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Critiques de Tim O`Brien (71)
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À propos de courage

Un chef d'œuvre. Une note parfaite.



Le déroulement du récit, l'écriture serrée, les descriptions saisissantes, les personnages plus grands que nature, les réflexions sur une guerre à laquelle le protagoniste n'adhère pas et son regard sur les combattants et l'ennemi.



Troublant. Dérangeant. Admirable. À lire.
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Au lac des bois

J'ai beaucoup aimé ce roman et l'ai dévoré quasi d'une traite !

Le roman alterne entre les souvenirs, abominables, terrifiants, du "héros", John, de sa Guerre du Vietnam; et la disparition de sa femme, Kathy, au bord du lac des Bois à la frontière entre le Minnesota, le Manitoba et l'Ontario.



Ambiance bizarre. Envoutante.



Superbe roman, à l'écriture assez originale.
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À propos de courage

Tim O'Brien a fait la guerre du Vietnam. Comme beaucoup il en est revenu blessé et marqué à vie. Ce livre est écrit à partir de ses souvenirs, il parle de la guerre, des hommes et du Vietnam. Les textes sont courts, bien écrits et comme le titre l'indique évoquent le courage. Ce courage dont tous ont fait preuve dans les moments difficiles mais qui leur a aussi fait faute parfois. Pas de condamnation ni de glorification, juste un état des lieux. A lire.
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Les choses qu'ils emportaient

Mise en garde: il s'agit du nouveau titre de "A propos de courage".
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Les choses qu'ils emportaient

« Les choses qu’ils emportaient (The Things They Carried) » par Tim O’Brien qui fut appelé pour servir au Vietnam à 22 ans en 1968 est devenu un classique de la littérature américaine. Mes deux fils aînés l’avaient au programme de leurs cours d’anglais. J’ai donc pris l’exemplaire aux pages cornées dans lequel ils avaient annoté au crayon et je suis entré dans la peau de ces jeunes américains partis, pour beaucoup contraints et forcés, se battre dans un pays dont ils ignoraient tout, sans trop comprendre pourquoi. C’est là la force de ce roman qui mêle fiction et souvenirs personnels. On se glisse dans les bottines pleines de boue du héros et de ses compagnons d’armes et on sent le poids de ce qu’ils avaient à porter : la tentation de passer la frontière avec le Canada pour échapper à la conscription, les blagues idiotes dans la section, l’espoir naïf que leurs petites amies leur resteront fidèles, la peur des embuscades, le souvenir d’un copain qui a sauté sur une mine, les remords après avoir tué un soldat Viet Cong, l’incompréhension lors du retour au pays…
Lien : http://www.lecturesdevoyage...
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Si je meurs au combat

Après avoir vu Platoon d'Oliver Stone, j'ai eu l'impression de lire le roman qui avait donné naissance au film. Mais une différence de taille, ce jeune étudiant américain qui part au Vietnam n'est pas si enthousiaste, il envisage même toutes les possibilités pour fuir avant le départ. Avec ce récit de Tim O'Brien, on est au plus près de la guerre vécue par le simple soldat. Les classes, la chambrée, la difficile cohabitation avec les autres, et puis la découverte du Vietnam, l'ennemi invisible, la peur omniprésente, l'ennui, l'attente et soudainement, l'irruption de la violence. C'est sans concession, c'est un excellent récit pour dénoncer l'absurdité de la guerre.
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Si je meurs au combat

Après un entraînement qui fera de lui un soldat, O’Brien est appelé pour servir sous le drapeau. Talonné par sa conscience, il passe à un cheveu de déserter mais se rend finalement au Vietnam. Son quotidien consiste à éviter de piler sur une mine, creuser des tranchées et surveiller le ciel illuminé par les explosions la nuit. La vie de soldat n’est pas de tout repos et, au fil des mois, il voit plusieurs de ses potes —ou ce qui en reste— être emportés par l’hélico-ambulance.



Si je meurs au combat nous amène sur le champ de bataille et nous fait vivre la guerre, avec tout ce qu’elle a d’illogique et d’effrayant. C’est le récit d’un type qui a peur, qui ne comprend pas ce qu’il fout là et qui espère être envoyé à l’arrière, là où l’on fait un boulot peinard sans craindre de recevoir un mortier sur la tronche. Après avoir été inondé d’histoires abracadabrantes sur le Vietnam, ce livre brille par son aspect anodin. Et c’est sans doute son point le plus fort : l’aspect anodin de se retrouver coincé dans une technocratie qui se nourrit d’hommes et qui en sacrifie un de temps en temps.
Lien : https://alaincliche.wordpres..
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Au lac des bois





"D'une manière ou d'une autre, semble-t-il, nous effectuons tous des escamotages, effaçant l'histoire, verrouillant notre vie, et glissant jour après jour dans les ombres grisaillantes. Notre position est incertaine. Tous les secrets mènent à l'obscurité, et au-delà de l'obscurité il n'y a que des peut-être."



John Wade, homme politique qui a le vent en poupe, voit sa carrière s'effondrer à la révélation du secret bien gardé de sa participation au massacre de My Lai. En même temps que sa carrière, c'est toute sa vie qui est remise en cause, son couple, sa façon d'accommoder la vérité pour la rendre tolérable, d'escamoter ce qui dérange, de faire croire à une personnalité solide et bienheureuse là où tout n'est que fragilité et masque.



Bien au-delà du traumatisme central de la guerre du Vietnam, toute la personnalité de John Wade, depuis l'enfance - mais de façon beaucoup plus générale tout le roman - vise à une manipulation de la vérité, une culture de l'illusion. Magicien de l'enfance pour séduire un père alcoolique suicidaire, espion de son épouse, homme incertain et fragile, John enfouit, sous l'apparente réussite, sa quête d'amour, de reconnaissance et de bonté. Par le silence il croit pouvoir défier le mal qui tout au long de sa vie, s’impose à lui.



" Il y avait longtemps, encore enfant, il avait appris le secret qui permettait de transformer son esprit en tableau noir. Efface tout ça. Dessine des jolies images à la place."





Tim O'Brien mène magistralement ce récit complexe mais fluide de la perte et de la fuite . John et Kate après la défaite se retirent loin de tout dans un lieu de nature idyllique où Kate va a son tour disparaître. L'auteur alterne efficacement la description de cette pause supposée ressourçante, des recherches, des hypothèses, des éléments antérieurs de la vie des personnages qui ont amené à cette situation, avec des témoignages ultérieurs recueillis lors de l'enquête, des citations littéraires en rapport avec les traumatismes de guerre, la façon d'y faire face, la disparition… Il décortique, comme on enlève les couches d'un oignon dit un des personnages, la fragilité de ce couple, apparemment résiliant, mais dont l'étayage se base sur les silences et ce, jusqu'à une certaine folie.



Cela donne un enchevêtrement brillant d' éléments qui pourraient paraître disparates, mais confèrent au contraire une extraordinaire richesse au récit et à l'étude de la personnalité de cet homme tragique, insaisissable parce qu'il l'a voulu tel, se croyant protégé derrière ses non-dits, en quête perpétuelle d'une reconnaissance. Témoin de la précarité de chacun, le mot peut-être est le fil rouge de ce récit qui n'affirme jamais rien, mais aborde ses personnages avec une totale humanité .
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À propos de courage

"À propos de courage"...plus qu'un simple récit, un plongeon dans l'esprit d'un homme envoyé au Viêtnam et qui, d'une certaine façon, restera engloutie dans les entrailles de ce pays. La guerre, les amis, les amis que l'on perd, la vie ailleurs, l'espoir et puis finalement la guerre encore. Tim O'Brien n'a qu'une mission: nous raconter le Viêtnam, pas les combats qui font rage mais les esprits des hommes qui se délient. Le survivant O'Brien n'a qu'un devoir: raconter pour l'éternité, le Viêtnam et la guerre, les amis qui ne sont plus, les souvenirs qui rongent la nuit et le criminel qui, un jour, s'est soudainement réveillé en lui pour ne jamais se rendormir.

"À propos de courage" est un livre de vie où cohabitent des soldats fantômes, une certaine idée de la mort et peut être même aussi, une certaine idée de la vie.
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À la poursuite de Cacciato

Après avoir lu "Les choses qu'ils emportaient" de Tim O'Brien, chef d'oeuvre sur la dénonciation de la guerre du Vietnam, ce roman, bien que grandiose par son imagination, m'a laissé sur ma faim, et un peu déçu. En effet, l'aspect irréel et onirique, s'il permet la métaphore de l'enfer des soldats qui ne peuvent échapper à leur destin, avec un côté "Au coeur des ténèbres" de Conrad, lui donne un côté artificiel qui le disqualifie à mes yeux. Ce livre a tout de même obtenu le National Book Award, et sans doute m'attendais-je trop à l'ultra réalisme de celui cité ci-dessus, finaliste au Pulitzer.
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Matou amoureux

Le narrateur, c'est Matthew, prof de linguistique un peu obsédé. Son récit est vif, efficace, très prenant. C'est drôle, un peu immoral. A recommander à ceux qui aime la littérature anglo-saxonne un peu déjantée : Baddiel, Hornby, Coupland, Levison, Nicholls,...
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