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Critiques de Velibor Colic (160)
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Le livre des départs

" La France n'est pas ma patrie. Mais, régulièrement, elle est mon pays."



Vélibor Colic est un écrivain poète bosniaque réfugié en France depuis 1992. Je l'ai découvert avec son précédent livre "Manuel d'exil" où il racontait son arrivée à Rennes à 28 ans ne connaissant que trois mots de français : Jean, Paul, Sartre. Poète reconnu dans son pays, il avait fui son pays en guerre. Avec " Le livre des départs", deuxième volet de sa trilogie sur exil, il nous livre de nouvelles leçons pour réussir son exil.



Il nous raconte à travers sa propre errance, l'errance des migrants, il se dit "rempli d'un vide, d'un froid métaphysique qui l'habite depuis les premiers jours de son exil". Il raconte avec humour sa découverte de la nourriture française, des fromages dont l'odeur lui évoquait la présence d'un cadavre. Il raconte les différents petits métiers qu'il a exercés pour survivre tout en ambitionnant de devenir français et de devenir un écrivain qui écrit en français, la langue de son exil. Il évoque également son errance auprès de femmes qui prennent beaucoup de place dans ce livre... " Je suis un migrant, un chien mille fois blessé qui sait explorer une ville. Je sors et je fais des cercles autour de mon immeuble. Je renifle les bars et les restaurants " et son chemin vers l'écriture de "Manuel d'exil".



" L'exil est une balance aussi. Mesurer le poids métaphysique de nos gains et de nos pertes."



Avec ce roman d'inspiration autobiographique écrit de 2016 à 2019 j'ai eu plaisir à retrouver l'incomparable humour de Velibor Colic, ce livre comporte quelques passages savoureux notamment quand il se lance dans des listes un peu folles. Mais ce texte n'est pas que léger et fantaisiste, il s'en dégage une profonde solitude, une certaine désespérance. Dans ce livre il est beaucoup question d'alcool ("son airbag entre lui et le monde réel") et des femmes, symboles de son errance. J'ai aimé sa réflexion sur la visibilité de l'étranger, sur le pouvoir de la littérature. J'ai aimé la façon dont il rend le migrant terriblement humain et j'ai été émue par le passage sur son retour au pays et par sa culpabilité de survivant. Contrairement à son précédent livre il s'autorise à nous livrer quelques touches sur son passé en Bosnie avec l'histoire de son frère et le souvenir de ses camarades morts qui le poursuit. Un auteur désabusé dont j'apprécie l'autodérision. Un récit qui m'a plus d'une fois serré le cœur.
Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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Manuel d'exil : Comment réussir son exil en t..

Velibor Čolić fait partie de mes auteurs préférés avec Gazmend Kaplani. Pourquoi? Ils ont tous les deux beaucoup de points communs. Ils écrivent dans une langue qui n'est pas leur langue maternelle. Grec et Français. Ils vivent dans un pays en tant que réfugiés suite à la fuite de leur patrie. Ils ont du talent, de l'humour et philosophent la vie à partir de leurs expériences qui ne font jamais peser sur le ton de leur écriture.





Et puis Velibor, c'est un Bosnien arrivé en Bretagne, ma région d'origine et Rennes, la ville qui m'a permis d'acquérir mes savoirs et ma passion pour les livres.





Cet ouvrage ou "manuel d'exil" a été lu en deux soirées, il m'a captivé par la biographie de l'auteur, son histoire, son expérience et son espoir. Il parle de sa difficulté à se faire reconnaître comme réfugié politique, un étranger en Bretagne qui est éduqué, un artiste ou nouvelliste reconnu et primé dans son pays aujourd'hui disparu: la Yougoslavie mais qui ne serait plus rien en France.





L'humour est fin, l'autodérision assassine ce qui caractérise Velibor dans son écriture. Il la mêle au tragique mais tente toujours de nous faire rire.



A l'inverse de Gazmend Kaplani, je n'ai pas encore rencontré Velibor, plusieurs de ses livres attendent sa dédicace!
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Jésus et Tito

En une succession de courts paragraphes s'enchaînant parfois sans réelle logique -"Jésus et Tito" est d'ailleurs sous-titré "roman inventaire"-, Velibor Čolić évoque son enfance dans la Yougoslavie d'avant la guerre fratricide qui mènera à son éclatement.



Il vit alors dans une petite ville des Balkans paumée entre deux montagnes, où personne ne passe jamais, hormis, une fois l'an, les membres pitoyables d'un cirque miteux que même les enfants ne parviennent pas à trouver attrayant. Son père y est juge, et en fervent communiste, il a bien pris soin d'orner le mur de leur salon d'un portrait du maréchal Tito. Sa mère continue d'entretenir discrètement sa foi catholique, à l'aide d'images pieuses qu'elle dissimule sous ses vêtements. Pour elle ils sont croates, pour son père ils sont yougoslaves... mais ces dissensions ne sont pas vraiment source de conflit au sein du foyer des Čolić. Elles sont le reflet de la diversité culturelle et ethnique que leur communauté rurale et pragmatique accepte sans se poser de questions. Musulmans, catholiques et orthodoxes, albanais, tziganes, croates et serbes vivent ensemble en bonne intelligence, la doctrine communiste et le culte au Maréchal Tito étant équitablement inculqués aux écoliers...



Au fil d'anecdotes évoquant son quotidien d'élève, de frère ou de camarade, nous le découvrons, membre de la bande menée par Vlado le sauvage, s'adonnant à des jeux parfois cruels, dont les animaux ou Oskar, garçon juif et malingre désigné comme souffre-douleur, sont les victimes. Tiraillé entre son rêve de devenir joueur de foot noir -si possible Jairzinho- et son amour de la poésie, il bascule de fait vers cette deuxième option lorsqu'une croissance trop rapide le métamorphose en une grande tige dégingandée et maladroite... Les épisodes adolescents expriment les premiers émois suscités par la beauté des filles, l'apprentissage naïf et pudique de la sexualité, les premières ivresses. Bientôt, l'adhésion inconditionnelle au dogme communiste est mise à mal par l'influence tout aussi conformiste d'une culture anglo-saxonne en technicolor, avec son rock, ses grosses bagnoles et ses femmes fatales, à laquelle se soumettent, avec les moyens du bord, les jeunes yougoslaves. Il faut dire que le rationnement fait passer les trous dans les jeans pour une hérésie, et que les (fausses) converses locales font pâle figure à côté des baskets made in US...



De l'enfance au début de l'âge adulte, avec l'accomplissement du service militaire, "Jésus et Tito" forme, avec ses brefs épisodes, comme une mosaïque qui, en plus de nous plonger dans l'univers ambivalent de l'enfance, fait d'ingénuité comme de brutalité, d'enthousiasmes et de questionnements, témoigne des étapes de la maturation intellectuelle et émotionnelle du narrateur. L'humour faussement ingénu dont Velibor Čolić colore son récit, confère aux événements et aux personnages une dimension souvent cocasse. Entre candeur et ironie, il porte sur ce monde dont il est issu un regard à la fois tendre et lucide.
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Jésus et Tito

Yougostalgie



Autobiographie sous forme d'articles de l'enfance à l'adolescance jusqu'à l'age adulte.

Avec un certain humour Vélibor Colic nous dresse le portrait de son village natal Bosniaque et de ses habitants.

Les jeux d'enfant, les baignades, les copains, les groupes de musiques, premiers émois amoureux, et surtout en fil conducteur de l'ouvrage la figure quasi christique du maréchal Tito.



Le livre est assez court et se lit vite. Il est amusant sans plus et l'on regrette le manque de fond, tout reste de l'ordre de l'anecdote.

On aurait bien aimé un peu plus de détail sur le culte de la personnalité lié à Josip Broz (tito pour les intimes) ou les oppositions entre les différentes communautés, même si il en parle c'est toujours brièvement sans analyse trop poussé.

Surtout, il est passé complètement à coté de l'opposition entre son père communiste et sa mère catholique qui promettais d'être croustillante mais aurais mérité d'être bien plus développé et qui donne quand même son titre au livre.



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Manuel d'exil : Comment réussir son exil en t..





Les périgrinations d'un réfugié croate à prétentions de poète et écrivain.Suite de faits et impressions décousus et sans chaleur ni empathie.La mayonnaise ne prend pas.
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Manuel d'exil : Comment réussir son exil en t..

Une écriture délicate et poétique, à l’humour décalé. Un sujet grave ou le récit d’un exil difficile et forcé, avec en contrepoint de nombreuses références littéraires majeures, comme un soutien ou peut-être comme une terre d’asile.
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Manuel d'exil : Comment réussir son exil en t..

Lire Velibor Colic, c'est entendre sa voix de stentor, se délecter de son ironie mordante, vibrer au diapason de sa vigueur, et s'abandonner à sa douce mélancolie, bref plonger dans l'âme slave !



Ce Manuel d'Exil – Comment réussir son exil en trente-cinq leçons s'apparente à un récit autobiographique. On découvre que l'auteur a pu être un temps « médiatique », une des voix capables de commenter la guerre de Yougoslavie. La première partie s'apparente à un témoignage, retrace l'itinéraire d'un émigré yougoslave au milieu des années 90. Il atterrit à Rennes et entreprend un périple administratif qui résonne encore aujourd’hui. On y découvre des lieux réels, qui pour certains existent encore, tel le foyer Guy Houist. Il a le chic pour dépeindre la ville en un trait de plume. Il est assis sur un banc public et écrit : « Il pleut de l'eau tiède et bénite sur la ville ». Et d'ailleurs se découvre peu après  « pendant une quinzaine de jours , catholique pratiquant ! ».



Puis il parcourt l'Europe au gré des rencontres, de ses projets d'écriture, sous la forme d'une déambulation littéraire. Il retrace la genèse de la plupart de ses œuvres. Son exergue cite Albert Camus : « Tout le malheur des hommes vient de l'espérance ». Tout le bonheur de Velibor Colic semble venir de la désespérance, tant il joue de ses déboires. Comme lorsqu'il présente les différents procédés pour se suicider. Aucun ne lui convient, bien sûr. Se noyer ? « Non merci à cette époque l'eau est certainement glacée ». Il trouve finalement la solution. Et opte pour le suicide par alcoolisme. Car cela lui laisse le temps de finir son manuscrit. Ce qui le fait écrire un peu plus loin cette formidable assertion : « Ma première nuit de suicide est magnifique ».
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Jésus et Tito

Excellent !

Peut-être le meilleur livre de Velibor Colic que j'ai lu jusqu'à présent.

Il y a une grande nostalgie du temps de Tito qui avait su créer un pays certes bigarré, mais plein de fierté. Cette nostalgie n'est pas uniquement celle de l'auteur, elle est aussi celle de nombre d'anciens yougoslaves.

Bien sûr qu'il y a la nostalgie de la jeunesse qui s'en est allée.

Il y a surtout la preuve que ces peuples slaves du sud savaient coexister. Certes les différences se voyaient, mais elles étaient sources de moqueries et non de cette terrible violence qui se déchaîna quelques années plus tard.

Superbe !

L'auteur a aussi le don de nous faire nous interroger sur ce que fût notre propre enfance.
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Manuel d'exil : Comment réussir son exil en t..

[...] Dès les premiers mots, je sais qu’il se passera quelque chose entre l’écriture de Velibor Čolić et moi. À sa manière de raconter son quotidien et ses anecdotes, il n’y a pas de doutes : le choix des mots et de leurs associations, le choix des respirations, tout rend ma lecture fluide. [...]
Lien : http://www.startingbooks.com
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Manuel d'exil : Comment réussir son exil en t..

Grandeur et petitesse des sentiments d'un rescapé de la guerre bosniaque. L'auteur décrit son exil avec franchise et drôlerie, parfois crûment, souvent en autodérision. Jamais bien là où il est, traversant l'Europe, cherchant à se fuir, n'arrivant pas à se stabiliser, fuyant en avant. Toutefois, il n'exige rien des villes ou pays qu'il traverse. Il se contente de ce qu'il a, transformant souvent le peu en alcool.

J'ai beaucoup aimé et recommande particulièrement ce beau livre.
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Ederlezi : Comédie pessimiste

Čolić qui, tel un peintre flamand, fait surgir des pages, visages, dégaines, jusqu'aux odeurs, dépeint ses personnages en jouisseurs invétérés et joue sur les clichés.
Lien : http://www.lepoint.fr/livres..
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Jésus et Tito

lu et je le recommande vivement... drôle, distrayant avec une pointe d'ironie par ci par là...
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Jésus et Tito

Très bon petit livre. L'enfance d'un garçon dans l'ex' Yougoslavie. Chroniques du temps passé...
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Chroniques des oubliés

Colic confirme son grand talent.

Des années lumières devant le journal de Zlata !

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Les Bosniaques

Un tout petit livre, mais qui disait tant de choses pour la Bosnie.

Il suffisait de lire entre les lignes.

Au sommet.
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Jésus et Tito

Une découverte, car je ne connaissais pas les écrivains bosniaques. C’est l’histoire d’un garçon, de son enfance au service militaire ! Tout le texte est écrit par petits paragraphes. Quand le dieu Tito meurt, les images de Jésus reprennent une place. Pas évident pour ce garçon. C’est un langage assez cru, mais est très drôle. H.S.
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Archanges

Après mes séjours en Croatie puis au Monténégro, j'ai souhaité lire des ouvrages sur la guerre en Ex-yougoslavie. Très gentiment Katell a proposé de me prêter le dernier ouvrage d'un écrivain originaire de Bosnie et qui vit en Bretagne depuis 1992. Il a publié plusieurs livres en serbo-croate, "Archanges" est le premier qu'il écrit directement en français.



Quatre personnes racontent leur guerre : trois bourreaux et une victime. Deux des bourreaux sont vivants, le troisième est au ciel… tout comme la pauvre victime. Avant d'être exécutée, cette dernière a été torturée et violée. Régulièrement, elle vient hanter la mémoire de ses bourreaux, ce qui ne semble pas provoquer chez eux le moindre remords.



Je dois dire que cette lecture m'a demandé un gros effort. Certains passages sont à la limite du soutenable. Les actes de barbarie relatés sont atroces. Mais je me suis fait violence pour aller jusqu'au bout, ne me sentant pas le droit d'ignorer le message de l'auteur. J'ai refermé le livre une nouvelle fois épouvantée par la cruauté dont est capable un être humain. Il est difficile de réaliser que nous sommes en Europe au XXe siècle…



Cette œuvre littéraire, sorte de parabole, est éprouvante mais percutante.


Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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Sarajevo omnibus

Le roman réussit le tour de force de plonger dans la grande histoire sans jamais cesser de s’attacher à des destinées individuelles.
Lien : http://www.humanite.fr/cultu..
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La vie fantasmagoriquement brève et étrange d'A..

Brève, à l'instar du livre. A peine 80 pages. Soit à peine un trajet ferroviaire Dunkerque - Orléans.



Livre bref mais intense et effroyablement dense. L'auteur Velibor Colic rêve la vie du peintre maudit comme d'autres rêvent sur la déchéance du poête.



Par épisodes, souvenirs et flashes successifs, on suit la chute. En parrallèle figurent de nombreux extraits de "l'étranger" de Camus.



(...)

http://lelabo.blogspot.com/2005/09/la-vie-fantasmagoriquement-brve-et.html
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Guerre et pluie

L'humanité, une cruauté des dieux ?

"L'écume de mer est un chien qui aboie aux étoiles."



Si vivre paisiblement aujourd’hui en temps de « paix » est quasiment une utopie que dire de ceux qui ont réchappé des guerres et de l’exil ?



Un livre poignant à lire où les prairies verdoyantes et les ciels lumineux côtoient posément, poétiquement, la boue des tranchées « de la terre jaune, collante. Dans un monde glissant et savonneux. » qui jaillit de la fumée d’un noir multicolore des souvenirs de l’auteur, en désordre malgré un ordre apparent 1. la maladie, qui « ressort » la guerre trente ans plus tard. 2. Le soldat. 3. Le déserteur. « Car la mémoire parle une langue étrangère. »



Lire Sunset Park de Paul Auster me sera sans doute plus difficile. Je l’entrevois ainsi. Entre Velibor Čolić et moi, il y a l’écran du non-vécu qui protège les générations ayant pu vivre jusqu’à présent quasi « paisiblement ». L’empathie est présente à la manière dont on peut lire encore les ouvrages contant la misère et la dureté du 19e siècle, Hugo, Dickens, Balzac, Dostoïevski, etc., puis Faulkner pour le 20e… Avec Auster, c’est une tout autre guerre. D’une ampleur inconnue, globalisée contre l’humanité toute entière. Qui se déroule au temps présent et dont nous sommes perfidement, directement et indifféremment, la cible. Peur et puanteur suintent au quotidien.



« Je commence à comprendre que l'écriture est une représentation graphique de ma mémoire. Ce qui m'est arrivé peut-être important pour les autres. On peut guérir l'oubli par l'écriture. Cette merveilleuse architecture qui relie le présent et le passé dans une relation stable. La mémoire se perd, mais l'écriture demeure. L'imbécile se souvient et l'homme sage note. C'est le rôle de la littérature. Pas de réponses, mais de vraies questions. Pour que tout ait l'air aussi "sérieux" que possible, j'écris mes questions au stylo noir et en majuscules. Comme si je voulais crier plus fort que ma solitude. Et que la peur. »



« La littérature est la dernière alliée de la mémoire. La dernière ligne de l’humanité. Le papier de tournesol avec lequel nous testons l’acidité du monde. »



« À mesure que la guerre progresse, j'ai le sentiment de devenir un chien. Je commence à sentir de vrais bouquets de nouvelles odeurs. Les fruits avariés et la chair pourrie. L'odeur d'une maison cramée. La puanteur sucrée de la viande trouvée dans le réfrigérateur d'une maison abandonnée. La putréfaction douce d'une vache morte, la puanteur légèrement plus vive d'un cadavre humain. L'odeur savoureuse de l'herbe fraîche alors que je m'allonge face contre terre. Les effluves des feuilles mouillées scintillant sous la pluie du printemps. Le parfum sucré des cerisiers en fleur. Un tout nouveau monde s'offre à moi. La puanteur. »




Lien : https://zoegilles.net/guerre..
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