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La nuit des temps

Voilà un livre que j'ai lu il y a très très longtemps. Mais comme je ne jette rien et surtout pas un livre, je suis retombée dessus il y a peu.

Je me souviens avoir adoré découvrir l'histoire et je l'ai ressorti pour le faire lire à mes enfants. Au final, je l'ai relu, pas eux. J'ai mûri, l'histoire me.semble un peu plus classique qu'à mes 16 ans mais j'ai tout de même passé un bon moment.

Passons donc à l'histoire...

Alors, dans "La Nuit des temps" de Barjavel, deux scientifiques découvrent un couple humain congelé depuis des millénaires sous la glace (et la roche!!!) épaisse de l'Antarctique. Le récit raconte leur réveil et la quête pour comprendre leur histoire et leur savoir, mettant en lumière des découvertes scientifiques parfois surprenante (le mange-machine, quelle découverte !) ainsi que des dilemmes éthiques. Entre passé et présent, ce roman de SF évoque les thèmes de l'amour, de la responsabilité et de la survie de l'humanité. Il met également en évidence notre individualité et notre égoïsme (personnel ou étatique) qui conduit inévitablement à notre perte...
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Les mystères de soeur Juana, tome 1 : Mort au..

Nous sommes au Mexique, au XVIIe siècle, et croyez-moi, cela a son importance. Nous avons beau être au Mexique, ceux qui détiennent le pouvoir, ce sont les espagnols. J’admets avoir fait un saut du coq à l’âne et avoir pensé à la Californie de Zorro, à ses nobles qui envoient leurs rejetons étudier en Espagne, au poids (plus discret) de ce pays. Ici, il n’en est rien : l’Espagne décide, l’Espagne envoie l’inquisition (et pour tous ceux qui emploient ce terme à tort et à travers, renseignez-vous sur ce qu’était vraiment l’Inquisition).

J’anticipe ? Un peu. Pas tant que cela. Nous sommes plongés dans une situation déjà bien compliquée au début du roman, des morts suspectes ont eu lieu, le couvent est tout sauf le havre de paix qu’il devrait être. Aussi, quand Alina prend le voile contre son gré (combien de jeunes filles y ont été contraintes ?), elle découvre non seulement les règles du couvent qu’elle doit intégrer très vite sous peine de pénitence, mais aussi des silences qui en disent plus longs que les paroles. Parce que les soeurs ne peuvent parler, ne peuvent dire l’horreur qu’elles ont vécu, ne peuvent dire non plus les cauchemars que certains font, très régulièrement. Que se passe-t-il dans le couvent de San Jerónimo ? Que se passe-t-il réellement ?

Une des soeurs, pourtant, retient l’attention d’Alina, devenue soeur Elena : soeur Juana. Elle a réellement existé. Elle était réellement autrice, une des rares voix de femmes qui est parvenue à s’exprimer à cette époque. Elle est excentrique, c’est à dire qu’elle aime lire, qu’elle aime se cultiver, qu’elle aime expérimenter – autant dire qu’elle suscite l’horreur chez les plus conservatrices des soeurs. Pourtant, la vie au couvent pourrait presque être agréable : l’on y mange très bien ! Ce n’est pas grâce à la soeur chargée de la cuisine, non. Ce sont toutes les domestiques qui veillent en cuisine, toutes celles qui n’appartiennent pas à la même classe sociale, c’est à dire les indigènes, les métisses, les noires, toutes celles qui n’auront jamais le droit de devenir religieuse, à cause de leur naissance. Oui, les espagnols ont fait main basse sur leurs terres et les ont réduits au silence. Ils leur ont aussi interdit de pratiquer leur religion. Pourtant, ce qui se passe dans le couvent de San Jerónimo ressemble fortement aux rites qui étaient pratiqués auparavant. Que se passe-t-il donc ?

Juana, Alina et Matea, sa domestique indigène, elle qui pour la première fois de sa vie dort dans un lit et mange à sa faim, mènent donc l’enquête. Ce n’est pas facile parce que, clairement, leurs vies sont en jeu – leurs vies, et plus encore. En survolant certains critiques, j’ai découvert que des lecteurs étaient étonnés par les châtiments corporels que s’affligeaient certaines religieuses. Pour ma part, je l’ai su très tôt (avantage d’avoir grandi dans une famille qui n’était pas anticléricale par accident), et si je ne l’avais pas su, notre professeur de français nous en avait parlé en 4e – ne pas se contenter d’enseigner l’orthographe, la grammaire et la conjugaison était important pour lui. De même, le caractère inquisiteur des prêtres confesseurs ne m’a pas surpris plus que cela – je me demande ce qu’est devenu cet étudiant qui collectionnait les livres religieux du XIXe siècle, dont les manuels de confession, je me demande aussi si, depuis les années soixante, les pratiques ont évolué (à Rouen, en tout cas, il est toujours possible de se confesser).

Ai-je besoin de dire que ce que les trois femmes découvriront n’est pas joli-joli ? Je ne crois pas. Mais pouvait-on en douter ? L’épilogue nous montre les « changements » qui ont eu lieu dans la communauté après la résolution de l’enquête. J’aimerai bien que la bibliothèque municipale acquière le tome 2, voire le 3 de cette série.
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Trois vies par semaine

Belle écriture comme toujours avec cet auteur mais l’histoire est monotone sur la fin car longue de détails pour en arriver à une conclusion comprise beaucoup plus tôt.

Cela reste néanmoins un bon roman dont on a envie de connaître la fin très vite.
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