Oh pétard ! en voilà un livre qui décoiffe !
V'làtipas qu'on envisage, sérieusement, de nous faire manger des insectes, l'entomophagie ça s'appelle.
Primo, s'abstenir de lire ça le matin si vous ne voulez pas recracher votre café
Secundo, éviter de consulter en même temps les images de certains des insectes, vers, larves ou autres chenilles mentionnés, sous peine de recracher celui de la veille.
Ceci dit, c'est pas pour de rire, il y a déjà une dizaine d'années, la FAO a considéré la chose comme une réponse acceptable ou en tout cas une piste susceptible de répondre à la demande alimentaire croissante tout en respectant l'environnement, et s'est prononcée en faveur du développement de l'élevage des petites bêtes, juste une transition protéique quoi, en quelque sorte.
Je savais que ce machin était dans l'air et je n'étais pas sans savoir que ce genre de consommation était une pratique assez répandue, quoiqu'inégalement, dans certaines parties du monde, en ayant d'ailleurs été témoin, non sans effroi, il y a quelques années en Asie, mais de là à imaginer que demain mon assiette pourrait grouiller de vers de farine ou autres criquets, friandises jusqu'ici réservées à nos chers oiseaux, poissons, tortues ou autres rongeurs, il y a loin.
Cependant, à condition de surmonter son éventuel dégoût, ce livre est vraiment très intéressant car il aborde les principaux aspects de cette question, à savoir, l'entomophagie pourrait-elle être une solution intéressante sinon miraculeuse.
Déjà pour tout dire, l'Anses, peu après l'avis de la FAO a émis un avis sur les risques sanitaires en lien avec la consommation des insectes, l'auteur en parle dans cet ouvrage, mais ne donne pas le lien, dommage car c'est fort intéressant aussi. le voici : Microsoft Word - avis 12.02.2015-BIORISK-2014-SA-0153.doc (anses.fr)
Et puis nous dit
Albouy, « Elever des insectes, ce n'est pas si simple » et…. « la production doit être rentable »… on a compris, on a déjà donné, retour à la case départ !
« Dans votre pelouse se trouvent peut-être des nids de la bien nommée fourmi noire des gazons, sous les pierres, dans la terre, parfois dans le bois mort. Ceux de la fourmi jaune prennent la forme d'un monticule de terre construit au milieu d'une touffe d'herbe. Une bêche, un récipient, un tamis, et hop vous avez ramassé la « viande » du souper ! »
Pour ma part, n'y pensez même pas !