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Critiques de Émilie Chevallier Moreux (217)
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La folie et l'absinthe

Ce recueil de 13 nouvelles entraînera le lecteur dans une folie parfaitement maîtrisée. La fée verte, surnom qui sera donné à cet Absinthe si particulier, sera l'élément central de nos courtes histoires.



Nous allons y découvrir des hommes et des femmes prêts à tout pour goûter à cette fée verte, volontairement ou non, elle attire et attise un feu ardent dans les entrailles de ses proies.



Accrochez-vous bien, car une fois plongé dans ce recueil, vous n'en sortirez pas indemne ! Chaque histoire nous entraîne dans un lieu et un monde différent, peuplée de personnages que la folie guette depuis un coin sombre de leur esprit. Depuis bien longtemps, l'absinthe est réputée pour rendre folle, utilisée par de nombreux artistes au fil des années, l'absinthe est devenue source de curiosité. Entre mythes et réalités, il n'y a qu'un pas à franchir.



Nous aurons la surprise d'y découvrir tout un panel de caractère et de personnages très variés, qui, séduite par cette délicieuse et attrayante fée verte, seront prêt à commettre tout et n'importe quoi du moment qu'ils peuvent ne serait-ce que l'effleurer un bref instant.



Ce recueil de nouvelles joue sur le mythe de la folie lié à l'Absinthe, par différents moyens et différentes formes, nous plongeons dans l'univers torturé de plusieurs protagonistes qui nous livrerons progressivement le commencement de leur folie .. son développement .. et enfin sa fin, si toutefois, il devait y en avoir une .

Le travail dont on fait les auteurs sur la psychologie des personnages est tout simplement fantastique, rien n'est survolé, tout est disséqué pour nous montrer les différents types de folie dans laquelle l'être humain peut plonger.



De mon côté, je n'ai pas aimé toutes les histoires, une question de goût tout simplement, mais il est clairement évident que certaines histoires séduiront ou non le lecteur. Après tout, nous sommes nous aussi capable d'effleurer cette folie, et nous y réagiront chacun à notre façon, alors, comment pensez-vous réagir ? La fée verte saura t'elle vous séduire ?
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Witch..., tome 2 : Witch Vampire : On ne tr..

Aucune pause entre le précédent tome et celui-ci, nous reprenons le quotidien des trois amies dès leur retour à Fallen Creek. Après toutes leurs carabistouilles, elles devront faire face à leur communauté de sorciers et se verront assignées devant la justice, pour un procès pas très équitable, et surtout absurde.

Bon, on va être franche, je n'ai pas du tout accroché à cette suite.

Il y a trop d'introspection chez les filles, elles ne voient que leur petit problème, elles étaient comme les doigts de la main et elles deviennent nombrilistes, égoïstes et se tournent le dos au lieu de se serrer les coudes, c'est énervant et fatigant à lire.

Comme dit si bien l’expression “C’est dans l’adversité que l’on reconnaît ses amis”, et bien ici tout est dit. L’amitié est aux abonnés absents.

En ce qui concerne l’action, que l’on attend avec impatience, il faudra tout de même atteindre le ⅓ du livre si ce n’est plus pour que cela démarre un peu, et pour enfin avancer dans l’enquête sur la disparition de certains membres de la meute des loups.

Puis arrive l’explosion d’action, ça part dans tous les sens, et évidemment c’est trop. conclusion je n'ai pas apprécié… la vraie girouette, et enfin un petit changement à la fin du livre qui m’a un peu remis dans l’histoire.

Je lirais le troisième tome pour en savoir plus… mais pas demain, la tournure de ce tome m’a donné mal à la tête.

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Uræus

J’étais très intriguée par le concept de cette anthologie : 7 nouvelles écrites par 7 auteurs différents, avec 7 protagonistes issus du même arbre généalogique, qui constituent un récit complet. C’est avec plaisir que je me suis lancée dans cette aventure littéraire atypique, et j’ai beaucoup apprécié ce voyage dans le temps ! Petit plus très sympathique, chaque nouvelle commence par une illustration noir et blanc pleine page, qui donne un avant-goût de ce qui nous attend.



Antoine du Perret est celui qui lance la malédiction dans « Secrétaire d’Empire en pire« . Fils d’un nouveau bourgeois et méprisé de la haute société pour cela, il se retrouve en Égypte à exhumer la tombe d’un scribe alors que les autres cherchent désespérément un objet d’une grande valeur dans le tombeau du Grand Prêtre. C’est bien sûr lui qui va trouver l’artéfact et sans le savoir maudire sa famille sur plusieurs générations. La chance lui sourit beaucoup depuis qu’il est en possession de cet étrange objet, mais il se rend vite compte que cela a un prix et pas des moindres… et quand il tente de s’en débarrasser, l’artéfact revient toujours.



Dans ‘In Cauda Venenum« , Jules du Perret part chez les Indiens pour assouvir sa passion pour l’anthropologie. Après des aventures qui le mènent à utiliser l’artéfact, il se marie et devient antiquaire, mais des malheurs s’abattent sur son couple. Un de mes personnages préférés du recueil se trouve ici en la « personne » de Rex, un fossile gigantesque animé par l’objet maudit !



« Le démon intérieur » habite Chloé du Perret. Alors que ses parents sont morts, elle se retrouve sous la tutelle d’un homme cruel, qu’elle décide de fuir avec l’aide de l’artéfact pour aller vivre sous le régime de son idole Lénine. Elle vit selon les préceptes du parti et élève son fils avec amour et droiture, mais doit retourner aux USA pour régler des affaires d’héritage et tombe étrangement malade.



« Words of Chaos » met en scène Marcel du Perret en tant qu’interprète et traducteur de langues multiples dans l’armée. L’artéfact murmure à son oreille les traductions de ce que les chefs ennemis racontent. J’ai trouvé ce thème et la façon dont il est traité super intéressant ! Encore une fois, l’artéfact amène la réussite, mais aussi de nombreux malheurs dans son sillage…



« Ourobouros » est plus intimiste, la nouvelle raconte l’histoire d’Océane du Perret : comment elle s’est laissée guidée par l’artéfact et à quelles extrémités cela l’a menée. Étudiante militante, mère surprotectrice, enrôlée dans une secte, elle devient une artiste torturée aux visions délirantes…



« Pile ou face » est ma nouvelle favorite de cette anthologie : Sébastien Langlois reçoit en héritage de sa mère une pièce. Quand il la lance, il entre dans un monde parallèle dans lequel il peut faire un vœu égoïste. Si la pièce tombe sur face, le vœu est gratuit, si c’est pile par contre, les conséquences individuelles et mondiales sont dramatiques… ce qui ne l’empêchera pas de lancer la pièce à plusieurs reprises !



« Cycle de vie » clôt ce recueil avec Séléna Langlois, qui va traiter de l’addiction aux technologies et aux réseaux sociaux, cherchant toujours plus de reconnaissance virtuelle, de likes… ce qui ne peut que mal finir.



J’ai beaucoup aimé découvrir à chaque nouvelle étape comment l’objet passait à la génération suivante, quelle forme il prenait et comment il tourmentait le protagoniste ! Des récits dans lesquels la folie n’est jamais loin ! L’artéfact se joue de chacun avec délectation pour amener chaos et destruction sur le monde. Chaque auteur a proposé sa vision des choses, tout en adaptant son récit à l’époque historique qui lui a été attribué et aux événements des nouvelles précédentes. Je serais curieuse de savoir comment se sont déroulées les coulisses de cette anthologie !



Une anthologie dans laquelle une malédiction poursuit la famille du Perret sur plusieurs générations : 7 auteurs écrivent chacun une tranche de l’histoire familiale, chacun apportant sa touche personnelle à ce récit empreint de chaos et de folie, dans lequel l’histoire individuelle se mêle à l’Histoire qu’on connait. Un concept original, atypique et très bien traité que j’espère retrouver encore à l’avenir !
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La folie et l'absinthe

Cette chronique ne sera pas aussi longue que d’ordinaire, étant donné que nous ne pouvons pas développer un avis construit pour treize nouvelles différentes au risque de vous perdre.



Soyez toutefois certains qu’en plongeant dans cette anthologie, vous caresserez du bout des doigts les aspérités de l’être humain, révélées pour la plupart par ce breuvage émeraude, tantôt amer, tantôt sucré. Cet alcool qui a fait parler de lui et construit une réputation auprès des artistes. L’absinthe rend-elle fou ? Ou est-ce l’inspiration qu’on lui jalouse au point de la dénigrer ?





Vous rencontrerez treize univers différents, allant de la dystopie, de l’anticipation, à l’horreur et au fantastique. Vous déambulerez dans les couloirs d’un hôpital déroutant, rencontrerez une jeune femme qui ouvre la bouche au soleil, un lieutenant de la gendarmerie prévôtale durant la Première Guerre mondiale, un étrange bonhomme qui se penche devant un réservoir, un pauvre bougre en quête d’une nouvelle vie, une jeune paysanne à la beauté nymphale se plaisant à danser sur la rive… Vous voyagerez à bord d’un étrange vaisseau et dans les tréfonds de l’âme humaine. Vous voguerez entre passé, futur, le possible et l’impossible.



Une série de textes diversifiés aux plumes tout aussi hétéroclites qui titillera la sensibilité de chacun. Amoureux de l’Imaginaire et du décorticage des nuances ronronnant en chacun de nous, vous trouverez forcément votre compte : bien évidemment, toutes les nouvelles sont susceptibles de ne pas être à votre goût, mais toutes ont le potentiel d’être l’élue de votre cœur.





Il suffit d’un personnage plus qu’un autre, d’une intrigue qui vous parle davantage, d’un thème supplémentaire qui titille votre imaginaire, une fin qui constitue l’apothéose de ce que vous attendiez, comme vous surprendre assez pour marquer votre esprit.



Les auteurs et autrices de cette anthologie ont l’air d’affectionner ce sursaut de stupeur final, terminant par un irrémédiable « Oh. » Mais ils peuvent aussi apprécier de ne pas donner de conclusion, justement. De vous laisser là, pantelants, les neurones cogitant sur ce que vous venez de lire… ils entrouvrent une porte derrière laquelle vous trouverez ce que votre propre imagination est capable de produire pour poser le dernier point. Une fin heureuse ? Ou, au contraire, une chute toujours plus vertigineuse ?





Imagination, il y en a. Les auteurs ont su redoubler d’inventivité pour concocter ce breuvage littéraire. L’originalité, la pierre angulaire de Noir d’Absinthe, s’assied une nouvelle fois sur son trône.



Nous sommes suspendus au fil conducteur de tous ces récits : la Fée Verte. Personnifiée, réelle, imaginaire, un fond de verre ou la bouteille pleine, c’est elle qui nous dirige dans les couloirs qu’elle a creusés pour nous, muse de ce collectif d’écrivains talentueux.





À cela s’ajoute une direction soignée, un choix subtil dans l’enchainement des nouvelles. Un mot, une phrase, un thème qui fait écho à l’autre. Le rythme aussi, fond comme forme.



On tombe, on remonte, on respire, on suffoque, on ahane, on s’apaise.



Dans notre rétine, les couleurs changent dès que nous passons le portail d’un nouvel univers, d’une nouvelle histoire, mais un seul éclat reste : l’émeraude.



Les treize auteurs vous proposent un verre.



Bois, et ils te diront quelle folie tu es.
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Monstresse(s)

Je remercie Babelio et Noir d’Absinthe pour ce livre! Je suis dans un mood où j’ai envie de lire des nouvelles, et ce recueil me faisait de l’œil depuis un petit temps déjà ! Je ne connaissais presqu’aucun.e des auteur.e.s de ce recueil, ce qui m’intriguait encore plus : j’adore découvrir de nouvelles plumes ! Ce livre a été dans son ensemble une excellente lecture, avec des nouvelles variées et originales, qui reprenaient les thématiques liées à la femme et au monstre.



Gésines – Xavier Lhomme



L’histoire d’une femme qui chérit la grossesse. On comprend vite qu’elle a eu et veut encore de nombreux enfants. Une nouvelle à la première personne partagée entre les sensations de l’évolution de la grossesse et le quotidien, les états d’âme nostalgiques de la protagoniste, jusqu’à la délivrance finale.



Adeline Mollette – Maxence Madone



Une très courte nouvelle, mais efficace. On ne s’attaque pas sans conséquence à l’outil de travail d’Adeline !



Mosquita Muerta – Sarah Kügel



Une nouvelle à double narration : une du point de vue extérieur, plusieurs personnages se partagent le privilège, et l’autre décrite dans le journal de la protagoniste. Un texte à l’ambiance tendue et crissante, comme le sable de la tempête qui s’immisce dans l’hôtel. Un huis-clos imprégné de noirceur et d’anciennes croyances mexicaines.



Enracinée – Dola Rosselet



Une jeune fille ne souhaite pas quitter la demeure délabrée, héritage familiale. Elle va donc tout faire pour rester. La nouvelle que j’ai préférée, à l’ambiance sombre et végétale, rythmée par des phrases qui agissent comme des incantations.



La complainte de Saddie Burnell – Gillian Brousse



La plus courte nouvelle du recueil. Une jeune fille vient se venger de l’homme qui a ruiné sa vie… mais est-elle si innocente?



Les griffes en dehors – Népenth S



Une nouvelle toute en ambivalence. La protagoniste a des griffes qui poussent de plus en plus et dont elle ne sait que faire. Celles-ci sont à la fois littérale et métaphorique. Elles représentent les états d’âme de cette fille qui a du mal à se faire sa place en société et dans sa famille, mais qui garde tout de même un garçon enfermé chez elle qu’elle torture. J’ai eu du mal à me figurer le monde dans lequel on évoluait, certaines choses se rattachant au monde qu’on connait, d’autres pas du tout, mais cela n’a cependant pas entravé ma lecture.



Une affaire de famille – Emilie Chevallier



Uma vit la mort de sa mère comme une délivrance. A la lecture du testament, elle déchante cependant : celle-ci souhaite vivre à nouveau, en cohabitant dans le corps de sa fille avec celle-ci via un artefact implanté dans sa tête. Uma n’a d’autre choix que d’accepter ce qui se révélera être un enfer. Lorsque sa mère lui propose un autre marché, encore plus immoral, Uma ne sait que faire… Une nouvelle de SF qui pose des réflexions intéressantes sur la maternité !



Violin Mantis – Charlène Ferlay



L’histoire de la rencontre entre deux musiciens, étrange relation qui se transformera en amour et plus si affinités.



Paradis Perdus – Eli Boudeau



Un texte sur la vengeance et l’apaisement qu’elle peut apporter !



Oh lala, Lola! – Maëlig Duval



Cette nouvelle est, pour moi, la plus originale du recueil, je ne m’attendais pas du tout à ça ! On suit Lola, en surpoids, qui doit prendre le métro, avec tous les obstacles et les situations malaisantes que cela implique. Comme cette femme qui lui demande de combien de mois elle est enceinte… Je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler, mais la tournure que la nouvelle prend est totalement improbable et inattendue!



La monstration – Kathrine Hasnaoui



On se trouve dans une société dystopique, plus précisément dans un camp d’entrainement de garçons. Les femmes ont été asservies et servent uniquement à la reproduction. Ce camp entraine les futurs hommes à détester les femmes, à les trouver repoussantes. Mais voilà, Dré n’est pas comme les autres…et il risque de le payer cher.



Incouchement – Morgane Stankiewiez



Une nouvelle plutôt malaisante de par ses thèmes : un couple visite une clinique spécialisée pour implanter un nouvel utérus à la femme. On sent cependant clairement qu’elle subit cette opération plutôt que de la choisir, et son corps se rebelle inconsciemment contre cet état de fait.



Des nouvelles dans différents genres de l’imaginaire qui comportent toutes une part d’horreur et une part de féminité. Un recueil qui décrit avec richesse et noirceur la part monstrueuse qui se cache au plus profond de nous. Des textes qui osent la différence et l’originalité dans des thématiques pourtant déjà souvent abordées. Une très bonne lecture que je recommande!
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La légende d'Oregon West, tome 2 : La danse d..

Un grand merci à l'auteure pour l'envoi de ce tome 2 qui fut un vrai coup de cœur, j'ai adoré me replonger dans la série et retrouver Oregon mon personnage préféré.



On y retrouve Oregon qui à l'venir de tout un peuple sur ses épaules, elle qui rêvait d'être libre, c'est raté.



Elle trouve refuge dans la forêt des Brumes chez le clan Howi en compagnie de l'Aigle Tekoa et Jock Reilly.



Elle doit faire face à la patience de Nahuatl et ne rêve que de retrouver Noah Pryce.



Oregon va devoir affronter son destin et les traîtres qui la pourchassent. Assumera t'elle son héritage? Dans cette bataille trouvera t'elle une place pour son âme sœur? 



J'ai encore plus adoré ce tome 2, on suit l'évolution du personnage d'Oregon qui va faire une rencontre d'un personnage mystique que j'ai adoré, je vous laisse le soin de lire le livre pour en découvrir plus. Une histoire captivante, prenante, remplie d'intrigues, avec des personnages toujours aussi attachants. Hâte de découvrir la suite.



Si vous aimez les métamorphes, la fantaisie urbaine, les intrigues, je ne peux que vous recommander cette série coup de cœur.
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Witch..., tome 1 : Witch Wolf : On ne se méla..

Alerte coup de coeur ❤😁



Witch wolf une écriture à six mains, et bien cela fait une merveille !! 😊

Déjà Laurence que j'ai adoré la découvrir avec mon coup de coeur Native !

Je découvre également Émile et Sienna que je ne connaissais pas 😊



Alors là on rencontre 3 sorcières, 3 amies inséparables... Elles sont malheureusement témoins d'un meurtre , elles vont devoir aller se cacher, car les meurtriers veulent les faire taire...

Quoi de mieux d'aller se cacher chez les loups ?! Et la toutes leurs certitudes de leurs existences vole en éclats..

Leur lois, on ne se mélange pas, on ne trahit pas, on ne se montre pas...

Hum difficile de tenir auprès des loups



Et les vampires rentrent dans la danse, le 2 risque d'être autant addictif 😁



Une histoire captivante, j'ai adoré !!

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La légende d'Oregon West, tome 1 : La voie du..

Un grand merci à l'auteure pour me permettre de lire les deux premiers tomes de la série qui sera à mon avis une de mes séries coup de cœur de l'année. Depuis le temps que je voulais lire cette série voilà qui est fait.



L'histoire se déroule en Sahogal, une contrée mystérieuse et sauvage où se mêlent les Natifs et les colons pour tenter de survivre.



On y retrouve Lilibel, une métisse aux yeux jaunes qui est rejetée par les siens, elle est forcée de se marier, elle se rebelle et décide de prendre les choses en mains, sauf que c'est sous la forme d'un coyote qu'elle va prendre la route.



Jusqu'où ira sa loyauté quand elle choisira son camps?



Je ne connaissais pas encore la plume de l'auteure et j'adore, une écriture fluide, addictive, trop hâte de lire la suite sous peu.



Des personnages très attachants, de l'émotions, du suspens, des rebondissements tout ce que j'aime dans un livre pour une agréable lecture.



Si vous aimez les esprits magiques, les chevauchées éperdues, l'aventure aux côtés d'une héroïne hors du commun, je ne peux que vous recommander cette série.
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Witch..., tome 2 : Witch Vampire : On ne tr..

PÉPITE OF THE PÉPIIIIIIITE !





Alors là, je n'ai jamais vu ça.. J'ai quand même été jusqu'à me défouler sur une des autrices 😭🙈





On m'a dit qu'individuellement ces autrices sont sadiques, mais alors ensemble, il n'y a pas de thème pour les décrire.. J'ai déjà lu au moins un roman de chacune, et même le tome 1 witch wolf (bah oui, puisque là, c'est le 2 🤪) et je n'étais pas prête. Ça paraît peut-être exagérer de dire que ce roman est une dinguerie et qu'on ne s'attend pas du tout à ce qui va se passer, mais vraiment croyez moi. Tous les autres romans que j'ai lus, c'est de la rigolade à côté..



La premier moitié de ce tome est tranquille (Émil), mais alors quand on dépasse la moitié. Mon Dieu. Je ne vais jamais m'en remettre.



C'est simple. En général, il y a des événements que l'on voit venir et des mécaniques qui se ressemblent, mais là, on est sur de l'inédit. Et quand on pense que ça va commencer à se poser ça explose.





VOUS NE POUVEZ PAS IMAGINER CE QUI VA SE PASSER 🤯🤯 CES DÉMONES ! CE SONT DES DÉMONES !





J'ai et je ressens encore tellement de sentiments contradictoires !



Elles ont réussi à faire une plume harmonieuse et des personnages tellement intenses.. En lisant le 1, je ne pouvais pas m'imaginer ce tome 2.. Alors le 3, j'ai peur, mais alors vraiment peur !





Cette fin.. Je vous déteste ! Je vous aime ! C'est clairement le roman que je recherchais quand j'ai commencé à lire de l'auto-édition parce que je commençais à être lassé des ME.



Je trouve que les auteurs osent un peu plus sortir des cadres en ce moment que ce soit en AE ou ME et c'est génial !





P.S : JE VOOOUUUUS DEEEEETESSSSSTE D'AAAMMMOOOOIUUUR !!!! 😍🤪😠



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Golem : D'encre et de sang

On suit ici Lia jeune auteure qui vit assez recluse dans un petit village où elle est l'étrangère, la folle, la bizarre. L'arrivée de Seth son premier amour va perturber tout son univers et remettre en cause bien des choses.

L'atmosphère est sombre, pesante mais qu'est-ce que c'est bien écrit!!

Sans en faire trop, avec un vocabulaire soigné l'autrice nous embarque totalement dans son histoire pleine de brumes.
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Witch..., tome 1 : Witch Wolf : On ne se méla..

🐺Après avoir adoré Échecs aux rois de Laurence Chevallier & Cécile Armand, je me devais de continuer à découvrir ces autrices à travers leurs autres ouvrages. Et quoi de mieux que la sortie de Witch Wolf 2 le 20 mai pour commencer cette trilogie et découvrir au passage deux autres autrices ?



🐺Me voici donc partie sur les traces de trois sorcières qui ne sont pas sans rappeler les sœurs Halliwell (mais chut ne leur dites pas que j’ai fait ce rapprochement) bien qu’elles se différencient toutefois de celles-ci par leurs pouvoirs d’une part et par leur lien d’amitié de l’autre (oui, je vous vois me dire qu’en fait elles n’ont rien en commun mais hé il y a quand même une notion de pouvoir des trois alors bien sûr elles m’y ont fait penser.). Sixtine, Elinor et Neeve ont des personnalités bien distinctes qui les rendent complémentaires et fusionnelles. Descendantes de familles puissantes et renommées, les voici à présent prises dans une situation bien compliquée qui les pousse à s’associer avec ceux qu’elles ne devraient pas approcher.



🐺Car oui la règle est claire : on ne se mélange pas. Néanmoins, j’ai trouvé particulièrement attrayant le fait que petit à petit elles se posent des questions et qu’elles essaient d’éclaircir les événements survenus ainsi que ce qu’elles ressentent. Tellement de choses se passent d’ailleurs durant leur périple allant du secret, à la trahison en passant par l’émergence de sentiments inattendus, inexpliqués et de jugements prononcés.



🐺J’ai aimé le développement de cette histoire, le rythme donné par les autrices. Je suis déjà admirative du travail fourni sur un roman en solo mais ici à 6 mains ? C’est juste incroyable ce qu’elles ont réussi à faire. Il me tarde de savoir ce qu’il va advenir de nos sorcières ainsi que de leurs compagnons car au vu du dernier chapitre, le pire reste à venir.
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Monstresse(s)

Monstresse(s) est un recueil de 12 nouvelles dont le thème est la monstruosité féminine, la violence et la cruauté des femmes. La majorité de ces nouvelles appartient au registre de l'imaginaire, du fantastique et de l'anticipation. Mais trois d'entre elles s'inscrivent dans un registre plus contemporain, et s'avèrent plus classiques dans le thème qu'elles traitent. Personnellement, j'attendais plus de nouvelles avec une chute surprenante, peu le font dans ce recueil (ou alors, je devine trop facilement :p)



Sans en faire une liste exhaustive, on peut citer quelques grands thèmes récurrents dans cette anthologie : maternité, accouchement, violences physiques et sexuelles, viols, infanticide, homicide, injonctions sociétales et patriarcales, maladies mentales, trahison et vengeance, etc. Le recueil s'adresse évidemment à un public averti.



Souvent, la lecture d'un recueil de nouvelles est inégale, certaines nouvelles étant géniales, et d'autres mauvaises. Ce n'est pas le cas dans Monstresse(s), car toutes les nouvelles sont superbement écrites ! Beaucoup de soin a été apporté à l'édition de l'ouvrage, que ce soit dans son contenu, mais aussi dans sa forme (couverture, mise en page, etc.) C'était vraiment très plaisant à découvrir. Malgré tout, chaque lecteur aura sa sensibilité propre à la lecture des différentes nouvelles, et chaque lecteur aura sans doute ses préférées et celles qu'il a moins aimées.



La majorité des nouvelles explorent le thème de la revanche. Ou du moins, presque toutes s'appuient sur un déclencheur extérieur pour expliquer la monstruosité au féminin (viols, maltraitance, déracinement familial, discriminations, injonctions sociétales) J'ai trouvé que c'était un peu redondant. C'est sans doute pourquoi mes nouvelles préférées sont celles qui s'extraient de ce schéma. J'ai particulièrement aimé « Une affaire de famille » ; « Violin Mantis » et « Monstration » : ce sont celles qui m'ont le plus parlé, qui m'ont paru les plus originales et les plus immersives.



En particulier, le procédé stylistique de Violin Mantis qui lui confère originalité et musicalité.



J'ai adoré l'histoire (diabolique) d'Une affaire de famille et j'ai apprécié la touche positive de la conclusion, la seule du recueil.



Quant à Monstration, c'est la plus complète et la plus aboutie à mon sens, notamment au niveau du background (ça mériterait un roman car certaines étapes sont trop rapides !) C'est en tout cas un univers riche et passionnant, ce qui n'est pas toujours facile dans ce format.



J'ai également beaucoup aimé l'ambiance et l'atmosphère de « Mosquita Muerta » et de « Enracinée » et la plume des deux autrices.



J'ai été moins touchée par les nouvelles contemporaines, malgré leurs qualités : « La complainte de Saddie Burnell » est toutefois l'une des plus poétiques du recueil ; tandis que « Gésines » décrit les étapes d'une grossesse avec une efficacité redoutable. Sur un thème proche, la nouvelle « Incouchement » qui clôt le recueil bénéficie elle aussi d'une plume affutée. Ces deux nouvelles sont probablement les plus dérangeantes et malsaines du recueil. C'est donc intéressant qu'elles ouvrent et ferment l'ouvrage.



Enfin, je n'ai pas accroché à la nouvelle la plus longue et la plus étrange du recueil, ne comprenant pas où l'auteur voulait nous emmener avec « ses griffes dehors » (même si au début, j'ai bien cru que ça serait ma préférée !) Elle est toutefois très bien écrite et aborde des thèmes assez peu traités en général.



Voilà, en résumé : une très belle anthologie de nouvelles sur le thème de la monstruosité au féminin. Soignée sur le fond comme sur la forme, elle propose un thème original, mais que j'aurais aimé voir moins traité par le biais de la revanche / du déclencheur extérieur. Même si, évidemment, c'est une approche indissociable de la place des femmes... Je regrette aussi que le recueil n'aille pas un tout petit peu plus loin dans le malaisant, car je l'ai trouvé un peu soft (tout est relatif hein...) pour un thème aussi monstrueux. Mais ne boudons pas notre plaisir, c'est déjà très bien :) Je remercie Babelio et les éditions Noir d'absinthe pour l'envoi du livre dans le cadre de Masse Critique !







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Monstresse(s)

On considère souvent l'homme comme un monstre, mais assez peu la femme. Les éditions Noir d'Absinthe ont décidé de rectifier le tir en proposant un recueil de nouvelles exclusivement lié aux monstres féminins : ceux que l'on a en soi, ceux qui sont imaginaires, ceux qui sont formés par les autres. Voici donc le recueil Monstresse(s) regroupant 12 nouvelles autour de ce thème par 12 auteurs différents. Si vous aimez les récits fantastiques et horrifiques, soyez les bienvenus !



Mon avis sur le recueil :



Monstresse(s) est un recueil de 12 nouvelles fantastiques et horrifiques autour du thème du Monstre féminin, mais qui aborde aussi la thématique féministe. La femme devient monstre suite à des violences physiques ou psychologiques dans chaque nouvelle, ou elle est considérée comme telle à tort par les hommes.



12 auteurs et auteures proposent leur vision de la femme monstre avec des univers assez différents. La majorité touche au domaine de l'horreur et du fantastique, mais vous y trouverez aussi trois nouvelles qui relèvent de la Science-Fiction ( Une affaire de famille, La monstration et Incouchement). Mosquita Muerta nous entraîne dans un Mexique au temps des chercheurs d'or, Oh la la Lola ! dans le métro (parisien ?), Enracinée dans un manoir en ruines, Violin Mantis au Conservatoire…



Fait amusant, le recueil débute et se termine par une nouvelle qui évoque l'accouchement mais d'une manière différente.



Si la plupart des histoires m'ont fait trembler d'horreur, j'ai particulièrement apprécié Gésines qui décrit de manière assez minutieuse les étapes d'une grossesse (jusqu'à son final très sordide), ainsi que la nouvelle La Monstration qui m'a fait réfléchir à un monde sans femmes.



Je remercie les éditions Noir d'Absinthe de me faire sortir de ma zone de confort grâce à ce recueil reçu en service presse.



Mon avis sur chaque nouvelle :



Gésines de Xavier Lhomme



Résumé : L'histoire d'une femme qui aime enfanter. Elle tombe enceinte tous les ans depuis 8 ans et décrit chaque étape de sa grossesse dans les moindres détails. Mais le mystère plane sur ce qu'elle fait de ses enfants…



Mon avis : Quelle étrange histoire que cette femme qui adore être enceinte ! Au début de la nouvelle, je n'arrêtais pas de me questionner concernant les enfants qu'elle avait eus au fil du temps. Me demandant où ils étaient, ce qu'elle en avait fait… Mais le récit, narré à la première personne, me rattrapait toujours comme pour me faire changer de sujet, en m'expliquant de manière minutieuse comment se déroulaient les étapes d'une grossesse, de façon presque chirurgicale. Comment la narratrice s'était organisée pour vivre parfaitement autonomie sa gestation. Comment elle s'organisait pour tomber enceinte… le sujet de la grossesse m'intéresse car d'une part je n'ai moi-même pas d'enfants, et d'autre part, l'auteur de la nouvelle est… un homme ! Comment peut-il être autant précis dans ce que ressent une femme lors de sa grossesse ? Mystère… La chute de cette histoire m'a fait trembler d'effroi, mais l'on comprend que si le personnage est devenu ce qu'elle est, c'est pour une bonne raison : Attendre un enfant lui permet de maîtriser son corps, comme une revanche et une thérapie face aux violences subies sur son premier accouchement. Une belle leçon de vie et de mort assez horrifique…



Adeline Mollette de Maxence Madone



Résumé : Une employée de bureau est arrêtée suite au meurtre des autres employés dans des conditions atroces. Comment en est-elle arrivée là ?



Mon avis : Sous couvert d'un langage fleuri et parfois cru, cette nouvelle aborde le thème du harcèlement au travail ainsi que de la colère féminine. Dépréciée par ses pairs masculins, Adeline Mollette va se réfugier de plus en plus vers la photocopieuse, seul outil de travail valable qu'ils ont bien voulu lui concéder. Or un jour, c'est la goutte de trop… le début de la nouvelle est assez difficile car il décrit le carnage réalisé par Adeline, à travers le regard des policiers venus l'arrêter. La jeune femme apparaît comme une meurtrière enjouée dont la folie peut se lire dans le regard. Mais peu à peu, on va découvrir son histoire et comprendre son geste, à défaut de l'approuver. Une nouvelle qui aborde la frustration féminine d'évoluer dans un monde d'hommes trop violent envers les femmes.



Mosquita muerta de Sarah Kügel



Résumé : 1848, au Mexique, une jeune fille, un chercheur d'or ainsi que d'autres pensionnaires sont coincés dans un hôtel suite à une tempête de sable. Au fil du temps, la jeune fille perd de plus en plus son innocence et semble obsédée par les hommes. La tempête de sable rendrait-elle fou ?



Mon avis : Cette nouvelle est découpée selon plusieurs points de vue. Il y a tout d'abord Margaret, jeune fille de bonne famille promise à un mariage alors qu'elle ne connaît rien à l'amour et au sexe, dont nous suivons les pensées à travers des extraits de son journal intime. Un narrateur omniscient évoque entre chaque extrait les évènements qui se déroulent pendant la tempête de sable, et la rencontre entre Margaret et Terence. Enfin le récit se clôt avec un extrait du journal intime de Cooper, compagnon de route de Terence, quelques temps après la fin de la tempête de sable, lorsqu'il a repris la route. L'ambiance un peu western et oppressante de cette nouvelle va rapidement tourner au fantastique. On comprend peu à peu que quelque chose ne tourne pas rond chez Margaret, chose confirmée quand elle commence à avoir de la fièvre et à délirer dans sa chambre. Ses sorties nocturnes, son ode à la lune, son amaigrissement, son désir pour les hommes… tout prendra sens dans une chute inattendue et mortelle auprès d'une vieille mexicaine et d'une légende indienne. J'ai beaucoup apprécié l'ambiance de cette nouvelle qui m'a ramenée aux temps du Far West. Une histoire qui évoque les apparences, les classes sociales et le sexe comme une forme de libération destructrice…



Enracinée de Dola Rosselet



Résumé : Une jeune fille, très attachée au domaine familial en ruines, prend très mal le fait que ses parents souhaitent vendre pour commencer une nouvelle vie, la privant ainsi de son héritage. Car elle appartient au domaine et sa forêt, tout comme le domaine lui appartient…



Mon avis : Cette nouvelle m'a un peu fait penser à l'ambiance de Ce qui hante les bois de Dawn Kurtagich : un mélange de profond attachement à la nature presque romantique face à une nature plutôt mortifère. Ici, l'héroïne est prête à tout pour continuer à vivre sur le domaine et l'on sent qu'elle se comporte assez bizarrement dès le départ. Elle ne se sent à sa place que dans les bois, des feuilles dans les cheveux, les mains dans la terre. Elle vit comme une sauvage comparé à ses parents et ses frères qui semblent plutôt civilisés. L'annonce de son père est un électrochoc. Sa colère violente face à la décision de vente du domaine va éclater pour finir par se taire et être remplacée par une décision froide et implacable. J'ai beaucoup apprécié les description romantiques du domaine qui pourtant semble assez lugubre. La fin de cette histoire, assez prévisible, m'a quand même glacée dans son déroulement. Une nouvelle sur la nature et la féminité comme un duo indissociable et mortifère.



La Complainte de Saddie Burnell de Gillian Brousse



Résumé : Saddie Burnell, jeune fille fauchée par un automobiliste, s'est évadée pour tuer celui qui l'a empêchée de marcher pendant 5 ans, entre autres choses…



Mon avis : La nouvelle est assez courte comparée aux autres du recueil. Elle est écrite comme une sorte de comptine pour enfants avec de temps en temps des rimes, et raconte l'histoire de Saddie. Au fil du récit, on éprouve d'abord de la compassion pour la jeune fille qui souhaite se venger, puis ce sentiment est tempéré par d'autres éléments lorsque l'on découvre ce qu'elle a fait. Et rien ne permet de deviner l'horreur et la folie qui se cachent derrière cette jolie frimousse en quête de vengeance. Cette histoire m'a fait penser à la comptine américaine Lizzie Borden had an axe…où une jeune fille tue ses parents à la hache. Une petite histoire bien creepy pour les fans d'enfants psychopathes…



Les griffes en dehors de Népenth S.



Résumé : Une jeune fille a des griffes meurtrières à la place de ses ongles, semblant parfois influer sur ses actions. Elle raconte son quotidien difficile. Entre réalité ou fantasme, à vous deviner…



Mon avis : Amandine, jeune femme au tempérament dépressif, possède des griffes à la place des ongles. Ses griffes lui font perdre confiance en elle et l'empêchent de mener une vie normale. Mais tout au long du récit, le lecteur se demandera si vraiment ces griffes existent ou si elles sont la métaphore de son agressivité. Car Amandine suit des séances de thérapie auprès d'une spécialiste… qui lui propose de se limer les ongles. Par ailleurs, d'autres éléments fantastiques font irruption dans le récit, rendant encore plus diffus la limite entre la réalité et le fantasme : le collègue dépressif qui se liquéfie de plus en plus, le patron « végan » mais qui ne peut s'empêcher de manger une viande particulière… Au fil de l'histoire, on comprend qu'Amandine se laisse de plus en plus dominer par ses griffes, quitte à commettre certains actes irréparables suite à l'absence de son frère… Une nouvelle sur la folie, la colère, voire le handicap et comment tout cela est perçu par l'entourage de la personne affectée.



Une affaire de famille de Emilie Chevallier



Résumé : Une femme est soulagée par le décès de sa mère qui lui a pourri sa vie. Mais pour toucher l'héritage, sa mère a conçu un plan machiavélique…



Mon avis : Rejoignant un épisode de la série Black Mirror, cette nouvelle évoque la transplantation d'esprit d'un défunt dans celui d'une personne vivante, faisant ainsi cohabiter deux esprits dans un seul corps. Mais la mère et la fille ne se sont jamais entendues de leur vivant. Alors quand la fille doit intégrer l'esprit de sa mère dans le sien afin de toucher son héritage, elle n'est pas au bout de ses surprises : elle qui a toujours été rabaissée et humiliée par sa mère de son vivant va devoir aussi la supporter après sa mort. Alors qu'elle avait déjà prévu de prendre en main sa vie au décès de sa mère en vivant comme elle l'entendait, elle va devoir revoir ses plans bien au-delà de ce qu'elle pouvait imaginer… Une nouvelle qui évoque l'amour toxique à travers la filiation mère-fille.



Violin Mantis de Charlène Ferlay



Résumé : Une rencontre amoureuse autour du violon et d'un don manifeste pour la musique va mener un couple à un destin horrible au nom de l'Art.



Mon avis : Erich s'éprend de Ginevra au cours d'une audition de violon. Ils ont chacun un style différent : Erich joue de façon plutôt classique, Ginevra d'une manière totalement révolutionnaire et en même temps torturée et étrange. Engagés ensemble en duo pour une série de concerts, ils deviennent rapidement populaires. Erich l'humble demande sa main à Ginevra la présomptueuse, mais elle ne se donnera à lui que le soir de leurs noces. Auparavant, on l'a chargée d'écrire un morceau de violon sur le thème du mariage et elle préfère se consacrer à son art. La jeune femme un peu étrange révèlera par la suite sa vraie nature, intimement liée à sa musique… J'avoue que je ne m'attendais pas du tout à l'ensemble des évènements qui composent cette histoire. Et la chute m'a laissée sans voix. Pourtant, quelques indices posés ça et là par l'auteur auraient dû me mettre la puce à l'oreille… Façonnée comme un conte autour du thème de la musique et de l'amour, on ne s'attend pas à y trouver également le thème du monstre féminin. Et pourtant ! A nouveau horreur et effroi seront de la partie… Ici, l'auteur interroge l'Art et les sacrifices nécessaires pour atteindre la perfection à travers une figure de monstre.



Paradis Perdus de Éli Boudeau



Résumé : Une jeune femme se métamorphose pour séduire et torturer son ancien amant et surtout ex-bourreau.



Mon avis : La nouvelle aborde le thème des violences conjugales à travers un personnage féminin qui va se venger de ce que lui a fait subir son ex-amant. Le récit alterne entre la description de la séduction de l’ex et ce qu’il lui a fait subir par le passé, provoquant chez le lecteur de l’empathie pour la jeune femme. Le suspense est présent durant toute la nouvelle : va-t-elle réussir à mener à bien son projet ? Ne va-t-elle pas craquer ? Qu’a-t-elle prévu ? La chute, effroyable balaie tout sur son passage. Une nouvelle qui interroge le statut de victime et de vengeance.



Oh lala, Lola ! de Maëlig Duval



Résumé : Une jeune fille obèse décide de prendre le métro car elle est en retard. Mais pendant le trajet, elle est victime de grossophobie.



Mon avis : Lola est obèse et prend rarement le métro car elle apprécie peu les gens, leur regard et leurs commentaires sur ses formes. Mais ce matin, elle est en retard donc elle n’a pas le choix. Malheureusement pour elle, après l’avoir cru enceinte, une femme va se prendre le bec avec une autre concernant Lola, alors que cette dernière n’a rien demandé. Réfrénant son envie de fuir ou de hurler pour échapper à la situation, Lola règle la situation de manière totalement inattendue… J’ai apprécié la manière dont l’auteure traite le sujet de la grossophobie dans cette histoire : à la fois à travers le regard de la victime mais aussi par celles qui la harcèlent, et pour des raisons totalement absurdes. Le dénouement très fantastique, m’a totalement surprise, comme une référence à Total Recall. On peut penser à une métaphore de la colère de Lola, mais cela va peut-être au-delà. Au final, le monstre n’est pas celui que l’on croit. Une nouvelle sur le quotidien des personnes en surpoids sous couvert de monstres féminins.



La monstration de Kathrine Hasnaoui



Résumé : Dans un monde où les hommes ont éradiqué les femmes, les garçons sont élevés dans des matrices artificielles puis remis à des centres éducatifs. Dré, plutôt chétif, voire androgyne se démarque dès le départ car il ne correspond pas aux normes masculines. sa rencontre avec les derniers spécimen féminins va bouleverser sa vision de l’univers.



Mon avis : C’est la nouvelle que j’ai apprécié le plus dans le roman et qui m’a laissée imaginer même une suite potentielle ou une extension sous forme de roman, tant le sujet m’a fasciné. Qu’est-ce qui définit un homme ? Qui est le monstre entre l’homme ou la femme dans cette histoire ? Telles sont les questions que pose l’auteur à travers cette société basée sur l’homme et sa masculinité la plus profonde. Un lieu où la loi du plus fort et l’endurcissement prévaut, et où toute faiblesse jugée féminine est éradiquée. Dré incarne au début cette féminité malgré lui, à travers un corps faible et androgyne. Mais il va se révéler plus masculin que les autres peut-être parce qu’il embrasse sa part de féminité ou qu’il réalise le seul acte interdit par la lois des Hommes ? L’histoire laisse présager du destin du jeune homme, mais je ne m’attendais pas à un discours aussi profondément humaniste et féministe pour la conclure. Une nouvelle qui interroge la notion de monstre et de féminité chez les hommes.



Incouchement de Morgane Stankiewiez



Résumé : Une jeune femme se fait greffer un nouvel utérus afin de concevoir un deuxième enfant. Malheureusement, l’utérus semble doué de vie propre et surtout insatiable…



Mon avis : Cécile Dubois a tout pour être heureuse : un mari aimant, un fils en bonne santé, mais voilà ! Son mari veut un deuxième enfant et elle se voit soudain greffer l’utérus d’une inconnue afin de procréer à nouveau. N’osant pas dire non face à son mari un peu toxique, ni dans sa vie en général, elle découvre peu à peu cette nouvelle partie de son corps qui devient au fil du temps très étrange. Comme si l’utérus comprenait ses pensées les plus profondes et bouleversait sciemment l’ordre factice de sa vie, pour la libérer, à grands coups de dents… La nouvelle reprend un peu le mythe du vagin denté qui renvoie à l’angoisse de la castration en psychanalyse. Sauf qu’ici il est dépourvu de dents. En lien avec la procréation et l’amour filial, la chute de cette histoire est complètement inattendue et horrible. Une nouvelle sur la libération féminine psychologique et physiologique sous couvert d’expérience scientifique digne d’un roman de Science-Fiction.



En résumé : J’ai beaucoup apprécié ce recueil de 12 nouvelles qui aborde sous des angles vraiment différents le monstre féminin, mais surtout les raisons pour lesquelles une femme peut devenir un monstre ou être considérée comme tel. Un recueil qui explore également la féminité dans son ensemble, sous couvert de récits fantastiques ou d’horreur, avec un petit côté féministe. Un ouvrage qui plaira aux amateurs de gore autant qu’aux passionnés de récits féministes.

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Monstresse(s)

L’écriture des auteurs



Je ne vais pas parler de l’écriture de chaque auteur; Tout ce que je peux dire c’est que chacun à leur manière nous emmène profondément dans la noirceur de l’âme des monstresses. Tous ces récits montrent qu’une femme peut être un monstre. Et un monstre tout aussi barbare qu’un homme si ce n’est plus. Ce n’est pas une question de force mais de détermination, de folie, d’esprit brisé… Les histoires sont percutantes, plusieurs fois m’ont fait grimacer, si j’avais été au cinéma, je me serais cachée les yeux !



Les personnages



Des femmes, des femmes folles, des femmes meurtries, humiliée réduite au statut d’objet sexuelle, d’objet tout court. Une sauvagerie surprenante ? Peut-être pas tant que ça, quand on sait comment peut être une mère qui protège ses enfants…



Si 11 des nouvelles, les protagonistes sont des femmes, dans une seule nouvelle, le personnage catalyseur c’est un homme, un jeune garçon devenu homme. J’ai trouvé cette nouvelle pleine d’espoir et de lumière malgré le sujet, la fin fait sourire aux larmes.



Les histoires dans leur globalité



L’idée qui ressort de ce recueil c’est que la barbarie n’est pas qu’une histoire d’homme. La femme est capable d’horreurs insoupçonnées, sous-estimées même.



D’une femme brisée, anéantie, humiliée, violentée peut ressortir un monstre redoutable et déterminé, sans scrupule et jugeant être dans son bon droit, jugeant devoir passer par là pour tourner la page, pour survivre, pour continuer à vivre… je pense notamment à Agnès. La folie peut également être la seule cause au cauchemars; tout ça pour dire qu’il ne faut pas sous-estimer une femme !



Je dirais que deux nouvelles m’ont marqué particulièrement :



Monstration pour cette fin étonnante et puissante surtout que la parole vient du protagoniste ! et malgré l’horreur la fin apporte une lumière, un espoir.

Incouchement : cette nouvelle parle des injonctions sociétales, des injonctions du couple, de la pression que subissent les femmes face au devoir de faire des enfants. Ce moment où en tant que femme, on aimerait retourner à l’état d’enceinte et ne jamais quitter cet état car on est au plus près de cet enfant qui nous échappe après… Cette nouvelle était assez bouleversante malgré l’horreur de la situation de Cécile. Disons que son corps traduit son cœur.

Les thèmes abordés



La grossesse et ses injonctions

La rupture

Les blessures morales

Les instincts noirs

La souffrance

La peur

Le retour à l’humanité

La place de la femme

L’indispensable rôle de la femme dans l’humanité

La folie

Les injonctions de couple

La maltraitance masculine

La misogynie

l’enracinement

En Bref

Un recueil qui fait froid dans le dos, un recueil où le monstre c’est la femme, la puissante femme qui décide, qui assume ou pas sa part de monstruosité mais surtout qui est libre et vengeresse.



Des personnages qui perdent petit à petit leur humanité au profit de leur toute puissance, de leur vengeance, de leur souffrance. Des personnages bouleversant dans leur psyché, dans leur transformation, dans leur lucidité.



Des histoires où la femme fait peur, la femme est reine, la femme souffre et se défend, se relève et se venge et devient ce que les autres font d’elle, ou pour certaines ce qu’elles décident de devenir.



Merci à Morgane Stankiewiez, Éditrice chez Noir d’Absinthe, de m’avoir confié ce recueil de nouvelles dark où la femme est monstresse, où la femme dicte sa loi et se plie à ses instincts
Lien : https://fildediane.wordpress..
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La folie et l'absinthe

D'habitude, les recueils de nouvelles ne sont pas mon genre de lecture. J'étais néanmoins curieuse de les découvrir, le thème central étant original.



Il y a plusieurs nouvelles que j'ai adoré, je pense notamment à celle écrite par Morgane Stankiewiez et Audrey Salles qui sont vraiment sorties du lot pour moi. Les autres sont bien aussi, certaines m'ont beaucoup plu, d'autres m'ont moins marqué.



C'était une lecture intéressante.
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La folie et l'absinthe

Ce recueil est une très bonne surprise. En effet, dans les anthologies à multiples plumes, on trouve souvent un ou plusieurs textes de moindre qualité (voire, parfois, médiocres). Ce n'est pas le cas ici : tous les textes sont d'un très bon niveau littéraire, aucun ne fait figure de parent pauvre. Qu'ils soient courts ou longs, aucun n'a à rougir, du premier au dernier.

Bien sûr, en fonction des goûts de chacun, on accroche ou pas au thème ou à l'écriture. Pour ma part, je les ai tous lus, sans en sauter un seul, comme cela m'arrive trop fréquemment dans les recueils.

J'ai retrouvé des plumes connues (Patrice Quélard, Cécile Pommereau, Sarah Buschmann), j'en ai découvert de nouvelles. Une chose est sûre, toutes m'ont donné envie de lire plus de chaque auteur !

Le thème qui donne son titre à l'anthologie est décliné de multiples manières, de la dystopie à l'historique, en passant par le fantastique, le poétique, l'anticipation, le steampunk, le burlesque... Dans certains textes, les catégories se mêlent et s'emmêlent avec brio, pour le plus grand bonheur des lecteurs. La folie de la fée verte nous entraîne dans des univers très différents les uns des autres et pourtant complémentaires. Elle circule du passé (excellentissime Les diables noirs), à des présents étonnants ou des futurs improbables, se jouant chaque fois des risibles humains.

C'est brillant, enivrant, une plongée dans l'onirisme dément de cette absinthe tant décriée. Et on en redemande ! J'ai refermé le recueil à regret.

Je connaissais déjà la maison Noir d'Absinthe, l'excellence de ses publications et sa ligne éditoriale exigeante, grâce à quelques titres en ma possession. Avec La folie et l'absinthe, elle prouve, si besoin était, qu'elle n'a rien à envier aux "grandes" maisons d'édition.
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Marraine

Je remercie les éditions Noir d’Absinthe pour l’envoi de ce roman. Fan de cette maison d’édition, j’ai accepté directement sans forcément réfléchir ni lire le résumé (comme d’habitude). La surprise reste complète de cette manière. Marraine d’Emilie Chevallier est un roman dont j’ai pu parler avec l’auteure au salon du livre de Mons et j’ai adoré ça ! Auteure souriante, dynamique et très agréable, elle reste à l’image de son livre : une très belle surprise !



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Quand les contes subissent un léger lifting

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Amis de l’humour noir, des lectures second degré et d’aventures, vous allez être servis. Les figures de contes qui ont bercés vos soirées d’enfant ont décidé de se refaire une beauté. Marraine la bonne fée est une jeune femme moderne et intelligente qui ne supporte plus ses petits rejetons. Cendrillon, Aurore, Peau d’Ane et Riquet à la Houppe deviennent des petits citadins dont les défauts sont plus visibles que les qualités. J’ai adoré cette revisite qui ne nous sert pas de la guimauve. C’est très original, ça se lit vite et ça se lit sans faim. C’est juste très très très bon. Noir d’Absinthe nous sort donc encore une fois une petite pépite qui plaira à son lectorat.



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Marraine la bonne fée version 2.0

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Marraine Perrault est un personnage que j’ai adoré découvrir ! On vogue entre le passé et le présent. On se retrouve donc avec une histoire dense et poignante qui dérive sur quelque chose de bien plus original et drôle. « Trop bonne, trop conne » pourrait être tatoué sur le front de Marraine. Elle est trop gentille, trop généreuse, elle a un trop gros cœur.



L’histoire est donc axée sur le point de vue de Marraine. Si dans les contes originaux, Marraine la bonne fée ne vit que de belles choses, l’auteure prend le parti de nous montrer l’envers du décor, les qualités et les défauts des personnages que l’on affectionne. C’est complètement barré, j’adore l’idée !



Le caractère de ce personnage subit une évolution incroyable et drastique. Dans les moments du passé, elle est clairement comme on peut l’imaginer : gentille, douce et généreuse cependant, dans les moments plus modernes, Marraine se montre dure, plus stricte et complètement saoulée par ses quatre protégés.



On fait la rencontre des quatre protégés et personnellement, je les ai trouvés infects. On a des personnages en pleine crise adolescente : on se fout de tout, on ne pense qu’à sa petite personne et à son propre intérêt… c’est ultra moderne et frais.



La touche fantastique se retrouve dans le personnage de Marraine qui est une fée (bravo Pauline, un bon point pour toi !). La magie est présente mais pas non plus trop présente. On la retrouve par petites touches et c’est vraiment très sympathique. Le fait de ne pas avoir de la magie à toutes les pages nous permet de rendre le tout plus actuel, crédible. Le caractère des personnages est aussi très moderne.



La personnalité du personnage de Marraine m’a peut-être moins plu dans le monde contemporain. C’est assez paradoxal parce que j’ai préféré les passages dans le présent à ceux du passé.



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L’univers d’Emilie Chevallier Moreux

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J’ai grandement apprécié l’histoire que nous propose l’auteure. C’est vraiment une intrigue intéressante : c’est piquant, plein d’humour (noir ou non) et accessible à un large lectorat. Ceux qui ont l’habitude de lire des réécritures de contes seront amusés parce que l’on propose : c’est novateur et bourré d’originalité, ceux qui ne sont pas forcément fans des réécritures pourront se complaire dans un univers en aucun cas guimauve et bisounours.



La plume d’Emilie Chevallier Moreux est vraiment très belle et drôle. Elle a un équilibre parfait entre ce qu’il faut dire ou non. L’écriture est fluide et légère mais porteuse de messages intéressants qui pourront toucher les lecteurs sans aucun doute.



Chaque belle histoire cache des défauts. Rien n’est tout rose dans la vie et l’auteure le montre à merveille. C’est vraiment une lecture que je ne peux que vous conseiller. Ca se lit très rapidement et très bien.



On est plongé rapidement dans l’univers qui nous parle de thématiques très importantes : l’amour bien sûr, traité sous toutes les coutures dans le roman mais aussi l’esprit de famille, la générosité, le sens du sacrifice et la bonté. On retrouve certaines thématiques des contes et des clins d’œil à ce genre mais tout est revisité de manière à ce que le lecteur ait quelque chose d’original entre les mains.
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Witch..., tome 1 : Witch Wolf : On ne se méla..

Je n’attendais pas grand-chose de cette audio-lecture et j’ai été agréablement surprise. L’urban fantasy est un genre galvaudé qui, bien souvent, nous sert le même schéma répété ad nauseam. Avec cette trilogie, les autrices ont choisi de se jouer des poncifs et de sortir un peu du cadre. J’ai trouvé cela rafraîchissant.

Les héroïnes ne sont pas parfaites, bien loin de là. Sixtine est la plus sage du trio et souvent la voix de la raison quand ses amies déconnent, mais elle n’est pas sans failles. J’ai aimé ce personnage qui ne fait pas toujours de bons choix, mais qui essaie de rester fidèle à ses valeurs. Neeve, quant à elle, est complètement allumée, et aussi bizarre que ça paraisse elle en est devenue ma préférée J’ai hâte d’en savoir plus sur son passé commun avec l’un des personnages masculins. Enfin on en arrive à Elinor, mon problème majeur dans cette histoire. Elle m’a tapé sur les nerfs et je n’ai même pas réussi à compatir à ses malheurs. Elle a beau évoluer au fil du récit, le mal était fait, je ne suis pas parvenue à m’attacher même si elle mériterait toute mon admiration. En fait, je n’ai pas réussi à croire en elle et en son histoire. Quand son mec est entré en scène, cela n’a rien arrangé, il m’a exaspérée encore davantage.



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Chocolat Chaud & Chat-Pin de Noël

Une vraie romance de Noël ! Si au début j'ai trouvé que le personnage de Julie était égoïste, j'ai fini par la trouver attachante et drôle, sensible. Le personnage de Luc, dont on ne connaît jamais le point du vue car le roman est uniquement avec celui de Julie, est timide et ronchon, et je crois que c'est un de mes personnages masculins préférés de toutes mes lectures ! Je suis fan de leur histoire, une histoire à savourer sous un plaid avec un chocolat chaud.
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Les chiennes d'Hadès - Intégrale

Les aventures de Furies (Alecto, Mégère et Tisiphone), fille d'Hadès et Perséphone qui, après de siècles d'oubli reviennent sur Terre, à notre époque actuelle où elles prennent les noms d'Alex, Meg et Tess.

Cette histoire délirante où elles doivent retrouver celui ou celle qui met des bâtons dans les projets d'Hadès, en enfer, et des missions des Furies...

Ces 3 livres, réunis en une intégrale, nous racontent cette histoire diabolique et délirante, racontée alternativement par Meg (tome 1), Tess (tome 2) et Alex (tome 3). Ces 3 déesses nous entraînent dans ces conflits avec les Dieux qui débordent sur la Terre et sèment le trouble auprès des humains.
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La Faute ...😉

" Déjà il rêvait d'une thébaïde raffinée, à un désert confortable, à une arche immobile et tiède où il se réfugierait loin de l'incessant déluge de la sotise humaine ".

Déja, plutôt que déjà
Incessent, plutôt que incessant
Sottise, plutôt que sotise
Tébaïde, plutôt que thébaïde

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