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Citations de Tonie Behar (196)


Quand il riait, c’était une cascade fraîche et limpide, c’était l’été, c’était la joie, le charme et l’innocence personnifiés.
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Avec ce genre de type, il faut balancer des chiffres. L’argent est le seul langage, le seul marqueur de reussite.
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L'amour est libre. On ne peut pas le contrôler, le surveiller comme un prisonnier. Si on cadenasse l'amour, c'est le meilleur moyen pour qu'il s'enfuie.
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Pour tromper mon ennui et ma solitude, figure-toi que je me suis mise à lire. Le soir, confortablement installée sur ma bergère au coin du feu, avec ma Grisette roulée en boule sur mes genoux, je dévore des romans ! J’ai découvert les livres de Messieurs de Balzac, Dumas, Hugo, Zola, Flaubert, Musset, Sue et George Sand qui, paraît-il, est une femme ! C’est mon bonheur. On ne peut pas être triste quand on est ami avec les livres.
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L'amour est libre, on ne peut pas le contrôler, le surveiller comme un prisonnier. Si on cadenasse l'amour, c'est le meilleur moyen pour qu'il s'enfuie.
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Serrée contre sa copine Delphine, petites fourmis parmi des milliers, Sacha chantait à pleine voix, en pensant à toutes celles qui avaient affronté le cauchemar d'un avortement clandestin, celles qui avaient survécu, celles qui en étaient mortes, celles qui avaient mené à terme une grossesse non désirée. Ce soir-là, elle partagea l'émotion de toutes ses soeurs de combat, fière d'elle et fière de la France qui les avait enfin écoutées. Puis elle quitta l'assemblée des femmes pour retrouver l'homme de sa vie.
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- Mais les vaches ne sont pas des voitures, monsieur, elles ont besoin de sortir. Quand j'étais petite fille, ma grand-mère me disait toujours que pour avoir du bon lait, il faut que la vache soit heureuse et aille au pré. Comment voulez-vous que ces vaches soient heureuses si elles ne peuvent pas aller brouter et ruminer dehors ? Et les veaux ? Que font-ils des veaux ?

- Ben quoi les veaux ?

- Vous savez qu'une vache ne produit du lait que quand elle vient d'avoir un veau...

- Les veaux mâles sont les déchets de l'industrie laitière. Ils vont à l'abattoir, voyons !
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Un bain par chez nous, les filles du sixième, avec notre broc d'eau froide et notre bassine. J'ai bien vu dans son regard qu'elle m'voyait déjà comme une lorette ! Alors je lui ai raconté la baignoire en zinc posée devant la cheminée de la chambre. L'eau si chaude qu'il en sortait de la vapeur, ce bain pris devant les flammes.
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Je ne veux pas être le prisonnier de ta liberté !
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Il me semble que quand on a froid au coeur, même les plus belles flammes et les plus beaux cachemires ne peuvent nous réchauffer.
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C’est mon bonheur. On ne peut pas être triste quand on est ami avec les livres.
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Ce lundi matin de mai, Annick Bondy était arrivée la première dans les locaux de l’agence de Relations Presse et Relations publiques qu’elle avait créée quinze années auparavant. Elle aimait ce moment solitaire, quand le grand open space était encore silencieux. Ses deux chiens sur les talons – deux bouledogues français blancs à panachures fauves respectivement dénommés Dolce et Gabbana – elle inspecta l’alignement en U des tables de travail, souleva les rideaux de toile grège pour vérifier si, dans les espaces de rangement creusés le long des murs, la disposition des produits sur les étagères et l’alignement des vêtements sur les portants avaient été respectés. Annick Bondy détestait le désordre. Ainsi qu’elle aimait à le répéter, « dans un métier d’image, l’identité visuelle est essentielle ». Aussi avait-elle façonné cet univers « ethnique-high tech », et elle entendait bien y faire respecter sa haute vision du métier des Relations publiques. À l’agence Bondy, un Apple à écran plat trônait sur chaque bureau composé d’un tréteau de bois brut et d’un caisson à tiroirs en acier. Sur le parquet de larges lames de chêne couraient çà et là de grands kilims colorés. À l’entrée, encadré par deux hautes tentures de velours pourpre, trônait un impressionnant et authentique totem amérindien, porte-bonheur de la présidente qui vouait une passion très chic aux peuples natifs du continent américain. Le visiteur qui entrait sous la verrière eiffelienne de cette ancienne imprimerie du VIIe arrondissement devait comprendre au premier regard qu’il se trouvait dans un temple de la tendance. Rien de ce qui se passait dans les domaines du luxe, de la mode, du design, de la beauté, du fooding ou de la décoration n’était étranger aux ravissantes attachées de presse de la « tribu » Bondy. Ce mot même de tribu ayant été précisément adopté par Annick, tant pour sa cohérence avec l’univers qu’elle avait créé – en référence au totem, à la fois pièce maîtresse du décor et logo de l’agence – que pour son utilisation frénétique par la presse hype. Tout comme elle appréciait le surnom de « Grande Chef » dont la gratifiaient les attachées de presse entre elles, totalement raccord avec les codes de l’agence.
À cet instant de son inspection, Annick fronça virtuellement une paire de sourcils réprobateurs, immobilisés par une dose mensuelle de botox : un bloc-notes était abandonné sur la table de travail de Camille. Or, les filles avaient la consigne expresse de ne rien laisser traîner sur leur bureau à la fin de la journée, exception faite d’une boîte à crayons en bois, rapportée en dix-huit exemplaires de Zanzibar. S’approchant de l’objet du délit, Annick constata avec dégoût qu’il s’agissait d’un banal bloc Rhodia à couverture orange. Saisissant rageusement un post-it blanc (toujours blanc, plus élégant), elle griffonna d’une main rapide « Sais-tu qu’un seul objet non rangé peut créer une sensation de confusion dans une pièce parfaitement ordonnée ? Merci d’y penser à l’avenir. PS : seuls les blocs à couverture beige de chez Muji correspondent aux codes visuels de l’agence ».
Pour désamorcer ce subit accès de colère, Annick Bondy s’enferma dans son bureau, seule pièce close de ce grand espace convivial, et se mit à passer l’aspirateur.
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Les gens n'aiment pas la tristesse. Ils fuient les vibrations du malheur, de peur d'etre contamines ou, pire, profitent de la faiblesse d'autrui pour mieux l'écraser et se sentir fort.
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- Attends! Je ne suis plus la même, mon ventre est... Je ne fais pas assez de sport et...
Il posa ses doigts sur ses lèvres.
- M'en fous. Tu es belle, plus belle que jamais. Tout ce qui compte, c'est l'effet de ta peau sur la mienne.
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Avec toi , même le pain sec a le goût du caviar.
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Je trouve que tu souris triste. Avant quand tu souriais, c'était comme si le soleil entrait dans la pièce. Tout s'illuminait.
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Quand je serai grande, je serai médecin du cœur, pour ne pas que les gens meurent trop jeunes.
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Le plus important, c'est d'aimer. Ses amours, ses enfants, ses petits-enfants, ses amis, les gens... De toute façon, il faut mettre de l'amour dans la vie.
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Tu sais, dès qu’on s’intéresse à eux, les gens sont heureux.
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Parfois la nuit en tendant l’oreille, il lui semble entendre le ressac de la mer.
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