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Citations de Zakhar Prilepine (164)


Il portait à présent l'argent sur lui: cela lui donnait des forces en quelque sorte-une sensation trompeuse de liberté et d'importance.
"Et dès que tu commenceras à moucharder, s'excitait Artiom,on t'accordera encore une ration, la troisième .Tu auras toujours des roubles dans ta poche. Tu seras gros à force de manger.Tu deviendras adipeux, lent,bouffi..."
(p.238)
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Comme je ne trouve de réponse à aucune de mes questions, j'arrête d'y penser. Je prend un livre mais je ne comprends pas un traître mot à ce que je lis.
"Comment peut-on écrire des livres pareils, alors qu'on peut tuer en un rien de temps un être humain fait de chair et de sang. Moi, par exemple. Et puis ça rime à quoi, de les lire ? C'est de la foutaise. Juste du papier."
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Son pére lui avait dit un jour que la première partie de la vie commune d'un couple était une lutte sans merci:l'homme se bat avec la femme pour qu'elle reste comme elle était ,la femme se bat avec l'homme pour qu'il change enfin.
-Et la deuxiéme moitié ?avait demandé Novikov en riant ....
La deuxiéme moitié n'existe que pour ceux qui ont accepté de se résigner.L'homme,à ce que la femme ne soit plus telle qu'elle a été dans le passé -et il est inutile d'attendre-, et la femme,à l'idée qu'on ne change pas un homme et qu'il faut le prendre tel qu'il est.
-il y a une issue? avait demandé Novikov.
-Non,il n'y en a aucune,avait tranquillement répondu son pére.p.189
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Le père de Lykov ,pendant ce temps, faisait ses mots croisés à la cuisine.Le père et le fils, qui n'avaient que faiblement conscience de leur parenté,ne se parlaient pratiquement pas.p.45-46
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Elle m'a toujours paru étrange, la rengaine de la belle mort aux yeux de tous. Moi, je ne veux ni mort ni douleur en public. Les animaux sont infiniment plus intelligents: s'il s'accouplent sans vergogne, en revanche ils se cachent pour mourir.
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S'il y avait eu ici dix mille hommes, leurs hurlements auraient déchiré le coeur des anges qui se seraient risqués à voler à proximité.
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Zakhar Prilepine
Pour Zakhar notre ami,

Zakhar Prilepine, écrivain russe de renommée internationale qui combattait comme commandant dans le Donbass aux côtés des russes sécessionnistes avant le déclenchement armé russe contre l'Ukraine vient d'être victime d'un attentat à Nijni Novgorod situé à 400 kms à l'est de Moscou, un attentat à la voiture piégée. Le chauffeur est mort, sa fille est saine et sauve et pour lui le pronostic vital est engagé, semble-t'il, blessé en partie basse du corps, aux jambes ..

Je prie Dieu pour qu'il s'en sorte, je pense à lui, à sa femme, à sa famille et toute ma compassion pour ce brave chauffeur qui y laisse sa vie.


Je reprendrai ici sine die, merci
PG 06 mai 2023 srdidjd


7 mai 2023.
Les journaux occidentaux commentent cet acte terroriste à partir des sources officielles Reuters, AFP.. et se contentent de relayer ces informations en termes lapidaires, noyées dans des points de guerre du jour le plus souvent. Aux dernières nouvelles, Zakhar Prilépine a été admis dans un hôpital de Nijni Novgorod, ville où a été commis l'attentat et où Zakhar avait ses quartiers. Son état est jugé grave : il est blessé aux jambes ..
On voit une photo de l'attentat qui montre la voiture blanche dans laquelle circulait l'écrivain soldat russe complètement disloquée et à côté un trou énorme dû à l'éclat de la bombe. Au vu de ce spectacle, on peut même s'étonner que Zakhar Prilépine en soit sorti vivant. Rappelons que son chauffeur a été tué, et la famille qui se trouvait dans la voiture est sain et sauf.
Un suspect a été arrêté, il dirait avoir agi sur ordre des services secrets de Kiev. Les autorités russes font porter la responsabilité de cet acte terroriste par Kiev, les américains, les anglais, l'Otan et affirment que tous ces actes criminels perpétrés sur le sol russe depuis plusieurs semaines ne resteront pas impunis, au moment même où Kiev redouble de commentaires et de rites guerriers comme les apaches sur la contre offensive ukrainienne qui se prépare et prétend ne pas être impliqué dans cet attentat contre l'écrivain russe et rappelle sa position de principe qui consiste à ne pas attaquer la Russie, mais à défendre l'Ukraine attaquée .. (Y aurait-il une seule sanction européenne contre la Russie qui n'ait été prise sans l'aval de Kiev, Zakhar Prilépine est un des premiers à avoir été ciblé dans le lot !)
Un silence se fait sentir dans les pays occidentaux eu égard à cette vague d'attentats et de sabotages terroristes qui sévissent sur le sol russe dès la fin de l'hiver : ils considèrent qu'ils ont le devoir de se taire après leurs engagements de co-belligérance auprès du pouvoir de Kiev, ils sont renvoyés à leur propre responsabilité en faveur d'une escalade de la guerre concrètement et en fait ils n'aiment pas l'autocritique et qu'on les désigne ensuite de mauvais élèves en se faisant sonner les cloches de Kiev qui comme on sait sonnent maintenant télécommandées par la SBU. L'ordre précaire qui règne dans les rangs des pays occidentaux est désormais à ce vil prix.

Quant à la responsabilité de Kiev dans cet attentat assassin, à moins de nous prendre pour des gnolus, toutes les arguties de Zelenski ne suffiront pas à l'esquiver au moment même où ce dernier est de retour des Pays-Bas après avoir forcé la main des gens du tribunal occidental qui serait un peu ramollo du genou sur le sujet poutinien. Plus c'est gros, plus ça passe, n'est-ce-pas !

7 mai suite
Zakhar Prilépine qui rejoignait ses parents qui vivent à Nijni Novgorod était suivi depuis plusieurs semaines, voire des mois par son ou ses agresseurs avait décidé ce jour là de ne pas prendre le volan car il aime conduire habituellement ; peut-être était-il un peu fatigué ?

8 mai 2023
Pour que l'on comprenne, la fille de Zakhar Prilepine n'est pas sortie saine et sauve de l'attentat. L'écrivain soldat se confie et déclare avoir déposé sa fille 5 minutes avant l'attentat. Il apparaissait en effet comme peu probable d'en sortir indemne. On a bien compris en outre que cet acte terroriste commis contre sa personne qui l'a blessé aux jambes et qui a causé la mort de son chauffeur Alexandre Shubin auquel il rend hommage n'est pas de nature à l'émouvoir et son option et sa détermination pour une guerre inévitable contre l'Ukraine de Zelenski et consorts à travers son propre exemple en sortent renforcées

12 mai 2023
Rien de factuel à remonter. Juste une réflexion, je note que lorsqu' on se bat pour son pays par pur patriotisme auprès de ses frères russes bons à tuer en Ukraine depuis 2014, avec en face les nationalistes ukrainiens, les agents américains et anglais -qu'est-ce qu'ils foutaient là ? - eh ben quand on est écrivain soldat, on est persona non grata en France. La France accueille à bras ouverts tous les ennemis de la république, des parias qui pullulent dans leurs pays d'origine pourtant libérés du joug colonialiste français, d'Afrique en particulier, mais pour ce qui est de ses amis séculaires, alors là il n'y a plus personne ; cette lâcheté et cette pestilence nationales sont ressenties cruellement par les français dans leur large majorité. Je ne dis pas qu'il faille accueillir sur notre sol tous les russes naturellement On aurait d'ailleurs à ce titre pu commencer par là dès la révolution russe de 17 quand tout un tas de révolutionnaires socialistes terroristes coupables de crimes de sang perpétrés contre des dignitaires impériaux -j'ai des noms - ont trouvé, alors pourchassés par les bolcheviks, que la soupe était bonne en France où ils n'ont nullement été inquiétés ; Les communistes français leur faisaient même la courte échelle !
Où s'arrête la raison et où commence la folie ? Qu'est-ce qui est le plus inhérent à la nature humaine : la résignation où la révolte ? Quand la résignation fat-elle d'un saint un pauvre type ? Et quand la révolte fait-elle d'un héros national un psychopathe paroxystique ?
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"Parce que le déshonneur est plus terrible que la mort", se dit-il avec emphase, tout en sachant que ce n'étaient là que paroles idiotes, chimères...
"Et dès que tu commenceras à moucharder, s'exciter Artiom, on t'accordera encore une ration, la troisième. Tu auras toujours des roubles dans ta poche. Tu seras gros à force de manger. Tu deviendras adipeux, lent, bouffi..."
Il s'imagina traversant le kremlin, secoué de hoquet, gras comme un "nepman" ; ça le rendit plus gai.
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L'île aux mouettes et aux moines noirs a reçu le nom de Solovki... leur vie était rude ici, c'est vrai...
Mais ici aux Solovki, quand les bolcheviks ont fermés le monastère, de nombreux moines ont proposés leurs services aux Tchékistes. A présent, mon bon ami, ils font partie de l'OGPOU, aident à l'administration et se conduisent avec une très grande arrogance envers les évêques détenus, comme s'ils accomplissaient une vengeance secrète. Mais pourquoi se venger de nous ? Chacun est à sa place. Nous sommes en prison, ils sont en liberté.

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C’est comme ça, me semble-t-il, que tu te rends compte que tu n’as plus la santé : ce n’est pas quand un demi-verre de vodka ou l’odeur de l’alcool suffit à te rendre complètement bourré, c’est quand, à force d’en boire un petit seau par jour, tu ne sens plus la présence, le goût et l’effet de l’alcool.
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La sortie de l’ivresse est un miracle que l’on peut reproduire sans cesse et qui n’en finit pas de nous étonner ; les sensations ne s’émoussent pas. Ce doit être comparable - en aviation - à la sortie d’un piqué. Le grondement dans la tête enfle, la terre plate se rapproche de plus en plus, on est pris de vertige et soudain, ce sont les saccades, les yeux se ferment une seconde, la tête se renverse en arrière, la gorge se remplit de salive, et c’est à présent le ciel devant soi, les espaces, le bleu.
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Dans chaque ballade,il y avait trois mille mots,et pendant qu'on les écoutait,ils nous ensorcelaient,mais ensuite, lorsqu'on voulait comprendre tout de même de quoi il était question,on devait tirer la chanson comme un filet de cent mètres de long- et que ne trouvait-on pas alors: un goulot de bouteille,un oiseau mort,une tétine d'enfant,une prairie de roseaux et des kilos de lentilles d'eau,il ne restait plus qu'à comprendre quel poisson avait péché Procha en traînant un tel filet .p.276
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C'est à nouveau une étoile du rock, vous voyez bien, bande d'aveugles... c'est à nouveau une star... De quantité négligeable, il se transforme en étalon noir, que rien ne peut blanchir... ni l'absence de gloire, ni l'oubli, ni le mépris, rien...
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C'est ainsi qu'était mon village hier: on aurait dit que quelqu'un l'avait vidé de cette substance dorée que lui donnait le mois d'août, et qu'il ne restait plus que la grisaille et les mouches.
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- Nous sommes assis là, et Moscou se prépare peut-être déjà à s'inviter chez nous. Ou peut-être que non, mais demain, des gens, spécialement choisis pour vous bouffer, iront à la cave chercher une valise à roulettes... Une chose est claire : leur logique est bien telle que je viens de la décrire.
- D'où est-ce que tu tiens ça ? demanda Le Cosaque.
- On me l'a glissé à l'oreille un jour que je me baladais dans Moscou", mentis-je.
Personne ne m'avait rien glissé à l'oreille. Mais je ne pouvais quand même pas dire que j'avais tout inventé à l'instant. J'enfonçai le clou :
Que ce soit sous Pierre le Grand, sous Catherine mère de toutes les Russies, sous Lénine ou sous Staline, les mouvements de partisans, les républiques autoproclamées et les communautés de Cosaques libres n'ont été tolérés que tant qu'il y avait la guerre. Aussitôt la guerre terminée, on tord le cou à la liberté. Vous vous rappelez comment ça s'est passé en Transnistrie ? C'est pas vieux, c'était il y a moins de vingt ans. Un jour, l'armée de libération locale arrive devant les casernes - et les casernes sont fermées ! "C'est fini les gars, la guerre est terminée ! - Et nos armes ?", crient les insurgés. On leur répond : "Les armes ont été placées sous scellés et emportées là où elles doivent être." C'est tout.
p. 202
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C'est alors seulement, à plus de quarante ans, que je compris soudain, avec une jubilation mêlée de dégoût, que les agences de presse mondiales donnent parfois des informations qui n'ont absolument rien à voir avec la réalité.
p. 92
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Je vivais seul à cette époque-là et je dormais seul : sinon comment vouliez-vous qu’il y eût un été d’ivresse ? Ceux qui sont encombrés d’une femme ne savent pas boire. Ils ne boivent pas, ils tourmentent leur femme. Ce sont des occupations très différentes.
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Le petit garçon termina rapidement ses pommes de terre,but son lait et alla lire dans sa chambre.Dans la maison,il n'y avait que trois livres pour enfants-l'un avec une couverture en carton et les deux autres sans couverture ni titre.p.14
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Courage et patience, pitié et colère sont les quatre points cardinaux du Russe. P33
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