Jack vit avec sa mère et un beau-père violent qui le bat. Il encaisse et cache les marques de ces coups durs de peur d'être séparé de sa mère par les services sociaux mais la dernière fois il a vraiment cru y rester...
Il s'est enfui dans les friches environnantes et a été sauvé de justesse par un camarade alors qu'il envisageait de se jeter sous un train. Lorsqu'il rentre à l'appartement, sa mère a mesuré qu'il était vraiment en danger et l'emmène chercher refuge ailleurs. Elle finit par aller sonner à la porte de Mme Judd, la mère de Danny dont Jack est le fils...
C'est un univers anglais sombre qui décrit la mécanique vicieuse de la maltraitance. Lorsque Mary, la mère de Jack, est tombée enceinte, elle n'avait que 16 ans et Mme Judd a éloigné son fils qui était pourtant prêt à reconnaître l'enfant. C'est Steve, un mauvais garçon de la bande de jeunes à laquelle appartiennent les deux adolescents, qui va se mettre en couple avec Mary mais il est coléreux et impulsif et lorsqu'il a bu il ne se contrôle plus. Très vite il ne supporte plus d'avoir Jack dans les pattes et lève la main sur lui pour se défouler.
La deuxième partie du roman avec Mme Judd qui décide de prendre les choses en main va leur permettre de sortir de cet engrenage.
J'ai aimé le personnage de Jack et ses rêves qui l'aident à tenir. Son enfance battue l'a marqué à vie mais n'en a pas fait un homme violent à son tour et il ne pense qu'à protéger sa mère et sa future petite soeur.
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Un petit roman qui traite d'un sujet grave mais que j'ai trouvé un peu léger, facile. J'aurai aimé un peu plus de profondeur.
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Avant, elle l'engueulait, quand ça le prenait, quand ça commençait à vraiment chauffer. Plus maintenant. Elle n'examine même plus les traces de coups. Si par hasard elle les voit, elle se tait. Et regarde ailleurs.
Comme on détourne le nez pour éviter une mauvaise odeur. (p.6)
Je me demande si les araignées feraient des animaux de compagnie sympas. On ne pourrait pas les apprivoiser, enfin je ne crois pas, et elles ne sont pas franchement câlines, hein ? (p.9)