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EAN : 9782749939544
320 pages
Michel Lafon (03/11/2022)
3.54/5   50 notes
Résumé :
Jusqu'où iriez-vous pour votre liberté ?

Pendant des années, Sonya a été le visage de la Délégation, un régime totalitaire impitoyable.
Mais depuis que les rebelles ont pris le pouvoir il y a dix ans, la jeune femme croupit dans la ville-prison réservée aux opposants politiques.
Quand un vieil ennemi lui demande l'impossible en échange de sa liberté, l'ex-Poster Girl ne peut qu'accepter.
Quitte à déterrer un sombre passé.
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Très emballée par le synopsis et ce visage sur la couverture, j'avais grande hâte de me plonger dans cette dystopie. Malheureusement, cette lecture s'est soldée par une déception…

Si je dois retenir une seule chose de ce roman, c'est sa lenteur, j'ai mis beaucoup de temps à le lire, l'envie d'y revenir n'y était pas. Pourtant, le postulat de base m'avait intriguée et je pensais être happée par l'histoire. Mais plus les chapitres avançaient, plus les longueurs nuisaient à mon expérience de lecture. de mon point de vue, l'autrice n'a pas su se positionner entre le passé et le présent. En effet, on suit Sonya après la chute de la Délégation, et pourtant, à travers ses pensées nous vivons presque exclusivement dans le passé. Triumviat qui est le nouveau régime m'est apparu très pauvre, je n'ai pas saisi les enjeux politiques, le tout sonne creux, et même cliché. Quant à la Délégation, même si l'on en apprend pas mal grâce au point de vue de Sonya, ce n'est pas assez pour être immergée dans ce régime. D'un côté comme de l'autre, ce n'était pas assez. Je n'étais donc que très peu intéressée par la construction de l'univers, et les rebondissements du scénario, plutôt légers et prévisibles ne m'ont pas emballée non plus. J'avais l'impression que l'intrigue suivait une ligne continue, d'un point A à un point B avec quelques péripéties, mais tout retombait comme un soufflé. Je pense que ce sentiment a été accentué par mon manque d'attachement envers les personnages, je les ai tous trouvés lisses, sans véritables reliefs, et manquant cruellement de crédibilité. Pour ne citer que les ennemis de Sonya, je ne les ai pas trouvés un seul instant menaçants, je n'ai craint à aucun moment pour sa vie. Quant à Sonya, elle me semblait presque être un robot, son évolution est lente, il m'était impossible de la comprendre, ou d'éprouver un tant soit peu d'affection. La romance ne m'a guère convaincue, elle était bâclée, je n'ai ressenti aucune alchimie entre eux, j'ai eu l'impression qu'elle avait été incluse dans le récit dans l'unique but de le combler. J'aurais pu faire l'impasse sur l'univers si la psychologie des personnages avait suffisamment été développée et cohérente. Malheureusement, ça n'a pas été le cas. Ma conclusion c'est que ce roman est plus basé sur la réflexion que sur l'action, c'est un peu dommage, car l'un n'empêche pas l'autre.

Pour finir, le dénouement n'a pas su me surprendre ni me tenir en haleine, et l'épilogue n'aura fait que confirmer ma déception et le profond ennui que j'ai pu ressentir. de toute évidence, ce livre ne restera pas longtemps dans ma mémoire, tous les défauts que j'ai pu relever n'ont pas pu combler mes attentes de lectrice. Je ne doute pas qu'il trouvera son public, pour ma part, je suis soulagée d'avoir refermé la dernière page.
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Une excellent dystopie très réaliste. Nous sommes post révolution d'un régime dictatorial qui donne froid dans le dos.
D'après ce que l'on comprend, pendant la dictature toute la population est constamment filmée que ce soit par les caméras dans la rue, comme par les autres ou encore par elle-même. Aucune paix même chez soi ! Toutes les bonnes actions (ramasser un papier par terre et le mettre à la poubelle) sont récompensées en cryptomonnaie et les mauvaises (jeter le papier par terre) coutent une amende de cette même devise. (tient, tient, ça me rappelle quelque chose qui se passe actuellement en Chine...).
Et quand la personne est un peu trop rebelle....
Mais une révolution a réussi à avoir lieu (on se demande tout de même comment ils ont pu y arrivé alors que dès la naissance d'un enfant la caméra est installée dans son oeil et commence à tout filmer), j'aurai aimé avoir plus de détails, une des explications (réussir à la pirater et passer des images en boucle ne m'a pas convaincue, ok pour de petites choses, mais une révolution ?).
Nous nous retrouvons 10 ans après dans une prison auto administrée par des prisonniers considérés comme politiques ou trop impliqués dans la délation de la dictature et qui y sont enfermés à vie. Certains d'entre eux dénoncés par un de leur parent... La vie n'y est pas terrible mais sans espoir. Et certains y ont été enfermés jeunes en même temps que leur parents. Ceux là grâce au plaidoyer d'une journaliste pourront en sortir, mais pas notre héroïne Sonya, car dépassant l'âge minimum (d'un an) et ayant offert son visage à la propagande de la dictature.
Or on lui propose une mission trouver une enfant enlevée à sa famille (le nombre d'enfant par couple étant déterminé par son "attachement" et sa bonne conduite...) quand illégal.
Nous voyons cette jeune femme désabusée, découvrons un peu son passé, et le plus impressionnant sa vision du nouveau monde (pas si parfait que ça) avec encore ses idées des règles sociales de son enfance.
J'ai aimé cette histoire même si au début j'ai eu un peu de mal à m'attacher à Sonya, mais au fur et à mesure de ses réactions et de ses souvenirs, quand elle commence à penser un peu plus "librement" et de manière critique j'ai ressenti un peu plus d'empathie pour elle.
Nous avons en plus de la dystopie une enquête policière, où est passée cette enfant enlevée à ses parents ? (heuu là perso je pense Argentine) pourquoi le mouvement (terroriste) anti technologie essaie de lui mettre des bâtons dans les roues ?
Au fur et à mesure que l'histoire évolue Sonya va découvrir des éléments qui vont non seulement la blesser émotionnellement mais aussi l'obliger à revoir son passé.
Mais ce qui m'a le plus marqué est quand on apprend comment la situation en est arrivée à cette dictature. Les gens ne voulaient pas se promener avec un appareil pour se filmer et filmer leur vie pour la mettre dans les réseaux sociaux, même les lunettes les embêtaient.... le fait d'accepter dans un premier temps de bonne grâce (pour la plus grande partie d'entre eux) d'avoir une caméra dans l'oeil, liée constamment au net afin d'y mettre leur vie a été le 1er pas ayant permis au gouvernement de petit à petit les imposer à la naissance. Jusqu'à ce que ce soit considéré comme normal... La manipulation gouvernementale est « excellente » aussi lui permettant d'influencer sa population à un niveau que je n'imaginais pas au début du roman (et que je vous laisserai découvrir).
En conclusion une excellente dystopie nous montrant, pour une fois, la vie APRES la dictature donc sans les combats de la révolution. Et personnellement de ce que j'ai lu, j'ai eu l'impression que la population n'avait pas appris grand-chose de ses erreurs… A vous de juger !
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J'ai lu Poster Girl, le dernier roman de Veronica Roth, paru en fin d'année dernière aux Editions Michel lafon. Pour rappel, Véronica Roth est l'autrice de la trilogie dystopique YA Divergente, sortie entre 2011 et 2013, que j'avais énormément aimée, tant les livres que les films (même si nous n'avons jamais eu le final pour ce qui concerne les films !).

Dans Poster Girl, nous sommes à nouveau dans une dystopie. Pendant des années, Sonya a été le visage de la Délégation, un régime totalitaire impitoyable. Mais depuis que les rebelles ont pris le pouvoir il y a dix ans, la jeune femme croupit dans la ville-prison réservée aux opposants politiques. Quand un vieil ennemi lui demande l'impossible en échange de sa liberté, l'ex-Poster Girl ne peut qu'accepter. Quitte à déterrer un sombre passé.

J'ai aimé cette histoire qui se lit vite, d'autant que je l'ai fait intégralement en audiobook. J'y ai retrouvé la plume fluide et addictive de l'autrice qui sait accrocher le lecteur. La thématique principale de ce roman tourne autour d'une question qui a son importance et qui, je pense, fait écho en chacun de nous : jusqu'où irions-nous pour notre liberté ?

J'ai aimé l'univers que nous propose ici l'autrice et les personnages qu'elle nous présente, notamment celui de Sonya. En revanche, je ne suis pas parvenue à ressentir un attachement aussi fort que celui que j'avais ressenti pour Triss dans Divergente. Et je pense que cela tient au fait que, à mes yeux, l'autrice a du mal à passer du Young Adult à l'Adulte. C'est exactement ce que j'avais ressenti en lisant Les Elus, son roman sorti 2020. Les Elus et Poster Girl présentent des personnages approchant de la trentaine mais ils ont, pour moi, la maturité et le développement psychologique de très jeunes adultes, voire d'adolescents. Ou alors le manque de développement psychologique tient au fait que nous sommes sur des One Shots et non sur une trilogie… Je ne sais pas, c'est juste ce que j'ai ressenti à la lecture… et je trouve cela dommage.

En conclusion, l'histoire est intéressante mais ce roman aurait, à mes yeux, mérité plus de développements...
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Poster Girl, c'est la fille qui a posé pour les affiches de propagande de la Délégation, parce que son père était à la tête du Comité de l'Ordre. Tout le monde connaît le visage de Sonya. Cela fait maintenant dix ans qu'elle vit dans l'Objectif, une grande prison qui réunit tous les Enfants de la Délégation, depuis que cette dernière a été renversée par les rebelles. Si la plupart des prisonniers a été libérée grâce à une nouvelle loi, Sonya a malheureusement atteint l'âge limite pour espérer une libération. On lui propose pourtant un marché. En échange de sa liberté, elle doit retrouver la trace d'une adolescente, retirée à ses parents au temps de la Délégation parce qu'elle a été conçue dans l'illégalité...

Ce roman d'anticipation a été super intéressant à découvrir. J'ai beaucoup aimé l'approche de l'autrice, qui s'est révélée plutôt mâture. On arrive après une rébellion et un nouveau gouvernement appelé le Triumvirat est déjà bien en place. Il se trouve que notre héroïne est confrontée à ce nouveau régime alors qu'elle a vécu isolée de ce monde pendant dix années. On nous décrit un personnage qui a conservé sa logique, ses réflexes, totalement calqués sur un ancien système réglementé, surveillé et injuste auquel sa famille adhérait. C'est à travers son parcours qu'on comprend le contexte politique au temps de la Délégation, puis le contexte actuel.

C'est un récit gris et lent. Il y a peu d'émotions qui se dégagent de l'héroïne. C'est le cadre qui veut ça et c'est directement lié à son état d'esprit. Ça reste toutefois déstabilisant pendant une bonne partie de la lecture. Ce n'est pas non plus un récit d'action. Il propose plutôt diverses réflexions, notamment sur les avancées technologiques et leur utilisation. C'est le dernier tiers qui vient nous offrir un vrai enchaînement de révélations et de remises en question attendues et nécessaires pour bien conclure l'enquête de Sonya. Et malgré les défauts de ce roman d'anticipation, j'ai vraiment apprécié faire sa découverte.
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Au vu des avis plutôt mitigés, c'est avec peu d'attentes que je me suis lancée dans cette dystopie.
J'en ressors agréablement surprise car même si le texte souffre de quelques défauts, j'ai passé un bon moment aux côtés de Sonya.

Premier constat : c'est un one-shot de 310 pages donc j'étais préparée a peu de développements quant au contexte ou/et au niveau de la construction des personnages.
Cependant, le choix de placer Sonya du côté du régime totalitaire plutôt que du côté des révolutionnaires est intéressant et rompt avec les schémas classiques.

Les réflexions autour de l'omniprésence des technologies sont pertinentes et l'évolution de Sonya est relativement subtile pour être crédible.
L'histoire d'amour est mal exploitée et le personnage masculin n'a pas une once du charisme de Quatre (mon chouchou😍 dans Divergente, de la saga phare de l'autrice)

Présenté comme un récit adulte, le texte est néanmoins trop simpliste et manque de profondeur, de densité et de noirceur compte tenu du contexte.
Personnellement, je l'ai abordé comme un young adult ce qui m'a permis d'apprécier ma lecture.

𝐄𝐧 𝐁𝐫𝐞𝐟 :

Une histoire divertissante et j'ai pris plaisir à suivre même si la froideur de l'ensemble annihile l'émotion qui aurait apporté une dimension plus touchante à l'histoire.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
C’est une sensation à la fois familière et inédite. Ses parents lui ont fait implanter la Perception dans son cerveau quand elle était toute petite, suivant à la fois la loi et la coutume. Une intervention brutale, en un sens – une grosse aiguille plantée dans le coin de l’œil d’un nouveau né. Mais les différentes cultures ont toujours accueilli la brutalité tant qu’elle est au service d’un bien supérieur, parfois même alors que ce n’était plus nécessaire depuis longtemps. Baptême par immersion, circoncision. Rites initiatiques.
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Quand elle essaie de se remémorer cette époque, c’est le trou noir. Elle sait qu’elle n’avait aucun désir d’affronter le monde extérieur, qu’elle se sentait comme le chat de Schrödinger dans sa boîte, à la fois vivante et morte – ou peut-être ni l’un ni l’autre. Et c’était plus simple d’adopter cet état d’esprit à l’Objectif, où de toute façon personne n’ouvrirait la boîte, précipitant ainsi le destin de ceux qui y étaient enfermés.
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Aujourd' hui, étonnamment, ça lui permet de réaliser combien certains prisonniers de l'Objectif se raccrochent avec obstination à des règles de la Délégation qui n'ont plus aucun sens - les veuves qui continuent à séparer les déchets alimentaires du reste, alors que tout fnit dans la même poubelle, l'habitude de servir le plus ågé en premier à la table du diner, alors quils sont tous grisonnants et ridés à l'exception de Sonya...
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Elle tremble. Depuis plus de dix ans, Green Street et Gray Street, les Bâtiments 1 à 4, le marché, les cours de ces immeubles ont constitué les limites de son monde. Une planète réduite aux confins d’une boule à neige. Aucun choix, aucun inconnu, aucun grand espace. Soudain elle se remémore l’immensité du monde, et cet endroit lui semble aussi étriqué que l’intérieur d’un placard.
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Roger ne semblait pas gagner beaucoup de cryptodeniers, ce qui suggérait une incapacité à prendre part à la vie de la société. Quant à Eugenia, elle perdait les siens par négligence – des petites choses sans gravité comme traverser la rue en dehors des zones autorisées, monter dans une rame avant que les autres usagers descendent, jurer devant sa fille. Rien de très notable.
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