Willa Marsh

Au vu du titre et du résumé, je m'attendais à plus d'humour et de noirceur. L'histoire, dans l'ensemble, est bien menée et il n'y a pas de passages à vide mais les personnages et certaines scènes manquent parfois de profondeur et de détails ; certaines ficelles sont également peu subtiles et les rebondissements sont assez prévisibles. Un roman qui reste malgré tout divertissant.

De charmantes vieilles dames entourées de leurs petits chiens gâtés aux noms originaux, une vieille maison de famille anglaise, promenades sur la lande et tea time au coin du feu : une atmosphère désuète et chaleureuse tellement bien rendue ! Ottercombe apparait comme hors du temps, lieu de passage, de retrouvailles ou de réconfort pour les neveux et nièces de nos vieilles dames.

Les allers-retours entre passé et présent nourrissent le suspense. Certains secrets peuvent paraitre évidents... mais on est surpris !

La fin m'a tirée une larme.

Un délice de lecture !

c'est l'histoire de Fiona qui à l'approche de l'arrivée du fils de sa meilleure amie plonge dans les souvenirs de sa jeunesse... 20 ans plus tard. Il faut suivre les allers retours entre le présent et le passé mais la fin est vraiment surprenante

Olivia est la fille de Pa, Emily celle de Mo. Ces jeunes filles s’arrangent très bien du remariage de leur parents. Elles savent parfaitement les manipuler, les culpabiliser pour finalement obtenir ce qu’elles souhaitent. Elles vivent heureuses dans leur famille recomposée. La naissance de Rosie, leur demi-soeur, va bouleverser leur vie. Mo et Pa sont en admiration devant cet adorable bébé. Elles ne sont plus le centre de la maison et leur don pour la manipulation n’est plus aussi efficace.



Meurtres entre soeurs est un roman cinglant. Il dégage un humour typiquement britannique. Les méchancetés s’accumulent sans que personne ne semble culpabiliser ou regretter. Les pires horreurs paraissent naturelles.



On entre très facilement dans cette famille. On s’attache à chacun des personnages, parents et enfants. Derrière cette gentille famille se cache une série d’actes guidés par la jalousie. Le « méchant » se cache derrière un visage d’ange et surtout il n’est jamais celui auquel on pense.



J’ai beaucoup aimé ce roman. Il est dynamique, les années passent rapidement et l’histoire de la famille se tisse peu à peu. On ne s’ennuie jamais. On se demande jusqu’où vont aller les soeurs



Meurtres en soeurs est roman affreusement sympathique.
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Ah la fameuse tentation de Venise (qui d'ailleurs je le signale pour les puristes qui ne manqueront pas de l'écrire dans les commentaires est plutôt celle de Naples) ! Willa Marsh me soumet bien à la tentation mais son livre ne m'invite pas à prendre l'avion pour atterrir à l'aéroport Marco Polo et prendre un bateau-taxi qui foncera à travers la lagune pour atteindre la Sérénissime. Il m' incite davantage à embarquer dans un ferry pour Plymouth et dès les portes de la cale ouvertes à partir sur les routes qui mènent vers la Cornouailles et sa charmante capitale,Truro.



D'aucuns diront et je ne pourrais pas leur donner tort que j'évoque souvent la Cornouailles anglaise. Vous l'aurez deviné, elle sert de décor au roman et les descriptions m'ont rappelé de jolis souvenirs. Je ne renâcle même pas devant la couverture qui serait affreusement kitsch si elle n'était pas si terriblement british. Il existe des concours de tasses fleuries en Angleterre lors de foires aux plantes et de comices agricoles. Il faut être anglais, je crois, pour se livrer avec sérieux à ce genre de loisir ! Revenons ou plutôt venons-en à l'histoire. Deux sœurs âgées, la très tendre et très positive Mina et sa cadette Nest, en fauteuil roulant, vivent à Ottercombe, dans la maison de leur enfance, au bord de la mer. Il y a bien longtemps que la demeure ne bourdonne plus de cris, de rires, de chamailleries et de jeux. la famille s'est dispersée, certains de ses membres ont disparu et les plus bruyants à présent sont les trois petits chiens de Mina : Polly Garter, le Chapitaine et Boyo Bon-à-rien. Les deux femmes se sont créés leur monde, un univers "rétréci" par les contraintes de la vieillesse et du handicap, mais tout à fait supportable.



L'arrivée de leur soeur aînée, Georgie, qui va passer quelques semaines avec elles, le temps qu'une place se libère en maison de retraite, risque de bousculer voire de détruire cette harmonie fragile. Atteinte de la maladie d'Alzheimer, Georgie, qui a toujours aimé connaître les secrets de tous pour avoir barre sur eux, menace de révéler au grand jour des événements tabous de la vie familiale.



Parallèlement, à Truro, une de leurs nièces, Lyddie, récemment mariée à Liam, un séduisant gérant de bar, n'est pas sous l'emprise du passé mais s'interroge sur son présent. Elle se retrouve plus souvent en compagnie de Nemrod, son bouvier, que de son époux, accaparé par son métier.



Une famille délicieuse est un roman plein de tasses de thé, de personnages attachants, de chiens au caractère bien trempé et d'air iodé. Rajoutez un vieux camping-car, quelques squelettes dans les placards et l'assurance de passer un moment 100% british.

Ce roman, c'est le roman type d'une journée hivernale où vous avez qu'une envie, vous pelotonner dans votre canapé, seul(e) avec un bon chocolat chaud ou une tasse de thé. Un livre réconfortant, doux et envoûtant. Certes ce roman est très british avec des situations quasi improbables mais cela en fait son charme. On se laisse charmer par Moorgate et les Cornouailles, dans des descriptions sauvages et envoûtantes - cela donne réellement envie d'y poser ses valises. Une lecture toute en simplicité avec des personnages attachants, une maison isolée, une atmosphère magique, une romance touchante, des secrets ...
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Dans un style purement British vous aimerez le style pince sans rire de l'auteur.

Avec son humour noir qui fait mouche, Willa Marsh compte parmi ces auteurs britanniques à la plume acérée dont la lecture est un délice. Avec Meurtres au manoir, Willa Marsh récidive dans cette veine que ses lecteurs aiment tant. Causticité, intrigue piquante et à suspens, personnages décalés mais miroirs de certaines parts de nous-mêmes, tous ces ingrédients sont au rendez-vous pour un cocktail plein de saveurs placé cette fois-ci sous le signe de l’étrange.

Aux frontières du polar et du fantastique, ce roman très rythmé, au style vif et alerte, vous embarquera pour une séance de lecture non-stop, je vous le recommande chaudement.
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Ecriture caustique et acidulée pour cet écrivain anglais, Marcia Willett qui écrit également sous le pseudonyme de Willa Marsh. Un délice pour les amateurs de littérature anglaise et de ce fameux « wit » britannique
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Mina et Nest sont deux respectables vieilles dames, vivant paisiblement leurs vieux jours dans la maison familiale. Elles doivent accueillir Georgie, leur sœur aînée, qui commence à présenter des signes de sénilité. Leur tranquillité va être mise à mal par cette cohabitation. Georgie ne cesse de répéter qu’elle connait un secret. Et des secrets, dans cette grande famille, il y en a !

L’histoire fait des allers retours entre le présent et le passé, pendant l’enfance des filles, en 1945. Etrangement, et c’est assez déroutant car peu courant, les passages racontant le passé sont conjugués au présent alors que ceux du présent sont écrits au passé simple.

La vie de cette famille est bien racontée, très intéressante, vivante, les personnages sont sympathiques, on a envie de les rencontrer. Et les secrets ne sont pas ceux que l’on pense avoir naïvement découverts.

Agréable à lire, pas inoubliable, mais permet de passer un très bon moment.

sans grand interet

Pour moi l'un des plaisirs de la lecture c'est de susciter de l'émotion. Certains vous plongent dans une angoisse, d'autres vous font voyager. Certains vous font rêver et d'autres vous ravissent. Celui là m'a apaisée. Il m'a donné un sentiment de bien être. Pourtant certains passages n'étaient pas roses bonbons, certains étaient carrément tristes. Alors était-ce Moorgate si bien décrit qui m'a détendue et fait rêver? Est-ce les personnages auxquels je me suis attachée? Je ne sais pas mais le temps du livre j'ai eu moi aussi envie d'une maison à la campagne, loin de l'agitation des grandes villes. Envie de pouvoir me balader dans les landes. Et pourtant ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas attirée pour vivre non stop à la campagne.

Concernant l'écriture en elle même j'ai aimé les détails donnés par l'auteure. Il suffit de lire et l'on arrive tout de suite à reconstituer la scène. Tout comme J.K. Rowling dans ses romans il y a beaucoup de détails: on sait ce que les personnages mangent, comment ils s'habillent, ce qu'ils pensent...

Bref c'est encore un livre que j'ai apprécié et que j'ai lu rapidement. N'hésitez pas à vous plonger dans cette histoire où tout se recoupe et où tous sont liés d'une façon ou d'une autre.

Génial!

Drôle et mené tambour battant : la destinée de trois soeurs avec cette manière d'être contée "à l'anglaise" par Willa Marsh, auteure qui est pour moi une belle découverte.

On a envie de continuer à découvrir le reste de sa bibliographie!

J'ai découvert ce livre grâce aux lecteurs de Babelio qui par leurs commentaires m'ont donné envie de réserver un exemplaire à la médiathèque.



Je me suis laissée porter par cette histoire qui met en scène de manière fluide la vie d'une famille composée cinq sœurs et un frère.

On fait des allers retours du présent en flash-bac du passé qui nous renseignent sur les liens entre les protagonistes, leurs secrets qui sont bien gardés et qui s'échappent au moment où l'on ne s'y attend le moins.



J'ai apprécié en particulier Mina, évidemment, qui est un personnage si riche de qualités.

J'ai aussi beaucoup aimé la façon qu'a l'auteur de nous inclure dans une ambiance simple et tendre, quand elle évoque les chiens de Mina, ses trois petits terriers qui ressemblent au Milou de Tintin, et de Lyddie, un bouvier.Elle nous les matérialise superbement, on les croirait avec nous dans la pièce.



Enfin, nous sommes plongés dans une ambiance faîte de tasse de thés et de paysages anglais sauvages et ressourçant.



"Une famille délicieuse" évoque les drames de la vie mais aussi les refuges, la compassion, le soutien, l'amour, les ingrédients d'une famille, en somme!

Je poursuis ma découverte de l’œuvre de l’auteur et j’ai beaucoup aimé cette écriture pleine de charme. Pour relater l’histoire d’une famille, l’auteur examine avec précision la psychologie des personnages et décortique avec minutie et finesse les réactions de chacun face au secret et face aux évènements de la vie comme l’amour, la mort, la vieillesse. Un grand moment de lecture.

Une lecture plaisante, un roman choral très british, mais ce "Double secret" ne m'a pas du tout tenue en haleine. J'ai rapidement deviné [ que Matt devait avoir un frère jumeau tant la psychologie manque de finesse]. Ceci dit, il faudrait tenter l'expérience par un dimanche automnal au coin du feu, accompagné d'une tasse d'earl grey! Sur le même thème, et pour plus de profondeur, je conseille vivement "La promesse du bonheur", dont ce "Double secret" est une pâle copie!

C’est un livre cocon, chaleureux sur une famille où certains n’ont pas de liens de sang, un livre sur l’amour filial, fraternel, sur le secret. Une très belle découverte que cet auteur dont je vais poursuivre la lecture de son œuvre. Un livre à lire dans un coin douillet et qui met du baume au cœur sans mièvrerie.

Angleterre, années 50. Olivia et Emily sont demi-sœurs depuis que leurs parents se sont remariés ensemble. Mais bientôt vient une nouvelle petite sœur : Rosie. Des rivalités et des jalousies naissent entre les trois sœurs et coups bas et quiproquos enveniment la situation entre les filles puis femmes.



J’ai passé un bon moment avec ces femmes qui n’arrêtent pas de se tirer dans les pattes en jouant les naïves. Entre les sœurs, la mère, la tante ou la nièce, il n’y en a pas une pour rattraper l’autre, toutes calculatrices. J’ai bien aimé l’humour de l’auteur, c’est léger et on ne culpabilise pas… de choisir un camp.

Agréable moment en compagnie d'Amy, de ses amours secrètes, dévorantes et débordantes, de son regard aiguisé et caustique sur son entourage. Le charme britannique opère toujours sur moi !

Un seul regret: le trop grand décalage entre cette femme de 50-60 ans et son langage si désuet et vieillot qu'on croirait entendre une septuagénaire...

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