Les Schtroumpfs Lombard - Tome 41 - Gargamel l'ami des Schtroumpfs

Gargamel tout sourire devant les Schtroumpfs! Comment est-ce possible? Alors bien évidemment, lorsque l'on connait un peu leurs relations habituelles, c'est assez intrigant et on est bien obligé de lire ce tome.
Alors a-t-on affaire à un sortilège, une filouterie, un frère jumeau, ou tout simplement une réelle amitié qui s'installe entre eux? Il faut aller tout au bout du tome jusqu'à la dernière page pour avoir le fin mot de l'histoire. On peut dire que le suspense est bien là!
Une histoire qui change, un album très sympa, toujours agréable et coloré.

Étrange couverture pour ce nouveau tome des Schtroumpfs ! Gargamel est tout sourire face aux lutins bleus. Évidemment, cela ne peut que cacher quelque chose… Et pourtant ! Suite à un colloque sur l'alchimie donné par maître Omnibus, Gargamel va prendre conscience qu'il a gâché ses plus belles années à batailler pour finalement, pas grand chose…

Le scénario imaginé par Alain Jost et Thierry Culliford est classique mais efficace. Comme souvent, un des Schtroumpfs va désobéir et mettre les autres dans le pétrin et ils devront être imaginatifs pour s'en sortir. 
Il y a un peu d'audace dans le dessin d'Alain Péral. Je trouve ses personnages plus expressifs par rapport à ce qui a été proposé précédemment par les autres dessinateurs. La palette d'expressions évolue. J'espère, rien que pour ça, le retrouver sur d'autres albums. 

Une excellente surprise que ce 41e album des schtroumpfs, avec une histoire prenante, bien construite, qui s'allie parfaitement avec les dessins d'Alain Péral. Un très bon cru 2023 que j'ai eu plaisir à lire, qui m'a fait beaucoup rire, qui m'a tenue en haleine jusqu'à la dernière page. Un scénario inattendu qui se révèle original avec plusieurs clins d'oeil à d'autres BD dont « Astérix » puisque la dernière image est focus sur un banquet. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un aussi bon album des Schtroumpfs, et c'est tant mieux ! A lire absolument, pour se détendre, pour l'histoire, pour les dessins, pour se rendre compte que ce n'est pas qu'une BD pour enfants, mais que les adultes aussi peuvent l'apprécier.

Ah, la nature humaine...

41, c'est un nombre qui ne vous évoque rien ? Ou tout au mieux le Loir-et-Cher, ce qui ne serait déjà pas si mal ? Bien que ce département regorge de forêts, vous êtes bien loin de celle qui abrite de petites créatures bleues, étrangères au principe de parité, très masculines, donc, sauf une blonde à mini-jupe et hauts talons (qui fait évidemment polémique et qu'il est par conséquent question de relooker, selon certaines règles de bienséance...). Ah, et le 41, c'est tout simplement le numéro d'un tome pas du tout comme les autres, puisque Gargamel, leur ennemi juré depuis des décennies (mais qui n'a pas pris plus de rides pour autant), bascule pour de bon du côté non-obscur et devient même le défenseur de ces Avatars lilliputiens qui n'en reviennent pas, on peut le comprendre. Que c'est beau, tant d'harmonie, qu'est-ce qu'on a envie de schtroumpfer "La la, les Schtroumpfs la la", paroles qui n'ont pas besoin d'être traduites tant leur sens est d'une intuitive évidence.
On pourrait rester à voyager à dos de cigogne dans ce rêve bleu mais Gargamel, contrairement aux Schtroumpfs, est un humain, n'est-ce pas ? Ce qui fait de lui un être soumis aux lois universelles qui prétendent que le naturel revient toujours à toute allure... à dos de cheval...
Mais au moins si la vie n'est ni bleue ni même rose, peut-être que cela laisse supposer la sortie d'un tome... dans la Loire ? #jeconnaislesdepartements

Un retour rapide des Schtroumpfs dans une nouvelle aventure au titre bien perplexe. "L'ami des Schtroumpfs" nous évoque de prime abord une histoire curieuse avec une couverture relativement niaise. Mais c'est sans compter sur la subtilité des auteurs qui nous délivrent en réalité une jolie histoire, plus travaillée et réaliste que les précédentes. On y retrouve un charmant retour aux sources de l'univers Peyo avec une maîtrise plus mature. de l'innocence du titre, on passe à une charmante histoire qui se laisse bien dévorer et qui souligne avec humour, encore et toujours, les défauts de la société.