Rachel Remen n'est pas psychologue. Elle est médecin, spécialiste du cancer.
Et souffrante à vie d'une maladie chronique, incurable : la maladie de Crohn. Elevée par des parents qui lui disaient, quand elle rentrait avec une note de 98/100 : qu'est-il arrivé aux deux derniers points?
Ce sont ses malades qui ont transformé le médecin élitiste en femme de coeur. Ce sont eux qui, au fil de ans, lui ont appris à les voir comme des gens, non plus comme de cas. Voulant les accompagner aussi sur le plan humain , elle a commencé à puiser , non pas dans la psychologie, mais dans les sagesses de l'humanité. Dans sa propre expérience de vie aussi. Mais surtout dans ce que ses patients lui ont appris.
Un petit livre qui contient un dicton ou une anecdote par page. A savourer lentement. A questionner. A adopter, si nécessaire.
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sous forme de petites histoires de la philosophie par rapport à la vie et à la mort, la maladie et la colère…….. La force de vie.
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Je me souviens avoir lu, dans un livre concernant l'Espagne, qu'il y a un endroit, dans l'arène, une endroit différent pour chaque taureau , où celui-ci se sent en securité. S'il arrive à joindre cet endroit, il s'arrête et peut faire appel à toutes ses forces. Il n'a plus peur.
En tauromachie, cet endroit s'appelle la Querencia. Chez les gens, la Querencia est un endroit en notre monde intérieur. Parfois c'est un point de vue, un endroit d'où vivre, différent pour chaque personne. Souvent, c'est juste un endroit de paix intérieure.
(p.121)
Ce que nous pensons de nous-mêms peut être notre prison.
(p.16)
Nous sommes capables de peur et de courage, de générosité et d'égoïsme, de vulnérabilité et de tenacité. Ces opposés ne s'annullent pas, mais nous fournissent une large palette de réponses à la vie.
(p.29)
Peu d'entre nous sont capables de s'aimer comme ils sont.
(p.104)
Quand c'est nécessaire, nous pouvons choisir l'inévitable.
(p.93)
Etant donnée la nature de la vie, il se peut qu'il n'y ait pas de sécurité, seulement l'aventure.
(p.83)
Il est possible d'avoir une bonne vie, même quand elle n'est pas facile.
(p.76)
Chacun de nous est incomplet. Si la vie est un chemin, tous les jugements sont provisoires. On ne peut rien juger avant que ce ne soit terminé. Personne n'a gagné ni perdu avant la fin de la course.
(p.105)
Notre présence sur Terre n'a qu'un seul but : nous faire croître en sagesse et nous apprendre à aimer mieux. Nous y accédons par la perte comme par le gain, par la possession et par le dénuement, par la réussite et par l'échec. Il suffit de présenter le cœur grand ouvert.