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EAN : 9782350830957
KUBIK (28/03/2024)
4.27/5   13 notes
Résumé :
Des photos de Ramon circulent sur les chaînes. Des photos de lui vivant, seul ou en ma compagnie. Et puis des photos de lui mort, étendu sur le goudron du trottoir, à la sortie de la bijouterie, immobile, le corps cassé en deux, tellement mort.
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Aveuglée par amour, Anaïs aka Tock, purge une peine de prison.

Anaïs est une jeune femme qui n'a pas eu un début de vie facile, jusqu'au jour où elle va faire la rencontre de Ramon qu'elle décrit comme l'homme de sa vie. Tous deux vont faire monter l'adrénaline en commettant des braquages, sauf, qu'évidemment, rien ne se passera comme prévu. Leurs rêves s'évaporent et la vie d'Anaïs aussi. Un policier, père de famille, décède mais Ramon aussi.
Tous la jugent coupable du déroulé des événements surtout de l'issue.

Suite à ce braquage qui a mal tourné, Anaïs se retrouve face à un destin "logique" pour elle. Autrement dit, celui qu'elle mérite. Tock perd goût à la vie pas seulement à cause de la mort de son homme, mais à cause du harcèlement qu'elle subit chaque jour à travers la presse et sa mère qui ne cessent de parler d'elle des événements passés ou présents.
Anaïs s'enferme dans une bulle où elle se laisse aller. Elle souhaite rester seule mais l'arrivée de sa nouvelle co-détenue, plus exactement sa vision de la vie et sa foi, vont un peu bouger les choses dans son esprit. En bref, un vent de raison va la pousser à se ménager.
Néanmoins, innocente ou non, Tock va tenter de protéger ceux qui l'ont aidée à commettre le braquage quitte à payer les conséquences qui résultent de ce dernier, c'est-à-dire comme étant considérée comme responsable de la douleur des proches du policier. Et sa douleur à elle, soit la perte de Ramon ? Qui en parle ? Elle aussi a des sentiments !

Malgré son silence à demi-débloqué grâce au vent de raison de Gabrielle, sa co-détenue, les autorités et son avocat vont essayer de lui tirer les vers du nez. Réussirons-t-ils ? Plus le procès approche, plus les doutes et la peur de s'en sortir s'accroissent. Anaïs se pense seule mais est-ce réellement vrai ? Et si un être cher pensait à elle constamment ?

À travers l'épisode carcéral d'Anaïs, Anixa Carrie nous fait revivre les événements passés vécus par son personnage principal et son entourage. Ce passé n'est pas tout rose puisqu'il évoque des moments plus ou moins sombres de la vie de Tock, principalement plusieurs types d'harcèlements tels que l'harcèlement sexuel ou encore l'harcèlement scolaire à cause de ses cheveux roux. Résultat, Tock n'a plus confiance en qui que ce soit mais grâce aux personnes qui ont croisé son chemin, elle a pu regagner un peu d'estime de soi jusqu'à la destruction finale et définitive de son bonheur.

En bref, c'est un épisode long et douloureux qu'Anixa Carrie nous fait vivre à travers le personnage de Tock. Certes, Anaïs est peut-être une femme avec des tocs (des défauts, nul mon mini jeu de mots…), mais elle a fait de l'amour pour les autres une force qui lui a permis d'avoir confiance en elle. "Tock" nous décrit également l'amour des autres pour soi peu importe ce qu'on a fait. Il y aura toujours une partie de nous qui le pensera même si certains commettent les pires atrocités.
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Bonjour, chronique de ce roman noir en retour de lecture. Merci aux éditions Kubik pour ce livre que j'ai gagné lors d'un concours.

Anaïs Tocsin, alias Tock, vient d'être arrêtée. Emprisonnée, dans l'attente de son procès, elle va raconter à travers son journal son histoire vécue avec Ramon. A eux deux, ils vont vivre dangereusement, de manière anti conformiste, de petits braquages, de squats et de vols. La mère de Tock sera là en appui pour les aider à s'alimenter jusqu'au jour où Tock est rendu célèbre par les médias parce que sa mère a trop parlé. le braquage de la bijouterie sera celui de trop.

C'est un super roman que je viens de lire. L'histoire captivante d'Anaïs m'a passionnée. Rebelle dans l'âme, elle va nous parler de son petit ami Ramon, de son envie de liberté, du suicide de son père et de l'alcoolisme de sa mère. L'écriture rythmée contribue à rendre ce récit plus vivifiant, plus réel, empreint d'une touchante compassion envers son héroïne.

A aucun moment Tock ne sera déstabilisée par son avocat ou par le commissaire divisionnaire. Elle reste droite dans ses bottes, défendant son idéalisme rêvé comme son bien le plus précieux : vivre sa liberté n'a pas de prix. le milieu carcéral dans lequel elle évolue ne l'empêchera pas de s'évader par le biais de son histoire qu'elle raconte, à laquelle elle s'accroche. Une bouée bénéfique qui lui maintient la tête hors des sombres abîmes dans lesquelles elle se refuse à plonger.

J'ai été subjuguée par cette jeune femme, par sa jeunesse fougueuse à vouloir vivre à fond, à refuser de se formater, loin du carcan social prédéfini par la société. Anaïs et Ramon ne veulent pas capitaliser sur l'avenir, seul vivre le moment présent leur importe. Ce que j'ai aimé dans ce roman, c'est l'attachement à Anaïs, il est inévitable ; tout passe par l'émotion et la lecture n'en est que plus fluide.

Une autrice talentueuse à découvrir avec ce livre à lire qui devrait devenir un incontournable. Je l'ai dévoré d'une traite tellement j'ai adoré son récit. Bravo, c'est une totale réussite !

Bonne lecture amis Lecteurs
Lien : https://lecture-chronique.bl..
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Lecture numéro 42.

Bonsoir tout le monde , je viens de terminer TOCK d'Anixa Carrie publié chez Kubik Éditions est disponible depuis aujourd'hui.

Ce roman est écrit sous la forme d'un journal tenu par Anais Tocsin dit Tock.
Anais est incarcéré depuis qu'un braquage réalisé avec Ramon l'amour de sa vie a mal tourné.
Anais et Ramon ne souhaite pas être exploité et ne veulent pas vivre avec un employeur qui imposera ses volontés et s'enrichira sur leurs dos.
Pour cela ils vivotent et organise quelques bracages...
Ramon sera tué dans le dernier ou un gendarme père de famille trouvera également la mort.
Anais depuis sa cellule se livre sur son enfance et le suicide de son père, l'alcoolisme de sa mère, sa vision de la vie, son histoire d'amour...
Un roman touchant dans lequel le personnage n'est pas un gentil mais pour qui l'on ne peut que ressentir de l'ampathie.

Je vous conseille vivement ce roman hors du commun qui sort des sentiers battus et qui ne vous laissera pas indifférent.

Ma note 4,5/5.

Un grand merci Donatella Brédas et Loïc DI Stefano qui sont toujours au top.
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J'ai enfin eu le temps de savourer cette petite pépite chaleureuse et vibrante de vie. Mon impatience m'a poussé à dévorer ce roman avec la même passion que son personnage principal. le désir d'amour et de liberté qui anime Anaïs, avec une certaine simplicité, nous entraîne dans un voyage au coeur de nos propres envies inassouvies.

Comment trouver du sens dans une vie où l'on chute de haut, où la liberté se paye cher, et où la sérénité n'est qu'éphémère ?

Je recommande vivement ce livre, qui raconte l'histoire d'une jeune femme en pleine construction, semblant pourtant déjà éloignée du bonheur. Laissez vous guider au fil des pensées brutes mais passionnées d'Anaïs. Laissez-vous charmer.


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Il y a des lectures qui imprègnent jusqu'à l'os.
Tock est de celles-ci.
21 ans, c'est l'âge d'Anaïs Tocsin.
21 ans, c'est l'âge de tous les projets, l'âge de tous les possibles.
Mais pas pour Anaïs.
Un père suicidé, une mère alcoolique, Ramon - son amoureux abattu par les flics lors d'un braquage qui a mal tourné, Anaïs est entourée d'absents, et elle est en détention préventive, elle attend son jugement.
Tock, c'est son journal de bord. Elle y raconte, parfois sans pudeur, sa vie en centre de détention et sa vie d'avant, sa solitude, son mal-être, sa violence, ses relations avec les autres détenues.
Comment ne pas être touché par Anaïs, cette toute jeune femme à peine sortie de l'enfance, qui se retrouve dans un univers sombre et sans avenir ?
Sans misérabilisme, mais avec force, Tock brosse, à travers Anaïs, le portrait d'une jeunesse en détresse, en invitant son lecteur dans le milieu carcéral sans toutefois l'y emprisonner, en revenant régulièrement sur les évènements qui y ont conduit sa narratrice.
J'ai trouvé ce roman fort bien construit et la fin m'a émue aux larmes.
Une belle réussite.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
A quoi bon retrouver la liberté si on ne sait plus quoi en faire ? Si cette liberté, légère, devient un boulet à traîner jusqu'à la fin de sa vie ?
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Une nuit, je rêve de Ramon.
On est dans notre voiture confortable, et on roule sur une route baignée de soleil.
Il n'y a pas de musique. Juste nous deux, la voiture et le bruit du moteur qui ronronne, identique à un chat qui se prélasse.
Je ne sais pas où on va, et je pense que la réponse est nulle part, parce que la route n'en finit pas. Un peu comme dans les rêves où mon père intervient.
Ramon sourit au vent chaud qui s'engouffre par la vitre baissée et qui lui caresse le visage.
Je souris aussi. Il y a mon Glock posé sur la boîte à gants et un paquet de fric dans un sac balancé sur la banquette arrière.
On dépasse des stations-service, des restos routiers. On ne s'arrête jamais. On ne fait que ça. Rouler, rouler, rouler à l'infini.
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La justice, c'est un engrenage que je ne connais absolument pas. Je lui fais confiance. Pas le choix. Identique à des millions d'autres détenues dans l'attente d'être jugées, je dis ce que je crois bon de dire, et c'est suffisant. Une fois encore, c'est là où je suis, sans aucun moyen réel pour rétrograder. Je peux à peine faire un pas de côté.
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Come je l'ai dit, je ne suis pas une fervente lectrice. Mais vu qu'ici, je n'ai que ça à faire, j'en profite.
Ingrid aime sortir cette blague comme quoi les bouquins, c'est de l'évasion, et que l'évasion, c'est total un truc de taularde.

p. 28
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À quoi bon retrouver la liberté si on ne sait plus quoi en faire ?
Si cette liberté, légère, devient un boulet à traîner jusqu'à la fin de sa vie ?
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