Ce livre est une mise au point sur les principes fondateurs de la vie en société (théoriques), mis en perspective avec l'application que l'on en a dans le monde actuel (pratique). La démarche intellectuelle est très bien présentée, les idées proposées me sembles intéressantes. Ce livre était censé être le point de départ de la fondation d'un parti politique prenant le contre-pied des grands partis majoritaires à l'heure actuelle. Cela s'est cependant arrêté la à cause de problèmes de financement...
J'ai trouvé le livre globalement intéressant même si les propositions à la fin me semblent un peu brouillonnes.
Ce que je reproche aux auteurs est d'avoir choisi une "cible" (façon positionnement sur un marché en marketting), en se disant que les vieux sont à l'origine de tous les problèmes actuels donc il faut sensibiliser les jeunes. Ainsi le livre se positionne façon éducation populaire avec un langage de Youtubeur qui pique les yeux (certaines fois cela est justifié afin de faire réaliser au lecteur ce qu'est réellement l'écriture inclusive par exemple). Globalement le style est à vomir avec des répétition des termes tels que "Jean-Gauche", pour parler des personnes défendant des idées de gauche, de même que les tics de langage des deux auteurs à employer le mot "el famoso ...", etc...
Enfin bref je trouve que l'idée de départ était intéressante, mais un texte écrit avec des mots usuels et un style simple (sans tourner dans le pompeux ni le langage Youtubeur) aurait mieux contribué à faire passer la pilule.
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Pour atteindre la nouvelle évolution Pokémon du monde du travail, version dégénérescence neuronale enclenchée, il ne restait plus qu'à organiser l'externalisation de toutes les tâches restantes, en multipliant les prestataires d'abord, puis en les éparpillant progressivement (en suivant la logique du "plus c'est compliqué, moins les gens vont gueuler") dans un modèle où plus aucun code du travail ne s'appliquait : l'ère de l'auto-entrepreunariat généralisé pouvait commencer.
En zone rurale, y a plus rien. Plus de boulot non plus. Les jeunes s'en vont parce qu'il faut bien vivre. Les vieux restent seuls - et eux, ils ne savent même pas comment faire pour appeler les Twittos à l'aide si besoin.