J'ai lu
Poster Girl, le dernier roman de
Veronica Roth, paru en fin d'année dernière aux
Editions Michel lafon. Pour rappel,
Véronica Roth est l'autrice de la trilogie dystopique YA Divergente, sortie entre 2011 et 2013, que j'avais énormément aimée, tant les livres que les films (même si nous n'avons jamais eu le final pour ce qui concerne les films !).
Dans
Poster Girl, nous sommes à nouveau dans une dystopie. Pendant des années, Sonya a été le visage de la Délégation, un régime totalitaire impitoyable. Mais depuis que les rebelles ont pris le pouvoir il y a dix ans, la jeune femme croupit dans la ville-prison réservée aux opposants politiques. Quand un vieil ennemi lui demande l'impossible en échange de sa liberté, l'ex-
Poster Girl ne peut qu'accepter. Quitte à déterrer un sombre passé.
J'ai aimé cette histoire qui se lit vite, d'autant que je l'ai fait intégralement en audiobook. J'y ai retrouvé la plume fluide et addictive de l'autrice qui sait accrocher le lecteur. La thématique principale de ce roman tourne autour d'une question qui a son importance et qui, je pense, fait écho en chacun de nous : jusqu'où irions-nous pour notre liberté ?
J'ai aimé l'univers que nous propose ici l'autrice et les personnages qu'elle nous présente, notamment celui de Sonya. En revanche, je ne suis pas parvenue à ressentir un attachement aussi fort que celui que j'avais ressenti pour Triss dans Divergente. Et je pense que cela tient au fait que, à mes yeux, l'autrice a du mal à passer du Young Adult à l'Adulte. C'est exactement ce que j'avais ressenti en lisant Les Elus, son roman sorti 2020. Les Elus et
Poster Girl présentent des personnages approchant de la trentaine mais ils ont, pour moi, la maturité et le développement psychologique de très jeunes adultes, voire d'adolescents. Ou alors le manque de développement psychologique tient au fait que nous sommes sur des One Shots et non sur une trilogie… Je ne sais pas, c'est juste ce que j'ai ressenti à la lecture… et je trouve cela dommage.
En conclusion, l'histoire est intéressante mais ce roman aurait, à mes yeux, mérité plus de développements...