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Expert littérature québécoise

Cet insigne distingue les lecteurs qui apprécient les soirs d’hiver chers à Emile Nelligan, ou pour qui Michel Tremblay et Gaston Miron n’ont pas de secret.
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Les meilleurs   Dernières critiques
Abattre la bête

Après La bête à sa mère et La bête et sa cage, le talentueux poète et romancier David Gou­dreault propose une formidable cavale au pays d’un fou furieux avec le dernier tome de cette trilogie délirante, Abattre la bête.



La trilogie de La bête de David Goudreault est un coup de poing dans le plexus solaire



Entre social et antisocial, dangerosité et naïveté, amour et détestation. Des romans un peu inclassables tant ils ne sont pas conformes à la norme, du « trashy-comique » comme le dit l'auteur : à la fois trash et drôles mais aussi réalistes.



"Paraît que le corps est constitué à soixante-dix pour cent de larmes, je devais être sur le point de m’assécher. "
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Civilisés

Un roman noir ou l’auteur déconstruit les mécanismes de l’histoire tout en la racontant, une aventure à la fois sanglante et humoristique.



Des personnes d’âge, de sexe et de milieux différents participent à une expérience psychologique. Ils se retrouveront sur une île déserte où on devine que tout ne se passera pas comme prévu et tournera à l’horreur.



À travers ces péripéties, des touches d’humour, parfois un peu facile comme ce personnage dont le nom est Frédéric-Alexandre Lalumière-Dufour ! Pour chaque victime, l’auteur rajoute ses explications « que serait-il arrivé au personnage s’il n’avait pas fait le mauvais choix…? ».



Le huis clos de l’île mettra aussi en scène des caricatures sociales. Il opposera des réflexions de vieux machos à des jeunes femmes engagées, guerrières de tous les combats. On mentionnera tant l’appropriation culturelle que le racisme systémique ou le #metoo.



Une lecture qui dans l’ensemble m’a plu. Par contre, si le le rappel qu’il s’agit d’une histoire qu’un auteur écrit brise un peu la tension dramatique. On évite plus facilement d’avoir l’empathie pour les personnages ou de craindre pour leur sort.
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Peuple de verre

Sidonie, journaliste, épouse, couvre avec ferveur et passion le sujet des gens qui perdent leur loyer, c’est-à-dire qu’elle aborde la crise du logement sévissant à Montréal. Elle est connue dans le milieu journalistique. Pour écrire d’excellents articles, elle est prête à tout, même à l’impossible. Des gens disparaissent, des camps de fortune sont vidés la nuit. Sidonie sait s’entourer de bonnes personnes pour faire éclater la vérité. Mais quelle vérité ? À quel prix ?



Mes impressions



La construction de ce roman d’anticipation apparaît stimulante. D’une part, l’instance lectrice suit Sidonie dans son enquête sur le terrain pour tenter d’élucider le mystère entourant la disparition des « inlogés » et d’autre part, elle peut lire le carnet rédigé par Sidonie alors qu’elle a traversé un miroir et qu’elle vit désormais parmi les « inlogés. » En ce sens, j’ai eu de la difficulté à laisser cette histoire de côté, car j’ai été happée par la trame narrative et par l’ingéniosité du sujet. Dans les grandes villes canadiennes comme Montréal, Toronto, Vancouver, Ottawa, il y a de plus en plus de personnes vivant dans les rues. Les prix des loyers ont augmenté drastiquement et les gens peinent à les payer ou encore à en trouver un. Les personnes âgées sont jetées à la rue au nom d’un capitalisme féroce, les jeunes ne peuvent plus aller étudier car les prix des logements sont inabordables, les familles, avec l’inflation, ne peuvent plus se nourrir et se loger. Quand cela va-t-il s’arrêter ? Quand notre manque d’humanité va-t-il cesser ? Qu’est-ce que la liberté ? Comme Marieke, une collègue de Sidonie, lui fait remarquer :



« Tu devrais recommencer à écrire sur les camps Sidonie. Les gens ont des histoires pas croyables, là-dedans. »



J’avais déjà publié trois textes sur le sujet, et la nette impression d’avoir fait le tour. Elle a insisté : il y avait de plus en plus de monde. Des enfants, des aînés, des gens qui vivaient dans des conditions terribles, directement devant les restaurants quatre étoiles et les condos de luxe. « Et les boutiques de vêtements pour chiens, et les falafels de troisième génération et les comptoirs à crème glacée aux fines herbes bio… » (p. 34)



La plume de Catherine Leroux est directe, sans fioritures pour parler de la détresse humaine. Les thèmes qu’elle aborde sont sombres, mais ils sont d’actualité. Sidonie n’est pas très attachante, mais au fond, elle semble représenter l’être humain de la classe moyenne avec ses défauts, avec ses drames, avec ses faiblesses.



J’ai trouvé très difficile émotionnellement le passage dans lequel Sidonie va découvrir un monde souterrain présentant des gens enfermés dans des cages dans la noirceur. Ils ne sont plus rien.



« Je me suis retrouvée dans une pièce faiblement éclairée, de la taille d’un gymnase. Elle était occupée par une demi-douzaine de rangées de compartiments grillagés. Des cages. C’est ce que j’ai vu en premier, des cages rudimentaires, pas plus hautes qu’un homme debout. Presque rien dedans, une couverture, un seau. L’odeur était forte. Une cinquantaine de personnes étaient enfermées. La plupart étaient assises sur leur couverture, certaines se sont levées en me voyant entrer. Ces gens étaient différents de ceux d’en haut. Ils ne portaient pas de survêtement, leurs cheveux étaient rasés. Beaucoup semblaient malades, physiquement, mentalement, les deux. » (p. 253)



En lisant ces descriptions, j’ai pensé à certains films d’époque où les fous étaient enfermés, tout comme les malades, les femmes, etc.



Je vous recommande certainement ce livre. Je n’oublierai pas de sitôt cette histoire, car elle m’apparaît plus vraie que nature. Je suis encore bouleversée, choquée.



https://madamelit.ca/2024/05/08/madame-lit-peuple-de-verre-de-catherine-leroux/
Lien : https://madamelit.ca/2024/05..
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Chronique de la dérive douce

« Les gens ne semblent pas

se rendre compte

qu’il y a un nouveau prince

dans cette ville

même si je ne suis

qu’un clochard pour l’instant. »

Dany Laferrière vient de débarquer à Montréal dans la fièvre des Jeux Olympiques de l’été 1976. Il déambule dans les rues, prenant possession de la ville avec tous ses sens en alerte. Chroniques de la dérive douce restitue ces sensations inédites qu’éprouve tout nouvel arrivant. La drague, le climat, le travail, le voisinage, la politique mais aussi la littérature, Laferrière enrobe ses réflexions philosophiques dans de courts poèmes sans rime ni raison, au gré de ses errances et de ses coups de cœur.

Un texte qui, au premier abord, peut se lire trop rapidement, mais qu’on aurait tort de ne pas savourer tranquillement. Prendre le temps, se bercer dans ses phrases au rythme décousu, c’est bien le meilleur que peut nous souhaiter Dany Laferrière, l’écrivain qui allie l’art de la paresse au beau geste.

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L'essence des ténèbres

L'histoire démarre avec la disparition des 5 jeunes enfants dans une petit ville de Pennsylvanie.

Un agent du FBI est chargé de mener cette enquête et très rapidement cela le mène vers une forêt étrange.

A partir de là, soit on adhère à la suite de l’histoire qui est incroyablement complexe, sanglante, rocambolesque, avec des thèmes variés tous plus incroyables les uns que les autres, soit on décroche car trop c'est trop.

Personnellement, je me suis laissée totalement embarquer dans cette histoire où on va être confronté à de la sorcellerie, à des sociétés secrètes, avec à la clé des scènes d'action, du mystère, des secrets d'état, du sexe, de la violence et on parlera même de l'avenir de l'humanité....

Alors, bien sûr, tout ça fait vraiment beaucoup pour un seul et même roman, mais je l'ai dévoré d'une traite, tellement j’étais happée par l'intrigue.
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Avant de brûler

"Je la vois la beauté d'ici. Je la comprends. Mais elle m'arrive de tellement loin qu'elle se dissipe avant de se rendre à moi. La brume se glisse entre les troncs d'arbres, se déploie au sol comme un drap de soie sous un lit."



Derrière une trame de fond de fin du monde, avec cette planète Terre qu'on malmène indûment et qui nous fait graduellement payer notre ingratitude et notre inconscience par toutes sortes de cataclysmes, il y a la plume d'une infinie douceur de Virginie DeChamplain. Ses mots qui apaisent la souffrance et la peur, ses mots qui nous rapprochent de la nature, ses mots qui tricotent délicatement la beauté au travers les brins de la désespérance. Une plume qui caresse et qui enchante.



Un cri, une ode à la nature et à la vie dans toute sa splendeur. J'ai adoré.
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À la croisée des chemins, tome 4 : Chacun sa ..

C’est toujours un triste moment lorsque je termine le dernier livre d’une série de cette auteure. Heureusement, elle ne laisse pas ses lecteurs sur des intrigues inachevées, pas plus qu’elle n’abandonne ses personnages dans une mauvaise posture. La série se termine, encore une fois, par des réconciliations, des guérisons et de l’espoir. Bref, ça finit bien. Et comme toujours, je me console en me disant que Louise Tremblay D’Essiambre travaille probablement déjà sur son prochain roman.
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Frappabord

Dans ce roman, l’autrice ose donner la parole à une de ces infâmes bestioles dont le bizz-bizz continuel est comme les sirènes qui préviennent des bombardements, presque aussi dérangeant que la piqûre elle-même.



De quoi « piquer » votre curiosité ?



Ajoutons un retour à la Seconde Guerre mondiale où des laboratoires bactériologiques ont été installés sur une île du fleuve St-Laurent.



Et lorsque les insectes risquent aussi d’être porteurs de virus mortels, l’histoire tourne au cauchemar.



Vous aurez compris qu’il s’agit d’un roman dystopique, savoureux mélange d’écologie et d’imaginaire, mais rien de lourd, car porté par une belle écriture.
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Un choix d'amour

À mi-chemin entre le récit personnel et l'essai, ce livre propose une réflexion franche sur la non-maternité, ou plus précisément sur le choix de l'autrice de ne pas avoir d'enfants. Il y est question de filiation, de relations amoureuses, d'avortement et de normes sociétales.



Une écriture à la fois vulnérable et pleine d'assurance, des propos à la fois intelligents et sensibles : l'autrice aborde des sujets sensibles avec respect et naturel. C'est touchant et très bien écrit!
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Bouche cousue

Bouche cousue de Marilou Addison, lu par Clotilde Seille, Kampus Media 2020 (1ère édition : Mortagne, 2019)



Toujours curieuse, c’est en parcourant l’abonnement Audible que j’ai découvert cette autrice québécoise, qui signe également des livres pour la jeunesse…



Une plongée dans la folie d’un esprit psychotique.

Béatrice Ross est une quinquagénaire souffrant du syndrome de Diogène… Elle accumule les objets dans une maison insalubre, jamais nettoyée, où elle vit avec un certain nombre de chats et un mari que l’on ne voit jamais.

Elle collectionne aussi les cadavres, accessoirement… et les accommode à sa façon.

Tout bascule le jour où elle se casse la cheville, quand un assistant social s’intéresse de trop près à sa situation.



Une narration à la première personne.

Un style factuel, d’une logique implacable.

Une montée en puissance dans l’enchainement des péripéties.

Un dénouement que je n’ai vu venir qu’au dernier moment.

Sur ce plan-là, c’est plutôt génial…



Mais âmes sensibles et estomacs délicats s’abstenir ! Car c’est très gore. J’ai vraiment failli renvoyer mon petit déjeuner !

Au début, j’ai trouvé le pragmatisme de l’héroïne assez savoureux, et puis j’avoue avoir eu un peu de mal à la suivre jusqu’au bout, tenaillée cependant par l’effet crescendo du suspense orchestrée par l’autrice, croyant toujours que le pire était atteint quand il était encore à venir.

Heureusement, ce roman est assez court : presque 6 heures d’écoute, un peu plus de 200 pages en version brochée.



Une version audio très réussie car la narratrice, Clotilde Seille, possède un timbre voilée et des intonations détachées et glaçantes qui servent à merveille le texte de Marilou Addison.



J’irai jeter un œil ou une oreille sur les productions pour les enfants et adolescents de cette autrice.



#lesglosesdelapiratedespal


Lien : https://www.facebook.com/pir..
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Encabanée

Une jeune femme a décidé de tout quitter pour se réfugier dans les bois, dans une cabane sans électricité ni eau courante. Elle fuit la ville et les artifices du monde moderne pour retrouver l’authenticité de la vie.



Mais la dure réalité de l’hiver n’est pas si romantique : avoir froid, fondre la neige pour avoir de l’eau, couper son bois pour chauffer et avoir encore froid.



Et même la lecture et l’écriture deviennent difficiles dans le halo des chandelles qu’il faut ménager.



Et l’isolement devient solitude…



Un roman de nature sauvage, avec des réflexions féministes sur la société de consommation et ce qu’elle impose aux femmes.

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À la lisière du monde

Alors que la Grande Guerre fait rage en Europe, Matthew Callwood, jeune policier de la Couronne, prend ses fonctions dans un village perdu du Grand Nord canadien. Très vite, il s'aperçoit que ses prédécesseurs se sont laissés aller. Faut dire qu'il n'y a pas grand chose à faire là-bas, si ce n'est "contrarier" les trafiquants d'alcool et les prostituées. Mais comme on s'y ennuie ferme, avaler un petit verre de whisky ou rendre un petit service à une fille publique de temps en temps n'est franchement pas du luxe, alors on ferme les yeux. Matthew, lui, a bien l'intention de remettre de l'ordre dans tout ça. Il est même décidé à traquer Moïse Corneau, alors en cavale, accusé du meurtre de sa femme et de son fils, et dont la rumeur dit qu'il se cacherait quelque part dans la forêt boréale...



Je suis sortie de cette lecture légèrement frigorifiée. Quelle idée aussi que de traquer un meurtrier en plein hiver, et dans le Grand Nord qui plus est ! D'autant qu'il était en cavale depuis plusieurs années et que ça aurait très bien pu attendre le printemps... Mais bon, au moins, j'ai fait connaissance avec cette nature et ce climat hostiles, aux nombreux lacs, sur lesquels j'ai beaucoup pagayé. Je suis d'ailleurs épuisée d'avoir autant ramé, par procuration, bien installée dans mon canapé (en vrai, faut pas rêver, même pas j'y aurais sorti mon petit orteil). Enfin, tout ça pour dire que les paysages et l'ambiance glaciale sont si bien dépeints qu'ils font partie intégrante de l'histoire.



Et quand je dis ambiance glaciale, c'est à prendre dans les deux sens du terme. À cause du climat déjà. Mais aussi par rapport aux changements qu'impose Matthew, qui ne sont pas pour plaire à tout le monde, à commencer par son collègue, Harvey, ayant pour habitude de ne jamais se lever avant 10h parce que ses soirées sont consacrées à la bouteille et à Fran, qui offre ses services charnels moyennant quelques dollars. Matthew bouscule un peu trop ce petit monde et ne se fait pas très bien voir. On sent comme de la tension dans l'air...



Il est jeune aussi, 24 ans, et il est encore plein d'ambition et de détermination. Et non pas qu'il va déchanter, enfin si quand même un peu, mais il va petit à petit ouvrir les yeux, au point de compter les jours qui lui restent à tirer dans ce coin complètement paumé et pas des plus accueillants et à espérer être appelé rapidement sur le front en Europe. En attendant, pour s'occuper, il fait la chasse au meurtrier, qui s'avère beaucoup plus malin qu'il le pensait. J'ai apprécié ce personnage, intègre et un poil téméraire, que l'on voit évoluer petit à petit. Tout comme j'ai apprécié les autres également, d'autant que certains nous réservent quelques surprises à la fin. Matthew et Corneau se livrent à une sorte de duel tout au long de la lecture, et leurs rapports ambigus nous gardent facilement éveillés.



J'ai eu un peu de mal à me faire au style de l'auteur, quelque peu saccadé à cause des phrases courtes, et surtout au temps présent employé (pas très cohérent vu que ça se déroule dans le temps passé). Mais j'ai fini par prendre le pli et je me suis habituée à ce ton abrupt, à l'image de la nature hostile dans laquelle se forgent des tempéraments tout aussi hostiles.



J'aime ces romans dans lesquels la nature est presque un personnage à part entière et toujours plus forte que les véritables protagonistes, où chacun d'eux avance dans sa propre histoire tout en devant continuellement composer avec d'elle. Ça dégage en général une atmosphère particulière, qui donne davantage de corps à l'intrigue, comme c'est le cas ici.



Donc pour résumer : un bon nature-writing, pour lequel j'aurais aimé apprécier un peu plus la plume de l'auteur, mais dont les paysages sont à couper le souffle, les personnages et relations ambigus, et l'intrigue appétente.

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La version qui n'intéresse personne

L'histoire se déroule dans une communauté de gens à laquelle je ne m'identifie pas particulièrement, les jeunes punks. Mais sous la plume de E. Pierrot, j'ai suivi avec beaucoup d'intérêt le parcours de Sacha dans cet univers

de vie si différent et se déroulant dans un lieu difficile et froid. Les gens se contentent de peu, il croit en l'amitié et au partage mais la nature humaine n'épargne pas ce groupe : la trahison, la médisance, l'ingratitude, la solitude, la tristesse rôdent. La plume de l'autrice est crue, dure, incisive mais l'écriture est captivante.



Un roman très réussi. Je le recommande fortement.
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À la croisée des chemins, tome 4 : Chacun sa ..

Quatrième et dernier tome! Déjà! Il me semble que j’ai lu cette saga à toute vitesse, à moins que ce soit plutôt l’auteure qui est de plus en plus prolifique. J’opterais pour la seconde affirmation!



Toujours est-il que nous revoilà de retour à Montréal auprès de Marjolaine et Ferdinand. Quel beau couple! S’il y a bien un personnage qui a su me charmer au sein de cette saga, c’est bien Marjolaine. Si douce et dévouée à ses sœurs. Elle et son jumeau nous ont démontré une belle complicité et une détermination à toute épreuve pour tenir leur famille unie! Encore une fois, ses valeurs familiales permettront à la famille de participer à un beau projet afin de se rapprocher de Béatrice.



Je trouve les personnages de cette saga tellement attachants… Sauf à quelques exceptions près. Jean-Louis et Connor, voilà deux hommes détestables. Jusqu’au bout, Connor sera resté lui-même et n’aura jamais compris en quoi consistait le rôle de père! J’avoue également que j’ai rencontré quelques difficultés avec la personnalité de Léopoldine et d’Ophélie. Mais dans l’ensemble, l’auteure a su, encore une fois, rendre l’atmosphère de cette saga aussi chaleureuse qu’à son habitude.



Louise Tremblay D’Essiambre a ce talent extraordinaire de composer des sagas où l’entraide est au centre de ses intrigues. C’est un élément que l’on retrouve également au sein de ce dernier tome. Je m’attache tellement aux personnages et aux événements créés par l’auteure que je me sens partie prenante au roman. Que d’inquiétude pour la belle Claudette!



Le roman porte bien son titre. À la fin du roman, chaque membre de la famille Fitzgerald trouvera sa route. Ce ne sera pas facile, mais ils y arriveront! L’auteure nous laisse sur une belle note positive. Et comme à mon habitude, c’est avec un léger sentiment de tristesse que je quitte cette saga. J’aurai passé un agréable moment de lecture en compagnie de tous ces personnages. Déjà bien hâte de lire la prochaine saga de l’auteure!


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À la croisée des chemins, tome 3 : Les Eclair..

Ce troisième tome de la série est aussi prenant et réconfortant que les deux premiers. D’habitude, j’aime bien alterner entre un livre en français et un en anglais pour mes lectures. Sauf que dans ce cas-ci, j’étais trop habitée par les personnages de Louise Tremblay D’Essiambre pour réussir à me concentrer sur autre chose. J’ai donc commencé aussitôt à lire le tome 4, qui est malheureusement le dernier.
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