AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet



    Bibalice le 17 septembre 2018
    Un Nobel de l'imaginaire ? 

    En cette saison des prix, il y a fort à parier que les auteurs de l'imaginaire (SF, Fantasy, Fantastique...) repartiront  les mains vides, que les écrivains de littérature dite « blanche » s’ accapareront une nouvelle fois toutes les récompenses (même si un prix alternatif en parallèle au Nobel a bien tenté de mettre l'imaginaire un peu plus en avant)... 

                                           

    Et si... 

    Et si on imaginait un instant que le Nobel récompense cette année un auteur de l'imaginaire ? Et si on profitait de l'imagination débordante des lecteurs pour attribuer collectivement le Nobel de littérature à un auteur de dystopies pas si lointaines, de mondes glacés envahis de robots tueurs ou de chansons de geste racontant les exploits d'un Orc ? 

    Pour qui voteriez-vous ? 
    On vous propose un jeu : Vous faites partie du comité du prix Nobel et vous devez donner votre voix à un auteur de littératures de l'imaginaire. Seule condition : L'auteur doit être vivant et vous devez argumenter votre choix. 

    L'auteur peut écrire dans n'importe quel genre ou sous-genre du fantastique, de la SF ou de la fantasy.


    On fait gagner Une Babelio Box spéciale Imaginaire pour l'auteur de l'argumentaire qui séduira le plus le jury Babelio (composé de Mathilde, Nicolas & Pierre :) )

    Pour participer il suffit de donner donc le nom en réponse à ce post et en argumentant. Fin du concours lundi 22 octobre. 


    Alors quel auteur proposeriez-vous  ?? 
    Fifrildi le 17 septembre 2018
    Chouette idée  je propose donc Robert Silverberg (né en 1935) qui est un des derniers auteurs - encore vivant - de l'âge d'or de la SF&F. 
    Son oeuvre est très prolifique et encore fort apprécié de nos jours. Ses romans sont toujours très actuels dans les réflexions qu'ils amènent. 
    Il a reçu le prix Hugo (4 fois), le prix Nebula (5 fois) et le prix Locus (9 fois). Il fait un très bon candidat il me semble. 

    J'en profite pour faire la promo :

    - de notre groupe : 2018, l'année Silverberg

    - de notre liste : 2018, l'année Silverberg

    - de notre LC : Roma Aeterna



    Merci pour le concours et belle journée.
     le 17 septembre 2018
    Comme je ne joue pas ;-) je propose Philip K. Dick   à titre posthume pour l'ensemble de son œuvre.
    Est-ce qu'un autre auteur de l'imaginaire a autant  été utilisé par les scénaristes du cinéma? et pourtant il décède quelques jours avant la première du premier film inspiré de ses écrits : Blade Runner / Les androïdes rêvent-ils de moutons électriqu...   ? Avec quelques dizaines de films tirés de ses romans, son chef d’œuvre, Ubik  , fait tellement peur que tous les projets de réalisation ont échoué ou avorté.
    Mais les roboticiens étant en passe de réussir le développement d'un circuit Ubik   , Philip a t'il vraiment disparu?
    Millencolin le 19 septembre 2018
    Bonjour,

    Je vote pour le fascinant Christopher Priest, né en 1943, qui n'est autre que l'auteur du chef d'oeuvre de la SF Le Monde inverti, et également du plus populaire Le Prestige adapté avec brio au cinéma.
    Souvent comparé à l'immense Philip K Dick pour son approche de la réalité, son traitement et sa déformation, il est capable de nous faire voyager dans un univers onirique tout en nous faisant réfléchir sur le monde qui nous entoure et la perception que nous en avons. Il maîtrise à la perfection l'art de la métaphore et de la symbolique, et aime jouer avec son lecteur, permettant bien souvent plusieurs lignes de lecture et d'interprétation de ses oeuvres.
    Son œuvre gravite essentiellement autour de ces thèmes : le caractère trompeur de la mémoire et de la subjectivité, l’ambiguïté de la littérature, des textes et des témoignages, la relativité des points de vue sur le monde, les doubles, les illusions et les différentes formes d'altération de la réalité.

    Il a reçu 5 prix British Science Fiction, 2 grands prix de l'Imaginaire, 1 prix World Fantasy,1 prix Arthur C. Clarke, 1 prix Utopia, et enfin 1 prix John Wood Campbell Memorial.
    Il fait donc un excellent candidat il me semble.

    En vous remerciant.

    Bonne journée.
    Fifrildi le 19 septembre 2018
    Millencolin  pourquoi ne suis-je suis pas étonnée par ta proposition?  
    Belle argumentation!
    Millencolin le 19 septembre 2018
    Fifrildi a dit :

    Millencolin  pourquoi ne suis-je suis pas étonnée par ta proposition?  
    Belle argumentation!


    Ha ha et bien je n'ai pas été assez rapide pour avoir le loisir d'hésiter avec Silverberg.
    Je te remercie, et j'avoue m'être un peu inspiré de la tienne
     le 19 septembre 2018
    Bonjour, 

    Pour ma part, je propose Bernard Werber.

    J'ai lu presque tous ses livres et je suis admirative de son oeuvre.

    Il sait explorer et nous faire découvrir des mondes inconnus (de l'espace à l'Au-delà, en passant par des répliques inconnues de notre Terre manipulées par des élèves-dieux).

    Il sait faire parler les créatures qui n'ont pas de voix (des fourmis à notre chère planète bleue en passant par les chats).

    De la Voix de la terre au Papillon des Etoiles, sous les yeux du Père de nos Père, il sait nous faire réfléchir sur notre condition, sur notre devenir, sur notre passé et notre futur.

    Au travers de son oeuvre, c'est l'Homme avec un grand H, l'Humain, qui est présenté sous toutes ses coutures, avec ses forces, ses faiblesses, ses tentations et son potentiel.

    C'est une belle idée d'attribuer notre Nobel à un auteur de l'imaginaire. C'est un genre qui mérite d'être reconnu, tout autant que les autres. Et je trouve que Bernard Werber représente bien la littérature de l'imaginaire.

    Merci Bibalice
    Fifrildi le 20 septembre 2018
    Millencolin      merci   en fait,  je voulais choisir Poul Anderson... mais il est mort   qu'il repose en paix dans la mer des Salish! 
    Christopher Priest est un très bon second choix 
    secondo le 20 septembre 2018
    Je propose Le KING, Stephen KING pour le Nobel du fantastique.

    Stephen Edwin KING est un enfant surdoué(et en surpoids)  touché par la grâce des sorcières de Salem qui écrit très tôt, peut-être pour surmonter l'abandon de son père qui est parti en ne lui laissant qu'une malle remplie de littérature SF en guise d'héritage ou d'indice dans le grenier.

    Stephen Edwin KING est un jeune adulte torturé, enseignant et concierge à ses débuts,  jeune papa fauché par la Brume alcoolique, qu'a bien failli jeter Carrie aux ordures. Heureusement Tabitha, sa femme pour toujours,  a sauvé son premier best-seller des épluchures !

    Depuis Stephen Edwin KING a enchaîné les succès littéraires et il est devenu le véritable "maître en fantasmagories" comme l'écrit si bien Rimbaud dans sa "saison en enfer".

    Son Shining a fait le tour de la terre et la plupart de ses livres sont scénarisés avec plus ou moins de bonheur terrifique par des réalisateurs de série B ou par des maîtres comme Brian De Palma, Stanley Kubric, David Cronenberg ou John Carpenter.

    Stephen Edwin KING a un double qui n'a que La peau sur les os, Richard Bachmann qui décrit aussi bien que lui les mondes parallèles mais qui semble légèrement maudit.

    Pour toutes ces raisons, et pour toutes les heures délicieusement horribles et hautement fantastiques que nous avons passé avec lui, en tête à tête littéraire au Simetierre, je propose le KING, Stephen Edwin KING.
    kade_read le 20 septembre 2018
    Malgré le large choix possible, je resterais sur un auteur très connu. 

    Philip Pullman  

    À mes yeux, ses œuvres sont loin d'être suffisamment reconnues. Ce que j'aime chez cet auteur, ce sont ces univers fournis qu'il nous propose toujours. C'est un conteur. Mais pas n'importe lequel. Il n'essaie pas de faire évoluer son jeune public dans un monde utopique. Ses intrigues, bien que destinées à un public très jeune, révèlent toujours des réelles difficultés de la vie (amour perdu, mort, abandon ... ). C'est un rêveur réaliste qui a envie de partager ses rêves les plus fous. 

    Parler d'imaginaire sans parler de lui serait une erreur, car peu d'univers sont aussi précis et aussi bien décrits que les siens. 

    Il mérite largement le Nobel pour son imagination débordante. Certains s'en seront inspirés, mais aucun (que j'ai lu, du moins) n'est arrivé à sa cheville. 

    Il reste incontestablement le meilleur auteur fantasy pour enfants. Le seul qui soit parvenu à réellement transporter mon moi-adulte dans ses histoires. Même du haut de mes vingt-huit ans, il a réussi à éveiller mon âme d'enfant. Merci à cet auteur, tout simplement. Pour sa justesse, sa finesse et son honnêteté.

    Merci pour ce concours qui nous permet de défendre nos auteurs favoris. 
    lalahat le 20 septembre 2018
    J'ajouterai Dean Koontz aux précédentes propositions. Je viens de découvrir cet auteur qui s'inscrit dans la famille des "grands" de ce genre, comme Lovecraft et E.A. Poe. Son roman Fear nothing à l' écriture, riche en métaphores, est volontiers poétique. J'ai surtout aimé son autodérision et son humour, ses personnages ( humains et animaux ) sympathiques et attachants.
    manahune le 20 septembre 2018

    Je proposera Liu Cixin  


    C'est un excellent auteur de Science Fiction contemporain. D'une part il apporte un vent de fraîcheur et de renouveau à la Science Fiction. La trilogie du problème à trois corps ( On attend avec impatience la traduction du T3) est passionnante. De la bonne Hard Science mêlant Astronomie, Astrophysique, Nanotech, Jeux vidéos, ... et  s'étalant sur une période temporelle vaste (de la révolution culturelle à quelques centaines d'années dans le futur. Je le compare volontiers au Cycle Fondation d'Asimov.


    Un prix nobel visant à la fois à récompenser un travail, mais aussi à mettre en lumière, je pense qu'il serait le candidat idéal.

    Melieetleslivres le 21 septembre 2018
    Stephen King, l'inventeur des maisons construites sur des cimetières indiens !
      ( ça, c'est de
    l'argumentaire ! 
    Surtout aussi, pour ses 40 ans de carrière, presque plus prolifique que Barbara Cartland !
    Il est temps de lui remettre le nobel de la fantasy, de la science-fiction, du fantastique, et de la ferreur....
    (excusez mon humour, j'abuse parfois)

    Saluons ce précurseur en mille choses, avant qu'il ne meure !
    Le Nobel de Littérature de l' Imaginaire, quoi de mieux !!
    Millencolin le 21 septembre 2018
    Fifrildi a dit :

    Millencolin      merci   en fait,  je voulais choisir Poul Anderson... mais il est mort   qu'il repose en paix dans la mer des Salish! 
    Christopher Priest est un très bon second choix 


    Oui je te reconnais bien là, paix à son âme! 
    Par contre je pense que l'on a été trop légers dans notre argumentation pour convaincre le jury. D'autres écrivains plus populaires ont fait l'objet de discours plus détaillés et enflammés... 
    Orphea le 21 septembre 2018
    Je propose Robin Hobb.

    Pour le monde complexe qu'elle a créé avec sa saga de L'assassin Royal/Les Aventuriers de la mer/Les cités des Anciens.
    Ce monde est si riche qu'il comprend plusieurs pays, des mœurs et coutumes très diversifiés, des mythologies et des légendes, des magies différentes.
    J'aime ce monde, si semblable au nôtre parfois et si différent. Cela me rappelle toujours la Comté de Tolkien, qui se voulait ainsi : à la fois familier et étrange. Il est original par bien des aspects et en même temps le lecteur s'y sent chez soi, comme s'il reconnaissait un pays déjà parcouru.

    Pour ces personnages auxquels n'importe qui peut s'identifier : Fitz, le Fou, Oeil-de-Nuit, Kettricken et Vérité, Abeille, Althéa, Brashen et Malta,  Alise et Leftrin, Thymara et tous les autres...
    Ce que j'ai pu m'attacher à eux !  J'ai tremblé pour eux, j'ai pleuré (beaucoup) et partagé leurs joies et leurs chagrins. Très peu de livres réussissent encore à m'émouvoir à ce point (à presque trente ans je suis déjà blasée).
    Leurs personnalités restent gravées dans ma mémoire de lectrice à tout jamais. Chaque lecture de fantasy est appréciée, comparée, mesurée à l'aune de cette saga.
    Au fil de ces milliers de pages, Robin Hobb a réussi à créer un univers de Fantasy solide, riche et passionnant.
    Je suis certaine que beaucoup de lecteurs ressentent la même chose que moi.

    Robin Hobb est également créatrice d’autres univers tel le monde décrit dans Le Soldat Chamane. Auteur aussi du dyptique Le peuple des rennes et de la tétralogie du Cycle de Ki et Vandien, écrits sous le pseudonyme de Megan Lindholm. Encore des milliers de pages mais pas d'ennui.

    Robin Hobb est une valeur sure de la Fantasy et je suis persuadée qu'elle passera à la postérité. Peu d'auteurs actuels lui arrivent à la cheville. Elle dépasse de loin tous les "écrivains imitateurs de Tolkien" qui nous inondent de mondes, de personnages, d'histoires ressemblant les uns aux autres, quasiment des clichés, des trames cousues de fil blanc.

    Elle figure au panthéon des auteurs de fantasy anglosaxonne. Elle mérite un prix Nobel pour son travail et pour les valeurs qu'elle défend dans ses ouvrages. La tolérance  : l'acceptation de toutes les magies, des différences physiques, des appétences sexuelles, etc. Mais également la solidarité, la défense des opprimés, des petites gens qui font souvent preuve de beaucoup de courage et de force morale. Le féminisme, défendu de façon subtile et réaliste.
    Robin Hobb encourage l'empathie, le respect de l'autre quel qu'il soit, le respect de son choix de vie et de ses valeurs mais sans renoncer aux siennes propres. Elle ne prône pas une non-violence et un pacifisme aveugle. Ses mondes sont violents, les volontés se heurtent, les forces magiques à l’œuvre sont parfois destructrices.
    Les personnages essaient de faire ce qui est juste selon les circonstances dans lesquelles ils sont embourbés. Ils font souvent des erreurs, parfois tragiques, mais ils essaient de les réparer et de ne pas les reproduire, c'est tout ce que l'on peut exiger d'un être humain.

    Voter Robin Hobb pour un monde meilleur mais pas utopique !
    gorgospa le 21 septembre 2018
    Bonjour, je voudrais proposer Edward Carey   . Il n'est pas très prolifique, il n'a que 6 livres à son actif dont une trilogie Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château   . Il n'a pas derrière lui une communauté de fan qui relate ses faits et gestes sur les réseaux sociaux, d'ailleurs est-il présent sur les réseaux sociaux ?

    Cependant, le monde qu'il a créé est vraiment original. Il nous plonge dans une ville chaotique où l'imaginaire se mêle à la réalité dans un univers littéralement chimérique aux portes du steampunk.

    Alliant à la fois l'écriture et le dessin, il nous transporte indéniablement dans un monde fantastique en noir et blanc où la couleur semble avoir été oublié de ses portraits mais qui se retrouvent, implacables, dans son écriture.

    Perfectionniste, il a mis quelques 15 années à finir son dernier roman Little (disponible en France fin octobre) car ses personnages dessinés se disputent souvent avec ses personnages écrits. Il peaufine tous les détails sans se perdre, sans nous perdre, et nous dresse des portraits torturés et tortueux de ses héros qui n'en sont pas vraiment.

    Mais, je pense qu'il mérite ce Nobel de l'Imaginaire car à travers ces personnages fantastiques, il nous montre notre propre monde : acide, mélancolique, proche de l'asphyxie. Un monde du paraître, où chaque être est une chose, qui se jette, qui se casse, qui s'oublie au fond d'un tiroir...

    J'espère vous avoir convaincue ou au moins incitée à ouvrir un de ses livres.
    Merci pour ce Nobel de l'Imaginaire qui en effet à besoin d'un peu plus de publicité positive. Bon courage pour la sélection. Et bonne chance à tous les participants.
    Wickerbottom le 21 septembre 2018
    Pour l'ensemble de son œuvre littéraire qui, conformément au testament de notre fondateur Alfred Nobel, a fait la preuve d'un puissant idéal, et ainsi rendu de grands services à l'humanité, l'écrivain Ken Liu mérite amplement aujourd'hui, mes très estimé.e.s consœurs et confrères, de recevoir le prix Nobel de littérature.

    Par son œuvre polymorphe, mélange des genres s'il en est, Ken Liu a su dépasser les frontières littéraires et même philosophiques, historiques et scientifiques, afin de nous faire partager avec bonheur ses réflexions, ses analyses fines et épouvantablement visionnaires de notre société dans toute sa complexité et ses contradictions, vibrants plaidoyers pour la défense des valeurs humaines. Les influences et les partis pris de son œuvre riche lui permettent de dépasser les clivages culturels habituels, et de se situer ainsi dans ce que l'on pourrait appeler, n'ayons pas peur des mots, une véritable culture humaniste, dans le plus pur sens du terme.

    Ken Liu a notamment publié dans les prestigieuses revues "The Magazine of Fantasy & Science Fiction", "Asimov's Science Fiction" ou encore "Strange Horizons", et a déjà reçu, malgré une carrière finalement assez courte au regard de sa maturité (à peine une dizaine d'années), de nombreux prix et distinctions littéraires : prix Hugo, prix Nebula et World Fantasy uniquement pour La ménagerie de papier, événement aussi mérité qu'unique à ce jour.

    Aucun domaine n'échappe à ce juriste et informaticien américain d'origine chinoise, qui n'a pas peur de mettre à profit les derniers postulats de la physique quantique pour nous amener à réinterroger notre manière de penser l'histoire, notre histoire, et nous ré-alerter, puisque besoin en est en ces temps troublés, sur son instrumentalisation politique comme ses heures les plus sombres (L`homme qui mit fin à l`histoire).

    Pas peur non plus de pousser les questionnements sur ce qui fait notre individualité et notre libre arbitre plus loin qu'aucun.e auteur.e avant lui, avec sa brillante nouvelle "Renaissance" et son héros métaphysique (La ménagerie de papier). Volonté transcendante ou hasard, lequel gouverne notre monde et nos actes ? Voilà bien une question à laquelle personne n'a jamais su répondre, et Ken Liu ne prétend pas le faire aujourd'hui. Non, et c'est là toute la force de ses écrits, Ken Liu pose des questions et, ce faisant, nous permet d'avancer dans notre propre réflexion individuelle et collective, sur les sujets les plus controversés s'il le faut – et sans doute, ceux-là sont-ils les plus intéressants à traiter – sans négliger une pointe d'humour salvateur, comme dans sa remarquable nouvelle L`Erreur d`un seul bit. N'oublions pas non plus son puissant  Regard (Le regard) sur la liberté, trop rare science-fiction policière, ou La grâce des rois et son défi démocratique.

    Sa magnifique plume (notre prix est une distinction littéraire !) et son esprit de synthèse lui permettent en à peine quelques pages de donner toute sa dimension à un "Avant et après" (La ménagerie de papier), comme il y aura désormais un avant et un après Ken Liu dans le monde de la littérature.

    Comment idéal pourrait-il être plus puissant, comment trouver plus belle manière de réunir les êtres autour d'un véritable objectif de bien commun, touchant finalement lectrices et lecteurs de tous horizons et de toutes conditions, dans leur humanité même ? C'est pourquoi je vous exhorte, chères consœurs et chers confrères, à voter avec moi pour cet écrivain exceptionnel, et par ce choix, à affirmer avec conviction, enfin, à quel point les littératures de l'imaginaire constituent un fascinant miroir et une indispensable réflexion autour de nos humanités contemporaines.
    Bislys le 21 septembre 2018
    Je propose J. K. Rowling   . Peu de livres, mais pour moi un immense apport à la littérature de l'imaginaire et à la littérature jeunesse qu'elle a contribué à faire exploser. Sans Rowling, de nombreux manuscrits traineraient sans doute encore au fin fond des tiroirs des éditeurs. Elle a contribué à rendre la littérature jeunesse et l'imaginaire attrayant et cool pour de nombreux éditeurs et lecteurs. Elle a été la première d'une vague de jeunes auteurs de l'imaginaire.

    Rowling parce que son univers est foisonnant, passionnant et riche (et la preuve qu'un trajet en train peut changer une vie). Non l'imaginaire jeunesse ce n'est pas que de gentilles histoires, c'est aussi des aventures, de l'amitié, de l'aventure et des sacrifices. Qu'on (re)lise ses livres à 10, 30 ou 50 ans, on découvre toujours quelque chose, un détail que l'on avait pas vu ou que l'on voit différemment .

    Comme des générations de jeunes lecteurs (plus si jeunes maintenant), Rowling m'as fait aimer la lecture passionnément et pour toujours. Clairement elle mériterait un Nobel de l'imaginaire, pas tant en temps que précurseure du genre, mais pour lui avoir permis une si grande visibilité et fait sortir l'imaginaire (et la jeunesse) de l'obscurité (pas toujours mérité) où il était.
    Bibalice le 21 septembre 2018

    Bonjour, 


    Juste un petit message pour vous remercier d'ores et déjà de toutes vos contributions et de prendre le temps à chaque fois d'argumenter comme vous le faites :)


    Ce jeu va je crois rajouter pas mal de livres à la PAL de nombreux lecteurs, moi y compris !


     

    valouboubou le 21 septembre 2018
    Bonjour, 
    Pour ma part, je propose Morgane RUGRAFF. Une jeune auteur de 30 ans qui a écrit pour l'instant 3 ouvrages mais qui je me doute, n'en est qu'à ses prémices de nombreux livres fantasy.
    Sa saga Ray shepard, nous amène dans un monde de magie, d'avatar, un monde initiatique ou le bien et le mal se lient parfois.





Pour participer à la conversation, connectez-vous

{* *}