Éric Laurent

L'économie ne me parle pas, mais allez savoir pourquoi, j'essaie de m'y intéresser, en vain ! J'avais déjà lu La Face cachée du pétrole du même auteur, lecture fastidieuse, mais vraiment, en rien déprimant comme La Face cachée des banques... Regard lucide et j'y ai appris beaucoup de choses intéressantes cela dit. Voyez la capsule de François Tanguay sur Repere.tv que j'ai ajouté en lien pour connaître son appréciation !
Lien : http://www.repere.tv/?p=3049

Pour commencer son enquête, Eric Laurent se lance sur les traces d’Oussama Ben Laden dans les montagnes de Tora-Bora. Il aimerait bien y découvrir la fameuse base souterraine secrète d’Al Qaeda, hyper-équipée, avec des kilomètres de galeries, des salles de contrôle, de vastes entrepôts d’armes et de munitions et des entrées assez larges pour laisser passer des chars d’assaut. Mais les talibans ne lui montrent que quelques petites caches ou grottes où une poignée d’hommes peut trouver place en se serrant bien les uns contre les autres. Quant au « palais » de Ben Laden ce n’est qu’une pauvre maisonnette en pisé qui n’a même plus de toit ! Pas d’électricité. Pas de route. Aucun moyen de communication moderne. Comment une opération aussi sophistiquée que celle des attentats du 11 septembre aurait-elle pu être organisée depuis ces montagnes perdues ? Un premier doute s’empare du journaliste. Puis, quand il remonte une autre filière, celle de l’argent et des capitaux, il découvre un incroyable délit d’initiés couvert par la SEC, le gendarme de la bourse américaine. Quelques jours avant l’attentat et jusqu’aux dernières heures, des spéculateurs avaient pris des milliers de « putt open » (actions jouées à la baisse) sur « United Airlines » et « American Airlines » et empoché des millions de dollars. Comment avaient-ils été informés ? Pourquoi la SEC n’a pas réagi ? Et les doutes continuent de s’accumuler avec les listes des pirates de l’air données par le FBI et même celles des passagers des avions, toutes fausses. Les kamikazes auraient été entrainés sur des bases de l’armée de l’air américaine, ce que celle-ci rejette parlant, d’identités dérobées. En mai 2001, le MI6 britannique et les services secrets allemands avaient prévenu la CIA que des détournements d’avions étaient en préparation. Aucune réaction. Et quelques mois avant les faits, les Américains avaient organisés des exercices de simulation avec détournement d’avions et attaque du Pentagone et des tours du WTC. Bizarre, vous avez dit « bizarre » ?

« La face cachée du 11 septembre » est le résultat décevant de l’enquête d’un journaliste d’investigation qui est allé frapper à toutes les portes possibles des Etats-Unis à l’Arabie Saoudite en passant par l’Afghanistan, le Pakistan et le Qatar pour essayer de faire la lumière sur un drame qui coûta la vie à plus de 3000 personnes et détermina toute une suite d’évènements aux conséquences terribles (guerres, lois liberticides, reculs démocratiques, etc.) Il a interrogé des chefs d’État, des responsables de toutes sortes et nombre d’honorables correspondants de services secrets et n’a jamais obtenu de réponses satisfaisantes à toutes ses questions. Le NORAD était ce jour-là en alerte maximum en raison d’un exercice. Les avions de chasse pouvaient aisément intercepter et abattre les avions détournés. Aucune réaction non plus. Pourquoi l’ordre n’a-t-il pas été donné ? Idem pour le rôle particulièrement trouble de l’ISI pakistanais, des services secrets américains, CIA et autres. Le lecteur ressort de ce livre passionnant avec encore plus de doutes sur la version officielle qu’il n’en avait avant. Rien ne tient la route dans le narratif que les médias nous ont servi. Et encore l’auteur a-t-il laissé de côté tous les aspects techniques abracadabrantesques de cette sombre affaire ! Il termine d’ailleurs son enquête sur un aveu d’impuissance total, comparant ce drame à l’assassinat du président Kennedy : « L’assassinat du président américain en 1963 demeure un mystère entouré de mensonges ; le 11 septembre, lui, reste un ensemble de mensonges, entouré de mystères. » Saura-t-on un jour la vérité ? On peut raisonnablement avoir des doutes…

Écrite par Éric Laurent, cette enquête retrace une partie des transaction boursières qui ont précédé les attentats du 11 septembre.



Mais pas que, au fils des pages, nous découvrons d'autres financements suspects.



Ben Laden caché à Tora Bora, selon Éric Laurent, n'avait même pas la télévision; qui selon lui s services secrets, saoudiens, pakistanais,... N'aurait pas été en mesure de coordonner les attentats.



Mais aussi le pétrole, brassant des milliards, dont les actionnaires n'hésitaient pas à alimenter des guerres.

Certains points restent pourtant sombres concernant cette tragédie.



Un livre à lire si on souhaite en savoir plus concernant les finances entourant les attentats.
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Voici le premier épisode des aventures de Seth Colton

Mias que nous raconte celui-ci et de quoi parle « le troisième fléau :

Les récoltes du Kirghizstan sont si mauvaises que la révolte gronde dans cette petite république d’Asie Centrale. Le « Comité » un groupe de puissants occidentaux s’inquiète pour l’avenir de la planète. Ils dépêchent Seth Colton, un touche à tout génial, afin de résoudre ce fléau qui fait entrevoir le spectre de la famine. Alors qu’à son tour l’Argentine est touchée par ce phénomène, Seth va devoir jouer les espions de charme et enquêter sur l'arrêt brutal des récoltes dans des pays entiers. Entouré de jeunes femmes de talent il va déjouer tous les pièges qui lui seront tendus. et remonter une piste jusqu'à Ivan, virtuose des manipulations génétiques, recherché depuis dix ans par tous les services secrets.

Eric Laurent nous propose ici un polar mâtiné de roman d’espionnage auquel il mêle plutôt brillamment le thriller technologique. On y découvre Seth Colton, un héros mâtiné de Jack Ryan et de James Bond, entouré de beaucoup d’Amies (féminines) qui l’épaulent dans ses enquêtes.

Ce premier opus est mené tambour battant. Aussi le rythme de ce thriller qui va à cent à l’heure participe à notre envie de connaître la fin. On dévore ce polar haletant. Pour autant une fois refermé il ne nous reste plus grand-chose de l’histoire elle-même. Pourtant je sais que ce « troisième fléau » trouvera facilement son lectorat. Car c’est une vraie lecture détente et plaisante


Lien : https://collectifpolar.com/

Avec lu Guerre des Bush et Bush, l'iran et la bombe qui suivra trois ans plus tard, Eric Laurent dévoile les secrets de la présdidence Bush au terme de son premier mandat. Les révélations sur la corruption, la religion, les réseaux sont glacantes . Sa lecture suscite la stupeur et l"inquiétude

Comme à son habitude Eric Laurent nous a pondu un livre complet sur les facettes inavouable d'un crime odieux. A lire.

Très édifiant sur une famille qui a donné deux présidents à l'Amérique pour son malheur et celui du monde.

Avec La face cachée des banques on pourra admirer l’art de la dissimulation , du théâtre, du mensonge du monde financier. En effet, quasiment tous les acteurs en haut lieu ayant un pouvoir sur le monde financier, (Wall street, ou autre) cherchent par tous les moyens à s’enrichir encore plus quitte à appauvrir les plus pauvres, ils n’hésitent pas à mentir au monde politique pour s’en sortir et à camoufler toute la responsabilité qu’ils peuvent avoir dans les crises économiques. Car oui messieurs-dames on se rend compte que les banques sont loin d’être irréprochables.
Lien : https://mellecupofteabouquin..

Livre bien documenté, analyse fouillée, style maitrisé.

Il est intéressant de lire certains essais avec le recul de l'Histoire ...



Eric Laurent nous décrit tous les événements secrets et moins secrets qui ont opposé Bush père & fils à Saddam Hussein ... et, remarque importante, son ouvrage a été déposé en janvier 2003, donc avant le conflit opposant l'Irak aux Etats-Unis et leurs alliés.



C'est intéressant de vivre la politique au sens large de l'intérieur (côté US) avec tous les conflits au sein de l'administration Bush, les relations tendues et ou hypocrites entre différents pays ...

Mais, par contre, j'ai été déçu de la qualité littéraire de l'ouvrage !

J'ai beaucoup apprécié ce livre, la chronologie du pétrole et les liens entre le pétrole et la politique. On comprend bien grâce à ce livre les prochains enjeux énergétiques (avenir des pays producteurs, réserves réelles, émergence Chine face aux USA...).

Ce livre retrace le déclanchement de la guerre du Golfe de ces débuts jusqu'à la fin. L'auteur Eric Laurent qui c'est beaucoup documenté nous montre l'envers du décor que ce soit les techniques du subterfuge (comme celle utilisé durant la Seconde Guerre mondiale avec des illusions d'optique et de plastique), ainsi que l'utilisation de cible laser pour ceux qui ont vu ça en 1991. On revit la reconstitution de cette guerre technologique (la première) selon la famille Bush mais on c'est servi de seulement 7% de missiles intelligents le reste venait des B52 tout droit sorti d'une autre époque. Pour ceux qui aime la politique américaine seront comblé les autres y trouveront une certaine lourdeur dans la narration. À part quelques faits intéressant, je suis bien comptant de l'avoir acheté pour 1$ aurait payé plein prix ?

Prenant des la première page je l'ai dévoré en une après-midi car il était impossible de m'arrêter, c'est là qu'on voit que le meutrier et les victimes ne font qu'uns, ils sont tous liés d'une manière ou d'une autre et que le meurtier n'est pas celui qu'on croit..

Un roman mélangeant de la politique fiction, de l'économie et de la géo-politique. La Chine décide de devenir la première puissance mondiale, pour cela, elle fait main basse sur le pétrole saoudien, en signant un accord politique et économique avec eux, pour mettre les USA à genoux. Et l'Europe regarde tout cela sans vraiment être un acteur majeur.

C'est un roman relativement réaliste mais sa faiblesse reste les personnage, ils sont plats.

Tout le récit est basé sur les données économiques et politiques. Pour tout le reste c'est plutôt faible.

Éric Laurent est un auteur que je découvre. Il semble avoir débuté sa carrière d’écrivain par quelques bouquins d’espionnage, dont celui-ci. Puis s’est focalisé vers sa spécialité, la finance et la géopolitique du pétrole. Un espion en exil est de la veine des meilleurs Le Carré. On suit le héros au cours de sa vie, à travers les événements et les personnages qu’il a côtoyés, ce qui nous vaut une singulière série de portraits d’espions, anglais et russes, aux destins croisés. La trahison est au cœur de l’intrigue. Mais ces trahisons se superposent et s’imbriquent comme des matriochkas, ces poupées russes. Taupes et agents doubles jouent une partie dans laquelle chasseur et gibier ne sont pas ceux qu'on croit. Ça se passe dans l’aristocratie anglaise, Philby n’est pas loin. Des gambits s’opèrent en Iran, en Thaïlande, en Suisse, à Berlin. On traverse les bouleversements qui mènent à la perestroïka et au chaos qui a suivi, avec ses luttes d’influence et de pouvoir. Très bon bouquin !



J’ai dû faire une fausse manœuvre en ajoutant le livre, l’auteur Éric Laurent n’a pas été enregistré correctement. Serait-il possible de corriger ?

Un livre sur le 11 septembre comme un autre, il ne se démarque pas par son aptitude à manipuler le lecteur comme les livres complotistes, c’est déjà ça. On est vraiment sur du classique, à partir d’une information vraie, l’auteur en tire ses propres conclusions et fait sa propre enquête, cherche ses propres sources. Je m’attendais à mieux, ça manque de plans, d’images, de rapport des autorités bref ça manque de doute pour être efficace. Je prends toujours ce genre de livre pour ce que c’est, à savoir un livre de conte pour adulte. Car oui, il ne s’agit pas de résoudre ce qu’il y a eu le 11 septembre 2001 mais d’étaler une enquête sur les marchés financiers plus que sur l’attentat en lui-même, du moins c’est la seule question auquel il répond. Le résumé et le titre se veulent volontairement provoquants pour attirer le chaland mais ne me convainc pas.

Passionnant voyage plein de frayeur sur une escalade possible US-Iran.

Jsp

Bien que pas inintéressant, un petit thriller qui se lit vite mais l'histoire aurait vraiment gagnée à être plus développée. En effet, l'histoire est bonne (malgré une fin très classique avec ce genre d'intrigue), les idées sont présentes, l'écriture est fluide et c'est agréable à lire mais le roman manque vraiment d'épaisseur, au propre comme au figuré. Dommage.

Ils sont 5 pris dans un jeu sur internet d'un tueur à Chicago. Les morts s'accumulent au fur et à mesure que le compte à rebours s'écoule. Le lecteur se trouve lui-même en question sur les victimes. Reliées au tueur ?, reliées à l'un des participants ? Un polar rapide à lire et intense jusqu'au bout