Dans Lumière d'été (1943), Jean Grémillon livre les clefs de sa poétique la plus secrète. Cinéaste du mystère ontologique, Grémillon s'est rarement confié avec autant de clarté que dans cette oeuvre atypique. Jalon essentiel de sa maturité, ce film tout de contrastes demeure moins fréquenté que les deux chefs-d'oeuvre qui l'encadrent, le tragique Remorques (1939-1941) et l'humaniste Le ciel est à vous (1944).
C'est aussi qu'il relève davantage de l'essai, de ...
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