Vincent Erno est un flic.
Commissaire chargé de missions "spéciales" en marge des règles et des lois, avec autorisation de tuer...
A la fin de la cérémonie des obsèques d'un homme politique influent, décédé apparemment de mort naturelle, une explosion se produit au crématorium. Erno se voit chargé de l'enquête.
Mais quand notre policier enquête, c'est la guerre, et, à la guerre il y a des morts et des dégâts collatéraux. Faut dire qu'il a la gâchette facile et qu'il ne s'apitoie guère.
Un polar mené tambour battant tout a fait dans la lignée de ce qu'on attend de ce genre de livre, l'auteur ne révolutionne pas le genre mais nous offre une lecture agréable.
Bémol tout de même, je n'ai pas tout saisi des explications finales qui me laissent un goût d'inachevé.
Ceci n'est bien sûr que mon propre ressenti et j'encourage tous les amateurs du genre à découvrir l'écriture de Philippe Paternolli et ses personnages.
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Coup de coeur des lecteurs
Trépidante enquête menée par Vincent Erno qui se voit obligé de quitter ses pinceaux et la montagne Sainte-Victoire où il coulait des jours paisibles.
Rappelé par son chef suite à un attentat au crématorium de Marseille où les dignitaires de la République rendaient hommage à l'un des leurs, il se lance dans l'aventure.
Le livre en main, on ne le lâche plus.
Un bon polar !
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Erno raccrocha. La force d'inertie de cette enquête le minait. A chaque nouvel élément découvert succédait une phase d'inaction liée à son exploitation. Cette putain d'enquête était un cauchemar, une traversée de l'océan sans vent des jours durant, avec de-ci de-là des grains d'une violence à faire sombrer le navire. Erno ne se sentait pas l'âme d'un navigateur, ne possédait pas le pied marin et se sentait tout aussi mal à l'aise dans les airs. Lui, ce qu'il aimait, ce qu'il lui fallait, c'était la terre ferme, concrète, solide. Quelque chose à quoi se raccrocher de façon certaine. Des faits, des preuves, des indices. Pas une bordée de suppositions invérifiables.
Mise en bouche de "Venture"