Yves Grevet

Un roman historique qui reprend la question de la criminalité à la fin du 19e siècle au nord-est de l’Italie. On y suit le personnage de Frida, une jeune adolescente de 15 ans, qui doit fuir sa maison et tout ce qu’elle connaît, après l’exécution de ses parents. Persuadée de l'innocence de ses parents, elle se promet de tout faire pour découvrir la vérité. Elle va alors être recueillie par un certain docteur Grüber qui paraît bienveillant au premier abord. Elle va, cependant, très vite se rendre compte qu’elle n’est là que pour servir de sujet d’étude et va tenter de s’échapper et de retrouver sa liberté.

J’ai beaucoup aimé ce roman notamment parce qu’il se base sur un moment de l’histoire souvent peu repris dans les romans (en tout cas pas à ma connaissance), l’auteur nous laisse une note à la fin très intéressante à ce sujet d’ailleurs. Le personnage de Frida est un personnage féminin assez fort, qui dépasse ses peurs et qui se bat pour la vérité.

C’est avec ce roman que j’ai découvert l’univers d’Yves Grevet. Sable bleu nous raconte l’histoire de Tess, une jeune adolescente de 17 ans, dans un monde qui va mieux. En effet, une étrange bactérie a contaminé les gisements de pétrole ce qui permet à la terre de reprendre sa respiration. Tess va commencer à s’interroger lorsque des médicaments et des aliments considérés comme mauvais pour la santé vont disparaître de manière inexpliquée. Elle ne cesse de se poser des questions sur la disparition de l’ensemble de ces éléments qui, d’ailleurs, ont des effets positifs sur la planète. Encore plus, lorsque des personnes disparaissent à leur tour, toujours de manière inexpliquée. J’ai trouvé ce roman très intéressant, car il offre de l’espoir quant à la question du climat tout en y mêlant un aspect science-fictif à travers ces mystères non résolus.

J'ai découvert Méto un peu par hasard, au détour de critiques qui la mettaient au nombre des meilleures dystopies pour la jeunesse. Ce n'est pas mon genre favori mais une bonne dystopie, écrite par un auteur français, cela m'intriguait et m'attirait.

L'histoire a été très bien résumée par bcp de lecteurs : un huis-clos strictement masculin, avec 64 garçons répartis selon leur âge et soumis à un emploi du temps rigide et parfois violent. Placés sous la houlette des surveillants, les "Césars", ils n'ont aucune liberté - impossible de sortir de la "maison" qui donne son titre au premier tome - ni aucune information sur leur passé (qu'ils ont oublié) ou sur leur futur : dès qu'ils deviennent trop grand et que leur lit "craque", ils disparaissent sans que nul, parmi ceux qui restent, ne sache ce qu'il advient de lui.

Le rythme est d'abord assez lent, le temps de mettre en place cet univers aux règles étonnantes ; puis les choses s'accélèrent et le tome 1 se termine en laissant en suspens de nombreuses questions.

Pour ma part, j'ai apprécié que l'auteur prenne son temps et "pose" ses personnages ; j'ai aussi apprécié une certaine originalité (même si les vrais amateurs de dystopies auront su repérer, bien mieux que moi, la présence de "clichés" !), ainsi que l'écriture, assez fluide et efficace, d'Yves Grevet. J'ai aussi apprécié le choix d'une focalisation interne stricte, qui nous fait vivre tout le récit à travers les yeux du protagoniste Méto, un "grand" (autrement dit un "rouge", dans cet univers où chaque classe d'âge est associée à une couleur) plus déterminé et rebelle que les autres. Même s'il s'agit d'un roman jeunesse, on sent que l'auteur souhaite attirer notre attention sur des sujets importants : la peur de grandir, le pouvoir et ses dérives, le "vivre-ensemble" (pour reprendre un terme à la mode !), mais aussi la confiance, l'amitié (et leurs corollaires : la trahison et la haine).

Du côté des réserves, je mentionnerai le grand nombre de personnages, presque tous affublés, qui plus est, d'un nom latin : entre Mamercus, Marcus, Octavius, Paulus et les autres, je me suis parfois égarée. Une petite réserve aussi concernant les parties d'inche, le jeu très violent auquel s'adonnent les pensionnaires ; là encore, j'ai eu du mal à visualiser les parties que l'auteur nous décrit.

Quoi qu'il en soit, je lirai très vite les deux tomes suivants, impatiente d'en savoir plus sur "l'île" où se trouve la maison.

Gros coup de cœur ! Jetez-vous dessus ! Seule duologie à ce jour qui m’a captivée avec la même ferveur (que dis-je, avec une ferveur exponentielle !) de la première page du tome 1 à la dernière page du tome 2 et qui ne m’a déçu à aucun moment ! Yves Grevet est un pédagogue dans l’âme. On sent dans le choix de ses mots et de sa prose qu’il maîtrise parfaitement son sujet et qu’il n’a pas besoin d’en faire étalage. Quand je parle de pédagogue, c’est parce que les thèmes abordés sont sociétaux, écologiques, politiques et que jamais au cours de sa lecture on se sent dépassé, au contraire ! C’est fluide, précis, intelligemment formulé et super intéressant. J’aurais aimé avoir des professeurs qui m’enseignent avec ce sentiment que ces thèmes si compliqués, en fait, ne le sont pas tant que ça. Voilà la force de cet auteur : rendre facile ce qui de prime à bord ne l’est pas. Sans compter son talent de conteur : trois voix puis quatre durant le tome final !? Grandiose ! L’intrigue comme le rythme sont irréprochables, l’ambiance, la tension, les chemins croisés entre les personnages sont dignes d’un thriller ou rodéo émotionnel. Et la fin… oh mon pauvre cœur…

Tous les personnages ont un rôle prescrit, aucun ne joue le figurant, chacun amène sa part d’émotion, réjouissante ou frémissante, qu’ils soient bons ou méchants, riches ou pauvres, ils arrivent tous à nous surprendre.

Une duologie remarquable qui mérite davantage de reconnaissance.

Un petit roman qui ravira autant les ados que les plus grands. Une histoire originale centrée sur le personnage de Thésée, jeune ado qui a plus pour objectif de participer à un concours de cuisine que de sauver le monde. Pourtant, un jour, au réveil, il n’a pas le temps de protester qu’un extraterrestre prend possession de son corps ! Pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? Aucune idée ! La seule chose dont il est sûr c’est qu’il est téléporté dans le vaisseau et le corps de l’extraterrestre. Voilà donc le vrai Thésée enfermé dans le corps d’un alien qui ne mange pas et ne dort quasiment jamais et le faux Thésée dans la peau d’un collégien à la recherche d’une solution pour réaliser ses projets (qui ne sont pas très réjouissants !). Bref ! Que va-t-il se passer ? L’extraterrestre d’un côté qui découvre le corps et les habitudes d’un ado et ses rapports avec ses copains en essayant de faire pareil. De l’autre, Thésée qui prend peu à peu conscience de la situation et qui va tenter de résoudre à distance le problème. Un faux avec Isaac et Inès, les amis du vrai, et un vrai, avec Bob, le coéquipier du faux. Tout le monde suit encore ? Comment Thésée (le vrai) va-t-il sauver le monde ? Comment s’échapper ? Plongez-vous dans ce roman détendant et reposant. Un peu d’humour, du suspense, de la tension et un peu d’action. Un mélange détonant qui vous permettra de passer un bon moment avec Thésée ! Un auteur qui nous avait déjà envoûté avec Sable bleu et qui réitère avec celui-ci. Deux genres très différents et pour des publics différents, mais deux réussites.
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Ayant découvert les romans l’été passé, c’est avec surprise que j’ai pris connaissance de cette adaptation en bande dessinée ! Je me suis donc à nouveau plongée dans les méandres de la Maison au côté de Méto. La Maison, ce sont 64 garçons qui cohabitent ensemble. Divisé selon leur âge, et principalement leur taille, tout est mis en place pour détecter la moindre poussée de croissance. Des lits qui craquent au moindre mouvement trop brusque, de fragiles rubans passés autour du torse à ne pas briser lors des cours de chants, il ne faut jamais relâcher sa vigilance. Les plus grands, les « rouges » (en référence à la couleur de leur ruban) ne savent pas ce qui les attend après… On les forme à l’agriculture, à l’élevage ou encore à la boucherie. Le moindre repas est chronométré, comme chaque instant de leur journée… Tout ça sous le regard acéré et sévère des Césars, les seuls adultes de l’île. Ils font office de surveillants, d’éducateurs ou encore de professeurs. Notre héros compte bien découvrir ce qui l’attend, aucun « rouge » n’étant jamais revenu pour leur expliquer.

Vous l’avez compris, l’univers de Méto n’est pas très rose et joyeux… J’ai presque envie de vous le déconseiller si vous avez les idées un peu trop noires en ce moment ! Il y a une atmosphère très plombante dans cette histoire (sans être lourde, attention!) que je suis ravie de retrouver dans la bande dessinée. Cette lecture est déstabilisante, on se demande s’il s’agit là d’une dystopie, d’une pure fiction ou d’un roman d’anticipation. Si le héros est à la recherche de réponses, nous aussi ! Une fois dans l’univers de la maison, j’ai eu envie d’en savoir plus, de comprendre « pourquoi », de comprendre ce qu’il se passait sur cette île éloignée de tout. Les traits de Nesmo correspondent très bien à ce que j’avais en tête, en plus de rendre parfois plus compréhensible le déroulement des événements que le texte original. Notamment avec l’inche, ce sport étrange et violent se jouant à quatre pattes et où tous les coups sont permis.

Que vous ayez lu les romans ou que vous souhaitiez découvrir ce récit, je vous invite à ouvrir cette BD et à vous plonger dans cet univers étrange et mystérieux !

Après avoir lu Vendredi dans la peau de ma prof et Trois jours dans la peau d'un garçon, je ne me lasse pas de cette collection pleine d'humour, qui reprend la même idée certes, mais par des auteurs et sur des thématiques différents. Par ailleurs le texte aéré et les illustrations de début et fin de chapitres en font une lecture agréable et fluide.

Nous sommes cette fois dans la vie de Thésée, adolescent ordinaire dont le corps est accaparé par un extraterrestre voulant l'extermination des humains afin que son peuple s'installe sur Terre. Leur planète est en voie d'extinction et la nôtre est la plus belle qu'ils aient trouvé avec la planète Océan (petit message écologique en passant). Celui que Thésée surnomme Bigboss veut profiter du haut poste dans l'armée de sa mère pour déclencher un conflit mondial ("Quand tous les peuples se seront entretués, ce sera plus facile pour nous d'envahir la Terre", petit message idéologique en passant).



Mais il n'est pas simple, même pour un alien super intelligent, de comprendre la psychologie humaine ("un vrai casse-tête!"). Bigboss a bien potassé son sujet mais "ils sont vraiment impossibles à comprendre, ces Humains!". Les commentaires qu'il fait sont vraiment très drôles, tout comme ses maladresses de comportement et de langage avec les autres. Et puis pas de chance, Thésée est un petit rigolo qui "fait toujours son bouffon" et l'ET a bien du mal "à percer le grand mystère de l'humour humain"! Il réalise ainsi que les relations humaines sont bien plus subtiles que décrites dans la documentation qu'il a lue! J'ai adoré le passage où Bigboss se demande s'il va réussir à tenir le coup!..



Pendant ce temps, Thésée est prisonnier du corps de Bigboss à bord de son vaisseau furtif. Son gardien, surnommé Bob (les noms extraterrestres sont imprononçables, mélange de "sifflement désagréable" et de "clic sonore"), lui a administré un produit paralysant mais il peut suivre les tribulations de son usurpateur via un écran. Lui qui est si mauvais en classe va se révéler plein de ressources pour soutirer des informations à Bob et élaborer un plan d'évasion (petit message pédagogique en passant). La fin est un régal d'action et d'humour, Thésée exploitant toutes les possibilités de son nouveau corps extraterrestre (notamment ses pieds tentaculaires qui trottinent et font ventouse, qu'est-ce que j'ai ri en imaginant la scène!). J'ai aussi beaucoup aimé le petit dialogue de conclusion entre les deux aliens qui avouent avoir trouvé, au bout du compte, quelques attraits à la civilisation humaine (encore un message?)!
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Koridwen une jeune survivante a l’épidémie qui s’abat sur le pays, fait aussi partie des joueurs expert de WOT et veut se rendre au rendez-vous que le maître du jeu leur a lancé. Ce rendez-vous est à Paris comment va t’elle rejoindre la capitale depuis la Bretagne dans l’anarchie qui commence à régner.



Mon avis: Après avoir laissé un an en tee le dernier tome lu de cette saga, j’ai adorée retrouvé ce concept si particulier. Et en apprendre plus sur cette histoire qui est constitué de 4 tomes indépendants, qui peuvent être lus dans n’importe quel ordre et écrit par 4 auteurs différents.

Koridwen a une particularité et à la tête sur les épaules dès le début et ne lâche rien pour se battre. Elle est très courageuse.

Cette saga est super il ne me reste plus qu’un tome sur Jules puis le dernier livre qui a été écrit après pour conclure. J’espère que ces deux derniers livres finiront par répondre à mes questions.

Un très bon moment de lecture, même si des passages sont redondants je me suis vite pris au jeu.

Les personnages évoluent avec tout le naturel que l’auteur sait leur donner, autant par leur psychologie que dans l’écriture parfaitement équilibrée. Action, temps de réflexion, rebondissements en cascade, l’ensemble est fait et bien fait pour nous maintenir en émoi jusqu’à la fin.
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ÉNORME COUP DE CŒUR POUR CE DEUXIÈME TOME ! Même si le premier était une pépite celui-ci est mon préféré !



Il y a une intrigue (qui a commencé dans le premier) qui, traîne tout le long du roman et qu'est-ce que c'est bon purée !! L'intrigue m'a littéralement prise par les tripes et ne m'a plus lâchée jusqu'à la fin. Je l'ai lu d'une traite, c'était un régal.



Nous retrouvons les personnages du premier tome, nous retrouvons la vie qui est difficile mais qui est folle à découvrir. Nous avons aussi droit à de nouveaux mystères (qui m'ont fait devenir folle je dois l'avouer) bref, une histoire qui joue clairement avec les émotions.



Je recommande x1000.

Quatrième tome de "Méto", dont mon loulou et moi avions adoré découvrir les premières aventures cet été. Allait-il être à la hauteur de nos attentes ?

Et bien oui, tout à fait.

Nous avons retrouvé avec plaisir les marqueurs de l'univers d'Yves Grevet : péripéties haletantes, les valeurs fortes de courage et d'amitié du côté des gentils mais aussi corruption et cruauté de celui des méchants.



C'est un peu le reproche que l'on peut faire à ce tome : une fois dans un camp, les personnages n'évoluent pas tellement. Mais savoir à qui se fier était une question tellement centrale dans la trilogie que le lecteur, comme Méto, est plutôt satisfait de savoir sur qui il peut compter. D'autant que l'on retrouve beaucoup de personnages déjà croisés.



Et si l'auteur en introduit de nouveaux, c'est essentiellement pour que l'on s'inquiète pour eux. Car (bien que les héros s'en sortent parfois un peu facilement), il sait faire monter la tension comme nous l'avons rarement expérimenté en littérature jeunesse. Sûrement l'une des raisons du succès de cette saga !

Thésée n'a rien demandé et voilà que sa vie va basculer...

On va vite comprendre qu’il a été choisi dans un but précis, pas su tout altruiste. Sur les couvertures on a un sous-titre qui confirme qu’il va y avoir de l’humour… le jeune Thésée n’a rien d’un héros qui peu sauver la terre et pourtant…



La couverture est bien dans l’esprit de cette série et dans le thème choisi. Les petits hommes verts sont entrés dans l’imaginaire collectif ! Et le jeune Thésée n’a pas trop besoin d’explications pour comprendre ce qu’il lui arrive.



Dans un premier temps, on découvre le jeune ado dans sa famille plutôt tranquille, classique, aimante et on n’ imagine pas que Thésée puisse être choisi…



J’ai beaucoup rit avec les extraterrestres, ce lui qui est sur terre croit qu’il peu réussir grâce à toutes ses connaissances et observations, mais il réalise assez vite qu’il y a des subtilités qu’il n’a pas assimilé : l’humour, les différents sentiments (amour et amitié), les différences dans les contacts physiques et le manque de perfection ! Il n’est pas du tout sympathique. Quand à celui qui est sur le vaisseau il est plus naïf et plus curieux de l’autre, presque sympathique (empathique), alors il ne va comprendre que cet être inférieur va le manipuler.



La fin est gentillette et laisse entrevoir que cette expérience va avoir une influence sur les futurs choix futurs de Thésée.[blog]
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Voici le troisième titre de cette amusante série. Amusante, mais très intéressante et instructive aussi.

Pour ceux qui n'auraient pas encore lus les autres, je rappelle qu'il ne s'agit pas de suites, chaque auteur est différent (parfois 2 auteurs, parfois un seul), aucun lien entre les histoires. Sauf qu'il s'agit toujours d'un transfert entre deux corps, et que nous suivons alternativement chacun.

Ce thème n'était pas celui qui m'attirait le plus, et pourtant, quel régal !

Sans surprise, Thésée se retrouve dans le corps d'un extraterrestre qui lui a pris son apparence.

Le voici prisonnier dans un vaisseau, quelque part dans l'espace, sous la garde d'un E.T. peut-être pas si désagréable que ça. Ce qui par contre est totalement désagréable, c'est qu'il va vite comprendre qu'il n'a pas été choisi au hasard. Sa mère occupe un poste important dans la Défense Nationale, et les intentions de ces "messieurs" sont belliqueuses et catastrophiques. Mais que faire quand on est vissé à son fauteuil, en orbite dans l'espace ? Heureusement, Thésée, s'il n'est pas un élève modèle et fan d'école, est intelligent et plein de ressource.

L'originalité, et l'humour, de ce roman est de nous faire suivre parallèlement les mésaventures de son kidnappeur. Une technologie et une intelligence supérieure caractérise ces E.T. Mais malgré tout ce qu'il a pu étudier, et toutes les aides auxquelles il peut faire appel, le comportement des humains, n'obéissant pas à des règles strictes de logique, le laisse totalement démuni.

Chacune de ses interventions est toujours trop ! Trop sérieuse, trop réussie, trop impertinente ... Et si l'amour s'en mêle ...

Bref, on rit beaucoup, on tremble un peu, on réfléchit à nos comportements d'humains, et on se régale. Sans compter que les plus clairvoyants ne sont pas forcément les scientifiques ! J'ai adoré le personnage de la petite soeur.



Je suis épatée par le talent d'Yves Grevet pour passer d'un type d'histoire à l'autre tout en nous passionnant à chaque fois.
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Chaque année, pour Noël (!), ma collègue prof-documentaliste propose des paquets surprises au moment des fêtes.



C'est donc en ... février que je chronique le premier des deux ouvrages découverts à cette occasion.



Un ouvrage jeunesse, donc, de Yves Grevet. Avec une adolescente de 16 ans, Frida, pour héroïne. Frida qui doit fuir, après l'exécution de ses parents, accusés de meurtres, vols, pratiques diaboliques mêmes. Dans l'Italie de la fin du 19ème siècle, elle pense pouvoir se (re)construire à Bologne, accueillie par le docteur Gruber.



Le récit se lit sans déplaisir. Mais je reste malgré tout sur ma faim. Un je ne sais quoi d'inachevé dans cette histoire, une écriture peut-être un peu linéaire, un côté "facile" dans le sens où certains événements, certaines résolutions, surviennent sans que l'on sache vraiment les expliquer ... Ce type de remarque tient sans doute à la nature même de l'ouvrage mais j'ai le sentiment d'avoir déjà lu des ouvrages jeunesse avec plus de profondeur, où les personnages étaient plus fouillés, l'écriture plus exigente aussi.



Et cela me laisse d'autant plus un petit goût d'inachevé que la "matière romanesque" était bien présente.

La collection « Dans la peau » nous propose un nouveau roman pour notre plus grand plaisir, et c’est Yves Grevet qui s’y colle ! Il propose une histoire de science-fiction originale et rythmée, qui plaira particulièrement aux jeunes lecteurs.



Les extraterrestres ont décidé de déclencher l’apocalypse sur terre et de se débarrasser des humains ! L’un d’entre-deux prend possession du corps de Thésée, un jeune collégien sympa, et drôle. Pendant ce temps, le vrai Thésée se retrouve affublé de tentacules et ne peut que constater les dégâts.



Une fois de plus, Yves Grevet fait des merveilles. L'auteur maintient le suspense jusqu’au bout en alternant les points de vue entre les deux principaux protagonistes.

L'écriture est fluide et accessible, ce qui en fait un livre facile à lire. L'humour, très présent tout au long du livre, apporte une touche de légèreté au récit.



Les thèmes abordés dans le roman, tels que l'identité, la tolérance et la responsabilité, sont universels et permettent aux jeunes lecteurs de s'identifier aux personnages, personnages tous très attachants. Mention spéciale à la petite sœur de Thésée, Circé.



Un livre qu’on lit d’une traite, une intrigue qui tient en haleine. Les jeunes vont adorer !

Suite à la troisième guerre mondiale, la plus grande partie de la Terre est inhabitable. Les survivants sont réfugiés dans des zoos blanches. Mais les ressources sont limitées et les parents ne peuvent pas avoir plus d'un enfant. Ceux qui en ont plus doivent confier leurs enfants aux autorités. Leur mémoire effacée, ils sont confiés à des maisons, dans des iles où ils deviendront soldat ou serviteur.



Ursina est une de ces enfants. Elle est devenue une espionne exceptionnelle qui respecte les règles imposées par les matrones et sait rester dans le rang. Mais Ursina a beaucoup de ressentiment vis à vis de ses parents qui ont choisi de garder un autre de leurs enfants et de l'abandonner elle.



La bande dessinée nous replonge donc dans l'univers de Meto, une trilogie dont j'avais adoré la lecture. Il permet de découvrir une ile pour les filles qu'on avait un peu entrevue dans le troisième tome de Meto. Il y a trop longtemps que j'ai lu la trilogie pour bien tout repérer mais j'ai tout de même noter la rencontre avec Caïus espion parmi les espions et mais aussi les références à Caelina dont Ursina espère des nouvelles. Caelina que Méto rencontrait dans le troisième tome. Mais je ne me souviens plus ce qui lui arrivait. J'aurais dû lire l'adaptation de Meto en bande dessinée avant de me lancer dans cette lecture.



J'ai adoré l'histoire. On replonge dans cette ambiance particulière. Ursina est un personnage très intéressant. Elle apparait au début comme un bon petit soldat mais on voit bien qu'elle développe des sentiments pour ses amies sur l'ile, qu'elle réfléchit beaucoup pour se garder en sécurité. Et bien sûr, on peut faire confiance à Yves Grevet pour multiplier les rebondissements et pour que finalement Ursina nous surprenne. C'est passionnant.



Mais l'histoire d'Ursina finie presque au moment où elle commence vraiment. On a vraiment envie de savoir ce qui va lui arriver.



Si j'ai bien compris, il y a trois bande dessinées indépendantes les unes des autres, avec des personnages différents et un nouveau roman. On retrouvera peut-être les trois nouveaux héros et donc Ursina dans le roman. Je l'espère en tous cas.



J'ai adoré l'histoire, l'écriture, la construction avec des flash-bach. Je suis moins enthousiaste sur les illustrations. Je trouvais que la couverture était superbe. Mais à l'intérieur, les couleurs sont moins agréables et au bout de quelques pages, on passe en noir et blanc. Je n'ai pas trop aimé les traits des personnages non plus. En revanche, les illustrations donnent plein d'informations sur la zone blanche qui ressemble un peu à notre monde mais avec beaucoup de bâtiments en ruine, sur l'ile, sur les matrones... et c'est très intéressant à découvrir.



Me revoilà donc replongé dans méto, quasiment 15 ans après ma lecture du premier tome. Et je suis toujours aussi accroc !
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Nestorius fait ses premiers pas pour devenir soldat. Il découvre l'entrainement difficiles et les transformations physiques qu'il faut pour cela. Ceux qui ne sont pas assez forts sont renvoyés pour devenir serviteurs. Nestorius suit son chemin, il n'a pas le choix. Il devient un féroce combattant. Mais avant une mission, il ne prend pas la pilule qu'on donne à chaque soldat ce qui lui permet de conserver une part de libre arbitre...



Après Ursina, je continue à explorer l'univers de Meto. Cette nouvelle histoire nous permet encore d'en apprendre plus sur ce monde futuriste. Même si on connaissait déjà l'existence de ces soldats, on voit leur entrainement, leur transformation...



On connait déjà Nestorius qui était sur l'ile avec Meto. On voit maintenant ce qui lui arrive après. C'est intéressant de le suivre. On voit bien que Nestorius n'a pas envie de devenir soldat, qu'il réprouve la violence mais surtout le manque d'empathie dont il faut faire preuve pour cela. Mais il suit tout de même son chemin, il n'a pas le choix.



En retrouvant son libre arbitre, Nestorius nous permet de découvrir encore de nouvelles zones et d'en savoir plus sur la manière dont la vie s'organise en dehors des zones protégées.



J'ai préféré les illustrations de ce tome et ce malgré le dysmorphisme des soldats que à vrai dire, j'avais imaginés encore pire qu'ils ne sont représentés. Les illustrations de ce monde futuriste post-apocalyptique ne peuvent évidement pas être pleines de couleurs et de petites fleurs ;)



Il y a quelques transitions que j'ai trouvées un peu rapides : on passe rapidement sur la transition de Nestorius, sur ses premières missions... Bien sûr, j'aurais voulu qui la bande dessinée soit plus longue, la fin d'histoire étant plutôt le début d'une nouvelle aventure. Mais une nouvelle fois, c'est passionnant.




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C'est le deuxième tome que je lis (en audio ici) de cette série. Comme c'est une trétralogie mettant en scène le même moment avec le point de vue et des évènements différents, je savais dans quoi je m'embarquais.



J'ai beaucoup aimé Koridwen, cette bretonne un peu "sorcière" comme sa grand-mère qui lui a légué ses secrets et dont le livre va l'aider tout au long de son aventure.



Le roman est en partie construit sur une comptine bretonne qui existe vraiment, c'était intéressant. Koridwen a une sacrée personnalité et n'a pas froid aux yeux; elle est accompagné de son cousin et va rencontrer différents ados sympas...ou pas.



Le style est soutenu et on a envie de connaitre la suite de ses aventures.



Je continuerais la série, en audio. Pour ado :14/15 ans suivant la sensibilité de chacun.

Après l'effondrement économique causé par la contamination des gisements de pétrole par une bactérie le rendant impropre à son utilisation, le rythme des systèmes industriels, sociaux s'est ralenti. Peu à peu des phénomènes étranges apparaissent semblant cibler ce qui porte atteinte à la santé de l'humanité (pollution, surconsommation de médicaments etc). Tess qui vit avec ses parents adoptifs est une activiste dans un mouvement qui vise à amplifier et accélérer les conséquences positives de l'inutilisation de l'énergie carbone. Peu à peu elle est victime d'étranges malaises qui provoquent des visions dont elle n'ose pas parler jusqu'à ce que des jeunes gens dont la jeune fille dont elles est amoureuse disparaissent mystérieusement.

J'ai vraiment aimé ce livre réjouissant ! Pourquoi réjouissant ? Parce que dans ce récit on voit les conséquences de l'arrêt brutal de l'utilisation des énergies carbonées et comment l'humanité s'en arrange et finalement s'en passe. Dans notre monde ou l'éco anxiété paralyse parfois notre énergie, on voit que les humain·es s'adaptent, cherchent des solutions, mis devant le fait accompli. Ce qui m'a aussi énormément plus c'est la mise en avant de l'entraide et non pas de la compétition pour se sortir de cette situation et d'une manière si originale que je ne vais pas dévoiler, que cela en est réjouissant. Certes l'élément déclencheur de la transformation écologique est extérieur à l'action de l'Humanité et on voudrait presque que quelque chose ou quelqu'un nous aide dans la réalité...

A lire, à lire, à lire de toute urgence !

La professeuse de cdicollegeguisthau

Zone Noire propose des retrouvailles avec Méto, jeune héros de la trilogie mère. Aujourd’hui Méto a dix-sept ans. Considéré comme un héros par les siens, il est recherché sur tout le continent. Lorsqu’il apprend que sa sœur a été kidnappée, il accepte sans sourciller le marché des ravisseurs : il sera enfermé vivant dans un cercueil avec la rançon, et livré en zone contaminée. L’une de ces zones noires délaissées par les autorités de la zone saine, où le vent de la révolte pourrait bientôt souffler.. Moins oppressant que les premiers romans puisqu’on sort du huis-clos, Zone Noire est pourtant tout aussi bien mené et totalement immersif. La violence et les injustices vous serrent tout autant le cœur. Un roman d’anticipation qui traite de nos sociétés avec force et vous emporte dans un rythme effréné! Zone Noire peut très bien se lire sans connaitre la trilogie et il vous donnera sans aucun doute envie de vous y plonger!