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Chabarb (Autre)
EAN : 9798859657278
205 pages
Auto édition (15/09/2023)
4.42/5   6 notes
Résumé :
Les célébrations battent leur plein partout dans l'Enclave, alors que les survivants fêtent tous ensemble le Kanreki, qui symbolise le Renouveau.

A Hoshizora, sur le territoire du peuple meikô, Konami passe la soirée avec quatre de ses élèves, qui se chamaillent joyeusement à chaque pas.

Soudain, un cri résonne. Le reste n'est que flammes, mort et désespoir...
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je voudrais tout d'abord commencer par remercier Tiphaine Levillain pour m'avoir à nouveau proposé un de ses livres en SP via le site SimPlement.

Concernant la couverture, j'aime beaucoup. Étant passionnée par tout ce qui touche au Japon, elle ne pouvait qu'attirer mon regard et attiser ma curiosité. Oui, je ne suis pas impartiale sur ce coup, mais j'aime et je le fais savoir. ;-) Je suppose que l'on y voit Konami et Takeo, dans la forêt, avec la Brume. J'aime aussi beaucoup le fait d'avoir le titre en français, comme en japonais.
Ce sera d'ailleurs également le cas pour chaque titre de chapitre qui sera dans les deux langues, avec des illustrations de la brume. Vous trouverez aussi quatre illustrations inter-chapitres, étant donné que nous sommes dans un light novel. Mais ce n'est pas tout, vous aurez également des petites illustrations sur l'en-tête et à la fin de chaque chapitre, ainsi qu'en pied de page, sur le numéro.
Tiphaine Levillain nous a gâtés en nous offrant un très beau livre. ^^

Concernant la plume de Tiphaine Levillain, je l'ai une nouvelle fois trouvée fluide et agréable, à la fois pleine de fragilité et de courage (au niveau du caractère des personnages), sombre, légèrement horrifique, mais aussi emprunte d'un espoir fragile.
Si je devais juste émettre une critique, ce serait la trop grande répétition du prénom Konami, qui aurait peut-être pu être remplacé par d'autres façon de la désigner.

Nous sommes dans un univers japonisant plutôt médiéval où les humains côtoient la magie, les yôkais, les Kami ainsi qu'une Brume plus que dangereuse qui les rend violents. Enfin côtoyer est un bien grand mot. Disons qu'ils vivent dans une Enclave, protégés par un Mur résistant ainsi qu'une Barrière Magique érigée par les Kami, empêchant les yôkais et la Brume d'entrer.

L'histoire se situe à Hoshizora, territoire du peuple meikô. Tout le monde se prépare à fêter le Kanreki, qui symbolise le Renouveau. Konami y participe même activement, faisant ses plus belles calligraphies rituelles pour les commerçants du quartier d'Hanayaka et aidant ceux qui en ont besoin.

Konami est enseignante, un métier qu'elle adore. Elle est gentille et avenante, toujours prête à aider et proche de ses élèves. Elle cultive aussi son célibat, ne souhaitant pas s'encombrer d'un mari.

Le soir venu, elle retrouve quatre de ses élèves Takeo, Aiko, Moe et Saburô (de cinq à neuf ans, il me semble), pour admirer le feu d'artifice. Elle en profite pour leur conter l'histoire de la création de l'Enclave. C'est alors qu'un premier cri retentit et qu'un incendie semble se propager.

Konami comprend très vite que Hoshizora est attaqué et qu'elle doit protéger ses élèves coûte que coûte. C'est là que commence leur fuite éperdue pour leur survie, une fuite semée de dangers qu'il leur faudra affronter s'il veulent rester en vie.

Cela donne forcément une ambiance sombre et angoissante, mais également addictive avec ses chapitres assez courts et cette envie de voir les personnages vaincre tous les dangers et s'en sortir.

Le personnage de Konami a aussi beaucoup participé à me faire plonger dans l'histoire. Pourquoi ? Parce que ce n'est pas une héroïne classique qui va s'en sortir haut la main, sans montrer sa peur et sans baisser les bras. Elle est terrifiée par tout ce qu'il se passe, se sent inutile, impuissante et la mission qu'elle s'est fixée de sauver les enfants lui semble parfois impossible. Elle pense même certaines fois à baisser les bras.

Alors oui, une héroïne badass qui envoie tout valdinguer sans aucun effort, ça a son charme. Mais une dont on connait les faiblesses semble tellement plus réaliste, qu'on a en envie de lui insuffler notre courage pour qu'elle soit regonflée à blog. Oui, elle baisse parfois les bras, oui, tout cela est extrêmement difficile pour elle, oui, malgré ses prières aux Kami, elle a besoin de motivation pour continuer à avancer.

Cette motivation, elle va la trouver chez ses élèves qui, par certains côtés, semblent plus courageux qu'elle malgré leur jeune âge. J'ai franchement été épatée. Après, ils ne sont pas sans peur non plus, il ne faut pas exagérer. Mais Konami trouve sa force en eux, dans son désir de les protéger quoi qu'il arrive, même si elle doute souvent d'en être capable.
J'ai beaucoup aimé chez elle cette ambivalence entre force et fragilité.

Takeo a beau avoir cinq ans et être terrifié, il fait tout de même montre d'un grand courage et d'une grande résistance. Quand je pense à Gremlin n°2, six ans, confronté à la même situation, je doute qu'il réagisse avec la même maturité, surtout qu'il a tendance à pleurer pour un rien... ^^'
J'ai beaucoup aimé le personnage d'Aiko, et sa passion pour le légendaire Myôga Hanabusa, où cette petite puise son courage.
Je dirais que Moe serait ce qui s'apparente le plus à la "grande soeur" protectrice du groupe, celle sur qui on peut compter.
Quant à Saburô, il est un peu différent des autres, encore plus mature malgré ses neufs ans. C'est un fils de la noblesse et il a reçu une éducation en conséquence. Il sait se montrer fort, courageux et faire preuve de sang froid.

Isuke est aussi un personnage que j'ai beaucoup apprécié. Calme, réfléchit, méthodique, il ne laisse rien au hasard et fait de son mieux pour que tout ce petit monde reste en vie. Il lui arrive également plusieurs fois de faire la morale à Konami et/ou de lui redonner un peu de courage pour affronter la suite.

Concernant la fin, je me doutais un peu vers quoi elle tendait (même si pas comment), mais cela ne m'en a pas moins laissé avec la chair de poule.

En résumé, j'ai passé un excellent moment dans ce livre de dark fantasy avec son folklore japonais et une touche d'horreur, complètement prise par le côté survival du récit. Je me suis beaucoup attachée aux personnages, aux enfants comme à Isuke et à Konami, qui m'a beaucoup plu avec ses défauts qui la rendent d'autant plus réaliste. le tout rehaussé par une plume agréable et fluide. Je n'ai qu'une hâte : connaître la suite ! ^^
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Je tiens tout d'abord à remercier Tiphaine Levillain pour sa confiance. J'ai adoré ce roman, et j'attends la sortie du deuxième tome avec impatience !

Les Contes de la brume est un light novel, c'est-à-dire un roman assez court destiné en général à un public de jeunes adultes. Les chapitres sont également assez courts (entre 7 et 20 pages), ce qui permet d'interrompre facilement sa lecture.

Caractéristique du light novel, le roman est parsemé d'illustrations : chaque chapitre commence et se termine avec de petites illustrations, et trois grandes illustrations s'intercalent dans la lecture. J'ai particulièrement apprécié ces dernières car elles permettent de mieux se représenter certains éléments du livre.

Les Contes de la brume est un roman assez différent de ce que j'ai l'habitude de lire, en particulier au niveau du genre. En effet, il mêle dark fantasy et horreur, ce qui implique nécessairement un récit pas toujours très joyeux. Comme je suis habituée aux histoires qui se terminent globalement bien, c'est un peu déstabilisant. Mais j'ai adoré sortir de ma zone de confort et découvrir quelque chose de nouveau.

Tiphaine Levillain a fait du beau travail en créant l'univers des Contes de la brume, et parvient à distiller les informations nécessaires à la compréhension du récit sans perdre le lecteur. Ce qui n'est pas toujours évident ! Les personnages sont attachants, en particulier les enfants, et j'ai adoré la présence du folklore japonais.

Bien que je ne sois pas tout à fait le public visé, j'ai beaucoup apprécié de découvrir ce premier tome des Contes de la brume. L'intrigue est bien menée, et j'ai vraiment envie de savoir comment cela se termine. Vivement la sortie du tome 2 !
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Aujourd'hui, je viens vous parler de Les contes de la brume de Tiphaine Levillain - Autrice en #autoédition

Un roman qui m'a sorti de ma zone de confort, car c'est de la dark fantasy. Mais je connaissais déjà pas mal la plume, pour l'avoir lu dans plusieurs autres de ses romans, raison pour laquelle je n'ai pas trop hésité avant de le commencer. J'ai apprécié de la retrouver, elle m'a happée dans ce roman, fluide et agréable à lire.
J'ai donc beaucoup aimé ce court roman ! L'ambiance est angoissante, c'est bien mené. le personnage principal est attachant, on suit Konami dans ses épreuves, dans le chaos que devient son monde. Elle essaie de sauver sa peau et celles des quatre enfants qui l'accompagnent. C'est très réaliste, et le point de vue de ces personnages est intéressant. Ici, on n'a pas les personnages qui sont désignés pour sauver la situation, ça change des fantasys classiques.
L'univers est bien construit, il mérite d'être développer, ce qui devrait être le cas dans la suite.
La fin m'a énormément surprise...

Bref, j'ai beaucoup aimé, je recommande. Et les autres livres que l'autrice aussi, cela dit...

Chronique complète sur le blog :
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Ce premier tome était vraiment très prenant et intéressant, autant pour son histoire très sombre, horrifique et malaisante, que pour l'univers asiatique dépeint en fond.
Les courts chapitres rendent la lecture globale très fluide et agréable, on peut facilement ne lire qu'un ou deux chapitres et reprendre plus tard sans avoir ce sentiment d'oubli, ce qui arrive fréquemment quand les chapitres sont très longs et intenses.
Ici, chaque nouveau chapitre s'ouvre avec une jolie illustration, un titre et son équivalent en kanji japonais, de quoi ravir l'oeil avant même la lecture.
Il y a également des illustrations de temps en temps en fin ou début de chapitres, cela nous permet de mieux formaliser un évènement, une situation ou un personnage.
L'écriture est fluide et très agréable à lire, l'univers dark fantasy japonaise est génial, avec une juste dose d'horreur et de suspense.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
- Un jour, la Brume déferla sur le monde. D’ignobles et cruels yôkais se dissimulaient en son sein. La guerre qui débuta dura de nombreux mois, pendant lesquels l’Humanité lutta tant qu’elle put, mais la Brume était un ennemi sournois.
Konami observa les feux un instant en silence. Cette histoire lui serrait toujours la gorge malgré elle. Imaginer ses lointains ancêtres découvrir soudainement l’horreur et devoir fuir de chez eux pour survivre, sans aucune certitude de trouver refuge quelque part...
- La Brume faisait perdre la raison aux humains, à la moindre inspiration, à la moindre goutte ingérée. C’était presque impossible de lui échapper. Elle se faufilait partout où l’air passait. Elle contaminait la pluie, les rivières...
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- Vous devez m’obéir, poursuivit Konami. À tout prix, sans réfléchir. C’est compris ?
Les quatre enfants acquiescèrent. Ils étaient prêts. Elle ne l’était pas. Une partie d’elle voulait continuer de se terrer dans ce minuscule pavillon en attendant que la tempête passe… Mais il n’en était pas question. L’armée était peut-être partie, mais la Brume était là, et si la Brume était là, alors les yôkais ne tarderaient pas.
- Une dernière chose…
Konami ferma les yeux. Quoi qu’elle fasse, quoi qu’elle dise, elle n’allait pas pouvoir les préserver de ce qu’ils allaient voir, mais elle pouvait essayer.
- Beaucoup de gens sont morts, cette nuit. … Ne regardez pas leur visage.
Ils hochèrent encore la tête.
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Un soupir incontrôlable lui souleva la poitrine, alors qu’elle tendait la main pour se saisir du wakizashi, soigneusement rangé dans son fourreau.
- Et ne vous bercez pas d’illusions. Vous aurez à vous en servir.
Nouveau soupir. Konami sortit la courte lame pour la contempler. Pendant un bref instant, elle eut l’impression de voir les étoiles s’y refléter. Elle cligna et la vision disparut.
- Je n’hésiterai pas.
Cette promesse, elle se la faisait à elle-même, à Isuke, aux enfants, aux Kamis. Le moment venu, elle ne laisserait pas le doute la ralentir. Elle ferait ce qu’il faudrait pour tous les protéger.
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Une odeur de fumée envahit l’air. Une odeur âcre qui n’avait rien à voir avec les feux d’artifice. Une rumeur leur parvint finalement, ainsi que de nouveaux cris. Puis Konami l’aperçut au loin, à l’autre bout de la cour, entre deux bâtiments. Un guerrier affublé d’un demi-masque de chat et d’un kimono rouge sang, au milieu de la fumée noirâtre et des flammes d’un incendie. Un éclat de lumière joua sur la lame de son katana quand il la leva pour l’abattre violemment sur un homme, qui s’écroula. La panique se répandit comme une traînée de poudre.
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Konami prit une profonde inspiration. Un craquement résonna, non loin, et elle sursauta. Moe posa une main sur la sienne.
- Isuke vient de revenir. Il pense que nous avons fait le bon choix.
« Nous. » Un milicien sans connaissance particulière sur la Brume ou les yôkais, une institutrice et quatre enfants, dont un de cinq ans. « Nous avons fait le bon choix. » Konami sentit un rire nerveux la gagner. Elle inspira encore.
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