Surmontant mon aversion pour cette phase de l'histoire de Rome, j'ai lu ce livre. Mal m'en a pris! Je l'ai trouvé d'un abord difficile et ennuyeux. L'auteur se perd dans des détails académiques qui ne peuvent intéresser personne d'autre que lui-même, sans jamais parvenir à donner le moindre souffle à son récit, une épaisseur aux événements, une vision d'ensemble ou une contextualisation qui auraient pu éveiller l'intérêt du lecteur soumis à rude épreuve. Ouvrage à réserver peut-être aux étudiants qui se lancent dans une thèse sur cette période méconnue et qui le restera longtemps encore avec de tels pavés insipides et barbants.
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(Après la mort de Constantin) Une série de massacres ("le grand massacre" l'appelle Libanios) avait précédé cette proclamation. Elle avait fait des coupes sombres (sic) dans la maison constantinienne, tout spécialement parmi les descendants de Théodora, la deuxième épouse de Constance Chlore. (...) Eusèbe omet volontairement d'en parler. Zosime rapporte que le premier qui aurait été tué était Jules Constance, le demi-frère de Constantin, suivi du César Dalmatius ; un peu plus tard furent mis à mort le père et le frère de celui-ci, Flavius Dalmatius et le roi Hannibalianus, ainsi que quatre autres neveux de l'empereur. D'autres proches de Constantin, quelques-uns de ses conseillers furent également tués : Eunape relate l'assassinat d'Ablabius ; Jérôme cite encore parmi les victimes le patrice Flavius Optatus et plusieurs notables. Etaient ainsi éliminés tous les rivaux dynastiques en puissance : on fit exception pour Gallus et Julien, fils de Jules Constance, le premier épargné parce qu'il était très malade, le second sauvé par sa jeunesse et par l'assistance de prêtres qui le cachèrent.
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