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Critiques de Éric Senabre (620)
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Le jeu d'Hiroki

Hiroki a perdu sa mère depuis peu , il habite avec son père qui essaye comme il peut de gérer le quotidien , ils ont déménagé suite au deuil .

Un jour , en rangeant les derniers cartons , il va retrouver une console de jeux qui appartenait à son père, celui ci lui explique que la firme qui produisait ce jeu a fait une retentissante faillite et qu'il est impossible de jouer à ce jeu .

Hiroki est intrigué , va essayer de mettre la console en route et contre toute attente , le jeu va se lancer , précipitant le jeune garçon dans une aventure bien étrange .

Comme dans La seizième clé , autre roman jeunesse que j'ai lu , l'auteur Eric Senabre , parsème son récit d'une touche de fantastique .

J'ai bien aimé le côté aventure , la découverte du jeu ayant appartenu au père d'Hiroko , un peu moins le côté fantastique.

Une lecture agreable à partir de 8 ans .

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Megumi et le Fantôme

Quand un fantôme du passé refait surface…



Lors d’un voyage en Irlande avec ses parents, la jeune japonaise Megumi apprend qu’elle a des ancêtres maternels irlandais. Elle visite leur ancienne maison et rencontre le fantôme de l’un d’eux. Hélas une malédiction le retient prisonnier de cette maison délabrée. Megumi n’aura de cesse de l’aider, elle ira jusqu’à l’emporter avec elle au Japon afin de le sortir de sa solitude. Mais pourra-t-elle le délivrer de sa malédiction ?



Cette histoire est pleine de fantastique mais aussi de fantaisie. J’ai particulièrement aimé le caractère de Megumi que rien n’arrête du moment qu’elle a une idée en tête. Elle fait montre d’une grande sensibilité. Certains passages sont très amusants. Je regrette juste que les autres personnages aient une psychologie moins développée : ça reste très basique. De même que la vie quotidienne au Japon aurait mérité des descriptions plus élaborées et parfois quelques explications. Néanmoins cela demeure un roman agréable à lire qui devrait plaire aux jeunes lecteurs.
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Megumi et le Fantôme

Merci beaucoup au site Netgalley et aux éditions Didier Jeunesse de m'avoir permis de découvrir Megumi et le fantôme.

J'aime beaucoup les romans jeunesses et celui-ci m'a charmé de la première à la dernière page.

Nous sommes en 1985. Megumi est une petite fille japonaise venue en vacances à Dublin. Sa maman lui apprend que son aïeul a vécu juste à coté de la pension où ils passent quelques jours. Megumi y va et rencontre son arrière arrière arrière arrière grand-père : Horatio, un gentil fantôme. La fillette, très respectueuse de ses ancêtres, comme tous les japonais, trouve le moyen de le ramener avec elle au Japon. C'est le début de drôles d'aventures pour eux deux....

J'ai aimé l'histoire, très jolie et très bien trouvé.

J'ai aimé les personnages. Megumi est une fillette très attachante, et j'ai beaucoup aimé le fantôme Horatio.

L'écriture de Eric Senabre est très agréable, et l'ensemble donne un excellent roman jeunesse, tout en poésie, en douceur, qui m'a vraiment charmé.

C'est un immense plaisir que je mets cinq étoiles :)
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Megumi et le Fantôme

Megumi est une jeune japonaise en séjour d'une semaine à Dublin avec sa famille. Outre un voyage touristique c'est aussi un retour aux sources pour cette jeune fille. Elle apprend sur place que son arrière-arrière- arrière-grand-père était irlandais et avait vécu à deux pas de leur maison d'hôte. Les japonais sont très respectueux de leurs aïeux et cette découverte va attiser la curiosité de la jeune fille. Hamish, le jeune irlandais de la pension lui a signifié que la maison était inhabitée. Mais surtout ...hantée. Fantômes, yokai c'est du pareil au même se dit Megumi et la voici donc se faufilant dans la nuit pour visiter une maison en ruine.

Ce qu'elle ne sait pas encore c'est que cette visite va changer toute sa vie. Mais pas seulement la sienne.



Nous allons ainsi faire la connaissance d'Horatio, un fantôme étonnant et sympathique...après coup. Il va nous plonger dans l’aventure sans vraiment le vouloir par la profonde injustice de sa solitude.

Megumi est, elle-aussi, surprenante. Son éducation japonaise va faire des merveilles face aux événements de la nuit. Quoiqu'on en dise la politesse et le respect ne sont pas des valeurs superflues. Megumi vous en fournira la preuve.

Mais ce qui apporte sa magie au récit va être l'enquête menée par Megumi sur cet ancêtre attendrissant et maudit. Car oui, une malédiction semble le priver d'un droit au repos ou à la liberté. Des éléments vont petit à petit apparaître dans le décor. Des faits que l'on pourrait qualifier de bizarres, ahurissants vont aussi nous être contés. Et des émotions comme l'amour, l'amitié naissante et le respect de ses aînés vont aussi nous apporter beaucoup dans ce roman.

L'auteur fait même preuve de beaucoup d'humour en y incluant des anecdotes amusantes puisque le papa de Megumi est créateur de jeu vidéo. Certaines de ses idées vont vous faire sourire et éprouver un brin de nostalgie. N'oublions pas que l'histoire se passe en 1985 ;).

Ce petit roman jeunesse, édité chez Didier jeunesse est une pépite à découvrir. Il a su me faire voyager et rêver en suivant Megumi et son fantôme. Les émotions sont sensibles. Les situations parfois cocasses. Mais l'enquête que poursuit Megumi sur le passé de son fantôme suit son cours avec logique et la jeune fille nous montre ainsi son grand cœur.

Le duo que forment ainsi Horatio le fantôme et son arrière...petite fille est très agréable à suivre et c'est avec regret que j'ai vu se terminer cette histoire profonde et poétique.
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Le dernier songe de Lord Scriven

Carandini est un journaliste, ou plutôt était. Un scoop sur la mauvaise personne et le voilà à dormir sur un banc et à se présenter à n'importe quelle demande d'emploi. Même si l'intitulé de celui dit "Gentleman cherche secrétaire particulier pour surveiller son sommeil. Se présenter au 30 Portobello Road et demander une théière". En y répondant il ne s'attendait surement pas à faire équipe avec un détective d'un genre un peu particulier. Effectivement son nouveau patron, M.Banerjee résout les affaires par les rêves!



Je remercie Babelio et la richesse de ses Masses Critiques pour cette lecture. Elle fut agréable bien que quand même ciblée pour un public plus jeune.

Nous avons une lecture fluide et rythmée. C'est facile à lire donc.

Les personnages sont vite attachants bien que la psychologie ne soit pas du tout développée. Peut être est-ce là que ça pêche un peu. Le roman manque un peu de profondeur. Nos héros restent superficiels, nous avons peu de choses sur eux et leur relation un peu simpliste. Néanmoins le couple Banerjee et Christopher marche bien, ils sont sympathiques.

J'avais assez peur que le concept "je ressout les affaires par le rêve" donne un aspect ennuyeux au récit voir qu'il se contente de résoudre le crime comme d'un coup de baguette magique. Finalement ça passe assez bien. Certains indices sont tellement gros que je me demande parfois pourquoi il a besoin de faire un rêve saugrenu pour les deviner mais bon...

L'auteur y met quelques rebondissements, essaie quelques retournement de situation, tente la carte de l'originalité avec cet enquêteur indien un brin particulier faisant du voyage onirique sa carte de visite. Au final c'est pas mal même si ça manque un peu d'émotion et de profondeur. Néanmoins pour l'age visé je pense que ce petit bouquin policier n'est vraiment pas mal fait.
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Sublutetia, Tome 1 : La révolte de Hutan

Nathan et Keren ont onze ans. Au cours d'une sortie scolaire, ils perdent leurs classes en ratant une rame de métro. Ils décident de rester ensemble et de prendre le train suivant. Mais celui-ci les conduit dans une station désaffectée. Perdus puis traqués, c'est à ce moment-là que les évènements vont les précipiter dans un monde insoupçonnable, celui de Sublutétia (sub pour en-dessous et Lutecia pour Lutèce, le nom de Paris à l'époque des Gaulois). En effet, ils se trouvent dans le même wagon qu'un promoteur qui met en danger ce monde souterrain où vivent d'une part un groupe d'orangs-outangs et d'autres part des humains qui ont décidé de quitter la surface à un moment de leur vie où ils ne se sentaient plus en phase avec la société et ses travers et qui sont prêts à se battre pour ne pas devoir y retourner. Les deux enfants, pris dans la tourmente, vont se découvrir, se rapprocher, s'entraider mais aussi faire des choix et en assumer les conséquences.

Mon avis : Je connaissais déjà très bien les éditions Didier Jeunesse pour ses albums, ses contes et ses ouvrages sur les comptines. Visiblement, il faudra également compter sur elles pour les romans : en choisissant "Sublutetia", premier livre d'Eric Senabre, elles ne se sont pas trompées. En le lisant, on ne peut s'empêcher de penser à l'univers de Jules Verne. Les descriptions montrent un véritable souci du détail, il y a beaucoup de scènes d'action qui nous entraînent comme dans un tourbillon, les dialogues entre les enfants sont pleins d'humour mais aussi parfois de sensibilité, au moment des confidences sur leur vie. Petite cerise sur le gâteau, l'amitié, l'entraide et le courage sont des valeurs mises à l'honneur.

Un plus aussi, l'auteur tient à jour un blog très complet et, par là-même, très intéressant qui ne peut que séduire les jeunes lecteurs (et peut-être étonner les adultes).

Public : à partir de onze - douze ans mais peut tenir en haleine les adultes.

Si vous voulez vous rendre sur le blog de l'auteur, Eric Senabre, vous pouvez suivre cette adresse :

http://www.sublutetia.com/blog/
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À la recherche de Mrs Wynter

Grâce aux éditions Didier Jeunesse, via net galley, j'ai eu le plaisir de lire : À la recherche de Mrs Wynter d'Eric Senabre, auteur jeunesse que j'apprécie beaucoup.

Mehdi doit se rendre à l’évidence : il est tombé fou amoureux de l’actrice Beryl Doncaster, alias Mrs Wynter, la sublime héroïne de la série des années 60 Talons hauts et veste de tweed.

Sauf qu’elle a plus de trois fois son âge… et qu’elle habite en Angleterre.

Qu’à cela ne tienne, Mehdi convainc sa meilleure amie, Julia, de traverser la Manche pour rencontrer son idole. Une idée aussi hasardeuse que folle, qui les entraîne dans un voyage plein de rebondissements… amoureux ;)

À la recherche de Mrs Wynter est un roman jeunesse farfelu, à savourer à partir de dix ans... avec un thé anglais, of course !

Medhi est un jeune garçon très attachant, amoureux de l'actrice Béryl Doncaster, héroïne d'une série anglaise qui passait dans les années 60.

Autant dire (vu que nous sommes en 1994 quand se déroule ce roman) que l'actrice n'a pas l'age d'être sa petite amie mais plutôt sa mère... ou sa grand-mère !

Mais tant pis, Medhi va au bout de ses idées en compagnie de sa meilleure amie Julia. Direction l'Angleterre, à la recherche de son idole. C'est le début d'aventures hautes en couleur et bourrées d'humour très anglais pour nos deux amis.

Julia est un peu plus terre à terre même si elle accepte d'aider son meilleur ami à rencontrer son idole. Elle sait pourtant qu'elle ne sera pas comme il l'imagine, toutefois après tout pourquoi pas.

J'ai aimé l'histoire, les personnages et nous avons là un roman jeunesse très sympathique pour petits et grands.

C'est un bel hommage à l'actrice Diana Riggs, qui nous a quittée il y a quelques mois, et qui restera pour plusieurs générations la fabuleuse actrice de Chapeau melon et bottes de cuir.

On retrouve aussi dans ce roman un joli clin d’œil à l'univers de Béatrix Potter.

À la recherche de Mrs Wynter mérite bien quatre étoiles et demie :)
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Le vallon du sommeil sans fin

Le vallon du sommeil sans fin de Eric Senabre est un roman jeunesse qui m'a été envoyé par les éditions Didier Jeunesse, via net galley.

Ce n'est pas la première aventure du détective des rêves Banerjee et de son fidèle assistant Christopher mais cela n'est franchement pas dérangeant. L'auteur explique bien les choses, il n'est pas obligatoire d'avoir lu le premier tome pour la bonne compréhension de ce second tome.

Banerjee et Christopher est un duo surprenant, totalement atypique. Ils résolvent des affaires grâce aux rêves de Banerjee, avouez que cela n'est pas banal :)

J'ai adoré l'ambiance So British qui se dégage de ce roman. L'histoire est originale et très bien ficelées.

Les personnages sont surprenants, on ne s'ennuie pas une seconde et l'ensemble donne un très bon roman jeunesse. Il est abouti et intéressera aussi les adultes amateurs de bons romans jeunesses.

J'ai découvert cet auteur il y a quelques temps avec Megumi et le fantôme. Vu que j'ai également beaucoup aimé Le vallon du sommeil sans fin, je le relirais de nouveau avec plaisir :)

Je mets un très joli cinq étoiles à ce roman, qui est une réussite.
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Megumi et le Fantôme

Comment mêler fantôme européen et esprit japonais (ou yokai) ? Avec une petite fille japonaise, mais avec de lointaines origines irlandaises et qui ramène de la verte Erin le fantôme d'un de ses ancêtres, lié à la terre de sa maison par une malédiction. Mais heureusement la débrouillarde Megumi a une petite idée pour le libérer. Sans compter qu'une loutre un peu particulière semble avoir des vues sur notre Irlandais immatériel...

Sous ses airs joyeux et un peu enfantin, ce livre aborde pas mal de thématiques. Courage et ténacité de la petite Mégumi, qui n'hésite pas à solliciter un universitaire pour l'aider dans ses recherches. Jalousie, aussi un peu, et le peu réjouissant (mais néanmoins, presque indispensable), harcèlement (qui prend vite fin, parce que les harceleurs étaient un peu con-con, ouf !)

Le livre est destiné aux enfants de 9-10 ans, et cela se ressent dans la narration et surtout les dialogues. Tout est dit, c'est parfois un peu artificiel tant il n'y a pas de zone d'ombre pour le lecteur. Ayant lu un autre roman de Senabre mais pour des plus grands, je sais que ce n'est pas sa manière d'écrire habituelle. C'est sans doute pourquoi je n'aime pas tellement les romans pour cette tranche d'âge, au niveau du style. L'histoire en elle-même est plutôt sympa, si vous avez des cadeaux pour des enfants aimant les histoires de fantômes, mais qui ne font pas peur !
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Katsuro le titan

Je remercie les éditions Didier Jeunesse pour l'envoi, via net galley, du roman jeunesse : Katsuro le titan d'Éric Senabre.

Miki est un peu inquiète pour son grand-père Katsuro. Dans sa maison de retraite high-tech, le vieil homme terrorise le personnel. Il affirme avoir été le célèbre Godzilla dans sa jeunesse et il continue de se comporter comme le monstre.

Surtout lorsqu’il croise un autre pensionnaire aussi fou que lui, Ryo, qui prétend de son côté avoir incarné le super héros Ultraman.

Pour calmer le jeu des deux grincheux qui passent pour des mythomanes, Miki propose à Eiji, le petit-fils de Ryo, de partir enquêter sur leurs soi-disant exploits cinématographiques.

Que va finalement révéler leur expédition sur le drôle de passé des deux grands-pères ?

Katsuro le titan est un roman jeunesse qui m'a permis de retourner à Tokyo le temps de ma lecture, à défaut d'y retourner en vrai. Comme toujours j'apprécie la plume d'Éric Senabre. On sent qu'il connait son sujet, la culture japonaise, et c'est toujours un plaisir de le lire.

Nous avons ici un roman épistolaire. Nous lisons les courriers électroniques de Miki, une jeune japonaise. Elle les envoie à Marcelle, sa correspondante française. Cette dernière ne répond pas, on a juste le récit de Miki.

C'est très vivant et j'ai beaucoup aimé le ton employé par la jeune japonaise. Elle est très respectueuse, explique énormément de choses concernant sa culture, sa façon de faire avec les anciens, sa façon de voir les choses.. Pour avoir été au Japon, j'ai retrouvé l'esprit qui y règne.

Au départ c'est un peu triste car nous avons deux vieux monsieur qui se prennent l'un pour un monstre, l'autre pour un super héros ! Ils mettent le foutoir dans la maison de retraite, se bagarrent, parlent mal ! Sont t-ils séniles ? Je vous spoile légèrement : en fait, pas du tout ! Ils ont bien toute leur tête, et ils ont tous les deux une bonne raison de penser cela. Évidemment, je ne vous en dirais pas plus. Il faudra les suivre dans Tokyo pour avoir le fin mot de cette histoire ;)

Miki, Eiji et leurs grands-pères vont vivre des aventures amusantes, surprenantes, que petits et grands vont prendre plaisir à découvrir.

Un robot accompagne tout le petit groupe pendant une partie de leurs aventures et il apporte un vrai plus.

L'adulte que je suis avait deviné certaines petites choses, mais cela ne m'a pas dérangé.

Katsuro le titan est un bon roman jeunesse que je recommande sans aucune hésitation et qui mérite bien cinq étoiles :)

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Sushi Crush

C’est toujours avec plaisir que je découvre un nouveau roman d’Eric Senabre, et celui-ci ne fait pas exception à la règle. Comme certains de ces précédents ouvrages Megumi et le fantôme ou bien Katsuro le titan l’action se déroule au Japon. Quatre adolescents se trouvent réunis autour d’un cuisinier, Takumi, qui a tout perdu : son avenir professionnel et l’amour de sa vie. Leur première mission, et pas des moindres : lui remonter le moral. Deuxième mission : l’aider à atteindre son but, reconquérir l’être aimée.

Nous croiserons dans ce récit enlevé une galerie de personnages haut en couleurs, hors normes, y compris ceux que les quatre amis (plus une tortue) rencontreront pour les aider. Trouver un local, trouver quelqu’un pour seconder Takumi, ce n’était pas forcément gagné, surtout que, et le romancier ne l’oublie pas, le Covid est passé par là et a eu des conséquences.

Les adultes peuvent s’avérer des alliés précieux même s’ils peuvent être un peu déroutés par la mission que les quatre amis se sont données. Et s’il est un message à retenir, c’est qu’accepter l’autre tel qu’il est, même s’il ne rentre pas dans les cases, est important.

Sushi crush, un roman à déguster.
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Sublutetia, tome 3 : Le ventre de Londres

Dernier tome de cette trilogie passionnante !

Afin de trouver un remède pour son demi-frère Titus, Nathan et son père doivent partir à Londres, à la recherche d'une nouvelle ville souterraine, Avalon/Sublondinium. Keren sera bien évidemment de la partie, d'autant plus que ce monde est en danger : des pirates des temps modernes veulent se l'approprier. Heureusement, la petite troupe d'aventuriers trouvera des aides inattendues de londoniens assez loufoques...

J'aime beaucoup cette série et je me suis attachée à ses deux héros liés par une profonde amitié.

Le rythme est soutenu, toujours sans temps morts et cette fois-ci, j'ai apprécié découvrir Londres et son mystérieux cimetière de Highgate où l'on y croise des esprits célèbres (dont celui de Conan Doyle !). Avalon est un monde similaire à Sublutetia mais qui s'est développé de manière complètement différente.

Un roman réussi qui clôture parfaitement cette trilogie !
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Sublutetia, Tome 1 : La révolte de Hutan

Lu à voix haute en décembre 2018



Sublutetia fait partie de ces romans qui forcent l’admiration ! L’histoire de Nathan et de Keren est des plus improbables – disons qu’elle implique le métro de Paris, un monde souterrain insoupçonné, aussi utopique que vulnérable, une disparition inexplicable, un certain nombre de prouesses technologiques, une horde d’orangs-outans et une course contre la montre effrénée… Et pourtant, aussi incongrue que cette association d’éléments puisse paraître, chaque parcelle du roman d’Eric Senabre est crédible. Ce livre nous a happés et, pendant cette lecture, nous avons vécu au rythme des aventures palpitantes de Nathan et de Keren…



Il faut bien admettre qu’en ce mois de décembre, nous venons de découvrir in extremis ce qui nous restera en mémoire comme l’une de nos lectures les plus marquantes de l’année. Il s’agit-là d’un excellent roman d’aventures dont les rebondissements incroyables nous ont fait tour à tour trembler et vibrer. Mais ce n’est pas que ça. L’univers steampunk de Sublutetia est fascinant et animé de débats politiques passionnants. L’auteur a fait un travail impressionnant (digne du meilleur Jules Verne !) pour le rendre crédible et intelligible. Le résultat a beaucoup inspiré mes garçons qui ont pris un plaisir fou à imaginer Sublutetia, par exemple en s’efforçant de calculer à quelle distance elle se trouve de la surface de la terre ou en se prenant au jeu de l’inventif Eric Senabre en imaginant des machines à air comprimé. Les protagonistes sont travaillés, aux prises avec de vrais dilemmes, ce qui rend l’intrigue plus intéressante encore… À travers Sublutetia, Eric Senabre évoque avec beaucoup d’intelligence l’histoire de Paris, la modernité, les dérives de la technique et de la consommation, la quête de sens, mais aussi les relations entre humains et animaux. Ce roman nous a beaucoup donné à réfléchir et a suscité de multiples discussions en famille. Que demander de plus ?



Le tome 2 a été réclamé à peine ce premier volet refermé… Comme nous ne l’avons pas sous la main, nous nous sommes jetés sur Le dernier songe de Lord Scriven pour patienter !
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À la recherche de Mrs Wynter

« Il faut être fou, comme beaucoup d'autres ». C'est Molière qui le disait. Et Mehdi est un peu fou. Il est fou amoureux de Mrs Wynter, ou plutôt de l'actrice qui l'interprète Beryl Doncaster. Mais voilà : depuis la fin de la série, elle s'est éclipsée, astre lunaire préférant l'ombre à la lumière. Personne ne sait où elle vit, ce qu'elle fait. Mehdi, passionné, après maintes recherches, tient une piste et tient à aller jusqu'au bout, et pour cela, il a besoin de l'aide de sa meilleure amie.

L'action se passerait de nos jours, Mehdi utiliserait toutes les ressources d'internet. L'action se passe dans les années 90, et il doit se servir des moyens de cette époque pas si lointaine où il fallait user de ses godillots, de son sens de l'observation et de quelques techniques d'interrogatoire digne …. Eh bien d'un adolescent. Persévérance est son maître-mot.

Cela pourrait être flippant, cela ne l'est pas, parce que Mehdi est à la fois prête à aller au bout de la moindre piste et lucide, aussi lucide qu'un amoureux transi peut l'être, sur sa situation. Dois-je dire que ce qu'il vivra en Angleterre ne sera pas du tout ce à quoi il s'attendait ? Je pense que je peux le dire sans trop spoiler, dans ce roman-hommage à la grande Diana Riggs.

Et n'oubliez pas : « Vous ne pouvez pas imaginer la férocité qui sommeille dans le coeur d'un lapin qui a travaillé à la City ».
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Les Spectres de Draven School

Tommy, Christabel, Vidya et Algie sont élèves à Draven School, un pensionnat anglais. Ils sont amis et n'hésitent pas à faire les quatre cents coups. Mais, ils se font collés la veille de Noël et doivent nettoyer tout le manoir pour pouvoir rentrer chez eux. Cependant la tâche est longue et ennuyeuse et ils visitent une des chambres des professeurs.... et c'est le début du cauchemar. Sans le vouloir, ils libèrent six fantômes qui vont prendre possession de personnes vivantes pour revivre pleinement comme avant. Ilne s'agit pas de n'importe quel spectre puisqu'on a par exemple la non moins célèbre Margaret Thatcher. Comment faire pour renvoyer ces fantômes dans l'au-delà ?

J'aime beaucoup les histoires de fantômes, pour me faire peur et frissonner. Cette bande d'amis est très sympathique, même si quelques secrets se dressent entre eux. Peu de temps morts, il faut être constamment aux aguets avec les réflexions de chacun et les apparitions des fantômes. Ce roman jeunesse est aussi l'occasion de faire un point sur les moments forts de l'histoire anglaise, à peu toutes les époques, on passe de personnages royaux à d'autres écrivains. Donner une voix à ces personnes est assez amusant et contrebalancent bien les moments glaçants. En plus, la fin de cette histoire est travaillée avec une fin qui fait penser à celle de célèbres romans policiers... A part, au début, où l'auteur rappelle fréquemment qu'on était en Angleterre, c'est un roman très agéable à lire, entre frissons, rire et quelques leçons d'histoire anglaise.

#NetgalleyFrance #LesspectresdeDravenSchool
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Le jeu d'Hiroki

J’ai adoré ce roman, d’une centaine de pages. Il se lit rapidement et sera très abordable pour les plus jeunes. J’espère le trouver dans la librairie dans laquelle nous faisons les acquisitions avec ma collègue à la rentrée, je pense qu’il a une belle place dans les rayons de notre bibliothèque, et qu’il plaira beaucoup.



J’ai beaucoup aimé le fait que le roman se déroule au Japon, et que l’on soit entouré d’éléments issus de la culture japonaise : on trouve au fil du récit beaucoup de vocabulaire, et des définitions à la fin de chaque chapitre. On a l’impression de voyager avec Hiroki et Emiko.



L’amitié entre les deux personnages principaux (j’aime penser qu’Emiko est un personnage principal) est adorable, pleine de tendresse, un vrai bonheur.



Concernant la fin, j’avais peur que l’auteur nous laisse sur ce qui s’était passé avant l’épilogue, mais je suis contente de voir que l’épilogue répond aux questions que je me posais sur Minori, tout en laissant la possibilité au lecteur de se faire son propre avis sur la suite de l’histoire.



Après lecture, j’ai noté quelques détails négatifs (en creusant) : au niveau de l’intrigue, c’est parfois incohérent. Je m’explique : les enfants ont dix ans, et l’oncle d’Hiroki accepte de faire un voyage de plusieurs heures avec eux sans demander de justification. Quel adulte aurait accepté ? De plus, j’ai noté quelques coquilles orthographiques et typographiques (de l’italique quand il n’en fallait pas, une faute d’accord : mais il est tout à fait possible que je me trompe).



Dans l’ensemble, c’était une très belle découverte, et je remercie les éditions Didier Jeunesse de m’avoir accordé leur confiance !
Lien : https://unbouquinetuncafe.wo..
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Megumi et le Fantôme

Entre l'Irlande et le Japon, ce petit roman jeunesse m'a fait voyager.

Le personnage de Megumi est attachant même si assez lisse dans son caractère, très attachée à sa famille et, de fait, à Horatio.

J'ai aimé la douceur de l'intrigue, le côté détente qui ressort de cette lecture comme se poser devant le lac et contempler la majesté de la Nature et de ses habitants plus ou moins visibles.

Les petites touches de légende familiale et de traditions japonaises sont très bien amenées et ce livre aborde aussi par moments et toujours par touches des thématiques plus graves comme le remord, le harcèlement, l'isolement.

Le tout reste très abordable pour de très jeunes lecteurs et une introduction au monde des esprits et à leurs différentes incarnations selon les pays.
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La seizième clé

Ce nouveau roman d’Eric Senabre est déjà en soi un plaisir car ceux qui ont lus ces précédents romans retrouveront l’atmosphère sombre, fantastique, et poétique qu’il impulse par son écriture dense et son appétence à l’aventure et au fantastique. Ici, avec la seizième clé, Oswald a l’aube de ses 16 ans nous entraîne dans un véritable escape game grandeur nature dans un manoir rempli de surprises, d’indices et de complexité. Ce manoir restera d’anthologie et donne souvent la possibilité de s’y perdre mais le final est à la hauteur de la complexité de l’intrigue. Un belle lecture !

#netgalley #laseiziemecle
Lien : http://www.liresousletilleul..
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La seizième clé

Il n’est pas un peu insupportable, Oswald ? Il faut dire que tous se plient à ses caprices, qui lui permettent de développer son rare talent pour la poésie, talent qui le pousse à inventer une langue afin de mieux servir sa prosodie. Il a tout de même de légers soucis, Oswald : des criss de migraine très douloureuses, des malaises, et parfois, l’impression que des événements lui échappent. Il faut dire aussi que sa vie est plutôt curieuse : il a des professeurs, un personnel entièrement dévoué à son service, mais aucun camarade de son âge. Autre fait caractéristique : à chaque anniversaire, il est soumis à une cérémonie des clefs, à laquelle succède, invariablement, un malaise assez important. Beaucoup de mystère donc, pour un adolescent qui ne manque pas de curiosité.

Puis, un jour paf ! l’accident, la mouche dans le lait : un instrument oublié dans sa chambre lui permet de soulever un léger pan du mystère, et une rencontre étonnante lui éclaire encore plus l’esprit – mais pas forcément celui du lecteur.

Oui, c’est une intrigue complexe que nous présente ce roman, jouant sur le temps et sur l’espace. Je ne dis pas qu’elle n’est pas facile à suivre, je dis simplement qu’il faut être bien accroché pour suivre les distorsions et les télescopages dont l’auteur sait si bien jouer, les intégrations et les absorptions aussi. Il faut l’être aussi pour comprendre les enjeux du roman, qui nous montrent jusqu’où l’on peut aller au nom de la science, et de ses intérêts personnels. Fait intéressant, les arts sont montrés comme étant aussi importants que les sciences, quoi qu'en pensent certains esprits chagrins.

La seizième clé est un roman virtuose, très réussi.
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La semeuse d'effroi

Je suis fan d’Eric Senabre, et ce, depuis la sortie d’Elyssa de Carthage en 2015. J’ai lu, depuis, tous les livres qu’il a écrit à ce jour, il est donc évident que j’aurai envie de lire La semeuse d’effroi. Je tiens cependant à avertir d’entrée de jeu, cet avis est mon avis et n’engage que moi.

Dans ce Paris de 1926, nous découvrons des personnes anti-conformistes. Rodolphe, par exemple : il a coupé les ponts avec sa famille. Il n’a avec eux que des relations réduites au strict minimum, lui qui entend vivre comme il le veut. Provocateur ? Non. Du moins, pas dans le sens où l’on pourrait l’entendre : il entend vivre comme il le veut, sans se soucier du regard des autres. Et, dans ce Paris de 1926, ce n’est pas si facile que cela. Il est le tuteur de Sophie : ses parents sont morts lors d’un événement tragique. Heureusement, son père avait choisi un homme fiable, dénué de tout préjugé comme parrain pour sa fille. Oui, Sophie est métisse, française par son père, chinoise par sa mère, et si, de nos jours, certains ont encore du mal avec le métissage (non, je n’exagère pas), autant vous dire qu’en 1926, c’était bien pire. Ce n’est pas que le racisme était décomplexé, c’est plutôt que personne ne semblait s’en offusquer, pas plus que de l’antisémitisme – Rodolphe est juif.

Aussi, quand Rodolphe est accusé de meurtre, il y aura peu de mondes pour le défendre. Mais Sophie, en dépit de tout ce qui lui arrive de son côté, ne baissera pas les bras, et entreprendra de prouver l’innocence de son parrain. Comment ? En devenant une semeuse d’effroi.

J’ai eu l’impression que le roman rendait hommage aux saltimbanques, aux acrobates, au théâtre de Guignol, ou de grand guignol, bref, à tous ces artistes que certains ne considèrent pas comme des artistes, ces personnes qui nous divertissent tout en maîtrisant parfaitement leur art. J’ai aimé aussi la point de fantastique qui apparaît dans ce roman et qui me semble une des caractéristiques de l’écriture d’Eric Senabre.

Je terminerai par le début : la scène initiale donne immédiatement le ton !
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