AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782330050627
200 pages
Actes Sud (06/05/2015)
2.35/5   10 notes
Résumé :
Entre Ofilwe, jeune fille de milieu aisé, et Fikile issue de la pauvreté, il n’est qu’un point commun : ce sont des coconuts, des gosses noires dehors et blanches dedans. Nées bien après l’Apartheid, ces deux adolescentes par ailleurs très différentes vivent chaque instant du jour en espérant trouver dans le regard des autres le reflet de ce qu’elles pensent être.
Au fil d’un dimanche dans un restaurant chic, les dérives parfois naïves de la pensée de ces fil... >Voir plus
Que lire après CoconutVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Dans l'Afrique du Sud post-apartheid, une coconut désigne une jeune fille noire qui se rêve blanche et se coupe de ses racines dont elle a vaguement honte. Il y a la coconut de famille aisée et la coconut d'extraction plus pauvre qui, bien entendu se détestent cordialement. La frustration du premier roman de Kopano Matlwla, paru initialement en 2007 vient de sa construction avec deux parties bien distinctes, chacune racontant le quotidien de ses deux coconuts, avec une brève rencontre qui ne débouche sur rien. le livre se contente de décrire les pensées de ses personnages et leurs journées insipides sans qu'aucun élément dramatique ne vienne en bousculer la trame. C'est un roman court, dans tous les sens du terme, au potentiel vraiment inexploité. Depuis Coconut, Kopano Matlwla a publié un deuxième roman : Spilt Milk. On attendra, sans impatience, sa traduction pour se faire une idée plus précise de la qualité de narratrice de l'auteure qui n'a, après tout, que 30 ans.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
Commenter  J’apprécie          210
Coconut, un titre qui explique tout le livre, le racisme et le besoin d'appartenance, les envies naïves et la dureté du quotidien.

Un journal de deux jeunes sud-africaines à Joburg post-apartheid, l'une plutôt aisée et l'autre issue d'un milieu bien moins favorisé, deux Coconut, noires dehors et blanches dedans…

Un livre un peu plat, lancinant… Mais où est la vie quand s'en va l'espoir, insidieusement…
Lien : https://www.noid.ch/coconut/
Commenter  J’apprécie          120
Coconut est un livre avec peu d'action et qui, c'est vrai, peut, à certains égards, paraître un peu plat. Pourtant, c'est ce rythme doux qui permet au lecteur d'entrer dans le quotidien routinier de deux jeunes filles cherchant leur place dans une Afrique du sud post-apartheid, qui peine à panser ses blessures.
A travers deux portraits présentés sous la forme de journaux intimes, on prend conscience que certaines aspirations transcendent les classes sociales. Ofilwe et Fikile témoignent, chacune à leur manière, d'une envie d'évasion et d'un tiraillement entre deux cultures. Plus encore, leurs voix expriment le malaise d'une partie de cette génération, amenée à participer à la reconstruction d'un pays meurtri et à honorer la promesse contenue dans le nom de « nation arc-en-ciel ».
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
On sentait la lotion assouplissante "Black Queen" bien avant de l'apercevoir. Sur la boîte de crème adoucissante, les Noires des chaînes américaines avaient les cheveux souples et longs ; maman m'assurait qu'ils n'étaient pas vrais. Ous Beauty commençait alors à enduire mes cheveux de lotion. Je l'observais toujours avec vigilance, afin qu'elle n'oublie pas le moindre poil. Une réaction chimique. Une douloureuse réaction exothermique. Brûlure. Brûlant. Brûlée. Quand Ous Beauty me demandait si j'étais prête pour le rinçage, je disais non. Je voulais que la plus infime de mes boucles soit défrisée.

Dans la glace je voyais le peigne glisser sans effort dans mes cheveux "Black Queen", doux et lises comme de la soie. Je ne me préoccupais pas de la fragilité de mon cuir chevelu qui me lançait des frissons dans la nuque à mesure que les fines dents du peigne le ratissaient, pas plus que je ne m'inquiétais des racines blanches qui étaient apparues. Non, j'étais ravie de me savoir belle à nouveau.
Commenter  J’apprécie          00

Video de Kopano Matlwa (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kopano Matlwa
Pierre Bisiou présente Kopano Matlwa - Règles douloureuses
autres livres classés : afrique du sudVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus

Autres livres de Kopano Matlwa (1) Voir plus

Lecteurs (29) Voir plus




{* *}