Pierre LemaitreChristian de Metter
Pierre Lemaitre (Autre)/5 49 notes
Pierre Lemaitre (Autre)/5 49 notes
Résumé :
Avril 1940. Louise, en état de choc suite au suicide d'un homme âgé sous ses yeux, se retrouve à courir nue dans Paris. Tentant de comprendre ce fait divers dans lequel elle est impliquée, elle se laissera entrainer dans le passé de sa propre mère et se découvrira un demi-frère caché. Sa route croisera au hasard les destins de Raoul, soldat déserteur emmené en prison, Fernand, un garde pénitencier et Désiré, mystérieux personnage aux nombreuses facettes.
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Critiques, Analyses et Avis (12)
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J'avais beaucoup aimé le roman de Pierre Lemaitre. J'ai également apprécié cette adaptation en BD mais je pense que si je n'avais pas lu le roman, j'aurais eu plus de mal à suivre l'histoire.
Le scénario est néanmoins bien respecté mais comme on suit en parallèle plusieurs personnages, les transitions ne sont pas forcément évidentes.
On retrouve bien l'atmosphère de débâcle de ce début de 2eme guerre mondiale. Je ne sais pas si Christian de Metter a choisi des couleurs plutôt sombres et assez ternes pour justement rendre cette impression de débâcle mais je ne trouve pas forcément ce choix judicieux. Cela alourdit encore plus le côté dramatique de l'histoire et fait disparaitre le ton sarcastique et cruellement réjouissant de Pierre Lemaitre.
J'ai particulièrement été déçue par le personnage de Désiré. J'avais adoré ce personnage qui m'avait vraiment beaucoup amusée dans le roman. Ici je l'ai trouvé sans saveur.
Cela reste, somme toute, une bonne adaptation.
Le scénario est néanmoins bien respecté mais comme on suit en parallèle plusieurs personnages, les transitions ne sont pas forcément évidentes.
On retrouve bien l'atmosphère de débâcle de ce début de 2eme guerre mondiale. Je ne sais pas si Christian de Metter a choisi des couleurs plutôt sombres et assez ternes pour justement rendre cette impression de débâcle mais je ne trouve pas forcément ce choix judicieux. Cela alourdit encore plus le côté dramatique de l'histoire et fait disparaitre le ton sarcastique et cruellement réjouissant de Pierre Lemaitre.
J'ai particulièrement été déçue par le personnage de Désiré. J'avais adoré ce personnage qui m'avait vraiment beaucoup amusée dans le roman. Ici je l'ai trouvé sans saveur.
Cela reste, somme toute, une bonne adaptation.
Paris, 1940.Un cri dans la nuit, une femme nue qui court en hurlant... Alors que la rumeur de la future invasion allemande par la Belgique se répand, Louise Belmont n'aura de cesse de tenter de comprendre les événements de cette nuit tragique.
Véritable immersion dans la débâcle et l'exode qui marquent l'attaque nazie et la percée jusqu'à Paris, "Miroir de nos peines" nous fait suivre des personnages marquants, Louise en quête de famille, Raoul et Gabriel, soldats malgré eux et Désiré, habile escroc.
Après "Au revoir là-haut" et "Les couleurs de l'incendie", Christian de Metter parvient pour la 3ème fois à adapter magistralement Pierre Lemaître et clôt ainsi sa fresque familiale et historique. Il tisse les différents arcs narratifs avec maîtrise en gardant la vivacité du roman et c'est un exploit tant l'écriture de Lemaître est précise.
On retrouve quelques personnages phares de la trilogie des "Enfants du désastre", Louise Belmont surtout, magnifiquement campée par le trait de De Metter. Un trait noir charbonneux et une ambiance générale sombre, le travail graphique de l'artiste est tout simplement remarquable.
Christian de Metter prouve encore une fois l'excellence de son travail d'adaptation des romans de Pierre Lemaître. En sera-t-il de même pour la série qui suit, plus sociale, "Les années glorieuses" ? Je ne dirais pas non...
Véritable immersion dans la débâcle et l'exode qui marquent l'attaque nazie et la percée jusqu'à Paris, "Miroir de nos peines" nous fait suivre des personnages marquants, Louise en quête de famille, Raoul et Gabriel, soldats malgré eux et Désiré, habile escroc.
Après "Au revoir là-haut" et "Les couleurs de l'incendie", Christian de Metter parvient pour la 3ème fois à adapter magistralement Pierre Lemaître et clôt ainsi sa fresque familiale et historique. Il tisse les différents arcs narratifs avec maîtrise en gardant la vivacité du roman et c'est un exploit tant l'écriture de Lemaître est précise.
On retrouve quelques personnages phares de la trilogie des "Enfants du désastre", Louise Belmont surtout, magnifiquement campée par le trait de De Metter. Un trait noir charbonneux et une ambiance générale sombre, le travail graphique de l'artiste est tout simplement remarquable.
Christian de Metter prouve encore une fois l'excellence de son travail d'adaptation des romans de Pierre Lemaître. En sera-t-il de même pour la série qui suit, plus sociale, "Les années glorieuses" ? Je ne dirais pas non...
"Le Miroir de nos peines" est la troisième partie de la trilogie "Les Enfants du Désastre" d'après Pierre Lemaitre, adaptée en bande dessinée par Christian de Metter. Ce récit explore les destins croisés de différents personnages au milieu du chaos de la Seconde Guerre mondiale, offrant une plongée dans une période tumultueuse de l'histoire européenne.
Le récit suit les trajectoires de Louise, institutrice dont la vie est bouleversée après un événement tragique, de deux soldats aux horizons très différents, et de Désiré, un manipulateur aux identités changeantes. Leurs chemins se croisent et se heurtent dans le contexte de l'invasion allemande, de la débâcle de l'armée française et de l'Exode qui s'ensuit.
J'ai aimé le travail graphique de Christian de Metter qui, à travers sa peinture expressive et réaliste, apporte une dimension supplémentaire au récit de Lemaitre.
Cette adaptation singulière semble avoir réussi à capturer l'intensité émotionnelle du récit original tout en offrant une expérience artistique distincte et puissante.
Le récit suit les trajectoires de Louise, institutrice dont la vie est bouleversée après un événement tragique, de deux soldats aux horizons très différents, et de Désiré, un manipulateur aux identités changeantes. Leurs chemins se croisent et se heurtent dans le contexte de l'invasion allemande, de la débâcle de l'armée française et de l'Exode qui s'ensuit.
J'ai aimé le travail graphique de Christian de Metter qui, à travers sa peinture expressive et réaliste, apporte une dimension supplémentaire au récit de Lemaitre.
Cette adaptation singulière semble avoir réussi à capturer l'intensité émotionnelle du récit original tout en offrant une expérience artistique distincte et puissante.
Pour ce dernier tome des Enfants du Désastre adapté en bd, Pierre Lemaître laisse son complice des 2 premiers tomes seul à l'ouvrage. Christian de Metter, metteur en cases, signe et le scénario, et le dessin. Là où le romancier a le temps de... prendre son temps et celui du lecteur, le graphiste joue la carte de l'action - on démarre avec une femme nue qui court dans la rue - et celui des personnages à gueule. Portraitiste hors pair, l'auteur de l'adaptation avait ses propres figures en tête, comme pour Monsieur Jules, mélange de Raimu et de Michel Simon. Des figures qu'après coup, l'auteur du roman originel n'a pas démenties, au contraire. Mais inutile de chercher midi à 14 heures entre le livre et la bd. Ce sont deux oeuvre différentes. Et celle de Christian de Metter nous emmène, au propre comme au figuré - cf. plus haut - au cinéma. Par son ton, ses couleurs, ses décors, l'esprit choral, le destin hors norme de ses quatre héros, Louise, Gabriel, Raoul et cet imposteur si sympathique. Et puis, comme au cinéma, j'ai pleuré à la fin. Alors !
Cette adaptation en BD du formidable roman de Pierre Lemaître est à la fois excellente et ratée.
Par cette petite provocation liminaire, je veux juste alerter sur le fait qu'elle doit être difficilement compréhensible par quelqu'un qui n'a pas lu le livre car les transitions entre les différentes histoires qui se déroulent en parallèle ne sont pas très nettes dans l'album et il n'y a pas d'exposition des personnages.
Pour les autres qui comme moi ont lu le roman, c'est une petite pépite! L'adaptation est très fidèle et les dessins de Christian de Metter apportent une réelle valeur ajoutée. Les dessins sont superbes, le trait est fin, les visages sont expressifs (notamment ceux de Louise et de Désiré) et il s'en dégage une humanité profonde, comme dans la représentation de Monsieur Jules sous les traits d'un mélange de Raimu et de Michel Simon. Je me suis vraiment régalée, même si parfois j'ai trouvé que les couleurs étaient un peu sombres, à l'instar de la période représentée.
Par cette petite provocation liminaire, je veux juste alerter sur le fait qu'elle doit être difficilement compréhensible par quelqu'un qui n'a pas lu le livre car les transitions entre les différentes histoires qui se déroulent en parallèle ne sont pas très nettes dans l'album et il n'y a pas d'exposition des personnages.
Pour les autres qui comme moi ont lu le roman, c'est une petite pépite! L'adaptation est très fidèle et les dessins de Christian de Metter apportent une réelle valeur ajoutée. Les dessins sont superbes, le trait est fin, les visages sont expressifs (notamment ceux de Louise et de Désiré) et il s'en dégage une humanité profonde, comme dans la représentation de Monsieur Jules sous les traits d'un mélange de Raimu et de Michel Simon. Je me suis vraiment régalée, même si parfois j'ai trouvé que les couleurs étaient un peu sombres, à l'instar de la période représentée.
critiques presse (1)
L’adresse, voire la virtuosité, de Christian De Metter n’est plus à défendre. Elle se met ici au service de visages finement ciselés, le dessinateur parvenant à saisir des rictus fugaces, des émotions vainement cachées.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (3)
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De 1 : balle française, ne me prenez pas pour un con.
De 2: J'ai posé un drain qu'on changera toutes les six heures. Suivez ce que je dis et la semaine prochaine vous marchez jusqu'au bordel le plus proche.
Et 3: J'oublie vos habits civils, mais partie d'échecs avec moi ce soir.
De 2: J'ai posé un drain qu'on changera toutes les six heures. Suivez ce que je dis et la semaine prochaine vous marchez jusqu'au bordel le plus proche.
Et 3: J'oublie vos habits civils, mais partie d'échecs avec moi ce soir.
- N’avez-vous pas honte, mon père ? C’est de l’extorsion !
- Mais non, ma sœur, ils sont heureux de donner.
- Mais non, ma sœur, ils sont heureux de donner.
Une victime ne devrait jamais être traitée comme une coupable.
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Dans le 173e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente L’homme qui en a trop vu, histoire basée sur le témoignage du photoreporter Ali Arkady que met en scénario Simon Rochepeau, en dessin Isaac Wens et qui est édité chez Futuropolis. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l’album Les Beatles à Paris, un titre que nous devons au scénario de Philippe Thirault, épaulé par Vassilissa Thirault, au dessin de Christopher et c’est publié aux éditions Robinson
- La sortie de l’album Les herbes sauvages que l’on doit à l’auteur Adam de Souza et qui est édité chez Gallimard
- La sortie de l’album Delta blues café que l’on doit au scénario de Philippe Charlot, au dessin de Miras et que publient les éditions Grand angle
- La sortie de l’album Des femmes guettant l’annonce que l’on doit à Fedwa Misk pour le scénario, Aude Massot pour le dessin et qui est édité chez Sarbacane
- La sortie d’Après, le troisième et dernier tome de la série Cadres noirs, adaptation d’un roman de Pierre Lemaitre par Pascal Bertho au scénario, Giuseppe Liotti au dessin et c’est édité chez Rue de Sèvres
- La réédition dans la collection La bibliothèque de Daniel Clowes des éditions Delcourt de Pussey, album que l’on doit à Daniel Clowes
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