Anita Cornelius, début quarantaine, separée de son mari, un fils de quatorze ans, dont il a la garde alternée, est urgentiste à l'unité mobile. Dans une mission où il s'agit de sauver des vies grâce à une première intervention, juste et à temps, une vie dure mais qui lui convient parfaitement (“Anita entendait littéralement l'adrénaline déferler à travers son corps. Parfois la routine professionnelle était vraiment quelque chose de fantastique !”). Nous la croisons une nuit à Berlin, alors qu'elle s'acharne à sauver un ado entre la vie et la mort, coincé dans une voiture.....et plus tard dans des situations encore plus compliquées, dont une particulièrement embarrassante et ambiguë, la concernant directement et qui changera le cours des choses.....
Une narration cinématographique, où le visuel donne sa force au récit du quotidien d'une femme, médecin, début quarantaine, séparée, et qui attend un peu plus de la vie que la routine du métier et d'une relation de couple bien rangé. le tout raconté avec une fine psychologie, au point que je me demande si l'auteur n'est pas expert en la matière, surtout qu'il est aussi question ici, d'une relation délicate qui inclus son fils Lucas, son ex Adrian et la nouvelle compagne de ce dernier, à laquelle Lucas et sa manière d'essayer de faire plaisir est assez dérangeante....., et d'un autre problème beaucoup plus délicat .....
Aaah la Vie n'est pas parfaite, même si nous y mettions notre meilleur bonne volonté
pour qu'elle la soit ! Avoir raison ne nécessite pas forcément qu'on agisse de la manière la plus juste, la plus correcte. Il est malheureusement préférable parfois de savoir se taire ou trouver des issues plus subtiles, qu'une vérité destructive. Et les choses sont rarement ce qu'elles semblent être .........
J'ai bien aimé Anita, et Maik son collègue secouriste, et bien que ce ne soit pas une vie dont je puisse rêver, les pages racontant leurs interventions superbement détaillées, m'ont passionnée.....le reste c'est la Vie avec ses misères et ses joies, les premières un peu ( ou beaucoup, dépendant si vous voyez le verre à moitié plein, ou à moitié vide ) plus nombreuses que les secondes.
Mais finalement elle est belle, La Vie 😊 ! C'est aussi l'avis de l'auteur 🙃 !
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Anita, médecin urgentiste, parcourt Berlin avec son collègue et ami secouriste, Maik. Elle est passionnée par son métier, tout comme l'est Adrian, son ex-mari également médecin.
Ebranlée par son divorce, Anita s'accroche à son boulot, quitte à enchaîner les gardes. Elle est amoureuse de Rio, qu'elle a connu via Maik mais elle est parfois maladroite avec lui.
Sa vie se complique lorsque son fils déménage avec son père et sa belle-mère à la campagne. Pourquoi tout plaquer du jour au lendemain ? Anita va-t-elle pouvoir empêcher ce départ ?
Ponctué de romance et de scènes de médecine d'urgence, ce roman n'est pas génial sans être une catastrophe. Les scènes de secourisme sont assez prenantes mais je ne relirai pas de livre de cet auteur.
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A la lecture du résumé, je m'attendais un peu à rentrer dans l'univers de la série Urgences.
Anita est médecin urgentiste et partage toutes ses gardes avec son collègue Maik.
Elle est fraichement séparée, son fils est parti vivre avec son père, elle enchaine les tours de garde, ça occupe son esprit, sa vie personnelle étant plutôt en friche en ce moment.
Le résumé nous propose « un rythme digne des séries télé », « un rythme entrainant » est ce précisé sur la quatrième de couverture. Bof.... on suit Anita dans on quotidien, les interventions, ses relations compliquées avec son entourage, il ne se passe au final pas grand-chose. Anita est une personne que j'ai trouvée aigrie, égoïste, narcissique pour qui je n'ai eu aucune sympathie. Si le monde ne tourne pas autour d'elle elle en devient hystérique, méchante. Finalement les autres personnages n'ont pas l'air sympathiques non plus, Anita évolue dans un monde d'égoïstes dans lequel chacun regarde son nombril, que ce soit l'ex-mari et sa nouvelle compagne ou même le fils. Seul le personnage de Maik est tout le contraire, le bon gars qui attire immédiatement la sympathie.
J'aurais aimé un peu plus de rythme, notamment dans les interventions médicales, et une Anita qui se remet en question, qui prend des décisions, histoire de faire décoller un peu l'histoire.
C'est dommage, le résumé était accrocheur mais finalement il manque un fil conducteur à tout çà, on déambule avec Anita dans sa vie, la nuit, à Berlin, mais on ne sait pas où on va.
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Elle commanda un café à emporter,.....et lut les slogans affichés aux murs : “Cette filiale Starbucks ® a été construite avec des matériaux de la région.”.......À force de rester assise à cet endroit, elle n’en finissait plus de découvrir de nouvelles références aux produits régionaux, issus du commerce équitable, respectueux de l’environnement. Pourquoi ces gens ne pouvaient-ils pas se contenter de vendre leur café sans afficher toutes ces sottises....les gens qui riaient et bavardaient autour d’elle se sentent vraiment meilleurs à la lecture de ces panneaux ? Dans un monde regorgeant d’acier, de quatre-quatre, de voyages low cost et d’aides sociales amputées, une tasse de café leur offrait-elle le sentiment d’œuvrer pour l’écologie et la justice ?
Il n’y avait eu aucun déclencheur à sa rupture avec Adrian. Aucun faux pas, aucun déraillement. Cela dit, dans le trafic ferroviaire non plus, ce n’étaient pas les déraillements qui perturbaient le bon fonctionnement, mais plutôt les réparations trop nombreuses, trop longtemps repoussées, les systèmes de réchauffage des aiguillages mal entretenus, les câbles qui manquaient et les talus qui s’embrasaient.
.....jusque dans son quotidien, Anita était fréquemment confrontée à des cas où elle savait que le meilleur remède serait de prescrire de l’affection, des caresses et du temps pour soi.
Tomber amoureux, c’est visiblement comme faire du vélo ou jouer aux petits chevaux : ça ne s’oublie pas.
À force de rester assise à cet endroit [Starbucks], elle n’en finissait plus de découvrir de nouvelles références aux produits régionaux, issus du commerce équitable, respectueux de l’environnement. Pourquoi ces gens ne pouvaient-ils pas se contenter de vendre leur café sans afficher toutes ces sottises ? En termes sociaux, plutôt que de se livrer à ce commerce des indulgences gnangnan, Starbucks ne ferait-il pas mieux de payer ses impôts ? (p 213)