Citations de Will Eisner (108)
Chaque fois qu'on apprend à un groupe à en haïr un autre, on forge un mensonge pour attiser la haine et justifier un complot. La cible est facile à trouver parce que l'ennemi est toujours l'autre. (p. 5-6)
- Regarde pas la bouche d'un cheval qu'on t'offre, mon gars.
Vous arrivez à Tarrnation
Vous n'en sortirez peut-être pas vivant
Inscrivez l'adresse où vous souhaitez qu'on envoie votre cadavre
À la différence du cinéma, la bande dessinée ne peut compter que sur un support statique. Le cinéma utilise la photographie et les technologies de pointe pour produire des images réalistes. Encore une fois, les limites de la bande dessinée sont celles de l’imprimerie. Le cinéma prétend faire vivre une expérience réelle, tandis que la bande dessinée raconte cette expérience. Ces particularités font que le cinéma ou l’auteur de bande dessinée approchent le même récit de façon différente [...] Un spectateur au cinéma est « prisonnier » du film jusqu’à sa fin tandis que le lecteur de bande dessinée est libre de ses mouvements, peut aller voir la fin de l’histoire ou s’arrêter, garder en mémoire une image et fantasmer dessus.
Regardez-moi ce paysage! C'est joli, hein ? Même si on est en train de le saccager !
Aujourd'hui plus que jamais, la ville est peuplée de gens invisibles.
Où existe-t-il une ville sans murs pour abriter son âme, étouffer ses cris et chorégraphier la danse de sa vie ? Si les murs sont là pour protéger et exclure, ne servent-ils pas aussi à contenir et emprisonner ? Alors servent-ils à aimer ou bien à haïr ? ... Tant il est vrai que les murs ne sont pas érigés par la nature.
– Mais pourquoi ? Pourquoi ? Alors que tout le monde sait que les Protocoles sont un faux… Pourquoi restent-ils si largement publiés ?
- Parce que c’est une arme de tromperie massive !
Salut les gars ! J'ai un reporter avec moi. Il est venu ici pour voir juste ce qui se passait.
Apprends qu'un homme n'est pas plus qu'un autre, s'il ne fait plus qu'un autre.
Des sources de lait jaillissent du sol dans le Bronx. En une nuit, un champ de blé a poussé dans la Cinquième Avenue et les chômeurs sont occupés à faire la récolte.
Le vrai rêveur est celui qui rêve de l'impossible.
L'espace efface le bruit.
Les vrais miracles font peu de bruit.
Qui sème le vent récolte la tempête.
— Alors...?? T'en penses quoi?
— Je sais pas... C'que j'pense, c'est qu'on devrait se mêler de nos affaires!
Hmpf... Je ne me trompe jamais... En plus... Mon boulot est de publier les listes telles qu'on nous les envoie... Je ne suis pas responsable de qui meurt!
Le premier titre de travail de cet ouvrage était « Shorts Subjects » car je craignais que "Minor Miracles" ne sonne religieux et limité par conséquent à des histoires étranges. Mais j’ai fini par y revenir.
J’avais l’intention de me pencher sur un phénomène de l’existence en adoptant un point de vue qui s’amplifie avec l’âge : la vie humaine est ponctuée de miracles.
Je voulais adopter ici le ton chantant des légendes populaires juives, pour retrouver une impression d’oralité plus que de lecture. Je les ai dites comme on aurait pu me les raconter.
L’écriture était facile : toutes ces histoires, ou d’autres comme elles, m’entourent depuis l’enfance.
Pour moi, le processus d’écriture commence avec les images, immédiatement suivies par le texte ou les dialogues. J’ai utilisé un crayon bleu léger pour composer les scènes et j’ai crayonné par-dessus avec un critérium 2B.
Au début des années 1930, au cœur de la grande Dépression, dans les ruelles entre les immeubles, apparurent les chanteurs de rue.
Ces ménestrels ambulants chantaient aussi bien les chansons de l'époque que des arias d'opéra. Et sur le plan acoustique, en pleine rue, comme ça, ils avaient l'air étonnamment professionnels.
- Conrad… On est déjà en juin… On va encore au Cap, cette année ?
- Bien sûr ! Tout le monde y va !
- …
- Euh…. Eva, est-ce que tu as réfléchi au divorce ? Je t’en ai parlé en février, tu te souviens ?
- Ma réponse est toujours NON !
- Alors, euh… Peut-être que ça irait mieux entre nous si nous étions davantage une famille ! Hum… faisons un enfant !