Qu'écrire que je n'ai pas déjà écrit pour le 1er tome de la trilogie. Encore une fois, il s'agit d'une somme fondamentale que n'importe qui devrait lire pour avoir une vue d'ensemble de l'histoire du XXe siècle, et de notre siècle.
Pourtant, je pourrais dire que ce tome est moins captivant qu ses voisins. Il s'agit d'un goût personnel. Finalement, cette période de l'immédiat après guerre m'intéresse moins que le début XXe siècle où sa fin.
Pour autant, cette période est charnière pour comprendre la suite, mais quelle période n'est pas charnière ?
Dan tous les cas, cette lecture ne dispense pas de compulser les autres bouquins qui traitent de la période. L'histoire, comme d'autres disciplines, reposent sur différents paradigmes qui s'opposent et cette lecture est loin d'épuiser la question.
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En Europe occidentale, les réticences des dirigeants politiques et des opinions publiques à l'égard de la prépondérance des États-Unis ont pu être assez facilement surmontées par une adhésion commune aux valeurs de la démocratie libérale, et aussi par la nécessité d'opposer un front uni face au bloc soviétique ressenti comme constamment menaçant.
En proclamant publiquement que le peuple russe est la nation la plus avancée de toutes celles qui composent l'Union soviétique, qu'il a joué le principal rôle dans la guerre et mérité ainsi d'être appelé peuple dirigeant, Staline engage tous les peuples soviétiques à se rassembler autour de lui.
Après tant d'efforts et de sacrifices supportés pendant la guerre, les peuples soviétiques aspirent à la détente. Ils espèrent que leur chef, Staline, dont la victoire a accru le prestige, va poursuivre la politique de libéralisation entamée pendant la guerre.
On a reconstruit sur les bases existantes pour retrouver les chiffres de production d'avant-guerre, et sans se préoccuper de la rentabilité.
Dans un pays libre, on punit les gens pour leurs crimes, mais jamais pour leurs opinions.