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Critiques de Éric Hazan (56)
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L'invention de Paris

Voici une autre façon de découvrir Paris que nous propose Eric Hazan dans cette histoire de la capitale, sous-titrée astucieusement « Il n’y a pas de pas perdus » car il s’agit bien de déambuler dans la ville à ses côtés, de suivre le chemin circulaire qu’il va emprunter pour nous raconter les murailles qui protégeaient, les barrières qui taxaient, les quartiers, les faubourgs, les arrondissements autour des deux rives, les villages…. Une grosse moitié du livre est consacrée à cette histoire-géographie de la ville, rue par rue, boulevard par boulevard, place par place… C’est fourmillant de détails, d’anecdotes, d’évocations, de citations…

La seconde partie est intitulée « Paris rouge » et est donc dédiée aux révoltes et révolutions du peuple parisien de l’Est et du Nord… La part belle est faite à la Révolution de 1848, à la Commune mais aussi au coup d’Etat de 1851… ce qui n’est pas si commun. S’il ne s’étend pas plus que ça sur les revendications populaires, Hazan ne néglige aucune des collusions bourgeoises avec le pouvoir quand il s’agit de mater ce peuple avec la dernière des brutalités. Et pour le coup, les choix politiques de l’ouverture des boulevards par le Baron Haussmann prennent tout leur sens.

Le dernière partie s’attarde sur les artistes qui ont choisi de faire de Paris un personnage à part entière : Balzac, Baudelaire, mais aussi Manet, Caillebotte, les photographes Marville ou Atget pour ne citer qu’eux.

Je me suis surprise à consulter sans cesse un plan de Paris pour me perdre dans ses rues, ses passages et même si je me suis un peu perdue effectivement dans les pages consacrées aux faubourgs probablement trop exhaustives pour la provinciale que je suis, il n’empêche que c’est donc à une flânerie érudite, foisonnante que nous convie Eric Hazan. Les citations d’œuvres littéraires, de témoignages qui émaillent ce récit le rende très vivant, passionnant.

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L'invention de Paris

Vous me direz : 3 ans pour finir un livre. Eh oui ! Je l’ai lu à petites doses voire doses homéopathiques.



Cet ouvrage est une présentation très érudite de Paris. Les différentes extensions sont bien expliquées et suivent les trajets de métro, les noms de rue se succèdent.



Il faut être un parisien aguerri pour tout visualiser.



Néanmoins, au détour de rues inconnues, j’ai appris quelques anecdotes historiques intéressantes.



A lire par les inconditionnels de Paris
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Pour aboutir à un livre

Un petit ouvrage, un témoignage de Eric Hazan à travers sa propre expérience personnelle dans "La Fabrique", qui se révèle très intéressant pour qui s'intéresse au "making of" du monde du livre, cet objet de passion qui anime tous les acteurs de Babelio &....

Ecrit en 2016, Eric Hazan aborde des aspects pratiques, simplement , sans longue digression sous forme de réponse à des questions, et sincèrement, me semble-t-il.

Ce monde change vite sous la pression des enjeux commerciaux et influe sur la nature des œuvres sélectionnées et publiées suivant une segmentation précise des "produits".

Mais au fond, cela a-t-il vraiment changé depuis "les illusions perdues" du 19 ième siècle où la presse régnait en maître absolue?
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Balzac, Paris

Éric Hazan a signé un livre sur Balzac, Balzac dans Paris ou Paris dans l'univers des romans de Balzac, intitulé : "Balzac, Paris".

Les recherches qu'a faites Éric Hazan, à travers l'œuvre gigantesque de Balzac, donnent ici une image particulièrement intéressante du visage de la Capitale dans les années 1830-1850. Ce livre est remarquable pour cela. Certes, les innombrables références aux romans sont parfois lassantes en ce qui concerne les renvois en bas de page. Passé cela, j'ai pris plaisir à cheminer dans le Paris de cette époque.

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Pour aboutir à un livre

Ce que tu pourras lire sur la 4e de couverture :



"Un auteur, un maquettiste, un correcteur, un imprimeur, un diffuseur : il faut tous ces acteurs - souvent des actrices, du reste - pour « aboutir à un livre », avec comme metteur en scène celui qui porte le nom d'éditeur. Ce sont ces personnages, ce sont ces étapes que raconte ce livre - non dans l'abstraction universitaire mais en se fondant sur une aventure longue de près de vingt ans, celle de la Fabrique. Une aventure semée d'hésitations et de cahots, de rencontres précieuses et d'hostilités sournoises, mais toujours guidée par le souci collectif de subvertir l'ordre établi.".



En gros si t'as un intérêt pour la diversité culturelle, que t'as envie de t'engager politiquement, que t'as cru que libraire c'était juste quelqu'un d'un peu relou qui passait son temps à lire et à offrir des livres quand il faut faire des cadeaux. En gros donc ben tu peux foncer tête baissée.



T'apprends plein de trucs sur l'historique de cette géniale maison d'éditions, ça t'encourage à te lever tous les matins pour aller faire ton taf. De la simple lecture plaisir au livre que t'as envie de défendre avec tes tripes parce que t'as l'impression que pendant la seconde où tu vas parler du bouquin, t'auras ce doux sentiment du super héros banal du jour, d'avoir apporté ton grain de sel sur la pizza.



Nique. Comment c'était trop bien sa race !



À lire avec L'édition sans éditeur d'André Schriffin, paru aux mêmes éditions. Méga combo ma gueule.


Lien : https://www.instagram.com/lo..
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L'invention de Paris

Indécrottable provincial je n'ai découvert Paris que fort tard dans ma vie. Malgré des préjugés tenaces , je fus ébloui mais aussi submergé par la surabondance des informations à assimiler . Un guide s'imposait et le livre d'Eric Hazan est parfaitement adapté à cet usage . Aussi érudit qu'agréable à lire il permet de découvrir au fil des rues l'histoire foisonnante de la capitale. Le point de vue de l'auteur privilégiant le Paris populaire au Paris aristocratique ou bourgeois m'a séduit.Une seule absence , celle d'un plan inclu dans le livre , donc si vous voulez en profiter vous devez soit en faire l'emplette soit ,moins préhistorique , jouer du GPS.
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Le tumulte de Paris

Quel bonheur de me balader, avec le grand Éric Hazan, dans Paris. Un portrait passionnant de la ville dont Hazan est clairement amoureux. Pourtant, son amour de Paris ne l'empêche pas de s'exprimer à propos de ce que ne lui plaît pas dans la ville et ses dirigeants.



C'est un livre court, plein d'amour et poésie, qui me fait aimer Paris et ses pauvres.
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LQR : La propagande du quotidien

Dans ce livre écrit en 2006, Eric Hazan décrypte avec acuité la langue du néolibéralisme. Les mots de ses partisans sont toujours autant employés à l'heure actuelle : "'crise", "réforme", "croissance", "modernité"... Hazan démontre que ce poison que peut être la langue dixit Klemperer permet en l'occurrence de maintenir l'ordre social et empêcher toute opposition. On peut en conclure qu'il faudrait remercier les "élites" de ce formatage des esprits... ou non, ne faudrait-il pas plutôt les nommer les oligarques?
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Premières mesures révolutionnaires

Un petit essai, hautement digeste, pour le « changement » attendu qui a trois attraits :



– un excellent rappel historique de nos révolutions passées de 89 et 68 soulignant leurs erreurs,



– de nombreuses pistes pragmatiques pour agir autrement (chapitre « Créer l’irréversible »),



– l’excellente mise en exergue de l’erreur à ne pas renouveler : « Éviter que se reconstitue un État » (cf. le rappel historique).



« S’il y a un sens à se rassembler, c’est pour élaborer l’option à laquelle on n’avait pas pensé. » (p. 63)



« La frivolité aussi bien que l’ennui qui font irruption dans ce qui subsiste, le pressentiment indéterminé de quelque chose d’inconnu, sont les prodromes de ce qu’il y a quelque chose d’autre qui s’annonce. Cet émiettement progressif, qui ne changeait pas la physionomie du tout, se trouve interrompu par l’aurore, qui, en un éclair, dresse tout d’un coup la configuration du monde nouveau. » Hegel, Préface de la Phénoménologie de l’esprit).



« Tout méprisé et haï qu’il est, le capitalisme démocratique [aujourd’hui le « communisme capitalistique »] n’est pas sérieusement attaqué. On parle [parlait] de le corriger, de le rendre plus juste, plus vivable, plus moral, ce qui est contraire à son principe de fonctionnement – surtout depuis la « crise » dont le « traitement » repose sur les bas salaires et la précarité organisée. Nulle part il n’est question de lui faire subir le sort qu’ont connu par le passé bien des régimes d’oppression, de lui donner une bonne fois congé, et pour toujours. » (p. 21).



Des utopies ? Elsa Triolet a dit :



« Le vrai rêveur est celui qui rêve de l’impossible. »
Lien : https://zoegilles.net/des-li..
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L'invention de Paris

J'ai beaucoup aimé ce livre d'histoire, essai plutôt que livre universitaire, même si la documentation est très solide. L'auteur fait le portrait de chaque quartier de Paris et comme tel cela passionnera tous les Parisiens (ou les visiteurs) désireux d'ne savoir plus sur Paris.

Ce qui est particulier à ce livre c'est son optique délibérément de gauche et du côté des "prolétaires". On est dans le Paris de Delecluze, de Blanqui ou de Louise Michel...

Une des grandes qualités du livre c'est qu'il peut se lire comme un guide avec lequel on parcourt la ville...

Les références littéraires sont nombreuses et passionnantes.

En somme un livre solide, agréable et passionnant.
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L'invention de Paris

L'âme des piétons de Paris sourd de cet hymne à la capitale, enrichi par une vraie tendresse à l'égard de ses habitants les plus modestes. Parmi les multiples livres consacrés à cette cité à nulle autre pareille, celui-ci s'avère inspiré, original et combatif, bien étayé par un travail de recherche minutieux et éclairant et par une profonde culture littéraire. Eric Hazan a conduit son récit avec maestria le long de trois chemins successifs.

Le premier déroule l'histoire de l'évolution (l'invention, joli titre) d'une cité qui s'est construite par cercles concentriques et par... barrières successives (six en huit siècles, celle de Philippe Auguste inaugurant ce système destiné à protéger la ville contre les envahisseurs potentiels) et de part et d'autre de son fleuve-roi, la Seine. L'excellente idée d'Hazan est d'avoir appelé à la rescousse le gratin des Lettres (particulièrement du XIXe siècle, avec Balzac et Hugo en figures de proue) pour décrire la croissance protéiforme de Paris, croissance maintenue à l'intérieur de ces barrières pour conquérir de nouveaux espaces pris sur la campagne environnante et intégrer des villages entiers (Auteuil, La Chapelle, Les Batignolles, Montmartre...) La conquête reste limitée pour une ville de cette taille et se conclura avec sa prise au lasso par l'ultime barrière, le périphérique offert en 1960 au dieu automobile.

Le chemin suivant emprunté par Hazan est plus politique, plus polémique aussi puisqu'il relate le Paris des barricades, lesquelles furent érigées à de nombreuses reprises au cours du XIXe siècle. C'est le Paris rouge, le Paris des petites gens, celui du peuple maltraité par la double lame de l'aristocratie et de la bourgeoisie. Ses représentants eux-mêmes l'ont abandonné à plusieurs reprises. Car à côté des mouvements de 1789, les barricades de 1827, de juillet 1830, de juin 1832, de février 1848, clairement hostiles au pouvoir royal, voici juin 1848 et mai 1871 où cette fois, ce sont bien des républicains au pouvoir qui sont mis en cause par la population parisienne et réagissent avec une extrême violence, et Hazan s'interroge : "Quinet, Arago, comment ces vieux républicains en vinrent-ils à canonner le peuple?". Et comment, sous le regard goguenard et complice des Prussiens, les républicains qui ont succédé à Napoléon III ont-ils pu réprimer si atrocement la Commune ? Des questions qui restent ouvertes et sujettes à nombre d'analyses souvent contradictoires.

Pour alléger son propos, Hazan revient à Balzac (on revient toujours à Balzac !) dans un dernier chemin déambulatoire consacré aux "flâneurs" : "Oh, errer dans Paris ! adorable et délicieuse existence ! Flâner est une science, c'est la gastronomie de l'oeil. Se promener, c'est végéter. Flâner c'est vivre." Comment résister à la philosophie de l'auteur de la "Comédie humaine" dont on croit à tort qu'il restait confiné en robe de chambre dans son bureau alors qu'il aimait à parcourir les rues de Paris, nourrissant ainsi ses romans, et cherchant par ailleurs la meilleure demeure pour accueillir Mme Hanska !

Baudelaire, Apollinaire, Walter Benjamin, Aragon mais aussi Monet, Manet, Atget et Doisneau, tous ont donné de Paris cette magie que verbe pour les uns, images pour les autres ont illustrée avec talent et tendresse. Oui, André Breton a raison : "Il n'y a pas de pas perdus".

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L'antisémitisme partout - Aujourd'hui en France

Ce livre très court (trop court) est tout à fait intéressant. L'accusation d'antisémitisme pour les défenseurs de l'Etat d'Israel est une arme dont ils ne cessent d'abuser. Une arme fatale, censée tétaniser leurs ennemis idéologiques.

Il est urgent de se rebeller et de ne pas se laisser faire. Il est urgent de séparer l'épouvantable calvaire des juifs jusqu'à la seconde guerre mondiale, d'effectuer l'indispensable devoir de mémoire sur cette tragédie et de lutter sereinement (sans être accusé d'antisémitisme) contre la politique de l'Etat d'Israël.

Ce n'est pas une affaire de juifs, c'est une affaire de démocrates contre un Etat raciste et oppressif. Pour cette raison, la frontière ne passe pas où ces fanatiques racistes tentent de la faire passer.

Du reste, le racisme des fanatiques n'a pas de limite. Ne les voit-on pas accuser un juif d'antisémitisme quand il défend des thèses opposées aux leurs ? Comme Shlomo Sand ? Comme Arthur Koestler ? Ou comme Philip Roth à la publication de ses premiers romans ? Tout cela est ridicule mais dangereux, et demande de la vigilance. Merci aux auteurs de l'avoir argumenté.
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Le tumulte de Paris

L’éditeur et écrivain d’extrême gauche, vient de publier « Le Tumulte de Paris », un vagabondage dans les rues de cette ville qu’il adore et adore détester.
Lien : https://www.lemonde.fr/m-per..
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Le tumulte de Paris

Avec Le Tumulte de Paris, l’écrivain et éditeur de La Fabrique Eric Hazan signe un de ses plus beaux livres sur la capitale.
Lien : https://www.lesinrocks.com/2..
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Le tumulte de Paris

L'écrivain et éditeur de La Fabrique publie une nouvelle ode très personnelle à la capitale : “Le tumulte de Paris”.
Lien : https://www.lesinrocks.com/2..
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Une histoire de la Révolution française

Un grand et bon livre sur la révolution. Ce qu'Eric Hazan dit, résume du 14 juillet en est peut-être un bon exemple : Eric Hazan dans son histoire de la Révolution, à propos du 14 juillet : « Ni moment miraculeux, ni aboutissement, ni point culminant de la « bonne » révolution avant l’enclenchement de la mauvaise, celle de 1793 et de la Terreur, la prise de la Bastille est un point brillant sur la trajectoire insurrectionnelle parisienne qui va continuer sa pente ascendante le 10 août 1792 et les 31 mai - 2 juin 1793, avant de retomber tragiquement après Thermidor, lors des émeutes de la faim de prairial an III. »
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La Barricade

Qui d'autre que le prolifique Eric Hazan pour écrire cette histoire de la barricade, "objet" éminemment parisien, emblématique des révoltes et révolutions du XIXe siècle ?

Le livre est publié dans la collection Leçons de choses, qui se compose de "biographies" d'objets. Je reviendrai bientôt sur La banderole, pareillement mise à l'honneur par les éditions Autrement.



L'historien et éditeur déploie toute sa connaissance de l'histoire des luttes, de Paris, du XIXe et de tout cela à la fois. La majorité du livre se consacre en effet à ce siècle et à la Ville Lumière. Parlant de lumière, l'autre cas français concerne Lyon. Et un chapitre est consacré au "printemps des peuples" de 1848.



Chaque épisode est contextualisé par Éric Hazan et doté d'une carte permettant de situer le déroulé des événements.

C'est une force de l'ouvrage et en même temps l'une des limites de ma lecture. En effet, je m'attendais à un essai plus centré sur les barricades en elle-même, leurs constructions, leurs symboliques, leurs représentations, etc. Et (un peu) moins sur les considérations historiques contextuelles.

L'auteur arrive à résumer en peu de paragraphes les différents événements de l'histoire (majoritairement) de France évoqués, mais il faut quand même avoir un bagage de base.



Au final, l'épilogue est excellent et me frustre un peu, car c'est cette veine philosophique, symbolique que l'on y trouve qui m'aurait plus intéressé, que l'angle très historique déployé.



Lu parce qu'intrigué et attiré par cette collection.

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LQR : La propagande du quotidien

La Lingua Quintae Respublicae (LQR), la langue du néolibéralisme, s’installe par lente imprégnation, diffusée par les économistes et les publicitaires, reprises par les politiques. Elle oeuvre à la domestication des esprits, à la conformité et à la soumission. Éric Hazan passe en revue une partie de son lexique et décortique son fonctionnement, pour tenter d’identifier et de décrypter cette « nouvelle version de la banalité du mal ».

(...)

Si intuitivement nous avions bien sûr déjà noté l’utilisation douteuse et manipulatrice de tel ou tel vocable, le passage au crible de la langue du néolibéralisme par Éric Hazan met en lumière un véritable système sémantique et ses intentions sournoises. Il contribue, en le démasquant, à le combattre, puisque pour persister il doit surtout ne jamais apparaître pour ce qu’il est.



Article complet sur le blog.
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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Balzac, Paris

1. Ce livre est une invitation : par la grâce de l’écriture et de l’érudition d’Eric Hazan nous sommes conviés à flâner dans le labyrinthe du Paris de Balzac et dans le dédale de la Comédie humaine , de rues en rues ,de livres en livres laissez vous guider . « Flâner est un science ,c’est la gastronomie de l’œil » a écrit Balzac . Alors ,bon appétit !
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Une histoire de la Révolution française

De la prise de la Bastille jusqu'a la chute de Robespierre, la révolution francaise comme si vous y étiez, a travers notamment les moments forts des interventions des ténors de cette révolution et une analyse aussi lucide que faire se peut de l'enchainement des événements. Le livre tend a réhabiliter le personnage de Maximilen de Robespierre en le montrant comme la véritable ame de la révolution populaire qui, apres sa mort, n'aura désormais plus le souci, qui était le sien, de construire une société véritablement égalitaire et donc sans riches ni pauvres, mais aussi une société ou le culte de "l'Etre Supreme" ne passerait plus par l'intermédiaire des clergés aux sympathies souvent si proches des possédants. Plus d`un siecle passera avant que la révolution soviétique reprenne de semblables idéaux avec en plus (ce qui fera néanmoins une sacrée différence) la suppression de la propriété individuelle.
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