Critiques de Willa Marsh (212)
De quoi ça parle ?
Angleterre, dans les années 50. Edwin et Maureen, tous deux veufs de guerre et parents d'une petite fille, se rencontrent et tombent amoureux. Ils commencent une relation et font se rencontrer leurs deux enfants, Olivia et Emily. Mais les deux fillettes voient d'un mauvais œil cette relation, cependant Edwin et Maureen vont réussir à les convaincre de cohabiter, à grands coups de cadeaux. La famille recomposée emménage donc ensemble et bientôt naît la petite Rosie. Olivia et Emily vont détester ce bébé et la jalouser jusqu'à tenter de le tuer. Cette aversion va les rapprocher. Les années passent et Rosie va se révéler être une vraie peste semeuse de trouble et gâcher la vie de ses demi-sœurs.
Mon avis :
Les mots "humour noir" et "Angleterre" présents sur la quatrième de couverture, m'ont convaincue de lire ce livre. Bon je ne me suis pas écroulée de rire mais j'ai passé un bon moment. J'aime ce qui a attrait à l'humour anglais, qui va souvent de paire avec l'humour noir et le cynisme.
L'histoire est intéressante : des sœurs qui se détestent prêtes à tout pour se pourrir la vie. Voilà un thème alléchant promettant de bons moments ! Et le fait que ça se passe dans les années d'après-guerre rajoute une touche d'originalité.
Le style d'écriture est simple et frais. On retrouve cette plume typiquement british de par ses pointes d'humour disséminées un peu partout et ses situations cocasses.
Mais le point fort du roman c'est sans conteste la qualité des personnages. Principalement féminins, ils ont ce côté attachant et drôle qui fait naître de la tendresse dans nos petits cœurs de lecteurs. On adore détester Rosie, cette enfant puis adulte mauvaise et manipulatrice, autant qu'on envie la relation sororale d'Olivia et Emily. Le lien qui unit ces dernières avec leur mère et leur tante est touchant. Il se dégage du bonheur simple et du bien-être de ces femmes, mais aussi un côté drôle et décalé, notamment avec leurs penchants pour l'alcool.
Le dénouement est plutôt prévisible mais ce manque de surprise ne gâche en rien l'histoire.
Pour conclure, j'ai passé un adorable moment avec cette famille déjantée et regrette même de la quitter. Je n'ai pas donné la note maximale car il manque cependant ce côté acide propre à l'humour noir, trop gentillet à mon sens dans ce livre. Cependant je peux dire qu'il m'a plu et vous le recommande, ne serait-ce que pour découvrir les personnages hauts en couleur créés par Willa Marsh, qui valent vraiment le détour, croyez-moi ! Comment décrire ce livre en deux mots ? "Folie douce".....
Lien : https://www.facebook.com/178..
Angleterre, dans les années 50. Edwin et Maureen, tous deux veufs de guerre et parents d'une petite fille, se rencontrent et tombent amoureux. Ils commencent une relation et font se rencontrer leurs deux enfants, Olivia et Emily. Mais les deux fillettes voient d'un mauvais œil cette relation, cependant Edwin et Maureen vont réussir à les convaincre de cohabiter, à grands coups de cadeaux. La famille recomposée emménage donc ensemble et bientôt naît la petite Rosie. Olivia et Emily vont détester ce bébé et la jalouser jusqu'à tenter de le tuer. Cette aversion va les rapprocher. Les années passent et Rosie va se révéler être une vraie peste semeuse de trouble et gâcher la vie de ses demi-sœurs.
Mon avis :
Les mots "humour noir" et "Angleterre" présents sur la quatrième de couverture, m'ont convaincue de lire ce livre. Bon je ne me suis pas écroulée de rire mais j'ai passé un bon moment. J'aime ce qui a attrait à l'humour anglais, qui va souvent de paire avec l'humour noir et le cynisme.
L'histoire est intéressante : des sœurs qui se détestent prêtes à tout pour se pourrir la vie. Voilà un thème alléchant promettant de bons moments ! Et le fait que ça se passe dans les années d'après-guerre rajoute une touche d'originalité.
Le style d'écriture est simple et frais. On retrouve cette plume typiquement british de par ses pointes d'humour disséminées un peu partout et ses situations cocasses.
Mais le point fort du roman c'est sans conteste la qualité des personnages. Principalement féminins, ils ont ce côté attachant et drôle qui fait naître de la tendresse dans nos petits cœurs de lecteurs. On adore détester Rosie, cette enfant puis adulte mauvaise et manipulatrice, autant qu'on envie la relation sororale d'Olivia et Emily. Le lien qui unit ces dernières avec leur mère et leur tante est touchant. Il se dégage du bonheur simple et du bien-être de ces femmes, mais aussi un côté drôle et décalé, notamment avec leurs penchants pour l'alcool.
Le dénouement est plutôt prévisible mais ce manque de surprise ne gâche en rien l'histoire.
Pour conclure, j'ai passé un adorable moment avec cette famille déjantée et regrette même de la quitter. Je n'ai pas donné la note maximale car il manque cependant ce côté acide propre à l'humour noir, trop gentillet à mon sens dans ce livre. Cependant je peux dire qu'il m'a plu et vous le recommande, ne serait-ce que pour découvrir les personnages hauts en couleur créés par Willa Marsh, qui valent vraiment le détour, croyez-moi ! Comment décrire ce livre en deux mots ? "Folie douce".....
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Un petit roman facile à lire dont je n'ai toutefois pas tout à fait capté la finalité.
Ce roman porte bien son titre, car je l'ai trouvé délicieux comme un scone tout chaud sortant du four.
Pourtant, il ne se passe pas grand chose en tant que tel mais tout est dans l'ambiance : subtile, délicate. Comme une toile impressionniste faite par un aquarelliste.
Et les petites vieilles, qui ne le sont pas tant en réalité, sont attachantes et touchantes.
Bref, un roman dans la plus pure veine anglaise.
Lien : https://le-jardin-litteraire..
Pourtant, il ne se passe pas grand chose en tant que tel mais tout est dans l'ambiance : subtile, délicate. Comme une toile impressionniste faite par un aquarelliste.
Et les petites vieilles, qui ne le sont pas tant en réalité, sont attachantes et touchantes.
Bref, un roman dans la plus pure veine anglaise.
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Dans le cadre d'une LC pour mon cercle de lecture, je vous présente "Une famille délicieuse" de Willa Marsh.
Une histoire d'une famille anglaise s'étalant sur 3 générations. On passe du présent au passé sous forme de souvenirs remplis de secrets. Une histoire touchante, de femmes (vu qu'elles en sont les héroïnes), les épreuves de la vie et le temps qui passe.
Belle qualité d'écriture.
Une histoire d'une famille anglaise s'étalant sur 3 générations. On passe du présent au passé sous forme de souvenirs remplis de secrets. Une histoire touchante, de femmes (vu qu'elles en sont les héroïnes), les épreuves de la vie et le temps qui passe.
Belle qualité d'écriture.
Autant le dire tout de suite, ce roman ne me laissera sûrement pas un souvenir impérissable. Tout d'abord, ceux qui s'attendent à une enquête policière (ce que le titre pourrait laisser croire) seront forcément déçus. Il n'y a en effet quasiement pas de meutre, si ce n'est en toute fin de roman. En tout cas, on peut difficilement de parler de meutres au pluriel, ou alors je n'ai vraiment rien compris à l'histoire.
L'ambiance n'est pas mauvaise : on se retrouve dans un manoir au Pays de Galles avec quelques fantômes. L'auteur tente de surfer sur un fond de fêtes celtique et d'une quelconque déesse que l'on aurait d'ailleurs bien du mal à reconnaître dans le panthéon celtique. Le tout est agrémenté de quelques sacrifices dans un cercle de menhirs (pour rappel ces derniers n'ont d'ailleurs rien de celtique puisqu'ils datent du néolithique...) Bref, les connaissances de l'écrivain en la matière ressemblent plus à une vague culture générale qu'à quelque chose de précis.
En fait, tout tourne autour de stratégies élaborées par quelques femmes pour mettre la main sur le dit manoir. Il aurait mieux valu intituler le roman : "Stratagèmes au manoir" ou quelque chose de ce genre.
Certains lecteurs parlent d'humour dans ce roman. Je n'en ai pas trouvé de trace. ??? L'ambiance vaguement ésotérique me paraît moins relever du second degré que de la nécessité de mettre un peu de piquant et de suspense dans une histoire qui sans cela serait bien plate.
L'ambiance n'est pas mauvaise : on se retrouve dans un manoir au Pays de Galles avec quelques fantômes. L'auteur tente de surfer sur un fond de fêtes celtique et d'une quelconque déesse que l'on aurait d'ailleurs bien du mal à reconnaître dans le panthéon celtique. Le tout est agrémenté de quelques sacrifices dans un cercle de menhirs (pour rappel ces derniers n'ont d'ailleurs rien de celtique puisqu'ils datent du néolithique...) Bref, les connaissances de l'écrivain en la matière ressemblent plus à une vague culture générale qu'à quelque chose de précis.
En fait, tout tourne autour de stratégies élaborées par quelques femmes pour mettre la main sur le dit manoir. Il aurait mieux valu intituler le roman : "Stratagèmes au manoir" ou quelque chose de ce genre.
Certains lecteurs parlent d'humour dans ce roman. Je n'en ai pas trouvé de trace. ??? L'ambiance vaguement ésotérique me paraît moins relever du second degré que de la nécessité de mettre un peu de piquant et de suspense dans une histoire qui sans cela serait bien plate.
La lecture est agréable, les personnages attachants ( sauf quelques-uns...), l'atmosphère sympathique...
Mais, tout est un peu trop lisse à mon goût.
Heureusement qu'il y a des secrets de familles, très inattendus, pour pimenter un peu l'histoire.
Le thé est omniprésent dans ce roman : j'ai beaucoup aimé la description de ce rituel qui semble panser toutes les blessures.
Mais, tout est un peu trop lisse à mon goût.
Heureusement qu'il y a des secrets de familles, très inattendus, pour pimenter un peu l'histoire.
Le thé est omniprésent dans ce roman : j'ai beaucoup aimé la description de ce rituel qui semble panser toutes les blessures.
J'ai beaucoup aimé Le prix de l'innocence et son atmosphère "so british" pleine de nostalgie.
En effet, la narratrice, Fiona, reçoit un courrier qui la replonge dans des souvenirs vieux d'une vingtaine d'années, la ramenant à une période charnière de sa vie où, jeune fille encore très naïve, elle vivait sa première expérience professionnelle, dans un grand magasin ; l'occasion de se frotter au monde : nouvelles amitiés, premiers amours, prises de conscience, désillusions...
Le récit oscille entre les deux périodes et les personnages sont, pour la plupart, à peine esquissés au gré des souvenirs de la narratrice, ce qui ajoute à l'atmosphère éthérée du roman. Et même si la "grande révélation" est finalement assez prévisible, sauf pour la narratrice toujours un peu candide, cela ne gâche en rien le récit. Au contraire, cela apporte une certaine tension alors qu'on s'inquiète de la réaction de Fiona...
J'ai donc passé un excellent moment avec cette lecture délicieuse.
Lien : http://lecturesdestephanie.b..
En effet, la narratrice, Fiona, reçoit un courrier qui la replonge dans des souvenirs vieux d'une vingtaine d'années, la ramenant à une période charnière de sa vie où, jeune fille encore très naïve, elle vivait sa première expérience professionnelle, dans un grand magasin ; l'occasion de se frotter au monde : nouvelles amitiés, premiers amours, prises de conscience, désillusions...
Le récit oscille entre les deux périodes et les personnages sont, pour la plupart, à peine esquissés au gré des souvenirs de la narratrice, ce qui ajoute à l'atmosphère éthérée du roman. Et même si la "grande révélation" est finalement assez prévisible, sauf pour la narratrice toujours un peu candide, cela ne gâche en rien le récit. Au contraire, cela apporte une certaine tension alors qu'on s'inquiète de la réaction de Fiona...
J'ai donc passé un excellent moment avec cette lecture délicieuse.
Lien : http://lecturesdestephanie.b..
Je voulais découvrir Willa March depuis un petit moment, et un livre offert à Noël m'a fait franchir le pas.
Autant vous dire que je ne suis pas du tout déçue. L'auteure nous offre une histoire intimiste, dans lequel Amy fait un peu l'état des lieux de sa vie. A travers son quotidien, transparaissent les souvenirs qu'elle souhaite oublier.
Entre rencontre inattendue, relation plus précieuse que prévue et amitié nouvelle, Amy fait la paix avec son passé et résout les problèmes de son entourage.
Willa March fait un portrait sans concession de ses personnages, mais nous offre de beaux portraits de femmes, imparfaites (très imparfaites même), mais si humaines.
Autant vous dire que je ne suis pas du tout déçue. L'auteure nous offre une histoire intimiste, dans lequel Amy fait un peu l'état des lieux de sa vie. A travers son quotidien, transparaissent les souvenirs qu'elle souhaite oublier.
Entre rencontre inattendue, relation plus précieuse que prévue et amitié nouvelle, Amy fait la paix avec son passé et résout les problèmes de son entourage.
Willa March fait un portrait sans concession de ses personnages, mais nous offre de beaux portraits de femmes, imparfaites (très imparfaites même), mais si humaines.
Angleterre, années 1940.
Deux petites filles brunes de huit ans : Olivia a perdu sa mère actrice au cours d'un bombardement, le père d'Emily est mort aux commandes d'un avion de chasse.
Leurs parents survivants se rencontrent, se marient, les fillettes doivent cohabiter, cela ne se passe pas si mal. Pa, Mo, Liv et Em forment une véritable famille, où les petites filles sont les reines.
Mais bientôt naît une demi-soeur, Rosie. Em et Liv sont d'emblée jalouses du bébé - merveille absolue aux yeux des parents - qui va de surcroît devenir une redoutable garce en grandissant.
Le roman démarre de façon un peu confuse. Ce flottement dure le temps de se familiariser avec les personnages.
L'ambiance est très anglaise, la lecture devient plaisante, puis captivante, notamment grâce à l'humour.
Liv et Em sont attachantes, d'autant plus que leur demi-soeur Rosie est diaboliquement odieuse et manipulatrice.
Bien que le livre commence par la fin, le suspense est bien entretenu et on s'inquiète de savoir qui va triompher : l'infâme Rosie et son mari, ou les gentilles frangines ?
Tendresse, manigances & humour noir, copieusement arrosés de gin. Savoureux mélange !
Deux petites filles brunes de huit ans : Olivia a perdu sa mère actrice au cours d'un bombardement, le père d'Emily est mort aux commandes d'un avion de chasse.
Leurs parents survivants se rencontrent, se marient, les fillettes doivent cohabiter, cela ne se passe pas si mal. Pa, Mo, Liv et Em forment une véritable famille, où les petites filles sont les reines.
Mais bientôt naît une demi-soeur, Rosie. Em et Liv sont d'emblée jalouses du bébé - merveille absolue aux yeux des parents - qui va de surcroît devenir une redoutable garce en grandissant.
Le roman démarre de façon un peu confuse. Ce flottement dure le temps de se familiariser avec les personnages.
L'ambiance est très anglaise, la lecture devient plaisante, puis captivante, notamment grâce à l'humour.
Liv et Em sont attachantes, d'autant plus que leur demi-soeur Rosie est diaboliquement odieuse et manipulatrice.
Bien que le livre commence par la fin, le suspense est bien entretenu et on s'inquiète de savoir qui va triompher : l'infâme Rosie et son mari, ou les gentilles frangines ?
Tendresse, manigances & humour noir, copieusement arrosés de gin. Savoureux mélange !
Une femme tient son journal et parle longuement de ses amis, de ses relations avec eux. Elle a un excellent jugement mais elle-même n’aurait-elle pas des secrets à avouer à son journal ? C’est bien écrit et j’ai beaucoup aimé ce livre qui nous fait découvrir petit à petit la vraie personnalité d’un personnage paraissant lisse.
Just tea for two and two for tea.
Deux soeurs. le titre français met en évidence un élément de l'intrigue quand l'original (Sisters under the skin) met l'accent sur la relation particulière des protagonistes principales. C'est vrai, un meurtre est le projet qui réunit les deux héroïnes . le plus important, à mon sens, c'est ce lien viscérale entre les soeurs Olivia et Emily, ces soeurs sous-cutanées, under the skin, que la génétique n'aurait pu mieux rapprocher que tous ces coups fourrés. C'est ce lien indéfectible, soeurs à perpétuité, qui fait le roman, envers et contre la terrible Rosie, blonde et jolie, leur demi-frangine née des noces du père d'Olivia et de la mère d'Emily.
Liées elles le sont d'abord de mauvaises grâces par le remariage de leurs parents. Comme elles se bonifieront avec l'âge, on en oublierait presque qu'au début ce sont deux gamines malintentionnées et sournoises, la peste et le choléra, qui ne s'unissent en bonne sororité que pour machiner des plans tordus. Puis liées par l'hostilité contre une demi-soeur qui les surpasse dès la naissance, Liv et Emmy vont voir leur avenir prometteur se faire saborder à force de petites et grandes mesquineries, à cause de cette soeur plus toxique qu'elles . Sans doute un retour de mauvais karma. Liées, Em et Livvy le resteront jusqu'à la fin, parce qu'elles n'auront plus le choix, qu'il n'y aura plus d'autres options pour ces deux vieilles peaux que de rester l'une avec l'autre, sans quoi elles seraient seules face à leur vie ratée, la vie rêvée qu'elles ont enterré . Inséparables par la force des choses. Mais le bilan n'est pas si amer.
Le style m'a plu, je l'ai trouvé très vivant et enjoué, l'humour grinçant pour dépeindre une fresque sans illusion des relations familiales. Et pourtant si colorée. Voilà 252 pages bien remplies, sans ennui.
Mon premier livre de cette auteure et pas le dernier, selon la formule consacrée.
Deux soeurs. le titre français met en évidence un élément de l'intrigue quand l'original (Sisters under the skin) met l'accent sur la relation particulière des protagonistes principales. C'est vrai, un meurtre est le projet qui réunit les deux héroïnes . le plus important, à mon sens, c'est ce lien viscérale entre les soeurs Olivia et Emily, ces soeurs sous-cutanées, under the skin, que la génétique n'aurait pu mieux rapprocher que tous ces coups fourrés. C'est ce lien indéfectible, soeurs à perpétuité, qui fait le roman, envers et contre la terrible Rosie, blonde et jolie, leur demi-frangine née des noces du père d'Olivia et de la mère d'Emily.
Liées elles le sont d'abord de mauvaises grâces par le remariage de leurs parents. Comme elles se bonifieront avec l'âge, on en oublierait presque qu'au début ce sont deux gamines malintentionnées et sournoises, la peste et le choléra, qui ne s'unissent en bonne sororité que pour machiner des plans tordus. Puis liées par l'hostilité contre une demi-soeur qui les surpasse dès la naissance, Liv et Emmy vont voir leur avenir prometteur se faire saborder à force de petites et grandes mesquineries, à cause de cette soeur plus toxique qu'elles . Sans doute un retour de mauvais karma. Liées, Em et Livvy le resteront jusqu'à la fin, parce qu'elles n'auront plus le choix, qu'il n'y aura plus d'autres options pour ces deux vieilles peaux que de rester l'une avec l'autre, sans quoi elles seraient seules face à leur vie ratée, la vie rêvée qu'elles ont enterré . Inséparables par la force des choses. Mais le bilan n'est pas si amer.
Le style m'a plu, je l'ai trouvé très vivant et enjoué, l'humour grinçant pour dépeindre une fresque sans illusion des relations familiales. Et pourtant si colorée. Voilà 252 pages bien remplies, sans ennui.
Mon premier livre de cette auteure et pas le dernier, selon la formule consacrée.
Mina s'est toujours occupée de ses proches. Depuis un tragique accident, c'est Nest, sa petite soeur qui a besoin d'elle. Elles vivent heureuse, dans leur petite routine dans la maison familiale. Mais l'arrivée de Georgie, l'aînée, pourrait bien faire éclater leur petite bulle de bonheur. Car Georgie connaît un secret.... Et les secrets ce n'est pas ce qu'il manque dans cette famille. Que ce soit au présent ou au passé, venez découvrir l'histoire de cette famille, mêlée au petit bonheur et grand malheur. C'est un livre qui se lit tranquillement, au coin du feu et avec une tasse de thé.
policier plaisant à lire, voire drôle, même si on a parfois envie de secouer l'héroïne et que l'on ne croit pas aux fantômes et au sorcières!
Une lecture vite croquée, ça commence dans les années 50 dans une famille recomposée, deux demi-sœurs partent en guerre contre la petite dernière qui n'est pas non plus toute rose dans cette histoire tout autant que sa fille Alice.
Tout un méli-mélo de malentendus, de coup bas et de fâcheuses circonstances vont faire de cette histoire pleine d'humour à l'anglaise, un scénario distrayant et plaisant malgré quelques pertes.
Une lecture sans prétention mais intéressante pour se plonger dans cette période des années 50 et suivantes.
Tout un méli-mélo de malentendus, de coup bas et de fâcheuses circonstances vont faire de cette histoire pleine d'humour à l'anglaise, un scénario distrayant et plaisant malgré quelques pertes.
Une lecture sans prétention mais intéressante pour se plonger dans cette période des années 50 et suivantes.
Pour moi, ce roman est à la limite du déprimant... Autant j'ai vraiment beaucoup aimé "Meurtres au manoir", de la même auteure, autant ce livre là m'a rarement arraché un sourire et m'a plutôt déprimée.
On va suivre l'histoire de trois sœurs, qui n'arrêteront pas de se jouer de mauvais tours tout au long de leur vie. Elles vont de plus en plus loin, rien ne les arrêtera. Rien du tout. Certains de leurs actes sont de la méchanceté gratuite, pure, et cela m'a franchement dérangée.
On va suivre l'histoire de trois sœurs, qui n'arrêteront pas de se jouer de mauvais tours tout au long de leur vie. Elles vont de plus en plus loin, rien ne les arrêtera. Rien du tout. Certains de leurs actes sont de la méchanceté gratuite, pure, et cela m'a franchement dérangée.
Un régal. Les rebondissements agissent au niveau des mentalités des différents personnages. Nous sommes tenus en haleine par cette incertitude quant à leurs réactions, avec en toile de fond, du mystère et du fantastique...
Olivia et Emily sont demi-soeurs. Mais un beau jour, leurs parents respectifs vont mettre au monde une petite Rosie. Choyée et adorée de ses parents, elle va susciter la jalousie de ses soeurs. Mais cette jalousie va tourner très vite au mépris, allant jusqu'à des envies de meurtre.
Ce roman assez court va nous plonger dans la longue vie de ces deux soeurs ; les événements s'accélèrent très vite. Willa Marsh ne nous donne pas le temps de s'ennuyer. Humour et cynisme sont les maîtres mots de cette histoire.
Ce roman assez court va nous plonger dans la longue vie de ces deux soeurs ; les événements s'accélèrent très vite. Willa Marsh ne nous donne pas le temps de s'ennuyer. Humour et cynisme sont les maîtres mots de cette histoire.
Mina et Enest sont deux soeurs issues d'une famille nombreuses. Maintenant âgées, elles vivent toutes les deux dans la demeure familiale, Mina prenant soin de sa soeur Enest, handicapée.
Lorsque leur soeur aîné, Georgie devenant sénile logent chez elles quelques semaines, le passé et le présent s'entremêlent.
Une histoire familiale assez classique. Un joli livre, des histoires attachantes mais une vraie lourdeur dans la 1ère partie du roman. L'intérêt réside dans le deuxième tiers uniquement selon moi
Lorsque leur soeur aîné, Georgie devenant sénile logent chez elles quelques semaines, le passé et le présent s'entremêlent.
Une histoire familiale assez classique. Un joli livre, des histoires attachantes mais une vraie lourdeur dans la 1ère partie du roman. L'intérêt réside dans le deuxième tiers uniquement selon moi
Olivia et Emily sont demi-soeurs et se partagent l'amour de Mo et Pa, dans les années 50. Rosie, leur petite soeur va rompre l'entente et l'harmonie régnant dans la famille. Sur 50 ans, on va découvrir comment Rosie va empoisonner leurs vies sans qu'elles sachent que c'est leur petite soeur qui provoquent tous ces malheurs. A la mort des parents, Rosie et son mari veulent récupérer la maison de famille et mettre les deux vieilles soeurs à la porte. Qui va gagner dans ce jeu cruel?
Comédie à l'anglaise, c'est léger et amusant. Cela ferait une série TV du tonnerre.
Comédie à l'anglaise, c'est léger et amusant. Cela ferait une série TV du tonnerre.
J'ai beaucoup aimé ce roman même si le ton est beaucoup moins caustique que dans les romans publiés sous le pseudonymes de Willa Marsh. Ici on a affaire à une chronique où l'essentiel n'est pas vraiment l'intrigue, mais plutôt les personnages.La quatrième de couverture est d'ailleurs trompeuse car Mélissa n'est pas l'héroïne du roman, mais plutôt un personnage de passage, une sorte d'élément perturbateur, qui apporte des changements dans l'existence des autres de manière plus ou moins directe. Mélissa est aussi, à mon avis, le plus grand vecteur d'émotions du livre : j'ai eu les larmes aux yeux plus d'une fois par sa faute...Dans Une semaine en hiver, Marcia Willett nous propose toute une galerie de portraits finement ciselés tout au long du roman. Elle part d'archétype tels que la veuve âgée, la belle-fille exécrable, le gendre effacé, l'amie dévouée, puis elle nuance leur personnalité en revenant sur leur passé ou en leur faisant traverser des épreuves pour les amender ou au moins leur faire prendre conscience de leurs travers.Au final, je ne regrette absolument pas cette relecture qui m'a permis de me replonger dans ce récit pleins d'émotions peuplé de personnages attachants.
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