Séduction maudite

Suspense, frisson, romance : un cocktail efficace.



Le nouveau thriller sentimental de Stéphane Soutoul m'a beaucoup plu. Comme d'habitude, l'auteur est arrivé à me faire entrer de suite dans son histoire, sans perte de temps, ce qui est très appréciable.

Ce roman commence avec la mort de la soeur de Gabrielle Colleni, une journaliste que rien n'arrête et qui adore mettre le nez là où il ne faut pas. Certaine que celle-ci n'a pas pu se suicider peu de temps avant son mariage, la jeune femme décide de postuler incognito pour devenir l'assistante de son fiancé, Stanislas, un photographe de mode surnommé le "séducteur maudit" à cause des nombreuses femmes qui ont trouvé la mort dans son entourage proche. Elle va ainsi côtoyer et se rapprocher du château et de la famille de Beaumiracle, à ses risques et périls...



L'intrigue m'a un peu fait penser aux romans d'Agatha Christie. L'histoire se déroule principalement dans un lieu unique, l'immense domaine appartenant aux Beaumiracle, et les personnages sont peu nombreux. On fait d'ailleurs de suite la connaissance avec les différents protagonistes, qui paraissent tous louches avec cet air de cacher quelque chose.

L'auteur alterne entre des passages romantiques et des scènes pleines de suspense qui m'ont parfois donné des frissons. Les deux frères de Beaumiracle, à la personnalité et au physique totalement à l'opposé l'un de l'autre, sont intrigants. Leur côté sombre transparaît souvent, ce qui fait que l'on s'interroge énormément à leur sujet.

La chute est intéressante et les révélations nombreuses.



Alors si vous aimez les enquêtes, la romance et une ambiance inquiétante pleine de mystère, allez vite faire la connaissance avec le "séducteur maudit" !



Cocomilady






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Séduction maudite

La Proie du Papillon m’ayant agréablement surprise alors même qu’il ne correspondait en rien à mes lectures habituelles, j’étais très curieuse de découvrir le nouveau roman de Stéphane Soutoul mêlant une nouvelle fois mystère, thriller et, comme son nom l’indique, séduction. J’ai de nouveau passé un agréable moment avec ce roman à l’intrigue addictive, bien qu’assez classique.



Dès le prologue, nous assistons à la mort de Laura, précipitée dans le vide par un mystérieux assassin. Mais lorsque l’on annonce sa mort à sa sœur Gabrielle, on parle alors de suicide. La jeune femme n’arrive pas à y croire et décide de mener son enquête, elle qui est journaliste de terrain, reconnue dans le milieu sous le surnom de « La Fouineuse ». Elle découvre alors que sa sœur était fiancée à Stanislas de Beaumiracle, un artiste photographe, beau, riche et habitué à faire la une des journaux : toutes les femmes de sa vie sont mortes mystérieusement. Suicides, accidents, overdoses… Aux yeux de la police, c’est une suite d’évènements malheureux, alors que les tabloïds parlent d’une malédiction qui toucherait le jeune homme. Pour Gabrielle, c’est loin d’être suffisant. Elle parvient donc à se faire embaucher pour travailler au sein même du domaine des Beaumiracle, où elle peut mener son investigation auprès de Stanislas, mais aussi des autres membres de sa famille, dont le mystérieux Mathis, aussi taciturne que séduisant.



Le roman est très bien rythmé : Gabrielle est embauchée rapidement, prend ses fonctions en quelques pages et très vite, l’enquête commence en huit-clos alors que toutes les potentielles victimes et les potentiels coupables s’entassent au même endroit. J’ai eu l’agréable impression de jouer une partie de Cluedo alors que je rassemblais les indices disséminés par l’auteur, comme s’il les avait discrètement cachés par-ci, par-là afin que le lecteur ne dépende pas de Gabrielle pour découvrir la vérité. Cela ne gâche pas vraiment le roman qui repose sur de sympathiques rebondissements et qui se concentre surtout sur la personnalité de chacun des personnages de la famille Beaumiracle et son entourage. Car au fur et à mesure que la jeune journaliste enquête, l’étau se resserre : Stanislas est un homme volage qui s’amourache facilement, mettant en danger de nouvelles jeunes femmes… Et de nouveaux malheurs s’abattent sur le domaine des Beaumiracle.



J’ai donc passé un bon moment, même si je n’ai pas été aussi conquise qu’avec La Proie du Papillon qui était vraiment original et extrêmement bien construit. Séduction Maudite est plus classique, avec un récit à la troisième personne, une intrigue en huit-clos et un dénouement peu surprenant bien que riche en émotions. J’ai aussi trouvé que quelques détails manquaient de crédibilité, comme l’embauche de Gabrielle sous un faux nom qui ne pose aucun problème ou la police très peu impliquée alors que les cadavres s’entassent, mais l’ambiance générale permet au lecteur de passer outre et de se laisser porter par un rythme haletant et une enquête intrigante. J’ai aussi apprécié le fait que l’auteur prenne le temps de proposer des scènes de vie, loin de la froideur d’un thriller où seule l’enquête prime : ici Gabrielle s’attache à la tante et à la cousine de Stanislas, tisse des liens avec les autres employés, se dispute tout en dragouillant Mathis, son frère cadet. Un habile mélange des genres, avec ses qualités et ses défauts, qui m’a fait passer un agréable moment de lecture dans l’ensemble.
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Anges d'Apocalypse, tome 4 : La guerre des ..

Nous avons laissé un troisième tome à la fin plutôt amère ; ce quatrième volume ne commence pas de manière plus heureuse.

Les quatre cavaliers de l’Apocalypse se sont séparées et leur relation ne semble pas s’améliorer. Pour ne pas arranger les choses, Raven et Eve ont décidé de protéger des vampires que la Cour des sorciers souhaite mettre hors d’état de nuire. En tant que capitaine temporaire des Dark Breakers, Syldia est obligée de s’opposer à ses deux sœurs.

Nolhan est parti à Paris avec sa femme et, à la suite d’une vision, Lorna est décidée à le sauver ; Syldia, qui a promis au vampire de protéger sa goule, se décide à l’accompagner. La capitale parisienne sera aussi l’occasion de retrouver de vieilles connaissances.

Du côté de Samantha, les pouvoirs dont il a hérité tourmente de plus en plus Nathan. Heureusement, la nouvelle professeure d’histoire possède des pouvoirs similaires et se décide à l’aider à les maîtriser. Pourtant, Sam reste méfiante. Est-ce de la jalousie, ou a-t-elle raison ?

Les identités de Syldia et Samantha se rapprochent de plus en plus. Etant donné que Syldia est à Paris, Samantha se retrouve de plus en plus souvent à devoir intervenir dans les affaires de populations surnaturelles de Toronto, ce qui fait que garder ses secrets devient de plus en plus difficile.



Cette série reste toujours passionnante. Vu la vitesse à laquelle je dévore ces livres, vous devez vous en douter. J’ai trouvé ce quatrième volume plus sombre que les précédents. La fin, en particulier, nous révèle enfin l’origine des quatre sœurs mais nous annonce aussi que la fin de cette série est proche. Le dernier volume s’annonce mouvementé !
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La proie du papillon

Je remercie l’auteur, ainsi que les Éditions Pygmalion, pour cet envoi et pour leur confiance. Les oeuvres de Stéphane Soutoul m’ont chaque fois séduite, je n’ai jamais été déçue. Il parvient toujours à se mettre dans la peau de ses héroïnes, et ses romans sortent de la norme, sous des dehors classiques. La Proie du Papillon n’est PAS un thriller classique. La Proie du Papillon, c’est une histoire inclassable, carrément perturbante, et délicieusement sensuelle. Cette magnifique couverture cache une intensité déstabilisante, et le lecteur tombera sans tarder dans les filets de cette trame inhabituelle.



Judith de Ringis est une femme atypique. Businesswoman impitoyable, elle mène son entreprise d’une poigne de fer et est dévorée par une ambition sans limites. Abonnée à toutes les formes de dépravations possibles, on peut également dire qu’elle est l’incarnation du Mal en personne. Depuis quelque temps, une concurrente avec qui elle feint d’être amie, Annie Laurens, commence à lui faire de l’ombre, et ça, elle ne peut pas le tolérer plus longtemps. Pour s’en débarrasser dans les plus brefs délais, Judith va donc faire appel à un organisme secret, Les Fils d’Eros. Des professionnels dont le talent est de séduire leurs proies pour mieux les briser par la suite. L’homme qui l’aidera à accomplir ses sombres desseins s’appelle Marco DiValto, surnommé Le Papillon. Beau comme un dieu vivant, le jeune homme a pour mission de déchiqueter sa victime, lambeau après lambeau. Mais ce que Judith ignore, c’est que la haine peut l’entraîner loin, très loin.



Ça vous est déjà arrivé de commencer un livre et de savoir quasi instantanément que vous allez accrocher ? Pour moi, c'est ce qui s'est passé. On sort de ce roman tellement hébété, qu’il est impossible de passer à autre chose, tellement l’histoire nous trotte dans la tête. Je crois que je n’avais jamais lu un thriller aussi puissant. Stéphane Soutoul n’en est peut-être pas à son coup d’essai, toujours est-il qu’il a ferré un énorme poisson en se mettant dans la peau de Judith de Ringis.



Une peau de vache qui m’a fait passer par tous les états. On oscille entre l'espérance qu'elle change et la conviction qu'elle ne pourra jamais se bonifier. L’auteur a fait quelque chose d’assez inhabituel : il a démonté mes espoirs pierre par pierre, jusqu’à ce que mon optimisme s’effondre comme un château de cartes.



Les héroïnes de Stéphane Soutoul sont toujours têtes brûlées, caractérielles, féministes. C'est un peu sa marque de fabrique. Mais là, il pousse le vice encore plus loin. En terminant le premier chapitre du roman, j'ai écarquillé les yeux en me disant : Pfffffiou, quelle plaie, cette Judith ! L’anti-héroïne dans toute sa splendeur. Mégalomane, nombriliste, cruelle, rigide, insensible... On adore la détester. Et en même temps, on la plaint un peu, parce qu'elle est consumée par une haine implacable.



Et après tout ça, vous vous demandez peut-être en quoi ce roman est si spécial. Pour la première fois, on se retrouve du côté de la mauvaise personne, la perfide à tendances psychopathes. Annie et Judith sont un peu comme le jour et la nuit. Si Annie est Blanche Neige, Judith tient le rôle de la Méchante Reine qui tente par tous les moyens de lui enfoncer la pomme empoisonnée au fond de la gorge.



Puis il y a Marco. L’insaisissable Marco. L’incontrôlable Marco. Lui et Judith sont comme le feu et la poudre. Leurs rapports sont assez complexes et peuvent nous clouer sur place à certains moments. Au-delà de sa sensualité, la relation que Judith partage avec Marco est la seule qui lui permette d'être elle-même. Finis les sourires hypocrites et les phrases d’usage, la jeune femme ne s'embarrasse pas de pudeur et n'hésite pas à lui montrer les facettes les plus sombres de sa personnalité. Ces deux-là sont étouffants de charismes. On dirait deux fauves qui s’adonnent à un bras de fer à la fois passionné et sans merci.



Ce que j'aime avec les œuvres de cette auteur, c'est qu'il ne tombe jamais dans la facilité. Il créer toujours des situations compliquées et inextricables pour tenir son lecteur en haleine. Sa plume est splendide et terriblement addictive. Jusqu’à la fin, on est persuadé de maîtriser la trame, d’en connaître les tenants et les aboutissants. Comme dans tout thriller qui se respecte, le dénouement est grandiose, un vrai bouquet final. Moi qui pensais avoir tout compris, je suis restée sur le popotin face aux choix de l’auteur. Les révélations qui sont faites s'emboîtent parfaitement avec l'histoire et nous donnent l'impression d'avoir été baladés, manipulés.



En résumé, La Proie du Papillon est un roman indescriptible. Entre élégance, séduction et malveillance, Stéphane Soutoul nous entraîne dans les dédales les plus sombres de son univers. Une histoire psychologique, pathologique, qui donne du grain à moudre, une héroïne que l’on adore détester, un Papillon qui exerce un pouvoir fascinant sur nous, lecteurs… Bon sang, ne passez pas à côté de ce splendide ouvrage, ce serait une erreur.


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La proie du papillon

Bouaaaaah ! Une chronique ! Cha’ est vivaaaaante !

Oui, bon, je sais. Le blog tourne vraiment au ralenti, ces temps-ci, mais les études passent avant tout !



La Proie du Papillon est un thriller sentimental qui nous plonge aux côtés de Judith de Ringis, une femme impitoyable qui a décidé de se débarrasser d’Annie, une rivale qui la gêne depuis bien trop longtemps. Pour Judith, c’est clair : elle ne pourra vivre tranquillement sa vie que lorsqu’Annie sera six pieds sous terre. Alors, elle va se tourner vers les Fils d’Eros, une organisation particulière et secrète qui jouent sur la séduction et les sentiments de leurs proies pour les retourner contre elles-mêmes et les broyer. Et c’est Marco, surnommé le Papillon, qui va se voir chargé de la mission… mais attention, les pièges sont toujours à double tranchants.



Je sais parfaitement que j’ai mis du temps à me plonger dans la rédaction de cette chronique. Non seulement je n’ai que peu de temps en semaine, ce qui ne me facilite pas les choses, mais en plus, ce livre a été un formidable coup de massue sur ma nuque ! Franchement !



C’est une des rares fois où ça m’arrive. J’ai été prise dès le départ, ainsi que je m’y attendais, puisque je commence un tout petit peu à connaître le fonctionnement des romans de Stéphane Soutoul. Pas un moment je n’ai douté du fait qu’il réussirait à me transporter loin dans son histoire. Et je n’ai pas été détrompée !



Dans les premières pages, nous découvrons Judith, l’héroïne du thriller. Autant vous dire que c’est plutôt une protagoniste, parce que Madame n’a pas forcément les qualités pensées pour un héros. La cruauté, l’absence de pitié et de douceur ainsi qu’un bon paquet de vices forment sa personnalité. Et pourtant, elle est présentée sous un jour qui ne nous donne pas envie de la baffer ou de reposer tout de suite le livre. Elle reste fascinante, en fait ! Bon, j’admets aussi que parfois, j’ai dû arrêter quelques minutes ma lecture parce que c’était trop dur, je ne la supportais pas moralement.



Et pourtant, j’étais prise dans les rouages et je ne possédais aucune envie de m’arrêter ! La seule chose qui déclenchait mon appréhension, c’était la fin : quel allait être le dénouement ? Je ne voulais pas qu’Annie meure : elle est tout l’opposé de Judith ! En même temps, je m’étais prise d’affection pour Judith, quelque part : je voulais qu’elle change, qu’elle devienne meilleure et…

Vous êtes en train de vous dire que je suis une pauvre fille qui croit encore aux Bisounours et que je ne devrais pas lire de thrillers, je sais.



C’est sûrement une des raisons pour lesquelles j’ai été si estourbie par la fin. Je ne dirai pas que je ne l’avais pas vu venir : c’était une possibilité à laquelle j’avais songée, mais je me suis laissé porter jusqu’à la fin par l’auteur, qui m’avait attachée à son histoire si sensuelle et prenante. Et là, quand les choses se sont mises en marche…

Vous avez déjà vu du verre se briser ? Ben ça a commencé à craquer comme ça, chez moi. J’avais l’impression de voir ce qui allait se passer, de le deviner, sans y croire, et de me faire broyer en même temps. Ah, c’était dur. Et quand j’ai eu fini le roman ? J’étais désemparée. À la fois satisfaite et prodigieusement tourmentée.



Un. Truc. De. Dingue. Il m’a fallu 45 minutes de discussion sur mon mémoire (donc un truc bien théorique, universitaire et ennuyant) pour me remettre. Et même encore maintenant, je pense que vous sentez tout l’impact que ce roman a eu sur moi.



Les personnages sont tous très bien étoffés : qu’il s’agisse de Judith, qu’il serait difficile de prendre au sérieux autrement, d’Annie, la potentielle ennemie jurée, ou de Marco, le Fils d’Eros qui nous attire quand même pas mal, lui aussi. Tous ont une psychologie fine, qui se dévoile peu à peu, et j’en reste admirative. Je dirais presque que j’en veux encore, puisque cette sensation d’addiction éprouvée dans ma lecture était très agréable, même si on flirtait avec du malsain, parfois. Je ne crois pas avoir vu une seule fois Stéphane Soutoul dépasser la limite dans La Proie du Papillon. Bien sûr, il y a des scènes érotiques et je ne me suis pas attardée non plus dessus, hein…



Je crois que je pourrais parler pendant des heures : la chronique est déjà suffisamment longue pour en témoigner. Je ne lis pas de thrillers, mais bon sang, que je suis contente d’avoir pu essayer celui-ci et me laisser à ce point toucher ! Le tout est fascinant : les personnages et leur psychologie poussée, l’intrigue qui finit par vous assommer à la fin, l’univers et la plume… bref, il y a trop de bons éléments pour que je puisse les énumérer. Une chose est sûre : ce roman est fascinant, surprenant et très original !

Vous voulez une lecture qui vous emportera et vous changera ? Ouvrez donc La Proie du Papillon… vous pourriez avoir des surprises !

Ce sera un 19/20 pour moi et un immense merci à l’auteur, ainsi qu’aux Editions Pygmalion !
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La proie du papillon

Il y a des livres, comme ça, quand on plonge dedans, on n’en sort plus, et tant pis si le monde s’effondre autour... (pour ceux de mon âge, vous vous souvenez de la pub « du pain, du vin, du Boursin » ? C’était ça, quand je lisais ce livre...). Merci à Stéphane d’avoir pensé à moi pour ce service presse, ce livre est une merveille !



Alors que dire sans spoiler ? Parce que bon, ce serait dommage de trop en dire sur l’histoire et de ne pas vous laisser le plaisir de la découverte... Je me contenterai de vous dire qu’elle est prenante, de la première à la dernière ligne. Le suspense y est distillé avec un art consommé. On oublie dès les premières lignes que c’est un homme qui écrit ; Stéphane Soutoul a ce talent rare de savoir parfaitement se mettre dans la peau du sexe opposé au sien. Et puis on commence aussi très vite à se dire « oh, oh, il y a anguille sous roche... ». Mais quelle anguille ? Car comme le poisson susnommé, les pistes sont glissantes et insaisissables... On pense avoir compris, mais non ! Tout comme Judith, on découvre peu à peu la signification de l’inquiétante devise des Fils d’Éros...



Quant aux deux personnages principaux...



Judith, une femme d’affaires sans cœur et manipulatrice. Elle a tout pour se faire détester, et pourtant... J’avoue que je ne suis pas arrivée à la haïr complètement. Elle est une femme qui a réussi dans un monde d’hommes. Elle se comporte comme un homme : elle règne sur ses employés, décide, emploie son droit de cuissage (si, si, c’est même elle qui le dit !!), revendique haut et fort le droit de jeter ses amants comme des Kleenex... Bref, elle se comporte comme le font beaucoup d’hommes... chez qui trop souvent on admire cette façon de faire alors qu’on la reproche à une femme... Pourquoi reprocher à un sexe ce que l’on admire chez l’autre ?? Alors oui, Judith est une garce, mais une garce qu’on ne peut s’empêcher d’admirer, et pourquoi pas, d’envier ! Allez, soyez franc, tout le monde a un jour ou l’autre rêvé d’avoir le pouvoir absolu qu’elle possède ! Elle a aussi une manière bien à elle de pointer le cynisme et l’hypocrisie de la bonne société et de ses œuvres caritatives, qui font que oui, on la trouve sympathique malgré la répulsion qu’elle peut inspirer.



Marco... Ah, Marco... Un membre de cette étrange société, les Fils d’Éros... Physiquement, un bad boy au physique à se damner... Mais alors à se damner... Il faut avouer que lors des magnifiques scènes sensuelles qui émaillent le roman, la description de Marco est... Où est le congélateur le plus proche, je vous prie, je crois que je viens bientôt passer les 42 °C de température interne...? Et s’il n’y avait que ça... Mais Marco est aussi un homme rempli de mystère et tout en contradiction, dont l’attitude est aussi changeante que la météo en ce moment. Qui est-il vraiment ? Un tueur froid et impitoyable ? Ou alors a-t-il un cœur ? Des sentiments ?



Que va donner la rencontre entre ces deux êtres si semblables et si différents à la fois ?



Et surtout, qui est la proie de qui dans cet étonnant et sensuel thriller...?


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Si proche de lui

J’aime beaucoup la couverture. Même si elle fait ado, je trouve qu’elle est fraiche, colorée et elle correspond assez bien au roman. La fille ressemble bien à la description dans le livre mais je ne peux pas m’empêcher de penser qu’elle ressemble à la reine des neiges lol A part ça, c’est encore une fois un beau travail d’Alexandra V. Bach.

Je ressors de ma lecture satisfaite. J’ai passé un bon moment avec Sonia et Benjamin. La romance reste assez basique (bad boy à la mauvaise réputation, fille relativement bien vue, …) mais l’intéressant c’est surtout la partie fantastique de l’histoire avec la magie. Même si je regrette que cette partie là ne soit pas plus développée. De même que la vie de chat si je puis dire, on ne voit pas assez les différences entre les hommes et les chats et ce que ça change quand on se retrouve dans la peau d’un chat.

Je dois dire qu’au début Sonia m’a un peu énervée (de même que sa meilleure amie) mais heureusement elle évolue tout au long du récit. Du coup, ça passe beaucoup mieux. J’aime bien quand elle est en chat. Heureusement vous me direz, elle est sous cette forme une grande partie du roman.

A travers les yeux de Sonia en chat, on apprend à mieux connaître Benjamin. Ça personnalité de bad boy tout gentil est un peu clichée mais sinon il est intéressant à découvrir. Par contre, je dois dire qu’il n’est pas futé. Je vis avec des animaux depuis que je suis née et même si on voit qu’ils ont tous leur intelligence, Princesse l’est quand même un peu trop. Enfin, c’est surtout qu’elle est trop humaine dans ses attitudes et ne pas se rendre compte qu’il y a baleine sous gravier, faut vraiment avoir des peaux de bananes devant les yeux. Je peux comprendre qu’il ne trouve pas qui c’est, ni qu’il accepte que Princesse soit en fait un humain mais, moi à sa place, je me poserais pas mal de questions …

Malgré ces petits détails, c’est une lecture agréable. L’auteur a un style fluide, simple et addictif. L’histoire dans sa globalité est sympa mais il est vrai encore une fois qu’il y a quand même pas mal de choses qui paraissent un peu grosses. Je pense notamment au magna de l’immobilier et de tout ce qu’il fait par rapport à Benjamin mais surtout comment ça se termine.

Je pense que c’est une histoire très sympa pour les jeunes. Ça passe aussi pour un adulte mais les clichés font pas mal sourire quand même.
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Le cycle des âmes déchues, Tome 1 : Le mal en l..

Une chose m'a frappé dès les premiers chapitres de ce nouveau roman que je découvre aux Editions du petit caveau. L'ambiance !! Sombre et brutale ou feutrée et pleine de non-dits.



Stéphane Soutoul a su trouvé dans son style et dans ses descriptions ce qu'il fallait pour nous imprégner rapidement et suffisamment intimement de l'ambiance de son récit.



Le charme de Marion nous subjugue, la sauvagerie d'Ulrich le majordome nous donne des frissons, l'honnêteté de Gerald nous attire et les décors eux-mêmes nous transportent dans ce manoir reculé de la campagne allemande.



Les deux héros principaux sont particulièrement attachants et intéressants de par leur caractère. Tous deux se retrouvent à la place qui est désormais la leur par amour de leurs proches d’abord mais aussi pour Gérald par devoir. Ils rejettent beaucoup de leurs propres sentiments pour tenir l’objectif qu’ils se sont fixés. Ils sont troublés et troublants.



J'ai ainsi ressenti tout au long de ma lecture des frissons d'anticipation, de peur presque pour la survie de ces personnages qui me sont rapidement devenus chers.

Pas tous je vous rassure! Car le majordome a su à lui seul donner une impression très marquante pour l'ambiance générale, moitié famille Adams moitié Frankenstein. Sa voix profonde et sa carrure n’ont fait que conforter ce sentiment.



Le climat pluvieux et la période de l'année plutôt froide ont rajouté un contexte glauque et sordide à ce manoir qui aurait pu ailleurs sembler tout à fait accueillant.



Alors quand les évènements ont mis en notre présence et celle de Gerald des êtres maléfiques, des âmes damnées ou déchues puisqu'il s'agit ici du titre, notre sang n'a fait qu'un tour.



Impatience et frayeur se sont relayées dans ma lecture. Au fil de la trame du récit, j'ai senti mes poils se hérisser à plusieurs reprises, des courants glacés me glisser dans le creux du dos et un sentiment incompréhensible de stress accompagner ma lecture.



Il n'y a pas à dire... j'étais dedans. Cette ambiance romantico-gothique que je connais peu dans mes lectures habituelles m’a conquise.



C'est une lecture qui m'a en tous point tenue en haleine et les derniers chapitres sous forme d'épilogue en me permettant de découvrir plus longuement le passé de la famille Lacarme m'ont donné une furieuse envie de poursuivre la lecture de ce cycle des âmes déchues.



Merci donc au petit caveau de cette découverte qui, si je l'avais faite un poil plus tôt, m'aurait permis de dire toute ma reconnaissance à l'auteur lui-même lors du salon des Haliennales.
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Anges d'Apocalypse, tome 3 : La discorde de..

Après la fin du tome 2, j’avais hâte de savoir la suite.

Syldia est toujours à la recherche de Darion, et elle a quelques difficultés relationnelles avec ses sœurs. Quand elle est Sam, on voit Nathan qui perd un peu l’emprise sur son démon. Les deux vies du jour et de la nuit commencent à se croiser de plus en plus souvent !



Que dire, ce tome est plein de surprise ! C’est à ce jour mon préféré des tomes sortis. Je craque de plus en plus sur cette saga. Je pense que je peux dire que je la range dans mes sagas préférées et coup de cœur ! :D



Revenons au tome 3 (:

J’attendais patiemment le dénouement sur l’intrigue de Darion, l’ancien partenaire de Syldia. Darion est puissant, beh oui pour faire revenir des morts en zombies, il faut quand même de la puissance. Je peux aussi dire qu’il est peut être idiot et un lâche, courage fuyons :P Hein !



Syldia a toujours un caractère bien à elle, oui un caractère de cochon. Ça s’améliore quand même et je suis contente. Déjà quand elle est Sam, on voit une petite différence. Ça prouve qu’elle peut être plus « docile », même si, revient au galop sa naturelle délicatesse. :P

Après le choc des événements, verra-t-on une amélioration ? Une prise de conscience ? Je pense que oui car j’ai l’impression que ça commence un peu.



Le début est un peu lent mais ça se rattrape vite derrière. Dès que l’action commence, ça ne s’arrête pas jusqu’à la fin et encore.

Ce tome est explosif ! Et oui, on n’a pas le temps de dire ouf que ça repart. Une intrigue se termine et de nouvelles commencent. J’aime beaucoup cette façon de faire. Quand une intrigue est trop longue généralement sans réel rebondissement, j’abandonne assez vite car trop de longueur tue le livre. Ici, c’est tout le contraire, c’est ni trop long ni trop court. En plus de nouvelles données arrivent, c’est juste top !

Après qu’un « chapitre » particulier se termine, je me suis dit, qu’est-ce que l’auteur va faire pour relancer la machine ? Je ne suis pas déçue, la suite va être pétillante avec ces nouveaux perturbateurs. :D Peut-être qu’il ne faut pas trop se réjouir mais je saute de joie !



Les relations avec ses sœurs sont un peu plus mises en avant. J’ai été surprise par le comportement d’une d’elle, je suis restée coite.

J’ai aimé avoir plus de présence de Jillian et de sa compagne Elizeanne. Ça permet de les connaitre encore mieux. Je suis curieuse d’en savoir un peu plus sur elles mais je suis encore plus curieuse de connaitre un point particulier sur Elizeanne.



J’ai essayé de ne pas spoiler mais c’est très dur pour écrire mon petit avis. En tout cas, je m'en frotte les mains pour la suite des aventures de Syldia/Sam.

L’écriture est toujours aussi fluide et c’est un régal. Les pages défilent sans qu’on s’aperçoive qu’on arrive à la fin du 3. Il y a de l’humour (dès le départ j’ai rigolé), de l’action, du suspense, des rebondissements et à la fin on va de surprise en surprise. Je me suis dit : « Nan, c’est pas vrai ? Les personnes ne font pas vraiment ça ? », j’ai peut-être exagéré mais comme je l’ai dit, j’ai été surprise sur une personne en particulier. Qu’est ce qui se cache derrière ? Vivement le tome 4, j’aimerai savoir comment Syldia va gérer tous ces nouveaux éléments et comment ça va se passer ! Mouhahahaha :D

Vous n’allez pas être déçu par ce tome. La couverture est magnifique !! Je suis fan, c'est ma préférée des trois tomes !
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Anges d'Apocalypse, tome 2 : Le frisson des..

On retrouve Syldia et Samantha. Comme le Lord des Sorciers est mort, c’est une mini guerre entre les vampires et les sorcières à Toronto.



Trois intrigues mènent la danse. Une en fond, une avec Sydia qui doit protéger Desmond et la dernière avec Samantha. L’auteur ne se mêle pas les pinceaux. Nous non plus par la même occasion.



Le caractère de l’héroïne, je l’ai trouvé un peu pesant mais ça s’améliore petit à petit. Même si ses pensées, chevauchent le jour et la nuit, on a l’impression qu’il peut y avoir deux personnalités différentes. Qui ne serait pas chamboulé quand au crépuscule ou à l’aube, on change de corps d’une immortelle à une mortelle ? Le côté psychologique de l’héroïne est plus mis en avant. Deux corps différents, une seule âme et deux façons de penser. Elle n’a pas eu sa propre enfance, est ce qu’elle se cherche toujours en six siècles ? Est ce quand elle est Samantha, son raisonnement déteind sur son identité d'origine ? Je me pose pas mal de questions. Est ce qu'elle va arriver à gérer tout ça ? Je trouve que son côté Samantha lui permet d'avoir une autre approche plus responsable.



Les autres personnages sont toujours très intéressants. Nolhan, Eve, Nathan, Raven, Desmond… Je suis ravie d’en apprendre d’avantage sur certains ou encore que notre héroïne soit en leur compagnie. Desmond toujours autant bizarre et indécis. Nolhan aussi mystérieux que le premier tome. Ses sœurs que j’adore surtout Eve. J’avais oublié Equinoxe,on découvre mieux le bonhomme. La fumée se dissipe peu à peu.



Comme j’ai lu depuis un moment le tome 1, l’univers d’Anges Apocalypse était un peu flou. On nous rappelle les événements. Même si j’ai trouvé qu’il y a aussi certaines répétitions, des informations qu’on voit deux ou trois fois, c’est peut être une fois de trop.



Quand est ce qu’on va connaitre l'origine des Cavaliers de l'Apocalypse ? La Voix qui leur a donné pour mission de faire régner la mort.



L’écriture de l’auteur est toujours aussi fluide. Le tome 2 se lit plus facilement surtout quand on tourne les pages pour savoir ce qui va se passer. J’aime la série Anges d’Apocalypse. A la fin de ce tome, j’avais des envies de meurtres. Vivement mars pour le tome 3 ! ( :
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Anges d'Apocalypse, tome 1 : Le Tourment de..

Les cavaliers de l’Apocalypse qui aurait cru que se seraient des sœurs ? J’adore cette idée.

Notre histoire est autour de Syldia un des cavaliers de l’Apocalypse connu sous le nom de Famine, et de Samantha le corps humain de Syldia la journée. La journée, elle est dans le corps de Samantha à cause d'un sort que son ex lui a lancé, mauvaise rupture pour lui.



Syldia est garde du corps, la nuit. Elle doit protéger le Lord des sorciers pendant une semaine pour la signature du traité de paix avec les vampires. On découvre avec elle le fonctionnement des familles surnaturelles. Les surnaturelles peuvent être assez sanglant ou à tenir à la vie.

Puis le jour on découvre Samantha, où notre cavalier de l’Apocalypse n’a pas de pouvoir, elle est complètement humaine. Une gentille fille qui aime ses parents, et qui s’intéresse à un garçon Nathan.



Syldia est un personnage qui a du caractère, qui n’hésite pas à répondre, et elle pense à l’argent qu’elle peut se faire pour faire du shopping.

Et de l’autre côté Samantha, une lycéenne, prend conscience dans ce petit corps qu’elle ne peut pas faire ce qu’elle veut et qu’elle est mortelle. Des caractères opposés où la curiosité domine.

Nathan est un jeune homme charmant, tourmenté avec son passé douloureux.

Les quatre sœurs, Syldia, Raven, Jullian et Eve peuvent avoir un caractère un peu différent mais elles ont toutes un point commun : semer la mort ! Des hommes mystérieux Desmond et Nolhan, le petit ami de sa sœur Raven, qui entourent Syldia où on ne sait pas dans quelles directions ça va aller.

Des personnages qui sont très attachants et on aimerait en savoir plus sur eux.



Ayant lu le premier tome du Cycle des âmes déchus, j’ai trouvé qu’il y avait un style totalement différent avec ce premier tome Le Tourment des Aurores ! Stéphane Soutoul nous prouve qu’il peut changer de style en mettant son talent d’écriture.


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Anges d'apocalypse, tome 5 : La caresse des..

C’est le dernier tome. Je répète c’est le dernier tome !!!! SACRILEGE ! Je peux bouder ? Hein ? *-*

Avant de le commencer, je le contemplais dans le train au retour des Halliennales. Je le fixais beaucoup et j’avais peur de le lire, de voir comment ça se termine et si j’allais tuer l’auteur. C’est connu, Stéphane Soutoul est auteur-sadique. Est-ce que les Cavaliers allaient s’en sortir ? Et Sam dans tout ça ? Et.. et… et… ? Tellement de questions que j’étais fébrile en le commençant. =P Puis, je me suis jetée dans les flammes de l’Enfer ! Mouhahahaha ! *-*



Le dernier tome est à l’image de la saga : doux et explosif ainsi que beaucoup d’humour.

Je ne sais pas comment le dire mais il représente en entier la saga ce tome. L’humour, l’espoir, la peur, le désespoir et la romance sont bien mis en avant. Le seul truc que je regrette c’est que l’adrénaline est peu présente.

Le danger est à la porte et la surprise à la fin du tome 4... maille maille je voulais la suite et je l’ai ENFIN ! Youpiya !

J’ouvre et que vois-je ?! un « précédemment dans Anges Apocalypse ». Mon moi série TV a tourné à l’américaine avec ce titre en anglais. =P C’te classe ! En plus, il y a beaucoup de références cinématographiques. Joie ! ♥

En commençant le premier chapitre, l’atmosphère est lourde. Vous savez imaginer, la veille d’une guerre quand tout le monde se regarde et se pose des questions, j’étais dans le même état. L’image n’est pas joyeuse, je l’avoue mais c’était mon ressenti pour le premier « challenge/duel » avant les péripéties qui nous attendaient. *bruit de tambour* BAM … BAM … BAM …



C’est vrai que je m’attendais à beaucoup d’adrénaline avec ce dernier volet mais j’étais agréablement surprise par la façon comment l’auteur a clôturé sa saga. Il a réussi avec brio à retranscrire toute la saga dans ce seul volume, les sensations que j’ai eues, les émotions qui me sont apparues et les révélations enfin venues !

Je ne veux pas spoiler, c’est une de mes premières sagas de chez Rebelle Editions et francophones et j’y tiens particulièrement à ces anges féminines et dangereuses.

L’humour était le bienvenu, j’ai explosé de rire et Syldia reste toujours égale à elle-même. Elle a quand même changé, évolué et plus muri et heureusement d’ailleurs, sinon je l’aurai étranglé. Mais j’aime, j’adooore son tempérament. Elle m’avait manqué même tous les personnages.

C’est le cœur serré que je quitte Syldia/Sam, Raven, Desmond, Nathan, Jillian, Eve, Elizeanne, Nolhan, Lorna…

Chacun apporte quelque chose, aide l’héroïne, évolue au fil des tomes surtout une Raven flamboyante. Ils ont chacun une particularité. On les a adorés. On les a détestés. On les n’aime ! ♥



Tout doucement mais surement on se rapproche de la fin de cette aventure. Mes émotions ont fait le yoyo et mon cœur a souffert en attendant ce final et je suis assez contente du résultat. Si ça s’était fini différemment, je pense que ça ne m’aurait pas plu. Bref, revenons à mon petit cœur. =P Tout le long du roman j’avais une peur énorme de savoir comment ça allait se terminer mais en avançant, j’ai eu souvent le sourire… et des grimaces. Pour alléger cette atmosphère « d’avant-guerre », la romance est mise en avant, mon cœur fondait et on sait ENFIN quelque chose ! Alléluia ! Une question que je me posais dès le début. x) Ha ha vous ne serez pas ! Toc ! Bim ! Boom ! Plouf !

Je suis contente d’avoir connu tout ce petit monde, j’ai manqué plus d’un battement, mon souffle s’est coupé plusieurs fois et je souriais bêtement. Les Cavaliers de l’Apocalypse sont magnifiques et nous surprennent encore. L’auteur m’a surpris plus d’une fois en lisant. Je n’ai pas pu retenir mes larmes un moment donné, c’était tellement triste, j’avais la boule au ventre. Je pleurais tellement que j’ai dû essuyer mes yeux pour continuer à lire ! Les yeux plein de larmes, ce n’est pas évident pour lire. =P Ce passage est tristement beau et tellement retranscrit et bien écrit.

Les retournements de situations nous plaquent contre un mur. Il y a tout de même, un rythme de plus en plus intense.

L’histoire se clôture, celle qui plane dès le premier tome. On fait le tour de tout dans le tome 5, on sait des choses, il n’y a pas vraiment de révélations car le choc est passé avant, mais ce sont les événements qui nous illuminent. Les péripéties qui nous emportent doucement mais fatalement à un final. Et à la fin… =(

Les deux côtés de l’alter ego de notre héroïne, se rapprochent irréversiblement. Les deux se confondent, se fondent dans le roman. Au tout début de la saga, on aurait pu croire un peu à deux personnalités mais en avançant la frontière devient floue, très floue.

L’ambiance « stressante » qui s’emplie en tournant les pages, s’apaise avec des moments de tendresses, de romantisme. Une douceur accueillante dans les heures sombres. L’humour de notre cher Syldia/Sam m’avait manqué et même dans les périodes noires, j’explosais de rire. On ne va pas se refaire, hein !



Un dernier mot pour l’ensemble de la saga. Il faut s’accrocher jusqu’à l’ultime page tellement que ça nous emporte. J’étais dedans tout le temps et je ne regrette absolument pas de l’avoir commencé ! Je relirai les 5 à la suite encore et encore. C’est la faute à cette saga doudou !



Je n’ai pas aimé parce qu’il n’y a pas de suite. =( Bon, il y a le spin off hé hé hé ! =D On passe par toutes les émotions : joie, bonheur, tristesse… Je regrette vraiment que ça se termine. =(

Ca va me manquer ! :3

*pars bouder*





Ps : La couverture est magnifique, sublime. Elle retranscrit le doute, la peur de tout perdre et l’attente. C’est une de mes préférées avec celle du tome 3. Le rouge et la ville derrière qui fait un peu apocalypse retranscrivent parfaitement l’esprit du roman. Tout à feu et à sang. Elle est signée Miesis. ♥
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Si proche de lui

Savoir voir au delà des apparences.

Voilà une phrase qui résumerait ce roman qui ressemble presque à un conte !

Une histoire romantique qui mélange magie et société. On s'attache très vite à notre héros, et notre héroïne reçoit une bonne leçon. Un très bon moment de lecture qui a trop vite passé !
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Si proche de lui

Histoire de ne pas prendre de retard, je rédige aujourd’hui ma chronique sur Si proche de lui, et ça risque bien d’être la dernière chronique tapée en 2014 ! Je trouve ça plutôt pas mal de terminer sur un petit coup de cœur, non ?



Le nouveau roman de Stéphane Soutoul nous embarque auprès de Sonia Moonstar, descendante du clan des Moonstar, des sorciers aux pouvoirs curatifs (mais pas que). Le début du livre nous projette aux côtés de Sonia qui est tout simplement en train de se faire… larguer. Et ce n’est pas fini ! Les coquilles vont s’amonceler, donnant l’impression à la pauvre jeune fille que le monde est contre elle. Du coup, pour échapper à sa vie, sur un coup de tête, Mademoiselle va se lancer un sort qui la transformera en… chat ! Mais sa liberté est de courte durée, la vie de félin n’est pas de tout repos et c’est Benjamin, le garçon craignos de son lycée, qui la recueillera et la soignera… Lui donnant ainsi l’occasion de découvrir des choses au-delà des apparences et de se racheter une conduite, qui sait ?



Alors… par quoi commencer ? Ce livre n’est pas resté très longtemps dans ma Wish. Dès que j’ai réalisé que j’allais avoir besoin d’ebooks pour voyager en cette fin d’année, il a été le premier que j’ai envisagé ! Son résumé et sa couverture m’ont totalement subjuguée. Et le contenu encore plus !



Dès les premières pages, on est mis sur le fait : le récit est bourré d’humour et de sarcasmes et j’aime réellement ça. Il n’y a pas assez de livres sachant trouver – à mon goût – le bon ton pour nous faire rire ! Là, il y avait largement de quoi faire, et témoins à l’appui, j’ai ri un sacré paquet de fois ! C’était léger, même quand la situation pouvait moins s’y prêter, et ça faisait tellement de bien !



Au niveau des personnages, Sonia m’a beaucoup plu, même si au départ, j’ai trouvé qu’elle exagérait beaucoup de choses. Elle avait du mal à relativiser et… en bref, elle jouait magnifiquement les ados, quoi ! Révoltée contre le monde, elle va faire une bourde. Enfin, une bourde qui lui servira. C’est une jeune fille qui évolue énormément durant le livre, et j’ai sincèrement apprécié la suivre. Je pense qu’elle saura conquérir encore d’autres lecteurs, tout comme moi. Surtout lorsqu’elle est sous forme féline ! (je ne verrai plus les chats de la même manière, je vous assure !)

Benjamin, quant à lui… je l’ai énormément apprécié aussi. Aller au-delà des apparences avec lui est juste bouleversant, d’une certaine manière. On n’imaginerait pas ce que ce jeune homme recèle comme qualités ! Et puis il est trop mignon de par bien des aspects, je suis désolée. Voilà, c’est dit, il fallait que ça sorte, hihi.



Au niveau de l’intrigue, j’ai trouvé que tout était bien ficelé et j’ai eu droit à plusieurs surprises. Pour une fois, ne pas réussir à anticiper ce qui allait se produire a été un excellent point, vu qu’à chaque fois, j’étais sous tension et que je n’osais même pas conjecturer à propos des éléments suivants. Il est rare que cela m’arrive, et si en plus vous mêlez tension et rires, il n’en faut pas plus ! Les péripéties restent assez classiques, si on veut (il y a de la magie, oui, mais très peu, au final), mais ça ne rend à mes yeux que l’histoire plus charmante. D’autant plus que le livre ne se termine pas sur la fin des actions même, Stéphane Soutoul fait redescendre l’adrénaline doucement et avec brio, c’est juste excellent (vous en voudriez plus, évidemment, mais vous n’avez aucune impression de coupure).



Une histoire rondement menée, des évènements qui vous mettent parfois la boule au ventre ou qui vous font grincer des dents avec Sonia, ou encore qui vous font littéralement fondre… bref, un super roman. Mais encore ? Ah, non, je n’oublierai pas de vous parler de l’aspect pédagogique du bouquin que je trouve très bien. Si Sonia tire des leçons de son expérience et ne verra plus jamais son existence de la même manière, nous aussi, en tant que lecteurs, nous pouvons tirer nos propres petites conclusions : il ne faut pas s’arrêter à l’apparence ! Et il faut aussi prendre conscience que nos dons, quels qu’ils soient, sont précieux et peuvent apporter beaucoup aux autres.



J’ai aimé dans ce roman qu’il y ait des passages sérieux et touchants. La situation de Benjamin n’a rien d’enviable, pourtant, il s’en sort de manière exemplaire, et j’en ai été très touchée. Tout ce qu’il fait, la manière dont il se bat, c’est juste superbe et ça donne une autre dimension au livre, ce que j’apprécie tout particulièrement. Derrière un petit roman de fiction qui a juste l’air tout mignon se cache une belle histoire par bien des points.



Tout ceci, évidemment, servi avec une plume superbe ! C’était la première fois que je lisais un roman de Stéphane Soutoul, et j’en ai été bluffée ! J’aime beaucoup ses tournures de phrases qui n’ont rien de bien compliquées, mais qui donnent un aspect tantôt sophistiqué, tantôt tout à fait spontané à son récit. C’est très agréable, sincèrement.

Et puis l’humour, comme je l’ai dit, tout à fait génial, du genre que j’aimerais lire plus souvent.



En conclusion, j’ai l’impression d’avoir écrit une chronique bien en deçà de ce qu’est Si proche de lui : un excellent bouquin que je recommande chaudement ! Il y a dedans de l’humour, des sentiments, de la tension et des aspects plus sérieux, du félin et une très belle plume. Vous avez envie de lire un petit bouquin qui vous filera le sourire et qui reste original, mine de rien (ok, les péripéties sont classiques, mais quand même !) ? Ce roman est pour vous ! Moi je dis triple oui à ce livre, et c’est un petit coup de cœur pour moi, avec un 19.5/20 ! D'ailleurs, je suis encore sur un petit nuage, toute contente d'avoir pu m'y plonger et je suis sûre que je le garderai encore un moment à l'esprit ! Vive Sonia et Benjamin :3
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Confessions nocturnes

Histoire courte, digne d'une correspondance reçue d'une amie qui me raconte sa dernière aventure vécue, j'ai adorée, je m'y suis plongée facilement.

J'aurais voulu, peux-être, une lettre plus longue, non pas pour mieux comprendre, non.... juste parce que sa compagnie m'était très agréable :)
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Si proche de lui

Le roman commence avec une citation de Shakespeare. Ma première pensée était : « j’espère que ça ne va pas finir pareil que son célèbre roman » ! Beh ouais, j’aurais le cœur brisé et je crois que je mettrais l’auteur dans la liste rouge donc liste à risque d’héros morts ou lecteurs qui souffrent ! :D



Sonia se fait larguer, ouais on parle djeuns là, par Alex. Il est idiot celui-là, en passant. Puis un évènement n’arrive jamais seul, elle ne peut pas partir en vacances. Elle décide de se transformer en chat. Je me demandais comment tout ça aller tourner. Beh ouais, un chat tout le récit ? J’avoue que je me demandais comment l’auteur allait tourner cet aspect chat/héroïne et le déroulement du récit. On n’a pas le temps de dire que c’est long, qu’un évènement nous étonne. Je ne m’y attendais vraiment pas. Je me suis laissée surprendre. On peut deviner certaines choses mais c’est surtout le quand ? Tic Tac Tic Tac.

Pendant qu’elle gambade en forme de chat, elle est sauvée par Benjamin, un peu la « peste » du lycée. Je parle de la maladie pas des greluches. Tout le monde l’évite.



J’ai rigolé dès le départ surtout quand Sonia parle dans un langage jeune.

Un conte de fée à la sauce Stéphane Soutoul ? J’adhère ! Je n’ai pas arrêté de rigoler. L’idée de mettre notre héroïne en forme de chat est géniale ! Les répliques de Sonia, ses mimiques et tout le reste, ha la la j’avais tout le temps le sourire. Elle a de la répartie.

Pendant cette expédition imposée je dirais, Sonia découvre le monde d’une autre façon. C’est un peu méchant pour elle d’être enfermée mais c’est tellement agréable. Oui, je suis diabolique. Au début, j’avais envie qu’elle ouvre les yeux. Quand on est jeune, on est souvent stupide. :P Elle évolue, murit. J’ai vraiment apprécié. Et puis, elle ouvre enfin les yeux. Je crois, ce que j’ai aimé le plus, ceux sont ces répliques quand elle est chat. Beh ouais elle ne peut pas parler donc elle pense. J’en pouvais plus… de rire ! On est vraiment dedans et on avait envie d’intervenir. En plus ce n’est pas un chat comme les autres.

Il y a également de l’action. Punaise, je retenais ma respiration sur certains passages tellement je voulais que ça marche. J’ai pleuré aussi ouh là là, déjà que j’ai la larme facile, ça n’a pas arrêté des fois. Piiiouf on en voit de toutes les couleurs. Le récit ne nous laisse aucun répit en sentiments, actions, rebondissements et en réaction.

Benjamin est un jeune homme charmant, meurtri un peu. Je voulais lui venir en aide ! Sérieusement avec sa situation qui ne voudrait pas ? Il est adorable. On apprend à le connaitre grâce à travers les yeux de cette magnifique chatte blanche (Sonia). Dans ce roman, on voit que les préjugés règnent avant de connaitre la personne ou de voir les « faits ». Tout le monde, adolescent même adulte, on est humain après tout ! Par contre il y en a une qui m’a énervé, la meilleure amie de Sonia, Aline. Même à la fin, je n’ai pas changé d’avis sur elle. Mais un moment j’étais très contente ! Diabolique je suis, je vous dis ! :D



Ce conte de fée est pétillant. J’allais dire le code du conte est là : « princesse » en détresse, un « prince charmant » sauf qu’ici il n’est pas apprécié alors qu’il est adorable, des méchants, la magie du moment... Stéphane Soutoul les a revisités pour Si proche de Lui. Beh oui, ce n’est pas les vrais codes mais il y a une ressemblance. C’est ni trop long ni trop court. A chaque fois, la bonne dose est là pour tourner la page encore et encore. Des rebondissements, des situations cocasses et tristes et d’autres où on ne s’y attend pas. C’est un livre tout en émotions !



La couverture est magnifique ! La fille a un air de la Reine des Neiges mais c’est normal. J’adore ce contraste clair/sombre. La couverture est pétillante. En plus, elle est signée Alexandra V. Bach !



Beh voilà un livre tout en couleur, plaisant, agréable qui va chavirer votre cœur !

Ça détend bien et pas prise de tête, même si on sort les crocs/griffes ! :D
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