Émilie Chevallier Moreux

J'avais adoré le premier tome de cette trilogie, dès la sortie de ce second tome je me suis jetée dessus telle une accro en manque 😀



Pour ce second tome, j'ai eu un peu plus de mal à rentrer dans l'histoire, il y a avait un peu trop de choses à assimiler avec les différents points de vues de nombreux personnages.



Mais une fois que les choses sont mises en places ( je n'en dirai pas plus pour ne pas vous SPOILER) je ne pouvais pas m'arrêter.... On découvre et comprend la situation initiale.



Les filles sont égales à elles même et c'est super de les voir évoluer séparément.



Je rejoins tous les autres commentaires concernant cette fin..... c'est atroce de terminer comme ça, je veux non j'exige le dernier tome tout de suite ....😀



En somme, je ne peux que vous conseiller de continuer cette trilogie.

Très intriguée par la fin du premier tome j’étais impatiente de lire le deuxième et je me suis donc jetée dessus dès sa sortie.



On retrouve Sixtine, Elinor et Neeve en mauvaise posture ou plutôt dans la tourmente. Les trois sorcières sont en attente de leur jugement pour s’être mélangés aux loups et cherchent un moyen de se défendre de ces accusations.



J’ai davantage apprécié les filles dans ce second tome. Elles apparaissent plus matures, plus sérieuses, je me suis plus attaché à elles, surtout à Elinor et Neeve. On va les suivre la plupart du temps séparément ce qui nous permet de vraiment apprendre à les connaître. En plus du procès en approche, les trois sorcières vont devoir faire face à des tensions entres elles et également gérer leurs problèmes personnels, car leurs vies sentimentales sont très loin d’être simples.



Les loups sont toujours très présents (j’ai toujours un gros coup de cœur pour les cousins Falck), et le côté « sorcier/sorcière » est bien plus important que dans le tome précédent, cependant j’ai eu l’impression que la partie « vampire » était plus secondaire que ce à quoi je m’attendais, du moins avant la dernière partie de l’histoire.

En ce qui concerne Drake, le vampire, j’ai été surprise, je m’étais imaginé un vampire plutôt gentil, une version vampirique du loup Karl, quelle ne fut pas mon erreur, c’est un psychopathe sadique détestable mais j’ai aimé le détester.



Parlons maintenant de la dernière partie de ce livre qui est juste wahou, c’est un enchainement de rebondissements inattendus et un maelstrom d’émotions, c’est intense. Et cette fin ! Celle du tome 1 n’était rien comparée à celle-ci… Je suis encore plus pressée de lire le tome 3 que je ne l’étais pour le 2.

🐺Après avoir adoré Échecs aux rois de Laurence Chevallier & Cécile Armand, je me devais de continuer à découvrir ces autrices à travers leurs autres ouvrages. Et quoi de mieux que la sortie de Witch Wolf 2 le 20 mai pour commencer cette trilogie et découvrir au passage deux autres autrices ?



🐺Me voici donc partie sur les traces de trois sorcières qui ne sont pas sans rappeler les sœurs Halliwell (mais chut ne leur dites pas que j’ai fait ce rapprochement) bien qu’elles se différencient toutefois de celles-ci par leurs pouvoirs d’une part et par leur lien d’amitié de l’autre (oui, je vous vois me dire qu’en fait elles n’ont rien en commun mais hé il y a quand même une notion de pouvoir des trois alors bien sûr elles m’y ont fait penser.). Sixtine, Elinor et Neeve ont des personnalités bien distinctes qui les rendent complémentaires et fusionnelles. Descendantes de familles puissantes et renommées, les voici à présent prises dans une situation bien compliquée qui les pousse à s’associer avec ceux qu’elles ne devraient pas approcher.



🐺Car oui la règle est claire : on ne se mélange pas. Néanmoins, j’ai trouvé particulièrement attrayant le fait que petit à petit elles se posent des questions et qu’elles essaient d’éclaircir les événements survenus ainsi que ce qu’elles ressentent. Tellement de choses se passent d’ailleurs durant leur périple allant du secret, à la trahison en passant par l’émergence de sentiments inattendus, inexpliqués et de jugements prononcés.



🐺J’ai aimé le développement de cette histoire, le rythme donné par les autrices. Je suis déjà admirative du travail fourni sur un roman en solo mais ici à 6 mains ? C’est juste incroyable ce qu’elles ont réussi à faire. Il me tarde de savoir ce qu’il va advenir de nos sorcières ainsi que de leurs compagnons car au vu du dernier chapitre, le pire reste à venir.
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J'a l'ai vu, je l'ai voulu, il m'a plu !



Oui, notre histoire commence sur un coup de foudre purement physique xD j'ai vu ce roman sur insta.. Et bim. Geekfest a anger et roman dans la pal. Et sans regrets ! Parce que non, je n'ai pas lu le résumé, comme toujours, je n'ai pas forcément réfléchi juste suivit l'envie.



Ce roman parle clairement de folie, mais laquelle ? Celle de l'auteure, des auteurs en général ? De personnage et leur histoire ?



Alors j'avoue... Quand j'ai vu qu'un des TW était la folie, ça m'a un peu refroidi. Ça n'est pas forcément le sujet que je préfère dans les romans. Surtout quand ça s'éternise et que je suis dans le flou trop longtemps. C'est un sentiment que je trouve désagréable. Mais là, le sujet est monstrueusement traité. Je n'ai pas été perdu et finalement, je ne sais pas du tout où j'en suis à la fin du roman, mais ça me convient. Puis petit spin-off hein 😜



C'est clairement un roman "divinement monstrueux" de par les personnages, mais aussi et surtout leurs actions. Il se passe des trucs 😵 il ne faut pas laisser ce roman entre toute les mains.. Lisez bien les TW..



Pour autant, je n'ai pas été choqué. Je pense que la plume de l'auteure joue beaucoup. Des limites on été franchit pourtant..





Ce que j'ai le plus préféré.. Le fait que pour moi le roman peut être une mise en scène du Psyché des auteurs. Je pense que vous comprendrais en lisant, mais les auteurs disent souvent sur les personnages dans leur tête sont vivant et vivent leur vie, qu'ils sont une partie d'eux. Et pour moi, Lia le représente parfaitement !



Ça montre aussi que ça ne doit pas être facile tous les jours d'être auteur 😅





Enfin bref, si vous n'avez pas peur du sombre, folie et de la violence, go go go!

Dans ce livre nous allons faire la découverte de Lia principalement. Elle est une jeune auteure qui réussit plutôt bien. Elle vit à l’écart d’un petit village où elle a racheté une ferme. Elle n’est pas très intégrée mais cela ne la dérange pas outre mesure.



Puis Seth arrive ou plutôt revient dans sa vie. Il dit qu’il est là pour l’aider, qu’elle l’a appelé seulement elle ne s’en souvient pas. Il faut dire qu’elle sait qu’elle oublie des choses mais n’est-ce pas mieux ainsi ? Comme ça elle ne vit pas dans le passé.



Les villageois la craignent. Ils disent que des évènements étranges se produisent depuis qu’elle est arrivée… Des troupeaux sont attaquées, des animaux de la forêt massacrés… Qu’a-t-elle apporté dans ses bagages ?



Pour le découvrir il faudra lire ce livre !



Bilan : Un livre prenant, dérangeant à souhait. Je me suis posée énormément de question. J’ai vibré, tremblé avec les expériences de Lia. Qu’a-t-elle vécu ? Est-ce une cause ou une conséquence ? De très nombreuses questions pour lesquelles vous êtes libre de construire votre point de vue tout au long de ce livre mais qui seront chamboulées au fur et à mesure. J’ai adoré la construction du récit et l’alternance des points de vue. Je ne peux en dire plus sans impacter votre lecture je pense. Mais en bref allez-y car j’adorerai échanger autour de ce livre

Une belle anthologie composée de nouvelles "noires". Les nouvelles sont de longueurs différentes et couvrent une grande variété de genres littéraires (fantasy, polar, fantastique, etc). Leur qualité est inégale, comme dans toute anthologie : certaines sont vraiment très bonnes, d'autres moins bonnes. Lecture facile et distrayante, pour les amateurs du genre comme pour ceux qui veulent le découvrir.

Dans ce récit, nous suivons Lia, jeune auteur à succès qui vit depuis peu dans un village isolé. Les habitants du village ne portent pas Lia dans leur cœur, sans que cette dernière ne comprenne pourquoi. Mais l'arrivée de son ex, Seth, qu'elle n'a pas revu depuis 15 ans, va chambouler son quotidien.



Ce livre est tout simplement indescriptible... C'est un condensé de noirceur, de folie et de questionnements. Emilie a fait en sorte de nous perdre, que nous nous demandions ce qu'il se passe, où nous allons, ce qu'il va pouvoir arriver par la suite... Le lecteur est tenu en haleine autant qu'il est dans l'expectative des événements.



Golem va vous sortir des sentiers battus et vous plonger dans une intrigue dont vous ne sortirez pas indemnes. Les personnages principaux tout comme les secondaires sont fabuleux, dérangeants, percutants. J'ai adoré Jasper, son côté tête brulée et provocateur.



Attention toutefois, certaines scènes peuvent être, pour certains lecteurs, dérangeantes. A ne pas mettre entre toutes les mains.
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J'ai connu Laurence Chevallier au travers de son livre Drewid que j'ai adoré du coup je me suis lancée dans ce livre écrit à 6 mains et quelle belle surprise!!!



D'habitude, je ne suis pas une adepte de la Bit-Lit mais ce premier tome d'une trilogie m'a fait changé d'avis.



J'aime le fait que l'on suit plusieurs points de vue et pas seulement celui des trois protagonistes: Neeve, Elinor, Sixtine.

En ce qui les concerne, elles sont top avec chacune leur caractère 😀



J'ai aimé l'intrigue qui avance de mieux en mieux au fil de notre lecture.

Et cette fin...... je n'ai qu'une envie c'est de me jeter sur ce second tome qui promet de belles surprises ( ou pas!)

Fanal débute comme un post-apo bien troussé, dans un monde dominé par les clans nomades traînant leurs guêtres d'un caravansérail (village de tentes) à l'autre, alors que le soleil a quasiment disparu et qu'il règne un froid de canard dans ces "landes transies".

Le world building est plutôt bien fichu, avec des rôles à l'intérieur des clans (le mire, le saman, le guide) et des noms de personnages constitués de substantifs (fanal, lueur, éther...) qui font penser de loin aux tribus amérindiennes.

Hélas, j'ai trouvé que le projet ne tenait pas forcément la distance. Au bout d'un certain temps passé à Contre-Jour, la qualité du style diminue, on tourne un peu en rond et on lève même un peu les yeux au ciel face à certaines naïvetés dont on se serait bien passé.

Voilà une anthologie de très bonne facture autour du "NOIR"... la mort, les meurtres, les trahisons, les perversions, les oppressions... voilà ce qui suppure de cet ensemble de textes.



On va de l'hyper-réalisme au dark medfan. Je ne vais pas détailler chaque nouvelle. Ce serait manquer de respect à des auteurs/autrices qui se verraient attribuer une moins bonne note, alors que leur contribution vient à point nommé pour équilibrer le recueil. D'ailleurs, je trouve le tome bien construit. Les nouvelles se suivent et participent chacune à leur tour au thème noir.



Etonnamment, les deux nouvelles des dark medfan (de KeoT et de Jordi Vila Cornellas) m'ont particuilèrement plu. Elles sont bien construites et m'ont diverti, chacune dans leur propre genre.



Quelques nouvelles traitent des implants et de la cybersociété. Ce sont sans doute celles qui m'ont le moins intéressé. Le domaine évolue tellement vite que ces nouvelles vont vite receler des invohérences et des anachronismes.



Par contre, je tire mon chapeau à la maison d'édition (et un grand merci, vu que j'ai reçu ce recueil lors d'une Masse Critique). Noir d'Absinthe produit un travail remarquable. En témoigne ce recueil en tant qu'objet. Couverture noire (comme le Black album de Metallica...), sur laquelle se lit NOIR en gris légèrement plus clair, écrit dans une police sympa. Tranche du livre noire. Petite bordure. Un papier un peu épais, presque rugueux, comme le thème du recueil. Et la qualité de la couverture... touchons-en un mot. Dans pas mal de BD, les fonds noirs attirent les marques de doigt, impossibles à nettoyer, et qui laissent des traces peu amènes. Ici, pas de cela sur la couverture, qui est nickel au bout de plusieurs semaines de lecture, nette comme au premier jour.



Franchement, si je me lance un jour à compiler mes nouvelles et que je me décide à terminer mes romans... je m'adresserai à Noir d'Absinthe. Ils me refuseront, bien sûr, mais je ne vois pas d'autre éditeur qui semble se soucier adéquatement des auteurs.

Le commentaire de Cathy :

La nouvelle est un genre que j'aime surtout pour découvrir, ou redécouvrir, des auteurs dans un format court.

Ce recueil en regroupe plusieurs avec pour thématique la femme dans toute sa noirceur, sa violence, l'on découvre avec horreur qu'elle peut être, au même titre que les hommes, capable du pire.

Certaines histoires m'ont fait frémir, serrer les dents, mais également réfléchir sur la capacité qu'a une femme d'encaisser certaines souffrances avant de lâcher prise et de devenir un monstre.

J'ai apprécié chaque nouvelle que je viens de lire, elles sont d'un style différent, je n'ai pas lu ce recueil d'une traite, j'ai eu besoin de respirer entre chaque histoire.

Je viens de passer un bon moment de lecture, j'ai été un peu déstabilisé par cette noirceur très présente.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..

Monstresse(s) est un recueil de 12 nouvelles dont le thème est la monstruosité féminine, la violence et la cruauté des femmes. La majorité de ces nouvelles appartient au registre de l'imaginaire, du fantastique et de l'anticipation. Mais trois d'entre elles s'inscrivent dans un registre plus contemporain, et s'avèrent plus classiques dans le thème qu'elles traitent. Personnellement, j'attendais plus de nouvelles avec une chute surprenante, peu le font dans ce recueil (ou alors, je devine trop facilement :p)



Sans en faire une liste exhaustive, on peut citer quelques grands thèmes récurrents dans cette anthologie : maternité, accouchement, violences physiques et sexuelles, viols, infanticide, homicide, injonctions sociétales et patriarcales, maladies mentales, trahison et vengeance, etc. Le recueil s'adresse évidemment à un public averti.



Souvent, la lecture d'un recueil de nouvelles est inégale, certaines nouvelles étant géniales, et d'autres mauvaises. Ce n'est pas le cas dans Monstresse(s), car toutes les nouvelles sont superbement écrites ! Beaucoup de soin a été apporté à l'édition de l'ouvrage, que ce soit dans son contenu, mais aussi dans sa forme (couverture, mise en page, etc.) C'était vraiment très plaisant à découvrir. Malgré tout, chaque lecteur aura sa sensibilité propre à la lecture des différentes nouvelles, et chaque lecteur aura sans doute ses préférées et celles qu'il a moins aimées.



La majorité des nouvelles explorent le thème de la revanche. Ou du moins, presque toutes s'appuient sur un déclencheur extérieur pour expliquer la monstruosité au féminin (viols, maltraitance, déracinement familial, discriminations, injonctions sociétales) J'ai trouvé que c'était un peu redondant. C'est sans doute pourquoi mes nouvelles préférées sont celles qui s'extraient de ce schéma. J'ai particulièrement aimé « Une affaire de famille » ; « Violin Mantis » et « Monstration » : ce sont celles qui m'ont le plus parlé, qui m'ont paru les plus originales et les plus immersives.



En particulier, le procédé stylistique de Violin Mantis qui lui confère originalité et musicalité.



J'ai adoré l'histoire (diabolique) d'Une affaire de famille et j'ai apprécié la touche positive de la conclusion, la seule du recueil.



Quant à Monstration, c'est la plus complète et la plus aboutie à mon sens, notamment au niveau du background (ça mériterait un roman car certaines étapes sont trop rapides !) C'est en tout cas un univers riche et passionnant, ce qui n'est pas toujours facile dans ce format.



J'ai également beaucoup aimé l'ambiance et l'atmosphère de « Mosquita Muerta » et de « Enracinée » et la plume des deux autrices.



J'ai été moins touchée par les nouvelles contemporaines, malgré leurs qualités : « La complainte de Saddie Burnell » est toutefois l'une des plus poétiques du recueil ; tandis que « Gésines » décrit les étapes d'une grossesse avec une efficacité redoutable. Sur un thème proche, la nouvelle « Incouchement » qui clôt le recueil bénéficie elle aussi d'une plume affutée. Ces deux nouvelles sont probablement les plus dérangeantes et malsaines du recueil. C'est donc intéressant qu'elles ouvrent et ferment l'ouvrage.



Enfin, je n'ai pas accroché à la nouvelle la plus longue et la plus étrange du recueil, ne comprenant pas où l'auteur voulait nous emmener avec « ses griffes dehors » (même si au début, j'ai bien cru que ça serait ma préférée !) Elle est toutefois très bien écrite et aborde des thèmes assez peu traités en général.



Voilà, en résumé : une très belle anthologie de nouvelles sur le thème de la monstruosité au féminin. Soignée sur le fond comme sur la forme, elle propose un thème original, mais que j'aurais aimé voir moins traité par le biais de la revanche / du déclencheur extérieur. Même si, évidemment, c'est une approche indissociable de la place des femmes... Je regrette aussi que le recueil n'aille pas un tout petit peu plus loin dans le malaisant, car je l'ai trouvé un peu soft (tout est relatif hein...) pour un thème aussi monstrueux. Mais ne boudons pas notre plaisir, c'est déjà très bien :) Je remercie Babelio et les éditions Noir d'absinthe pour l'envoi du livre dans le cadre de Masse Critique !

Ce n'est pas un coup de coeur, pour autant, ce n'était pas non plus une mauvaise lecture.

On est dans du post-apo : univers âpre, lutte pour la survie, violence dans les relations entre les personnages, et notamment envers le héros, Fanal, rejeté de tous. Ce dernier est abandonné dans une école, Contre-Jour, qui a tout d'une prison. Là aussi, la violence règne, les professeurs enseignent à la dure et certains... certains sont des criminels (TW viol et pédophilie).

C'est à cause de cette dureté que je n'ai pas apprécié ma lecture autant que je l'aurai voulu. Pourtant, l'autrice aborde ces sujets aussi difficiles que délicats avec justesse, elle ne verse pas dans la violence gratuite ni dans les descriptions trash, mais je suis sans doute trop sensible à ces sujets.

La plume est belle, l'univers bien trouvé - cette organisation en Clans nomades, avec les caravansérails qui sont des points fixes où échanger des biens ; les tempêtes corrosives - les personnages, adolescents, ont grandi à la dure et s'efforcent de survivre comme ils peuvent.

Si c'est votre genre, cette lecture vous plaira ! Pour part, c'était trop sombre pour moi (d'ailleurs, ceci explique que je lise peu de post-apo, trop de désespoir dans ces récits...)

Monstresse(s)



Recueil de nouvelles très sombres entre fantastique, science-fiction, et dystopie. C'est l'un des livre les plus éreintants que j'ai eu à lire ces derniers mois. Mais dans le bon sens !



En effet c'est une magnifique découverte. C'est un peu un ovni parmi toutes les lectures que j'ai eu à faire depuis le début de mon aventure bookstagram. Il mélange tous les genres, tous les styles grâce à la présence de plusieurs auteurs. Et pourtant, ce livre tient tout seul.



Le fil conducteur reste la femme, la femme dans sa parfaite essence. De la femme monstrueuse quasi mythique (on peut penser aux Gorgones), à la femme primitive (animale, qui revient à l'instinct) en passant par la femme divinisée.



Mais quelle claque. J'avoue ne pas avoir su quoi en penser sur le coup. Entre les nouvelles qui nous invitent presque au dégoût, celles qui nous invitent à voir la beauté pure. On découvre beaucoup de choses sur nous même également.



Merci à la maison d'édition Noir d'absinthe. Et à @babelio pour la masse critique qui m'a permis de découvrir ce recueil.

Lia, jeune auteure, a déménagé de la ville pour une petite bourgade nommée Clontry où elle a acheté La Lorgeril. Elle passe son temps à écrire, s’isolant de tous dans sa demeure.

Jusqu’à l’arrivée de Seth, son premier amour, le seul, le vrai ! Pourquoi réapparait-il après toutes ces années loin d’elle ?

Ils vont être les témoins de phénomènes étranges, voire effrayants. Comment vont-ils gérer la situation ? Qu’attend Seth de Lia ? Que cachent ces deux êtres tourmentés ?

Ce roman contient des scènes intimes sombres et explicites. Pour public averti !



Lia a vécu des expériences traumatisantes 15 ans plus tôt, écrivaine passionnée, elle est intrigante, solitaire et très sensible. Elle apparait douce et sauvage à la fois, mais détient un tempérament autodestructeur.

Elle ne s’intègre pas au sein de la société, les gens la trouvant étrange, à juste titre ? Elle préfère rester avec ses personnages imaginaires (?) plutôt que côtoyer le monde réel. Depuis sa plus tendre enfance, elle est sujette à des crises de somnambulisme pendant lesquelles elle écrit, dont elle n’a en général aucun souvenir à son réveil. Elle apprécie beaucoup Lison, elle la considère même comme son amie, sa seule amie. Elle ment délibérément à Seth sur ses crises, elle cache bien des choses, notamment sur une fameuse funeste nuit. Elle se montre forte et courageuse aux yeux de tous, mais qu’en est-il vraiment ?



Seth, ancien amour de Lia, il a été témoin de la cause de ses traumatismes. Il est très mystérieux, on se pose énormément de questions sur lui. Il a toujours cherché à protéger Lia, il pensait pouvoir la récupérer et l’aider, mais c’était sans compter sur les autres « compagnons » de celle-ci, l’un d’eux en particulier. Il la protégera envers et contre tout, quitte à se mettre en danger. Seth est un personnage qui me touche beaucoup il possède une certaine fragilité en lui, mais est-il vraiment la personne qu’il laisse paraitre ?



Lison, employée de Lia en tant que femme de ménage, devient son amie même si leur amitié est assez particulière. Elle la défend quand elle est dénigrée par les habitants, notamment pas sa seconde patronne. Elle se révèle franche, spontanée, souriante et déterminée. Lison en sait bien plus que ce que l’on peut imaginer sur le domaine.



Les autres compagnons de Lia ne sont pas en reste, nous faisons la connaissance de Moïra, sanguinaire et aguicheuse. Jasper, brutal, animal et manipulateur. Tempérance, gentille et craintive, je l’aime beaucoup elle semble toujours dans la bienveillance.



L’histoire commence fort, on est directement plongé dans l’ambiance qui rythmera le livre au fil des pages. On ressent la solitude de Lia dès le début, j’aime beaucoup que chaque chapitre corresponde à un personnage différent, ça nous permet d’obtenir le point de vue de tous.



Seth et Lia sont fous amoureux l’un de l’autre, il y a une grosse tension sexuelle entre eux. C’est un amour passionnel et dévorant, ils se connaissent mieux que personne.

Le vécu de Lia m’a touchée surtout quand on apprend ce qui est arrivé à sa famille, à sa sœur et sa mère plus précisément. Elle est choquée par ce dont elle se rappelle, on arrive à se projeter dans ses souvenirs avec elle. Seth l’aide à ouvrir les yeux sur ce qui l’entoure, il ne sait plus quoi entreprendre pour lui venir en aide, il se sent désemparé.

Au fil des pages elle ouvre enfin les yeux sur les démons qui la hantent, elle ne sait plus quoi penser et ne parvient plus à faire face à la situation. Qui ment, qui dit la vérité ?



Les chapitres sont riches en rebondissements et révélations, pas le temps de s’ennuyer. J’ai été sacrément surprise par la tournure des événements, je me doutais de certaines choses, mais je n’avais pas deviné la façon dont tout va se dérouler. Et waouh quel final ! J’ai énormément apprécié cette lecture, tellement que j’ai lu le livre d’une traite… J’ai beaucoup aimé tout le côté psychologique, me triturer les méninges j’adore ça ! Si vous aimez les histoires sombres et les histoires d’amour complexes, avec des êtres et des évènements au-delà du réel, alors foncez !



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Monstrueusement regrettable, une mise en scène (voire même en abîme) de l’anthologie Monstresse(s) par une introduction de la directrice d’édition Noir d’Absinthe, Emilie Chevallier, ou une présentation des différents auteurs (qui m’étaient totalement inconnus) auraient donné une profondeur à cet ouvrage de la collection l’Antre de la folie ; les interviews des auteurs retranscrites sur le site internet de l’éditeur auraient donné un complément d’âme aux douze nouvelles (fantastiques – SF – anticipation) de ce recueil et à leurs monstresses.

Les idées ne sont pas neuves, elles existent malheureusement depuis l’aube des temps (Lilith et Eve, Xochiquetzal, Bilqis, Carmilla, la mante religieuse, la sorcière… – et plus récemment le lieutenant Ellen Ripley), mais cette absence d’originalité est comblée par une monstruosité glaçante et dérangeante puisée, parfois dans la résilience face à la domination masculine et matriarcale, surtout dans les tréfonds de l’intimité féminine. Ce sont ces dernières nouvelles qui révèlent des Monstresse(s) dans leur pleine et entière nature féminine, du creux de leur rein et de leur sein jusqu’au bout des griffes, dans l’antre de leur folie, qui auront fait vibrer ma corde sensible (de femme et de mère). Les récits abordés sous le prisme de moments ou d’expériences traumatisantes liés à la désastreuse condition de la femme m’auront laissé impassible tant cette perspective m’a semblé totalement hors de propos. L’abomination brute et absolue, est inhumaine, pure folie, perd cette raison qui n’a pas lieu d’être dans une tentative de justification, quelle qu’elle soit.

C’est mauvais genre. Cela pourrait être révélateur d’une certaine monstruosité, si ce n’était un sentiment – en définitive – d’incompréhension face à une prise de position féministe palpable mais non clairement établie. Monstresse(s) m’aurait un peu plus affecté si la monstruosité explorée avait été pleinement et uniquement genrée au féminin.

Merci à la jeune maison d’édition rennaise Noir d’Absinthe (et Babelio) pour la découverte de ces plumes jeunes dont les cœurs penchent délicieusement du côté des ténèbres. Une équipe d’auteurs et d’illustrateurs de l’imaginaire qui a le potentiel d’avoir de beaux jours devant elle, c’est tout le mal que je leur souhaite.

Le volume annonce la couleur : Noir. La couverture noire porte le titre Noir en lettres noires sur fond noir. A l'intérieur les pages sont entourées d'un liséré noir. Entre les treize histoires, s'intercalent des pages noires. L'édition est soignée, mais ... noire.

Sans me laisser impressionner, je me jette dans la lecture et attaque le préambule de Louise Le Bars. Son texte dès les premiers mots se veut cinématographique. Tous les éléments cliché du film noir sont réunis : une actrice voluptueuse et sensuelle, la pluie, un acteur qui évoque Bogart en plus athlétique, la musique du saxo rythmée par la contrebasse.

Cancer urbain, de Morgane Stankiewiez, reprend les motifs du genre : nuit sur la ville ( Boston ), flics trempés, flingue au poing. Les personnages sont glauques au possible. Ils évoluent dans un monde post war délabré. Trash à souhait, les 13 nouvelles rivalisent dans le genre. Parfois gothiques, elles s'inscrivent souvent dans la littérature d'anticipation. Mon top two : Bouches (in)utiles de Patrice Quélard pour sa langue qui pourrait évoquer San Antonio, et Du jambon pour les cochons de Jordi Vila Cornellas, pour son anti héros somme toute sympathique et l'atmosphère "Kaamelott" qui se dégage de son texte.

Noir, très noir, c'est comme cela que j'aime le chocolat. Pour ce qui concerne les nouvelles, je viens de réaliser que je les préfère noires, mais pas trop. Et pour apprécier le recueil d'Emilie Chevallier-Moreux, il faut aimer le noir à l'excès.

Un livre spécial, sombre, fantastique et dramatique.



J'ai été agréablement surprise par cette lecture, je ne m'attendais pas du tout à ça.

Je ne pensais pas que ça serait si dramatique et que ça me toucherait autant.



Lia est une écrivaine à qui tout lui réussit, ses histoires fonctionnent bien, gagnent sa vie de ses romans, elle a vécu un traumatisme quinze ans auparavant, sa maman et sa petite sœur sont décédées dans un accident de voiture et elle est la seule survivante.

Elle n'a plus trop de nouvelle de son père qui a été fort perturbé par la perte de sa femme et de sa fille, en gros chacun fait sa vie.



Elle a toujours vécu en ville et après quelques vagabondages, elle est tombée sous le charme d'une maison en pleine campagne et décide de s'y installer.

Depuis son arrivée, elle n'arrive pas à s'intégrer avec les villageois, il se passe plein de phénomènes étranges, des animaux qui meurent déchiquetés, et ce, depuis son arrivée, du coup, on traite de solitaire, de bizarre, de sorcière…

Elle ne comprend pas leurs réactions qui sont assez excessives, elle souhaite juste faire partie du village.

Il n'y a que Lyon, sa femme de ménage qu'elle considère presque comme une amie.



La venue de son premier amour Seth est totalement imprévue, après quinze ans d'absence, il souhaite revenir auprès de Lia et finir leur vie ensemble.

Il est prêt à l'aider et lui faire ouvrir les yeux sur les démons qu'elle a en elle.



Mais quels sont ses phénomènes étranges qui sont là depuis l'arrivée de Lia? Que sait Seth? Pourquoi souhaite-t-il l'aider ? Quels secrets cache Lia? 



J'ai été transportée dans l'histoire que j'ai lue en une après-midi, ça se lit très facilement, la plume de l'auteure est agréable.

J'étais un peu perdue dans les débuts, car on comprend que Seth est au courant de quelque chose, Lia est en plein déni, mais nous ne savons pas de quoi.

L'amour qu'il lui porte et sa loyauté fond qu'on lui fait confiance dès le début.

On comprend que Lia a un don, dont elle ne s'en rend même pas compte. 



Je ne m'attendais pas à ce que ce soit si dramatique, car au fil de notre lecture, on se rend compte de l'impact de toute cette histoire, c'est tellement triste.



Pour le coup, cette histoire est très originale par son aspect fantastique et dramatique, ça m'a fascinée et aussi brisé le cœur.

Je recommande totalement ce livre qui est pour le coup totalement atypique.

🌙 Golem est un roman qui m'a fait basculer, au fil des pages, dans une douce folie, cherchant le tangible au milieu de cette brume de mystère qui entoure nos personnages.



🌙 Le prologue est incroyable, d'une beauté empreinte de lyrisme, qui m'a irrémédiablement donné envie de dévorer ce roman addictif.



🌙 Nous plongeons les deux pieds dans l'étrange, ici oubliez vos repères habituels et découvrez ce mélange de genre, vacillant entre suspense, romance, surnaturel et fantastique.



🌙 Nous rencontrons Lia et Seth, mais d'autres narrateurs sont aussi de la partie. La manière dont ils sont amenés est très originale. Mais je vous laisse le découvrir...



🌙 Lia est un personnage destabilisant, tantôt réagissant de manière presque enfantine, tantôt avec maturité et tantôt dégageant un mélange de colère déraisonnable.

Avec elle on ne se sent pas serein, on la regarde du coin de l'oeil avec un peu d'inquiétude.



🌙 Seth est tout l'inverse, il est cet homme posé, doux, qui incarne une sorte de bouclier humain qui viendrait vous enrobez pour vous protéger.

Il m'a beaucoup touché et même peiné par moment, son amour pour Lia lui fait aller au-delà de lui-même.



🌙 Il y a un autre élément clé dans ce roman, c'est la maison de Lia. Immense et imposante, elle devient à elle seule un personnage. Je me suis sentis à leurs côtés dans ce presque huis clos installé brillamment par l'auteure.



🌙 Côté intrigue, l' auteure parsème des éléments, des indices... J'ai très très vite compris beaucoup de choses mais cela n'a en rien alteré ma lecture, et je peux vous dire que malgré tout j'ai était très suprise par le dénouement. (En mode... Mais mais mais mais...euhhh)



🌙 La plume est majestueuse, d'une qualité indéniable. L' auteure distille noirceur et mystère à travers chaque ligne. J'ai adoré ma lecture, que j'ai vécu comme une expérience presque sensorielle.



🌙 Au delà du récit, cet oeuvre m'a permis de me connecter à l'auteure. J'ai eu le sentiment de palper quelque chose d'intime pour elle : son écriture. Un besoin impérieux d'écrire, d'exprimer ses histoires qui bouillonnent en elle et extirper de ses viscères les personnages qui l'habite pour s'en affranchir et en créer de nouveau. Le processus de création peut malmener, être un "accouchement" douloureux mais si libérateur, passionnant. J'ai eu l'impression qu'elle nous livrait sa déclaration d'amour à la création littéraires.



🌙 Enfin et pas des moindres, cette couv' est waouhhh! Elle colle si bien à l'ambiance étrange et pleine de noirceur dans laquelle nous sommes plongés! Chapeau!



🤚Ce roman contient des scènes explicites dans des contextes qui peuvent mettre mal à l'aise suivant la sensibilité du lecteur.

Je dois avouer que j’ai eu peur de ne pas aimer le livre en lisant les toutes premières pages car les trois sorcières ont des caractères et surtout des comportements dont je ne suis pas friande du tout. J’ai été surprise par cet aspect, je n’ai pas l’habitude de lire des livres avec des personnages de ce genre. J’ai vraiment cru que je n’allais pas accrocher à ces protagonistes et que ma lecture en pâtirait. Mais finalement ce fut une bonne surprise, car à partir du moment où les trois amies s’invitent chez les loups, j’ai commencé à vraiment beaucoup aimé l’histoire et à apprécier les sorcières même si certaines choses ont continué à me déranger un peu chez elles, mais c’est passé très en second plan.



Et une fois dans la tanière des loups, je dois dire que cela devient une lecture assez addictive. La romance ou surtout l’attirance des uns envers les autres prend le dessus sur l’intrigue révélée au début de l’histoire. Le côté « attirance » va très vite et est très intense dès le départ mais dans le contexte, je trouve que c’est plausible et n’est pas dérangeant. J’ai justement adoré toute cette intensité en émotions et la tension sexuelle entre les personnages, c’est quand même assez chaud bouillant ^^. Et que dire des loups ? J’ai un faible pour les cousins je pense mais aussi Karl, l’alpha.



L’univers des loups-garous est plus sombre que ce qu’on peut lire habituellement. Il y a vraiment le côté alpha qui ne doit montrer aucune faiblesse quitte à faire des choses qui lui déplaise, voir faire l’opposer de ce qu’il aurait souhaité vraiment faire.



La fin donne envie de vite connaître la suite, car elle se termine sur une question en un mot et dont personnellement je meurs d’envie d’avoir la réponse, qui ?