Que dire de ce livre dédicacé, offert, par ma meilleure amie : La joie, l'émotion m'animaient à la remise de ce cadeau.
Alors, j'ai bien du mal à exprimer ma déception qui est tout aussi grande et à écrire une chronique. le personnage principal, Pauline est une femme tourmentée, complexe qui a commis l'irréparable et tente de se refaire une vie.
Gravitent autour d'elle, sa soeur Catherine, Laurent son ex mari, sa femme Stephanie, David un routier.
Je n'ai pas aimé la façon d'écrire employée par l'auteur qui relève pour moi du langage parlé, voire familier.
J'ai trouvé une faute d'orthographe, sacrilège !
Voilà, je suis peu clémente, à choisir je préfère encore les romans d'Agnes Ledig....
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Je ne connaissais pas l'auteur mais il a su me présenter son livre à Cultura et me l'a dédicacé . J'ai été dès le début prise par ce roman qui nous parle de la vie de Pauline. Cette femme au passé douloureux va tant bien que mal essayer d'avancer. Ce roman donne la boule au ventre mais mêle tendresse, humour, et beaucoup d'émotions.
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Pauline est une femme qui est brisée. La perte de son enfant va lui faire commettre l'impensable car ce genre de douleur nécessite un coupable et donc une vengeance.
Quand elle recouvre sa liberté, la question se pose de comment se reconstruire, si cela est possible.... Pour cela, elle décide de partir et les personnes qu'elle rencontrera sur son parcours auront une incidence sur son projet final.
Pauline est une femme triste, en colère, impétueuse, vulgaire qui ne se laisse pas faire, mais qui au plus profond d'elle-même gardé un espoir de pouvoir un jour retrouver une sérénité qu'elle se refuse.
Un roman très bien écrit, la plume de l'auteur est à la fois masculine et féminine, dur et tendre. Et la fin de ce roman nous laisse un goût d'improbabilité.
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Ou comment quelqu'un à la dérive va pouvoir redresser la barre en se donnant une chance... mais ça, on ne le sait qu'à la fin !
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Personne n'est taré ici. C'est la vie, les autres, qui t'ont fait devenir pour un temps ce que tu es. Reste toi-même, ne laisse pas ces cons te transformer. La vie est courte pour tous et magnifique pour ceux qui le décident.
Les nouveaux internés, futurs affranchis, de tenaient au bras d'hommes, de femmes à la mine crispée, fermée, reprobatrice. Le pas pas pressé indiquait la volonté de se débarrasser de l'intrus qui devenait gênant pour l'entourage, nuisible pour la société. Un boulet familial. On baissait la tête. La redresser aurai pu révéler au monde un visage déformé par la honte, rongé de remords et de tristesse.
On a tous de nombreux torts. C'est un raccourci facile et moins dérangeant de chercher la cause de nos malheurs chez les autres. Creuser pour réfléchir à ses propres manquements apporte déjà un début d'explication et de guérison.
L'ambiguïté de la vie, c'est qu'elle ne te donne pas plus que ce que tu es capable d'accepter et te fait subir ce que tu engendres.
Pauline se dit que sa sœur ne comprenait pas, n'écoutais pas. Le propre des gens indifférents au sort des autres.