Pour être sincère, lorsque j'ai reçu ce roman, la quatrième de couverture ne m'attirait pas, en raison de la présence de surnaturel. Et en fait, cela a été une très belle surprise.
Yara, une jeune infirmière, ne supporte plus son travail aux urgences : il faut soigner rapidement, sans humanité. Aussi, elle postule à un poste de nuit, dans une maison de retraite accessible à des riches pensionnaires. Alors que son frère, Rashid, se tourne vers le dijad, Yara apprend à écouter les voix qu'elle entend, celles des âmes errantes. J'ai ressenti fortement cette opposition entre les ténèbres et la lumière.
Dans la première partie, j'ai été révoltée par le comportement de la directrice de ma maison de retraite. Les personnes âgées sont infantilisées, les coupes budgétaires l'emportent sur les soins de base, etc. Cela m'a glacée… Mais les résidents manifestent leur mécontentement de façon radicale : la situation est explosive et certains passages sont amusants.
Certains chapitres sont difficiles à lire. Ce sont ceux dans lesquels l'auteure aborde les attentats de novembre 2015 ou l'extrémisme de Rashid. C'est un thème tellement douloureux. Certaines âmes errantes sont des victimes des terroristes et ce qu'elles expriment fait mal.
Ce roman navigue entre la réalité et le paranormal. Malgré mon côté cartésien, je me suis laissé emporter par l'univers de
Fabienne Leloup. J'ai accepté de croire...
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