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Expert bande dessinée

Cet insigne distingue les amoureux des planches et des strips, des bulles et des cases. Des classiques aux comics, du roman graphique au franco-belge, le neuvième art n'a pas de secret pour eux.
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Les meilleurs   Dernières critiques
Gueule de cuir, tome 1 : L'épéiste

Club N°56 : BD non sélectionnée

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La couverture appelait un certain intérêt.



Puis, dès les premières pages, la narration, les dialogues vides, empruntés, réchauffés, les mises en scènes dignes de Glénat des 80', l'apparence des visages des personnages qui changent à chaque vignettes.



En plus, on dirait qu'ils ont changé de coloriste en cours d'histoire...



Je n'évoque même pas la douloureuse impression de déjà-vu avec les 7 vies de l'épervier (...)



Enfin, je regarde le nom de l'éditeur et je comprends mieux tout, du moins ça...



Benoit

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Malgré un dessin qui n'est pas pour me plaire, le scenario m'a empêchée de poser l'Épéiste avant la fin.



Morgane R.

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Normalement en 2 tomes.



Attendons la suite.



Nol

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Miroir de nos peines (BD)

Paris, 1940. Après un coup de feu, une jeune femme, nue et criant, s'enfuit de l'hôtel d'Aragon avant de s'évanouir. À l'hôpital Cochin, Louise Belmont, qui a repris ses esprits, affirme au juge qu'elle n'est en aucun cas une prostituée. Aidant occasionnellement Jules au café-restaurant les weekends, en plus de son métier d'institutrice, c'est là qu'elle y a rencontré le docteur Thirion, un habitué de vingt ans décédé après s'être tiré une balle dans la tête. Il y a quelques jours, ce dernier lui a fait une demande pour le moins spéciale : la payer pour la voir nue. Si le juge peine à croire à ces balivernes, la jeune femme va tenter de comprendre ce vieux docteur et les raisons pour lesquelles il venait tous les samedis et dimanches, d'autant que, à sa grande surprise, la veuve Thirion renonce à toute plainte...

Pendant ce temps, au fort de Mayenberg, non loin de la ligne Maginot, les troupes françaises s'attendent à une offensive des Allemands. Parmi eux, un certain Raoul Landrade, magouilleur dont les combines en tout genre exaspèrent Gabriel, son sergent-chef...

Désiré, usurpateur de génie, après avoir endossé brillamment la robe d'avocat, se fait embaucher au Ministère de la Propagande...





Miroir de nos peines clôt la trilogie de Pierre Lemaitre, Les enfants du désastre. Une trilogie qui a su prendre vie et âme sous le crayon de Christian de Metter. Ce dernier tome, tout comme les deux premiers, est une belle réussite. Louise, Raoul, Fernand ou encore Désiré prennent corps, s'animent, se débattent dans une France en pleine guerre. Ce récit choral, donnant voix à chacun à tour de rôle, nous entraîne dans les affres de la drôle de guerre, alors que la France plonge en plein exode. La route sera longue et truffée d'embûches avant que nos quatre héros, l'on s'en doute, ne se retrouvent au bout d'un chemin où s'entrecroisent petites et Grande Histoire. Avec ses personnages magnifiquement campés et forts, son intrigue haletante et fouillée, sa mise en scène parfaitement maîtrisée, cet album retranscrit à merveille l'ambiance et les événements du roman. D'autant que, graphiquement, Christian de Metter joue habilement avec les couleurs, à la fois sombres, propres à cette époque, et parfois plus lumineuses lors d'épisodes plus légers.

Une adaptation riche et savoureuse...
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Nains, tome 2 : Ordo du Talion

Deuxième tome de la saga des Nains. Après un guerrier en tome 1, les auteurs proposent un assassin. Ordo est membre de la Loge Noire, de l'Ordre du Talion. Et grâce aux secrets détenus, le Talion a la mainmise sur le monde.



Ordo a été arraché à sa famille à l'âge de 6 ans. Il a été plongé dans les bas-fonds pendant 6 autres années. Les survivants ont été vendus à la pire fange du monde pour 6 années de plus. Et ensuite, Ordo a été écolé, guidé par un mentor, Abekash. Celui-là qui, 18 ans plus tard, ordonne à Ordo d'aller tuer Héba, l'alter ego d'Ordo. Mais celui-ci a d'autres plans...



Globalement, on est sur du velours. Les auteurs maîtrisent leur sujet. Le storytelling est sans faille. Les dessins sont somptueux. La lecture est fluide. Mon problème est double. D'une part, on a quasiment la redite du tome 1 avec une autre Guilde. Un parcours personnel, le passé en miroir, les choix déchirants, la lutte à mort, etc. Et d'autre part, on ne peut pas vraiment dire que l'on soit surpris par le déroulement des choses. Ces deux aspects tempèrent largement l'engouement que je peux éprouver pour cette série bien installée et que je découvre à peine. Le tome 1 m'avait davantage plu, sans doute à cause de la nouveauté.
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Quand la nuit tombe : Lisou

Lisou a six ans quand la seconde guerre mondiale éclate. Sa famille est juive et ils doivent fuir en zone libre. Mais à Grenoble, les arrestations sont de plus en plus fréquentes.



Très belle et touchante bande dessinée qui, à travers les yeux de Lisou, nous raconte l'histoire d'une famille juive à la fin de la guerre.

C'est une histoire vraie, racontée à partir des souvenirs et documents gardés par une Lise Veil âgé alors de 91 ans. Sœur d'Antoine Veil, mari de la très grande Simone Veil.

A travers la petite fille, on comprend la peur, la solitude, la difficulté de devoir se cacher, de ne pas avoir de nouvelles de ses proches. Mais malgré tout cela il reste des moments de partage, de vies, de joies simples comme deux enfants qui jouent. Cette histoire met l'accent sur l'espoir, sans cacher les difficultés et en parlant des horreurs de la shoah mais sans les montrer. Par contre on voit toutes ces personnes qui malgré les risques aident Lisou et sa famille. Une lueur de bienveillance dans les abominations commises.

Le dessin est rond et doux, avec de jolies couleurs à l'aquarelle. Il pourra parler aux plus jeunes pour qui cette BD peut aussi être un moyen d'entretenir la mémoire de la seconde guerre mondiale sans être trop dure à lire ou trop déprimante.
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Un second au revoir, tome 3

Pour pleinement apprécier ce thriller prenant et un tantinet glauque, il faut accepter de suspendre notre incrédulité, mais une fois fait, on passe un très bon moment et ce tome riche en révélations et tensions en est la preuve.





En effet, c'est LE tome où Hinata va le plus se confier et où Sora va se révéler à nous. Après avoir fait un peu le tour dans le passé jusqu'au moment clé, il fallait bien faire avancer Hinata et ce n'est pas tout seul qu'il peut le faire. Comme dans tout bon thriller qui se respecte, le héros va donc finir par révéler ses propres secrets à ceux qui pourraient l'aider, ici en l'occurrence, le journaliste déjà présent la dernière fois et ses amis du club d'art. Ensemble, ils vont pouvoir repartir à la conquête de tous ces mystères.





Je ne sais pas si c'est propre aux thrillers japonais, mais je trouve vraiment des similitudes dans l'écriture de Tanaka Tomo et de Kei Sanbe. Ils ont un peu les mêmes atmosphères et la même façon de genre leur rythme, leur narration, leur histoire. Ce dernier a aussi utilisé le voyage dans le temps d'ailleurs dans ses histoires. C'est cependant dans les ingrédients ensuite que cela diffère, même si on retrouve ce thème de la maltraitance qui fait vriller les enfants en grandissant, ou de l'adulte qui prend un enfant dans ses filets et lui fait subir son emprise. Des thèmes auxquelles je suis sensible même si ici tout est un peu grossier, un peu facile.





Je me suis donc retrouvée une nouvelle fois complètement happée par le récit et ses rebondissements. J'ai adoré suivre Hinata dans son enquête. Les révélations sortent souvent un peu de nulle part mais ils ont le mérite de nous garder attentif à l'histoire et pris par celle-ci. J'ai vraiment aimé le rythme de celle-ci, ça n'arrête pas une seconde dans ce tome entre les menaces, les intuitions, les révélations, il se passe toujours quelque chose. L'élargissement de l'intrigue et des personnages au courant est une bonne dynamique aussi, même si on reste pas mal centré sur le duo du départ. Il faut cependant une certaine crédulité pour croire ce dont sont capable à la fois les parents de Sora et leur professeur d'art car ça reste très exagéré et surréaliste, mais cela permet de voir des personnages vrillés assez fascinants.





Ce tome permet ainsi de mettre plus au clair qui est derrière tout ça et pourquoi. Reste le mystère du tableau et la suite des événements à percer encore, mais si ça reste dans le même ton et sur le même rythme, ce sera encore passionnant à suivre.





Voilà un thriller qui ne paie pas de mine, qui ressemble même à une petite bluette adolescente si on s'en tient aux couvertures qui ne disent rien du ton plus sombre de l'histoire. C'est donc une bonne surprise que de découvrir une histoire aussi prenante, des personnages aussi sombres et des motifs aussi glaçants derrière. Certes, il y a besoin d'une grosse suspension de crédulité pour accepter beaucoup de choses mais ça n'enlève pas le bon moment de lecture passé à chercher à tout détricoter. C'est un petit thriller que je lis donc avec plaisir.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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The Ex-People, tome 2

Dieu superstar



"ce qui est bien quand on parle à Dieu, c'est qu'il sait tout. Il a juste besoin qu'on le lui rappelle de temps en temps"



Suite directe du premier tome où on nous contait nos compagnons nous voici enfin sur l'aventure actuelle, trouver de l'argent saint, acheter leur rédemp-ah non ? Ah bistre ! Il restait encore à raconter le passé de trois des sept compagnons. Enfin surtout Pervenche, la jolie archère. Et c'est vrai que le dessinateur a fait un super boulot avec ses planches à l'ambiance kitsch-glorieuse, et bien sûr en dessinant la belle, mais bon. Il reste des miettes pour parler de leur final but, des miettes aux autres de la compagnie, des miettes pour leur futur à tous... J'aime beaucoup les BD qui ne se déclinent pas en moult tomes mais là, un troisième n'aurait pas été de trop. Surtout que le final chantez hautbois raisonnez trompette était très bien trouvé, tout comme des petites idées deci, delà. C'est dommage je trouve que ce chant qui se voulait fantastique et épique, se termine à nous conter si peu.
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Le sourire d'Auschwitz : L'histoire de Lise..

(EL971) Un nouveau récit sur l'horreur d'Auschwitz. Toujours très poignant et glaçant. Si ce n'est la focalisation sur la place des femmes dans la résistance, rien de très original et nouveau dans cette BD, ni sur le fond, ni sur la forme. Les dessins sont très classiques et une partie des textes sont des extraits d'un livre de Charlotte Delbo. Pourquoi pas pour le prix BD Z'Iles.
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La Cuisine des Ogres : Trois-fois-morte

Blanchette est une gamine des rues maladroite mais au grand coeur. Quand ses compagnons de la rue se font emporter par le croque-mitaine, elle n'hésite pas à les suivre jusqu'à l'intérieur de la "dent du chat", repère de la cuisine des ogres!



J'ai trouvé cette lecture passionnante et originale. Nous suivons le parcours de cette petite fille dont on devine le passé lourd à porter. Elle qu'on surnome blanchette car ses cheveux ont blanchi d'un coup à la mort de sa mère, qu'elle a fuit du domicile paternel pour de terribles raisons... puis qu'on surnomme trois-fois-morte pour sa survie incroyable parmi les Ogres.

L'univers est formidable. Il est rempli de détails qui font vivre cette cuisine et la rendent vivante. C'est à la fois cruel (des enfants se font jeter au hachoir, des morceaux de barbaques sanguinolentes sont bien visibles et les licornes se font dépecer méticuleusement) mais aussi touchant et drôle. Une recette parfaite pour passer un excellent moment de lecture.

Surtout que le dessin est sublime. Il fait vivre l'univers grâce à tous ses détails, ses arrières plans détaillés, son imaginaire fantastique. La colorisation et les lumières sont très justement dosées.

A la manière des ogres fin gourmets, on apprécie et on en redemande !
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The Ex-People

"- Hahaha! un grand écuyer maladroit enfermé dans un casque et une armure et une adolescente brûlée qui n'était même pas une vraie sorcière



- Nous n'avons jamais eu de vie qui vaille quelque chose. Nous n'avons jamais rien été. Que... Des ex-people."



Un nom de groupe yéyé (au tube magnifique " ouaille hème scie-haie") , qui aurait pu être mieux trouvé. Sept renégats de la vie, morts injustement qui cherchent à retrouver un semblant de vie (une vie même humble reste une vie) s'en vont quêter une potion redemptrice. Dit comme ça, on dirait que le scénario ne vole pas très haut... Et effectivement ce n'est pas l'histoire du siècle même si la compagnie est très plaisante. Néanmoins les dessins et les cases sont beaux (j'adore ce style de dessin naif, coloré, pastel et nez épaté) et si l'épopée ne semble pas très originale elle reste plaisante à lire. Ce premier opus nous raconte comment les membres de notre groupe médiéval préféré s'est formé et je gage que la suite nous racontera comment ils ont fini (au pilori-box office ou pas).



ouaille hème scie-haie

They have everything for you adventurers to enjoooooy





[Mention spéciale pour le livre, papier epais, chouette odeur, c'est un très bel objet]
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Bâillements de l'après-midi, tome 1

Si ce manga n'avait pas fait partie d'une sélection dans le cadre du festival d'Angoulême, je pense qu'il aurait complètement échappé à mes radars. Intriguée par le titre et séduite par l'illustration de couverture pleine de douceur, je me suis empressée de lire ce manga, promesse de tendresse et de poésie. Résultat, c'est un énorme coup de cœur. Je ne saurais pas trop dire pourquoi mais la lecture de ce manga m'a fait un bien fou ! Ce tome est scindé en de nombreuses petites histories de 2 ou 3 pages. Nous y suivons une jeune fille dans de petites aventures fantasques et fantastiques pleine d'inventivité. C'est original, drôle, tendre, poétique. Les illustrations sont super mignonnes. J'ai vraiment hâte de lire le second tome.
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Terres rebelles

Club N°56 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique

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Très bon documentaire sur le mouvement social des zapatistes, qui défendent l'autonomie des peuples indigènes au Mexique.



Et un bon tour d'horizon des mouvements populaires en Europe à l'occasion de la venue d'une délégation zapatiste.



Si vous avez aimé Kobane calling de Zerocalcare n'hésitez pas !



Clément

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Il mérite de rentrer dans le fonds...



C'est beau, c'est utile.



Vincent

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Les Aigles de Rome, tome 6

Nous sommes cinq ans après le désastre de Teutoburg relaté dans le tome 5.

Marcus Falco, sauvé par Cabar, a survécu. Il sait que Priscilla est morte et pense qu'il en est de même pour son fils Titus. N'ayant plus goût à la vie, de retour à Rome, il est devenu un gladiateur implacable, qui ne laisse aucune chance de survie à ses adversaires.

Mais la vie politique à Rome est en pleine mutation : l'empereur Auguste vient de décéder et c'est son fils adoptif Tibère qui lui succède. Une succession bien évidemment pas acceptée par tout le monde et un complot se monte aussitôt. Ses principaux membres en sont le nouveau préfet du prétoire Séjan et... Priscus, le père de Priscilla.

Comme Morphea, la mère de Priscilla, pourrait avoir des nouvelles de Titus, Marcus Falco va devoir de nouveau se mêler à l'Histoire et faire face à son ami-ennemi intime Arminius...



On l'aura attendu cet album ! Est-ce que Marini allait clore sa saga sur le désastre de Teutoburg à la fin du cinquième tome ? Non, et sept ans plus tard, voici ce sixième opus qui, disons-le tout de suite, en appelle au moins un septième.

Rien n'a changé. On retrouve toujours cette atmosphère de complot, d'extrême violence et d'érotisme torride propre à la série. Certes, l'album est beaucoup plus centré sur Falco, ses tourments, sa rage puis son espoir de revoir son fils, mais Arminius est présent dans quelques scènes. Et tous les événements concourent à un affrontement final (fatal) entre les deux dans un septième album qu'on espère lire avant 2030.
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Blacksad, tome 3 : Âme rouge

Dans ce troisième tome, notre héros est confronté à son passé car son ancien ami et mentor n'est pas celui qu'il prétend être. Physicien il aurait"flirté"avec le régime nazi.

D'autres sujets sont abordés dans cet épisode, dont celui sous-jacent du Maccarthysme.

Dialogues et dessins toujours de qualité.
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Deadpool, tome 2 : La vie en noir

Cet album est la suite (et la fin) de "Longue vie au roi" et nous retrouvons notre mercenaire disert aux prises avec une créature qui est moche comme tout et visqueuse comme du goudron.



D’ailleurs, ne la touchez pas avec autre chose que votre arme, vous seriez contaminé !



Ce que je ne savais pas, c’est que ce second album était aussi un crossover de la série "King in Black" et que Deadpool allait devoir combattre les sujets du Roi en Noir, Knull, qui a envahi la Terre. Le moche méchant, c’est un sujet de Knull… Mais je parie que vous en battez les miches !



Bon, ne rien connaître de l’autre saga n’empêche pas la compréhension de ce récit qui se résume à de la castagne, des bagarres, des combats, une touche d’amour, des grosses louches d’humour et un Deadpool dont il ne restera plus que la tête (pas de panique, ça repousse).



En fait, c’est parce que Deadpool a dit qu’il faisait partie d’un crossover que je l’ai appris… Ça sert aussi à ça, un mercenaire qui cause tout le temps !



Bien entendu, c’est un album pour les fans de Deadpool, si vous n’aimez pas le personnage, que vous le trouvez trop bavard, trop fou, trop m’en-foutiste, trop vulgaire, ou tout ce que vous voulez, conseil d’amie, passez votre chemin !!



J’ai apprécié cette suite dans laquelle on sent que Deadpool a un petit cruch pour Elsa Bloodstone et qu’il va tout faire pour la sauver de cette terrible maladie, tout en protégeant aussi ses sujets et en tentant d’annihiler l’ignoble créature goudronneuse et mauvaise comme la teigne. Le tout, aidé par ses monstres dont il est le roi et avec quelques bons mots et des beaux dessins (oui, j’ai aimé le travail des dessinateurs de cet arc narratif).



Par contre, j’ai moins bien aimé les épisodes avec les 30 ans de Deadpool, certains dessins, réalisés par d’autres que sur l’épisode général, n’étaient pas jolis à regarder et j’ai zappé assez bien de ces petites histoires.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Lionel J. et les pd du cul

Malgré son titre, cette bande dessinée ne raconte pas le coming out d’un ancien premier ministre. C’est plutôt l’histoire d’un come back ! Surprenant ?

D’autres politiques que Yoyo ont tenté de revenir sur le devant de la scène après un désaveu électoral. Le « Petit Nicolas » (la majuscule à l’adjectif s’impose, il l’est dans tous les sens du terme) a essayé malgré la batterie de cuisine qu’il traine derrière lui ; son échec l’empêcha de remiser ces casseroles. Couscous a aussi été mise sur la touche lors de primaires (plus souvent appelée « Bécassine » ou la « Zapatera », couscous lui va à merveille pour ses boulettes, son pédalage dans la semoule, et le pois chiche qu’elle a en tête : de quoi confectionner un couscous « Royal »). Et Flamby, qui avait su éviter un revers électoral en ne se présentant pas à un second mandat, tente encore de revenir au premier plan. Laissons là la tambouille électorale, et revenons-en à notre mouton : Yoyo.

Je n’ai pas adoré le graphisme, même s’il est haut en couleurs, comme les personnages de l’histoire. Les dialogues entre eux sont cocasses, reflétant souvent leurs différences de références culturelles. Et pour ceux qui se posent la question, je précise que le propos n’a rien d’homophobe. Il se moque en revanche franchement et finement de nos sociaux-démocrates, dont Jospin n’est qu’un représentant.

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