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EAN : 9782344030868
56 pages
Glénat (10/04/2019)
3.38/5   8 notes
Résumé :
Dessins : Stefano Carloni
Scénario : France Richemond

Au Ve siècle de notre ère, le pape Léon le Grand, qui règne fermement sur son troupeau alors que l’Empire romain se désagrège et s’effondre, est une figure centrale de la papauté. Imposant la tradition avec force et détermination, il contribue à structurer l’Église et impose le choix de Rome comme siège incontestable du Christianisme. Ses sermons, ses lettres, sont toujours aujourd’hui consu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Vous êtes étranges, vous les chrétiens. Vous adorez des perdants qui ont été mis à mort.
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Ce tome contient une histoire complète, indépendante de toute autre. Il s'agit d'une reconstitution de la vie de Léon Ier le grand de l'an 452 à l'an 455. Sa première édition date de 2019. Il a été réalisé par France Richemond, médiéviste, pour le scénario, Stefano Carloni pour les dessins, et Luca Merli pour la couleur. Il comporte quarante-six planches de bande dessinée. En fin d'ouvrage, se trouve un dossier écrit par Bernard Lecomte, développant le contexte historique dans lequel a vécu le quarante-cinquième pape : le déclin de l'Empire romain, Un pouvoir impérial en déconfiture, La primauté de Rome, Que sait-on de Léon ?, Léon triomphe à Chalcédoine, La lutte contre les hérésies, le face-à-face avec Attila, Après Attila, Genséric, Ce qui reste de Léon.

À Milan, des barbares à cheval, poursuivent des citoyens et les exterminent avec leur épée : c'est un massacre ! Quelques temps auparavant, à Ravenne, dans le palais de l'empereur d'Occident, Valentinien III reçoit le vénérable Léon, évêque de Rome. Avant que l'hôte ne soit autorisé à entrer, la discussion s'engage entre l'empereur, son épouse Licinia Eudoxia et Honoria la soeur de Valentinien. Son épouse lui reproche de ne pas s'intéresser à la religion, de ne pas avoir l'envergure de son cher père, l'empereur d'Orient qui a tant lutté pour la Foi, que son manque d'ambition a pour conséquence que l'empire restera éternellement divisé entre l'Orient et l'Occident. Il rétorque qu'il n'a peut-être pas d'envergure, mais qu'il est vivant, alors que son père Théodose vient de se tuer bêtement, d'une chute de cheval. Elle réagit : il aurait pu en profiter pour réclamer l'empire d'Orient puisqu'elle est la seule héritière, au lieu de laisser sa tante Pulchérie se saisir de la pourpre avec Marcien, son époux fantoche. Il décide de faire entrer le pape Léon premier.

Le pape l'informe que c'est un jour heureux : le concile de Chalcédoine que la défunte impératrice Galla Placidia souhaitait tant a rétabli la pureté de la Foi. Licinia en rajoute : la mère de l'empereur savait, elle, que le destin de l'empire est lié à celui de l'Église. Léon premier synthétise les faits : une grave hérésie est venue du moine Eutychès, supérieur d'un puissant monastère de Constantinople. Sa réputation de sainteté et d'ascèse rayonnait dans tout l'Orient, pourtant il s'acharnait dans l'erreur monophysite. Eutychès refusait de croire que le Seigneur Jésus ait une âme humaine. Il la jugeait incompatible avec sa divinité. Honoria rappelle que l'empereur Théodose avait tout fait pour protéger ce moine. Jusqu'à convoquer un concile dans le seul but de faire lever l'excommunication lancée contre lui. Concile où l'on refusa la parole aux légats du vénérable pape Léon, et où Flavien, le patriarche de Constantinople, fut arrêté violemment en pleine séance. Les rappels théologiques continuent ainsi jusqu'à l'irruption d'un soldat qui les informe qu'Attila et ses Huns sont en train de massacrer les romains dans la cité de Milan.

Un défi ambitieux : une reconstitution historique, devant en plus évoquer la Foi catholique puisqu'il s'agit d'un pape. le lecteur habitué des bandes dessinées à caractère historique s'est déjà forgé son horizon d'attente : des dessins descriptifs, avec beaucoup de dialogues ou d'exposition à rendre vivants, quelques exagérations romanesques dans les prises de vue, une nécessité contraignante pour la scénariste d'exposer de nombreux éléments historiques dans une pagination restreinte, également par le biais de cartouches. La première séquence comporte deux pages consacrées au massacre des habitants de Milan par les Huns. La prise de vue est dynamique, avec des angles et des cadrages accentuant l'impression de mouvement par des plongées et des contreplongées, de la violence. Il n'y a que quatre phylactères très courts pour laisser la place à l'action visuelle. La seconde séquence se déroule sur six pages, des discussions en deux parties, d'abord entre l'empereur, sa soeur et son épouse, puis avec l'interlocuteur supplémentaire qu'est le pape Léon. L'artiste met en oeuvre un réel savoir-faire, avec une forte implication pour que la prise de vue ne se limite pas à une simple alternance de champ et contrechamp. Il ne lésine ni sur la représentation des arrière-plans, ni sur les angles de vue travaillés, avec par exemple une vue de dessus de la salle du trône pour établir la configuration de la pièce. La scénariste entremêle les informations avec l'état d'esprit des personnages, faisant ainsi passer leurs émotions. La narration s'avère vivante, retenant l'attention du lecteur.

Au vu du titre et du sujet, cette bande dessinée attire le lecteur qui y vient en toute connaissance de cause : un récit historique sur un moment précis de la vie du quarante-cinquième pape, dans un contexte bien défini. Pour autant, les auteurs doivent s'adresser aussi bien au néophyte qu'à celui qui dispose déjà de quelques notions. Pour être crédible, le dessinateur doit être en mesure de proposer des visuels plausibles, et de nature descriptive, ce qui induit un bon niveau de recherches de références historiques, ainsi qu'un degré de détails suffisant, sans devenir trop pesant. S'il a déjà lu d'autres bandes dessinées historiques, le lecteur se retrouve très favorablement impressionné par l'investissement de Stefano Carloni pour donner à voir cette époque. le lecteur prend le temps de savourer les différents lieux et leurs aménagements : la salle du trône de Valentinien III avec son dallage, ses colonnes, son plafond, le camp des huns et leurs tentes, celle d'Attila où il reçoit le pape, les meubles, les tapis, les plats et les mets servis, l'extérieur du palais impérial à Rome, sa piscine pour les bains, le port de Rome alors qu'arrivent les navires de la flotte de Genséric, roi des Vandales et des Alains, la grande place de Rome, l'étude dans laquelle Léon dicte ses missives et rédige ses sermons, etc. le dessinateur ne se contente pas de représenter le décor dans la première case de chaque séquence, puis de laisser les fonds vides au bon soin du coloriste : il les représente dans presque toutes les cases, ce qui permet au lecteur de se projeter dans chaque lieu, d'avoir à l'esprit où se déroule chaque scène, de découvrir d'autres aspects du lieu dans les cases suivantes en fonction des mouvements de caméra.

D'une manière tout aussi solide et documentée, la scénariste dose habilement les informations historiques et leur exposé, avec des moments faisant ressortir la personnalité ou l'émotion des personnages. le lecteur n'éprouve jamais la sensation de se perdre en route, ou de passer à côté des enjeux. La scène d'ouverture établit visuellement qu'il s'agit d'éviter que Rome et ses habitants ne subissent le même sort que Milan et les milanais. Les personnages historiques bénéficient d'une présentation savamment dosée pour être définis, sans jamais avoir l'impression de lire une fiche dans une encyclopédie. le lecteur fait ainsi connaissance avec Valentinien, son épouse Licinia Eudoxia, sa soeur Honoria, le pape Léon, Flavius Aetius, Attila, le sénateur Flavius Bassus Hercolanus, Dame Lucina et son époux, etc. Dans le même temps, il prend note de ceux qui sont évoqués lors de conversation : Priscillien (340-385), Marcien (392-457), Pélage (v. 350 - v. 420), etc. Leur mention se fait avec ce qu'il faut d'informations pour qu'il ne s'agisse pas d'une liste désincarnée, sans devenir trop pesant. Lorsque se produit le face-à-face promis par le titre, le lecteur situe aussi bien Attila en tant que chef de la horde des Huns, et les enjeux pour lui, que le pape Léon, d'où il vient et sa foi. L'entretien s'avère passionnant, sans que les auteurs n'aient besoin de recourir à une dramatisation artificielle ou appuyée.

L'évocation d'un moment de la vie d'un pape ne s'arrête pas à une reconstitution historique de nature politique : le lecteur attend également que soit évoqué l'Église et la Foi. La scénariste n'occulte pas cette dimension, sans faire ni oeuvre de prosélytisme, ni se montrer moqueuse. Elle établit l'Église comme une force politique indissoluble de l'unité de l'empire. Elle ne se limite pas à ça : elle intègre le fait que le pape est le chef de l'Église et le montre à l'oeuvre. Il ne s'agit pas de le montrer accomplissant les rituels catholiques : elle met en scène son apport décisif à l'unité de l'Église en luttant contre les hérésies. À nouveau, pas besoin d'être versé dans l'histoire du dogme catholique pour comprendre les enjeux. La narration comporte les éléments nécessaires à la compréhension d'hérésies comme le monophysisme, le pélagianisme ou le manichéisme. Libre au lecteur de continuer en allant chercher de plus amples informations dans une encyclopédie. Après avoir parcouru le dossier en fin d'ouvrage, il prend mieux la mesure de la qualité d'écriture et de narration de la bande dessinée : ce texte vient étoffer ce qui est exposé dans la bande dessinée, attestant qu'elle contient bien tous les éléments essentiels.

Parfois, un lecteur doute que les auteurs parviennent à tenir leurs promesses, tellement le projet est ambitieux. Ici, il vient pour découvrir qui fut le pape Léon premier, pourquoi il a laissé une trace dans l'Histoire, et dans quelles circonstances il s'est retrouvé face à Attila, sans forcément nourrir un goût prononcé pour la religion. Il reconnait bien les spécificités propres à la majeure partie des bandes dessinées historiques : dessins descriptifs pour donner de la consistance à la reconstitution, et volume d'informations important. Il se rend vite compte que dessinateur et scénariste se montrent très compétents et investis pour réaliser des planches sans dramatisation artificielle ou arrière-plans sporadiques, avec un dosage de l'information remarquable. Les personnages historiques sont animés par des motivations et des émotions réelles, tout en restant cohérents avec la vérité historique. le rôle de l'Église est au coeur du récit, ainsi que l'importance du pape, sans prosélytisme, tout en établissant les enjeux tant politiques que théologiques de l'institution. Remarquable.
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Après avoir lancé avec Fayard la collection "Ils ont fait l'Histoire", les éditions Glénat s'associent à cerf pour lancer la collection "Un pape dans l'Histoire" : les auteurs sont bons, mais le plotmaster qui s'occupe des appendices est Bertrand Lecomte entre autres choses ancien rédac-chef du journal La Croix donc la biographie devient hagiographie et le côté historique disparaît devant le côté prosélyte… Soupir...
Le pape Léon prévient et menace, et la Divine Providence se charge de châtier ceux qui ne l'ont pas écouté : comme il est facile de réécrire l'Histoire à posteriori ! Nous sommes évidemment et malheureusement dans l'hagiographie où l'homme s'efface pour laisser au mythe toute sa place : le pape est courageux et généreux, intègre et travailleur, intelligent et cultivé mais aussi humble et modeste… Mais bien sûr ! Et c'est d'autant plus voyant qu'en face de lui on met en scène les derniers épisodes du game of thrones romain, avec ces aristocrates et élitistes et suprématistes (ah ça entre racisme et xénophobie on cultive bien l'intolérance dans le petit monde de l'entre-soi ploutocratique) qui alors que l'empire est au bord du gouffre continuent leurs petites combines pour monter en grade, être supérieur aux autres et qui sait peut-être remporter le jackpot en devant calife à la place du calife, euh pardon empereur à la place de l'empereur. Les joutes verbales remplies de punchlines sont de véritables mines à citation : cela ferait une excellente série télé, d'ailleurs Alexandre Astier y avait pensé à la fin de son "Kaamelott" ! Tout est dans prétexte à nous monter les malheurs du temps : l'Empire coupé en deux doit faire face à la concurrence de l'Empire d'Attila, les autorités civiles qui ont fort à faire avec les sécessions sont peu à peu remplacées par les autorités religieuses qui ont fort à faire avec la multiplication des hérésies, et après l'invasion des Huns vient l'invasion des Vandales, le tout sur fond de trahisons et d'assassinats et les meilleurs partent toujours les premiers pour que les homines crevarices puissent se loler sur leurs tombes… Et au final c'est le conseiller d'Attila qui remporte le Trône de Fer, mais comme les mêmes causes produisent les mêmes effets il est emporté à son tour par les intrigues et les complots des « premiers de cordées » qui n'ont jamais su quoi faire de leur temps et de leur argent si longuement et si savamment extorqué aux peuples du monde entier. France Richemond a désormais l'expérience nécessaire pour très bien nous raconter cela en 48 pages, et pour ne rien gâcher j'ai beaucoup aimé les dessins de Stefano Carloni mis en couleurs par Luca Merli !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Léon le Grand : défier Attila est le deuxième volume de la collection Un pape dans l'histoire, chez Glénat.
Après Saint-Pierre, voici donc celui qui a tenu tête au terrible chef des Huns, dans un contexte d'effondrement de l'empire romain et d'hérésies multiples !

Glénat fait encore le boulot très correctement grâce au scénario de France Richemond, habituée aux fictions historiques dessinées (Le trône d'argile, Les reines de sang - Jeanne la mâle reine notamment ...). Elle a le mérite de rendre lisible et compréhensible l'ensemble des enjeux évoqués plus haut. Et pas facile d'inclure à l'histoire le défi que représentent la lutte contre les hérésies dans ces temps d'affirmation du christianisme !
Le dessin est porté là aussi par un habitué de la BD historique Stefano Carloni (Les savants, et le Clémenceau dans la collection Ils ont fait l'histoire) qui maîtrise son art et nous donne de superbes planches mises en couleurs par Luca Merli.

Le bémol vient encore du cahier de fin d'album où l'absence d'un historien fait clairement défaut ...
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C'est la seconde BD que je lis de cette collection sur les Papes dans l'histoire et je suis de nouveau plutôt déçu du récit.
Cette BD s'attache à raconter les derniers événements majeurs de l'Empire Romain d'Occident avec l'arrivée des Huns de Attila sur Rome mais aussi Genséric qui lui, pillera Rome ; mais l'intervention du Pape Léon Ier permettra la survie de Rome. Mais la chute de l'Empire Romain d'Occident est inéluctable et marquera l'avènement de la période du Moyen-Âge.
Il y a un tel désir de réaliser un récit fidèle à l'histoire et de ne rien oublier des événements que l'histoire est difficile à suivre. Il y a beaucoup de personnages, beaucoup d'intrigues et finalement si peu de place au récit. Un récit qui manque de saveur et d'énergie et qui n'est pas franchement aidé par un dessin assez imprécis et une colorisation… moche. Bref, c'est une collection décevante qui tente de rattraper le coup avec un dossier final plutôt intéressant mais, évidemment, on attend une BD et pas un livre d'histoire.
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Le « monarque » spirituel face à la dévastation et la cruauté des hommes. C'est en ces termes que je résumerais ce tome consacré à Léon 1er. Contrairement au titre, la BD ne traite pas que du sujet « Attila » et c'est d'autant plus intéressant. Ce pape fut un rassembleur face à des courants chrétiens que je ne connaissais pas du tout. L'expression « Rome ne s'est pas faite en un jour » est transposable à la religion chrétienne qui dû faire face à des ennemis externes mais également à plusieurs schismes.
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critiques presse (1)
BDZoom
09 avril 2019
Riches en cases, textes et cadrages, les planches du dessinateur italien Stefano Carloni (Les Savants en 2016 chez Quadrants et Clémenceau en 2017 dans la collection Ils ont fait l’Histoire) ne manquent ni de punch ni de détails, conférant donc à ce titre des ambitions dépassant le cap de la simple pédagogie. Souhaitons simplement à la série de garder la force et la respectueuse tonalité historique de ces deux premier volumes.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Le peuple a la Foi. L’empire était un plan de Dieu. La suprématie terrestre, cette gloire antérieure, cette extension universelle étaient voulues par la Providence, afin de permettre la diffusion du christianisme dans le monde entier. Il fallait que les peuples soient facilement accessibles car assujettis au gouvernement. Mais Rome s’était pervertie de toutes ces croyances païennes. Voilà pourquoi Pierre et Paul, pour frapper le mal en son cœur, vinrent à Rome annoncer la Bonne Nouvelle et recevoir le martyr. Pierre et Paul sont les nouveaux Romulus et Remus, pères fondateurs et protecteurs de Rome. Seigneur, tu règnes sur un plus vaste empire par le moyen de la religion divine que Rome ne le fit par la suprématie terrestre.
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Eudoxia épousa Hunéric et devint reine vandale. Elle fut la mère du roi Hildéric. Licinia et fille Placidia ne retrouvèrent leur liberté que sept années plus tard. Bien des otages ne revirent jamais Rome. Les empereurs se succédèrent sans convaincre et sans retrouver la paix. Par son habileté, Oreste, l’ancien secrétaire d’Attila, apporta quelque sursis. Il place son fils sur le trône romain. Romulus Augustus fut ainsi le dernier empereur d’Occident. Odoacre, un ancien fidèle du roi hun, le renversa. Curieusement, le dernier acte de Rome a donc pris sa source auprès d’Attila. Le pape Léon fut le roc au sein de cette tourmente. Il empêcha que l’éclatement de l’empire n’entraîne la dislocation de l’Église. Il n’eut pas recours à de grandes théories philosophiques. Mais il a veillé à l’application des lois et traditions anciennes. La nouveauté est une création de l’homme. L’antiquité prouve le fondement divin. Léon s’éteignit le 10 novembre 461. Insigne honneur, ses fidèles l’ensevelir sous le portique de la basilique vaticane. Aujourd’hui, en son cœur, il veille toujours sur son troupeau. Et c’est ainsi que s’ouvrit le moyen âge…
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Attaquer la vérité de la chair dans le Christ, c’est porter atteinte à toute la foi. L’incarnation est une révélation qu’on ne peut mettre en doute. Le but de l’incarnation est de vaincre la mort et détruire le diable. Le même est pleinement Dieu et pleinement homme. Admettre l’un sans l’autre serait nier le sacrifice de Jésus. Nier la vraie chair, c’est nier la passion corporelle et donc l’œuvre de salut. Pour apaiser les conflits, j’ai écrit un traité dogmatique que j’ai envoyé au patriarche de Constantinople. La Foi est une et entière. Nous ne pouvons l’adapter au besoin du temps. Je n’ai donc rien inventé. J’ai expliqué simplement ce que dit Pierre et j’ai rappelé les décisions du concile de Nicée. Cette lecture au concile de Chalcédoine a montré la voie du salut.
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Le zèle d’un évêque peut être plus destructeur que bienfaisant.
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Devant les malheurs du temps, l’union doit présider à toute chose.
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Ces chrétiens qui ont changé le monde Bernard Lecomte Éditions Tallandier
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