Une image flottante de soi vagabonde au milieu des couleurs du temps. Michel Bourçon, poète, écrit la blessure vive de ces instants où la fatigue pose ses valises insidieusement dans notre esprit. Se saisir de son corps, s'en vêtir pour continuer de dire ses pensées.
"Les pensées déclinent avec le jour
poussé de toutes parts
avec l'homme soucieux
qui se fond en lui au loin
vers les lumières de la ville" p.15