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(01/01/1900)
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Aux Dames

Belles Dames, si l’aveugle passion ne vous arme pas de dédain, ne vous arme pas de colère, qui de vous ne regarde avec bonté l’Andalou, qui lui refuse sa faveur ?
Lorsqu’il fait sa cour, qui donc prie plus humblement, adore avec plus de fidélité et soupire, plus idolâtre ? Qui, dans l’arène, jette les banderilles, tue les taureaux et gagne la course ?
Dans les fêtes, qui soutient le plus souvent les tendres regards de la salle, sinon les galants de l’Andalousie ?
C’est à eux que toujours les juges donnent dans les carrousels le prix de la grâce, dans les tournois celui du courage.

Au Rossignol

Ce rossignol charmeur pleure avec tant de voix que je le soupçonne de contenir dans sa gorge cent mille autres oiseaux qui disent tour à tour ses douleurs.
Même je crois que le rêve de cette Philomèle serait d’écrire, comme un mémoire pour un juge, le récit du crime de son parent sur les feuilles de cet arbre vert.
Eh bien ! qu’elle retire maintenant sa plainte, puisqu’on n’interdit plus à sa voix de gémir, à son plumage de changer.
Et que celui-là seul pleure que sa Méduse a transformé en pierre et qui ne peut plus, lui, ni publier son mal ni subir de métamorphose.

Traduction par Francis de Miomandre.
François Bernouard, 1921
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¡Que se nos va la Pascua, mozas,
Que se nos va la Pascua!

Mozuelas las de mi barrio,
Loquillas y confiadas,
Mirad no os engañe el tiempo,
La edad y la confianza.
No os dejéis lisonjear
De la juventud lozana,
Porque de caducas flores
Teje el tiempo sus guirnaldas.

¡Que se nos va la Pascua, mozas,
Que se nos va la Pascua!

Vuelan los ligeros años,
Y con presurosas alas
Nos roban, como harpías,
Nuestras sabrosas viandas.
La flor de la maravilla
Esta verdad nos declara,
Porque le hurta la tarde
Lo que le dio la mañana.

¡Que se nos va la Pascua, mozas,
Que se nos va la Pascua!

Mirad que cuando pensáis
Que hacen la señal del alba
Las campanas de la vida,
Es la queda, y os desarman
De vuestro color y lustre,
De vuestro donaire y gracia,
Y quedáis todas perdidas
Por mayores de la marca.

¡Que se nos va la Pascua, mozas,
Que se nos va la Pascua!

Yo sé de una buena vieja
Que fue un tiempo rubia y zarca,
Y que al presente le cuesta
Harto caro el ver su cara,
Porque su bruñida frente
Y sus mejillas se hallan
Más que roquete de obispo
Encogidas y arrugadas.

¡Que se nos va la Pascua, mozas,
Que se nos va la Pascua!

Y sé de otra buena vieja,
Que un diente que le quedaba
Se lo dejó este otro día
Sepultado en unas natas,
Y con lágrimas le dice:
«Diente mío de mi alma,
Yo sé cuándo fuistes perla,
Aunque ahora no sois caña.»

¡Que se nos va la Pascua, mozas,
Que se nos va la Pascua!

Por eso, mozuelas locas,
Antes que la edad avara
El rubio cabello de oro
Convierta en luciente plata,
Quered cuando sois queridas,
Amad cuando sois amadas,
Mirad, bobas, que detrás
Se pinta la ocasión calva.

¡Que se nos va la Pascua, mozas,
Que se nos va la Pascua!
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La más bella niña
De nuestro lugar,
Hoy viuda y sola
Y ayer por casar,
Viendo que sus ojos
A la guerra van,
A su madre dice,
Que escucha su mal:
Dejadme llorar
Orillas del mar.
Pues me disteis, madre,
En tan tierna edad
Tan corto el placer,
Tan largo el pesar,
Y me cautivasteis
De quien hoy se va
Y lleva las llaves
De mi libertad,
Dejadme llorar
Orillas del mar.
En llorar conviertan
Mis ojos, de hoy más,
El sabroso oficio
Del dulce mirar,
Pues que no se pueden
Mejor ocupar,
Yéndose a la guerra
Quien era mi paz,
Dejadme llorar
Orillas del mar.
No me pongáis freno
Ni queráis culpar,
Que lo uno es justo,
Lo otro por demás.
Si me queréis bien,
No me hagáis mal;
Harto peor fuera
Morir y callar,
Dejadme llorar
Orillas del mar.
Dulce madre mía,
¿Quién no llorará,
Aunque tenga el pecho
Como un pedernal,
Y no dará voces
Viendo marchitar
Los más verdes años
De mi mocedad?
Dejadme llorar
Orillas del mar.
Váyanse las noches,
Pues ido se han
Los ojos que hacían
Los míos velar;
Váyanse, y no vean
Tanta soledad,
Después que en mi lecho
Sobra la mitad.
Dejadme llorar
Orillas del mar.
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Soledad primera

Pintadas aves, cítaras de pluma,
coronaban la bárbara capilla,
mientras el arroyuelo para oílla
hace de blanca espuma
tantas orejas cuantas guijas lava.
Y puede decir, describiendo una zagala:

Del verde margen otra, las mejores
rosas traslada y lirios al cabello,
o por lo matizado, o por lo bello
si aurora no con rayos, sol con flores.
O:

de las ondas el pez con vuelo mudo
o:

verdes voces
o:

voz pintada, canto alado,
órgano de pluma.
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A une certaine dame qui s'est laissée vaincre

Tandis que Corinthe, en larmes défaites,
Le sang de sa poitrine se déverse en vain,
Vend des poux à un Indien décrépit
Pour cent boucliers la moitié du lit.

Qui donc s'émerveille de ce fait,
Sachant qu'il a déjà trouvé un pas plus plat,
Le sac ouvert, le riche pélican,
Que le pauvre pélican, ouvre sa poitrine?

Intérêt, yeux d'or comme un chat,
Et un chat doublon, pas un amour aveugle,
Que de bois et de plumes il dépense, cent harpons

Il lui a tiré dessus du carquois d'une sacoche.
Qu'est-ce que Tremecen ne démantèle pas un accord,
proche de l'accord avec une centaine d'armes?

À la jalousie

Ô brouillard de l'état le plus serein,
fureur de l'enfer, serpent né du mal!
Ô vipère venimeuse cachée
dans une prairie verte au sein malodorant!

Oh, parmi le nectar de l'amour mortel, poison,
Que dans un verre de cristal tu prends la vie!
Oh épée sur moi avec un cheveu tenu,
De l'éperon dur et aimant de la bride!

Ô zèle, de l'éternelle faveur du bourreau!,
Retournez au triste endroit où vous étiez,
Ou au royaume (si vous y tenez) de la terreur;

Mais tu ne rentreras pas là, car il y a eu tellement de choses
que tu manges de toi-même et que tu n'as pas fini,
tu dois être plus grand que l'enfer lui-même.
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Video de Luis de Góngora y Argote (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Luis de Góngora y Argote
Luis de GÓNGORA y ARGOTE – Une Vie, une Œuvre : le triomphe du baroque (France Culture, 1986) Émission "Une Vie, une Œuvre », par Hubert Juin, diffusée le 27 mars 1986 sur France Culture. Invités : Philippe Sollers, Philippe Jacottet, Bernard Sesé, Severo Sarduy, Claude Esteban, Gregorio Manzur.
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