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3.23/5 (sur 194 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Ixelles , le 22/09/1947
Biographie :

Patrick Roegiers est un écrivain, directeur de théâtre, comédien, dramaturge et metteur en scène.

Belge de naissance, français depuis septembre 2017, il vit en France depuis 1983.

Il entre en 1964 à l'Institut des arts de diffusion (aujourd'hui installé à Louvain-la-Neuve) pour y suivre une formation de comédien et en sortir diplômé en 1968. Il débute comme comédien dans divers théâtres dont le Théâtre royal des Galeries (où il est engagé pour trois ans) ou le Théâtre national de Belgique (où Jacques Huisman l'engage comme lecteur) et commence à écrire pour le théâtre.

Metteur en scène et directeur du Théâtre Provisoire à Bruxelles, c'est à la suite de la suppression de la subvention à cet établissement qu'il quitte la Belgique et s'établit en 1983 à Paris où il est critique littéraire au "Matin de Paris" et critique photographique à "Révolution" de 1983 à 1985.

Il est ensuite critique photographique au journal "Le Monde" où il publie 500 articles de 1985 à 1992, puis tient une chronique photographique dans "Le jardin des modes" de 1990 à 1995.

Le retour de Patrick Roegiers à l'écriture pour le théâtre, annoncé par "La servante de Dürer" qu'il écrit en 1999 pour la comédienne Hanna Schygulla, se confirme en 2001 avec sa pièce "Vésale" mise en scène par Philippe van Kessel au Théâtre national de Belgique. En 2011, il écrit "La Femme de l'homme au chapeau boule", comédie picturale sur Georgette et René Magritte.

Patrick Roegiers est l'auteur de plus de vingt ouvrages sur la photographie. À partir de 1990, il publie neuf romans aux éditions du Seuil, dans la collection Fiction & Cie, dont "La Nuit du monde" (2010).

En décembre 2012, il entre aux Éditions Grasset et conçoit une vaste épopée, anachronique, lyrique et jubilatoire, "Le Bonheur des Belges". En 2015, dans "L'autre Simenon", il reconstitue l'itinéraire de Christian Simenon, le frère inconnu de l'écrivain. "Le roi, Donald Duck et les vacances du dessinateur" est paru en 2018.

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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (84) Voir plus Ajouter une citation
Georges était un gagnant. Dans la vie, il remportait tous ses combats. Georges n’était pas fait pour la boxe. Il était fait pour écrire. Christian n’était pas de la même race que lui. C’était un perdant.
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Les jours se ressemblent. Garde-toi de les confondre.
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L'ire de Beaudelaire
Fustigeant la sacro-sainte hospitalité des Belges, qui tous "sans exception ont le crâne vide", il pourfend d'un même élan la Senne ("un excrément qui coule"), le Roi ("un automate en hôtel garni"), Wiertz '"Qu'est-ce que Bruxelles fera de tout cela après sa mort?") et même Rubens ("un goujat habillé de satin").
N'échappe à sa vindicte que Félicien Rops, son ami, qu'il décrète "aussi haut que la pyramide de Chéops".
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Si Platon pensait que la beauté figurait la splendeur du vrai, Arbus affirme que si la vérité est toujours belle, la beauté en revanche n'est pas toujours vraie.
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"Chaque famille a un cadavre dans l'armoire..."

Georges Simenon
"Les sœurs Lacroix". 1938
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Tout est moderne à cette époque. le design, le bowling, le juke-box, les machines à sous, les surboums, la musique rock, les magasins, les fringues; les livres, les bagnoles, le scooter acheté par les parents, la circulation, les idées, le langage, la prostitution, le capitalisme, la culture de classe, les grands ensembles, le confort ménager, les cadres moyens, la presse du coeur, les routes et les encombrements du week-end, la bombe H, le new-look, la pointe Bic, les potages en sachet, le tourne-disque Teppaz, le Tergal, l'autostop et les gadgets de toutes sortes. C'est une véritable obsession. Chaque époque parle de son époque.
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- Tu ne devines pas ?
- Je donne ma langue au chat.
- A Houte-si-Plout !
- Drôle de nom !

Cela vient du meunier au moulin à eau qui attend la pluie pour se mettre à l'ouvrage. Il écoute "s'il pleut" ou "si plout" en wallon. C'est un trou perdu. En français, Foufnie-les Berdouilles, Foufnie-les-Oies ou Trifouilles-les-Chaussettes. Et "Bachten de kupe", en flamand. Ce qui veut dire le bout du monde ou, pis, la fin du monde. Quelle histoire !
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La manière la plus simple de tuer quelqu'un, c'était de le dénoncer. On dénonçait par frustration, par vengeance ou par intérêt. On dénonçait un secret. On dénonçait pour des bottines ou un bonnet. Une motte de beurre, un bout de savon noir, une côtelette de porc ou un demi-kilo de pommes de terre. Un coiffeur dénonçait ses clients. Un chien dénonçait son maître.
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Je vois une maisonnette de briques rouges, à la façade jonquille, à six fenêtres, avec des volets bleus et des bacs de géraniums, qui ressemble à un dessin d'enfant. Est-ce moi qui l'ai fait ? Je m'approche à pas comptés. Il n'y a pas de sonnette ni de nom et la porte d'entrée n'a pas de clinche ni de serrure. Je frappe. Toc-toc-toc. Personne ne répond. J'entre. Quelle charmante maison, me dis-je. Il fait bon ici. Tout est très beau. Que de jolies choses ! Quel cadeau pour les yeux ! Au centre du salon, à côté de bocaux remplis de friandises (dragées, nougats, pralines, sucettes), trône sur un guéridon un gâteau d'amandes, de crème pâtissière, de sucre et de liqueur, avec un petit carton où je lis : «C'est pour toi».

Et soudain retentit une voix terrible.
- Qui est dans la maison ?
- C'est moi, dis-je.
- C'est un lieu sans adresse. Entre.
- Je suis déjà dedans.
- Tu es ici chez toi. D'où viens-tu ?
- D'une autre planète.
- Très drôle.
- Je fais ce que je peux.
- C'est toi qui fais tourner le monde ?
- Il tourne bien sans moi.
- Et c'est à cette heure-ci que tu rentres ?
- Il n'est jamais trop tard.
- Approche donc.

J'avance sans dire un mot, semblable à l'oiseau qui répond à l'appel de l'appeau. Tout à coup elle apparaît. Elle ne porte pas une robe à fleurs, une robe de rêve ou tachée de sang, une robe de mariée ou un sac qui gonfle avec le vent, ni une ample robe mauve et un gilet vert anis aux manches larges, une robe cloche ou une robe à lignes qu'elle a elle-même confectionnée, une robe de Cendrillon du Nord, avec un tablier de femme de ménage, ni une robe extravagante comme Séraphine qui porte aussi une tenue d'internée et peint le rouge avec du sang de porc mêlé à de la cire de cierge, et s'exclame d'une voix forte.

- Ah, te voilà !
- Oui, me voilà.

Et je ne lâche plus un mot. Je la reconnais sous son faux crâne, avec ses pommettes rosies comme des rainettes, ses yeux bleus malicieux, son sourire enfantin, son nez de carotte et sa tignasse acajou, sa robe à rayures et sa sacoche, son accent belge à couper au couteau qu'elle accentue à souhait. Quelle actrice ! Lourde, un peu voûtée, chaude comme une baraque à frites, mégère pistachue, harpie fessue, carabosse hideuse, gorgone glapissante, qui pourrait être Médée, elle est le personnage de son film Quand la mer monte.
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Anticollaborationniste de gauche, huguenot hédoniste et jouisseur ascétique, helléniste moraliste, impitoyable impie, pécheur eucharistique au sourire spermatique et suintant l’encaustique, Gide, persifleur comme un charmeur de serpent, était homosexuel. (p. 250)
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