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Citations de Élise Fischer (188)


C’est la fin de l’insouciance. Deux jeunes gens entrent dans la société des adultes et forment une communauté qui devra s’agrandir. Un enfant l’année suivante, puis un autre après et encore, signe d’une union heureuse, réussie en tout cas.
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-  Ma fille, faut faire durer le plaisir. L’attente, c’est le meilleur moment, pour lui, comme pour toi.
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Etre moderne, c’est surtout ne jamais prononcer ce mot, qui est extrêmement dangereux, car il pose un problème au moment où on le prononce. Il faut construire avec l’esprit de son époque, admirer le passé, bien sûr, car c’est la connaissance, mais tâcher de découvrir ce qu’une époque peut procurer.

Jean Prouvé.
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La guerre est terminée comme le sont les années qu’elle va appeler celles du fol espoir et de l’insouciance. A cette époque, elle riait, malgré les alertes, malgré parfois les bombes qui menaçaient. L’avenir se jouait souvent à quelques heures. Le basculement de vie à trépas pouvait être imminent. Comment savoir ? Alors ce temps qui restait à vivre, il fallait qu’il soit intense, riche, dynamisant, vivifiant.
Elle s’y employait.
Mangeait la vie à pleines dents.
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Ferme de Buzémont, Dieuze, février 1857
Émilienne se releva, secoua ses jupes. La colère, après l’humiliation subie, éveillait en elle des pensées meurtrières. Elle eut envie de hurler sa détresse à la terre comme au Ciel resté sourd à ses prières. Elle cracha par terre en se rajustant. Foi de fille bafouée, un jour, elle planterait cet homme et quitterait la ferme.
– Je le jure, murmura-t-elle, le poing levé, il crèvera.
Elle voyait comme en rêve le corps de cet homme se décomposer, devenir une charogne rongée par les vers. Il ne méritait pas autre chose. Et elle jubilait déjà par avance. Elle se reprit, baissa les yeux vers le sol souillé où serpentaient les filets de déjection. « Je ne veux pas rester une fille de ferme dans ces conditions, je croyais valoir mieux que ça ! »
Un jeune veau la regardait.
– Tu n’y es pour rien, petit Blanchot, et tu ne peux rien pour moi qui t’ai aidé à sortir des entrailles de ta mère, la brave Perlette.
Quitter la ferme était son obsession. Elle s’en irait travailler aux salines avec sa cousine Henriette qui y avait trouvé son salut, malgré le travail dur et pénible.
Au moins, après sa journée, elle serait libre. « Bien sûr, les hommes regardent les filles là-bas aussi, mais il y a du monde et ils ne peuvent pas nous culbuter devant tous, lui avait dit sa cousine en lui faisant ses adieux. Je penserai très fort à toi. » 
Henriette clamait à qui voulait bien l’entendre qu’en ces murs, en dépit des vapeurs et de cette odeur de sel, elle respirait. Bien mieux qu’à la ferme, depuis qu’elle n’avait plus à redouter les assauts de Jules Waldmann, une bête de la chose. Jules, toujours émoustillé et prêt à planter son dard entre les cuisses des filles de ferme, puisque sa femme ne pouvait le satisfaire autant qu’il l’aurait voulu. De toute façon, Germaine avait fait son temps ou presque. À peine trente-cinq et déjà vieille et tordue, se plaignait-il. Son petit palais de douceur manquait de fermeté pour un homme comme lui. Les chairs molles d’avoir trop servi, flasques d’avoir trop subi.
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Mère Grisouille n’est pas un assassin en jupons. Elle est simplement humaine. Elle a ses secrets et ne cherche qu’à aider. Elle connaît les herbes fortes, les herbes amères qui font se tordre le ventre.
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L’épuisement ravageait son joli minois et se lisait dans son allure. Une flétrissure, un étiolement avant l’âge. Elle semblait porter toute la misère du monde sur ses épaules.
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L’homme est maître sur ses terres. La vie est courte, il faut savoir en profiter et rendre grâce.
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Il était un vrai paysan, un homme de la terre qui plante, qui sarcle, qui retourne tout sur son passage. La fatigue n’avait pas de prise sur lui. Un mollet, une gorge, un fessier dodu qu’il devinait sous les jupes et son os durcissait, se tendait. Il se vantait de faire jouir les filles comme personne.
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Tu sais, les amours les plus belles sont celles qui n'ont pas eu le temps de subir l'érosion du temps et donc de décevoir.
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"Encore un peu de toi, près de moi, je t'en prie ", avait-il murmuré à mon oreille en jouant avec mes cheveux.
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Que ceux qui naîtront après la grande tragédie qui s’est abattue sur le monde se souviennent que jamais on ne doit classer les humains en race inférieure ou supérieure. Les êtres humains sont des êtres humains. POINT.
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Auguste a 86 ans , vit dans une résidence pour retraités , et un jour une jolie femme de 66 ans débarque , vient s'asseoir à sa table , il se sent troublé , un peu gauche cet homme qui a travaillé la terre toute sa vie , il ne peut pas l'intéresser , ils ne sont pas du même monde , lui un paysan et elle une artiste. Pourtant un amour fort naîtra entre eux , malgré les sarcasmes des autres résidents , les réflexions de certains de ses enfants . Ils passeront outre et vivront leur amour avec intensité. Le théâtre et la musique les feront vivre en osmose . Pour eux le temps est compté, les années sont là , surtout pour lui .
on dit toujours qu'il n'y a pas d'âge pour aimer , et ce livre nous le démontre. L'écriture est belle , le site magnifique, nous découvrons à travers ces lignes également la beauté de l'Alsace et les forêts vosgiennes, l'attachement de cet homme et cette femme pour leur territoire .
J'ai beaucoup aimé ce livre et je le conseille à tous ceux qui se permettent de critiquer leurs aïeux quand au seuil de leur fin de vie ils se permettent encore d'aimer .
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Malgré moi les larmes coulent sur mes joues .Ne pleurez pas , Anne , murmure-t-il en essuyant mon visage du bout des doigts .
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Mon Dieu ! Je le sens se retourner sur moi , je presse le pas pour me soustraire à cet homme qui me terrifie .
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Je ne suis pas certaine d'avoir été un jour amoureuse .
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-Parfois les sentiments bouleversent les têtes les plus raisonnables,et je ne voudrais pas que tu aies à souffrir.
-Mais maman, souffrir par amour prouve qu'on aime.Et aimer est nécessaire, non?
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Il n'était pas heureux.Dans un couple la beauté ne suffisait donc pas au bonheur.
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Mon pauvre Riri, la sage-femme qui t'a mis au monde n'a même pas su couper le cordon correctement! Jusqu'à la tombe, ta mère te fera tourner en bourrique.
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Le véritable amour est le besoin de sublime.
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