Pour fêter son quatre-vingtième anniversaire, Air France a demandé à une douzaine d'écrivains français en vogue d'écrire une nouvelle sur le voyage. Chaque mois, le magazine d'Air France en propose une, et elles seront réunies d'ici quelques mois dans un même volume à paraître aux éditions Gallimard. White party est la nouvelle du mois de février, et je dois avouer que
Gilles Leroy, auteur que je n'ai jamais lu mais dont je savais qu'il avait reçu le prix Goncourt pour
Alabama song, un livre sur
Zelda Fitzgerald, ne s'est pas foulé.
Il nous livre une description plate de ses quelques jours à Montgomery, où il a visité la maison des Fitzgerald et a écrit l'épilogue de son livre. Il donne une vision amère de ces moments, de sa rencontre ratée avec le président du club des amis de Fitzgerald, figé dans une glorification du passé et des années folles que n'approuve pas
Gilles Leroy. J'ai trouvé tout cela convenu et sans intérêt, une façon de faire de la publicité pour un livre paru il y a tout de même six ans, il serait temps de passer à autre chose, et certainement une production littéraire. N'est pas maître de la nouvelle qui veut, mais là c'est un peu prendre les lecteurs pour des consommateurs et cela s'appelle du placement de produit. Je n'avais jamais lu
Gilles Leroy, cette lecture ne me le rend pas sympathique et ne me donne pas envie de le lire…