Raymond Maufrais/5
2 notes
Résumé :
Voici l’un des récits les plus poignants de l’histoire de l’exploration. En 1950, Maufrais a 23 ans lorsqu’il se lance seul et à pied dans la jungle guyanaise en direction des mythiques monts Tumuc-Humac alors inconnus. On ne le reverra plus. Si un Indien n’avait pas découvert par hasard ses carnets au bord d’une rivière, ce face à face exemplaire d’un homme avec son destin ne nous serait jamais parvenu. Le mystère de sa disparition hantera toute une jeunesse éprise... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Mais qu'est ce qu'il peut m'énerver, ce Maufrais à l'orgueil mal placé. Et plutôt égoïste quand on pense à ce qu'il aura fait endurer à ses proches... Sans parler de son chien qui n'avait rien demandé et qui finit à la broche !
Tout ça, pour, à 24 ans, tel un sale gosse, ignorer tout conseil d'autochtones ou d'explorateurs expérimentés. Son impréparation est affligeante (et in-fine mortelle) : matériel inadapté, financement insuffisant dû, entre autres, à des dettes de jeu...
Désolé, mais instinct de survie proche de zéro et espérance de vie à un mois.
Il y a des formes de suicide plus rapides et mieux organisées.
Tant qu'à faire, on peut dorénavant rouler tous feux éteints, à contre-sens, sur l'autoroute et clamer son amour pour la conduite automobile...
Comme l'écrivait @kalimera dans sa propre critique "Un grand explorateur (...) c'est celui qui revient vivant de son expédition".
L'écriture de Raymond Maufrais laissait présager un talent d'écrivain que nous ne pourrons plus apprécier pour les raisons que vous devinez.
Mais quel gâchis !!
Bon, j'arrête. Je vais m'attaquer à "Amazonie, sur les traces d'un aventurier disparu* " d' @Eliott Schonfeld.
Mais quel gâchis ! (bis)
* vous voyez de qui il s'agit ;-)
Tout ça, pour, à 24 ans, tel un sale gosse, ignorer tout conseil d'autochtones ou d'explorateurs expérimentés. Son impréparation est affligeante (et in-fine mortelle) : matériel inadapté, financement insuffisant dû, entre autres, à des dettes de jeu...
Désolé, mais instinct de survie proche de zéro et espérance de vie à un mois.
Il y a des formes de suicide plus rapides et mieux organisées.
Tant qu'à faire, on peut dorénavant rouler tous feux éteints, à contre-sens, sur l'autoroute et clamer son amour pour la conduite automobile...
Comme l'écrivait @kalimera dans sa propre critique "Un grand explorateur (...) c'est celui qui revient vivant de son expédition".
L'écriture de Raymond Maufrais laissait présager un talent d'écrivain que nous ne pourrons plus apprécier pour les raisons que vous devinez.
Mais quel gâchis !!
Bon, j'arrête. Je vais m'attaquer à "Amazonie, sur les traces d'un aventurier disparu* " d' @Eliott Schonfeld.
Mais quel gâchis ! (bis)
* vous voyez de qui il s'agit ;-)
Citations et extraits (7)
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On rêve d'un fauteuil confortable sentant le vieux cuir, avec un dossier creusé par vos reins et dans lequel vous êtes encastré délicieusement, avec un lampe douce sur un guéridon bas, recouvert, débordant de revues et de journaux, puis un pot à tabac, une file de pipes bien culottées, la pluie qui tambourine sur les volets clos ; par les rainures de la persienne on voit un bout de bitume glacé avec le reflet des réverbères jaunes et on entend le vent qui fait grincer les enseignes sur leur tige rouillée ou fait dégringoler avec un bruit mat quelques tuiles. Le mirus, dans le fond de la pièce, pétille d'une flamme claire qui danse derrière le mica. Le vernis roux est tiède. Une bouilloire ronronne. On tourne un bouton : voici de la musique !
Attisée par le repas d'hier au soir, une faim ardente m'accable et me fait partir à nouveau en chasse. Oh ! rage, oh ! désespoir, oh ! forêt ennemie !... tout n'est que silence et désert, j'avance dans ce désert sans joie parce que sans soleil et vide chants, de présence.
L'effort physique n'est rien : surmonter un moral défaillant, c'est mieux !
- Si vous n'avez pas bon moral, inutile de partir, me dit le gendarme qui me voit mélancolique.
- Non... moral excellent.
C'est faux, mais on me prendrait vraiment pour un fou si l'on savait que je pars avec appréhension. L'enthousiasme a été douché ! Il y a trop de préliminaires. J'aurais dû penser avec mon moral de France... mais je n'en avais pas les moyens.
- Si vous n'avez pas bon moral, inutile de partir, me dit le gendarme qui me voit mélancolique.
- Non... moral excellent.
C'est faux, mais on me prendrait vraiment pour un fou si l'on savait que je pars avec appréhension. L'enthousiasme a été douché ! Il y a trop de préliminaires. J'aurais dû penser avec mon moral de France... mais je n'en avais pas les moyens.
Comme la jungle est calme et sereine ; il est nuit maintenant, mais la lune inonde le chaume du carbet ; J'ai allumé un bout de chandelle et j'écris, reposé, heureux d'avoir eu une bonne journée de chasse, le corps délassé par un dernier bain au torrent qui continue ses chœurs, allègres ce soir parce que mon cœur est à l'aise et qu'il bat librement.
New York, avant d'avoir des buildings était un Far West ; en Guyane, il n'y a jamais eu de Far West, il n'y aura jamais de buildings parce que imposer l'ordre dans un pays neuf au lieu de laisser son évolution suivre normalement sn cours, c'est conduire sciemment ce pays à sa ruine et faire avorter son développement.
Du désordre naît l'ordre.
Du désordre naît l'ordre.
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Dans les pas de Raymond Maufrais.
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