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EAN : 9782824607054
320 pages
City Editions (06/01/2016)
4.41/5   35 notes
Résumé :
Les parents de Dale comprennent dès sa naissance que quelque chose ne va pas. Le diagnostic tombe : autisme sévère. Déterminée à ce que son fils ait la meilleure vie possible, sa mère lutte contre les institutions qui refusent de le prendre en charge et de l'aider à s'épanouir.
Mais un jour, la vie de la famille change grâce à l'arrivée de Henry. C'est un beau labrador pour lequel le petit garçon autiste a un véritable coup de foudre. Grâce à l'amour de ce ch... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Une mère courage
Une super histoire d'une mère qui fait tous ce qu'elle peut pour sauver ses enfants autistes pour qu'ils aient une vie convenable et épanouie.
Un Super témoignage d'un combat de toute une vie sur le handicap.
Une famille touchante et émouvante avec ses joies et ses peines qui ne laissera personne indifférents à lire dans sa vie
Un roman qui devrait être étudié en classe pour débattre sur le sujet du handicap et de la tolérance
J'aimerais une suite pour connaitre l'évolution de la vie d'adulte de Dale et Amy
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Magnifique histoire ou les parents méritent d'être ENORMEMENT reconnu pour tout ce qu'ils ont fait pour leur enfant. La vie n'a pas toujours été toute rose pour eux mais malgré les hauts et les bas ils sont restés fort. J'admire la maman de Dale.

En tant qu'éducatrice spécialisée, je sais que ce n'est pas évident de vivre H24 avec un enfant atteint d'un handicap (n'importe lequel). J'ai travaillé avec des autistes et ce n'était pas de tout repos mais j'ai ADORE. Ils sont super intelligents et très gentils. Ils ont besoin de recevoir beaucoup des intervenants mais ils ont également beaucoup à donner.
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Encore trop peu de gens savent ce qu'est vraiment l'autisme et le combat que mènent les parents pour que leurs enfants soient reconnus et pris en charge correctement.
Nuala nous raconte ici son combat pour "ramener" son fils, ses peurs, ses doutes, ses joies et ses victoires.. C'est un livre émouvant et plein d'espoir.
A mettre entre toutes les mains!
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un très beau témoignage très bien écrit qui vous prend aux tripes avec une mère qui se bat qui fait tous ce qu'elle peut pour son fils. Ce super témoignage nous montre l'importance des animaux en particulier le chien dans la vie d'un enfant
Tous simplement Bravo
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Très beau roman. On y rencontre une famille confrontée à l'autisme, et plus particulièrement la maman, Nuala (l'auteur), qui va mettre toute son énergie et se battre pour que ces enfants aient la meilleure vie possible. L'arrivée d'Henry a aidé le petit Dale à sortir de son "monde". J'ai apprécié les notes reprises en fin de livre montrant le ressenti de Dale.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Je n’oublierai jamais le matin du jeudi 14 novembre 1991, quand je compris que je ne pouvais littéralement plus en supporter davantage. Aucun événement précis n’en était à l’origine. Je mis Dale comme d’habitude dans le bus, me sentant vide en regardant partir le véhicule. J’avais perdu mon enfant, peut-être pas de la même manière que la femme au bébé mort-né, mais un autisme sévère me l’avait néanmoins enlevé. Je ne pouvais plus le supporter. Je crois que, dans un certain sens, c’était pour cela que j’avais soutiré à Jamie la promesse qu’il s’occuperait de Dale. J’avais besoin de savoir qu’il pouvait le faire. J’allai dans la cuisine et sortis les flacons de paracétamol que j’avais cachés, les antalgiques des urgences et quelques somnifères qui me restaient de notre époque à Roxburgh Street. Je me versai un grand verre d’eau et me mis à vider les comprimés dans un petit bol pour pouvoir les réduire en poudre. En tant qu’infirmière, je savais que cela favoriserait une meilleure absorption.
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Finalement, le propriétaire du magasin de journaux se précipita à mon secours. Il s’interposa auprès des curieux, récupéra Mickey et le tendit à Dale. Puis, il m’aida à relever mon fils, et une gentille dame me rendit mon sac. Pendant ce temps-là, j’eus droit aux commentaires des curieux tels que « Ce gosse a besoin d’une bonne fessée », ou « Quel comportement écœurant ! » Pour une fois, je ne parvins pas à les ignorer et leur ripostai furieusement :
— La seule chose écœurante est votre manière de rester plantés là devant un enfant handicapé.
Je déteste utiliser le terme « handicapé », mais cela me semblait l’unique moyen de faire passer le message et parfois d’arracher aux gens un peu de compassion et d’aide. Mais parfois, je m’entendais dire : « Il ne ressemble pas à un handicapé. » On parle souvent de l’autisme comme du « handicap invisible », à cause de l’absence de caractéristique physique apparente trahissant ce trouble. J’essayais aussi de dire que Dale avait un « problème de communication », mais je n’obtenais que des regards vides ou des réponses telles que : « Il n’a pas de problème à communiquer, là, non ? » Dans l’ensemble, les gens estimaient que mon fils n’était qu’un « gamin gâté pourri ».
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À peu près à l’époque de son premier anniversaire, ne voulant pas qu’elle entrave le développement de la parole, je décidai d’essayer de lui supprimer sa tétine. J’ignorais comment m’y prendre, car je savais que, si je me contentais de l’ôter, cela le mettrait dans tous ses états. Un soir, cependant, alors que je le séchais après le bain, Dale résolut le problème à ma place en la jetant dans les toilettes. Je le laissai tirer la chasse, utilisant le mot « terminé », qu’il avait l’habitude d’entendre quand on finissait de donner à manger aux canards à l’étang du coin. Pour une raison inconnue, Dale trouva cela très amusant et rit de bon cœur, tout comme moi, tant j’étais heureuse de partager un moment de joie avec mon fils. Si, par la suite, il réclama parfois, à sa manière vociférante, qu’on la lui remplace, je ne cédai pas. Dès lors, il devint essentiel de verrouiller la lunette des toilettes, puisque tout objet qui pouvait disparaître dans la cuvette le faisait.
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À l’époque, il aimait aussi regarder l’émission 999, qui recréait des accidents et leur gestion par les services d’urgence. Un jour qu’il était assis devant la télé avec Henry, on l’entendit dire :
— Oh ! c’est affreux, ce n’est pas bien.
Nous avons cessé immédiatement ce que nous faisions dans la cuisine pour nous presser dans le salon, n’arrivant pas à croire que notre fils donnait l’impression d’éprouver de la compassion pour quelqu’un. Sur l’écran, on voyait une femme gravement blessée dans une voiture en accordéon. On écouta en douce tandis que Dale poursuivait :
— Oh mon Dieu, Henry, quel dommage ! On se regarda, Jamie et moi, avec stupéfaction : enfin, enfin, notre fils faisait preuve d’empathie, mais la conclusion de Dale arriva avec un timing impeccable : — Elle est toute cassée, Henry. Pauvre voiture.
On se résigna à patienter un peu plus pour l’empathie !
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Un jour, je changeais la couche d’Amy par terre, Henry assis non loin, qui me regardait avec intérêt pendant que je la nettoyais. Quand je tendis la main pour attraper une couche propre, les petits pieds d’Amy dans ma main et ses fesses à l’air, Henry décida que je n’avais pas bien travaillé et entreprit de la laver. Je ne pus m’empêcher de rire en décourageant gentiment son léchage enthousiaste, bien qu’à en juger par la quantité d’eau qu’il but ensuite, il avait certainement compris la leçon !
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Dog Helps Boy Come Out of Autism - A Friend Like Henry
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